Prix du miel en gros (vs prix de revient)
- L'ours slovène
- Auteur du sujet
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Est ce que certains d'entre vous, chers collègues, vendent ils leur miel en gros?
Si oui, à qui et à quel prix? Je ne trouve aucune informations sur le cours du miel sur internet. Le prix du romarin,du garrigue, du tilleul, du châtaignier, du tournesol et du toutes fleurs m'intéresserait.
Merci
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- timo
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chataigner: 4.50€Originally posted by L'ours slovène:
Bonjour,
Est ce que certains d'entre vous, chers collègues, vendent ils leur miel en gros?
Si oui, à qui et à quel prix? Je ne trouve aucune informations sur le cours du miel sur internet. Le prix du romarin,du garrigue, du tilleul, du châtaignier, du tournesol et du toutes fleurs m'intéresserait.
Merci
tournesol 3.50€
à vérifier car les cours ont monté
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- DGiless
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Oui, ça c'est le prix par fut de 300kg.Originally posted by timo:
chataigner: 4.50€
tournesol 3.50€
à vérifier car les cours ont monté
a la tonne, je ne sais pas
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- Alf
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[This message has been edited by Alf (edited 12 November 2010).]
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- Michel8
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Ces cours sont plutôt une bonne nouvelle. La dernière fois qu'on en parlait ici, il n'y a pas si longtemps on en était beaucoup plus bas. Alors que par exemple je vois sur un catalogue de Noël offrant chocolats et autres produits du miel vendu à 12,90 € les 2 pots de 190 g avec un petit coffret bois cependant.
En cas de surplus, le mieux, si cest possible, est de trouver un collègue à haut débit qui accepte de dépanner. Bonne vente.
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- jeanlouisbg
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voici quelques tarifs de miels en provenance de Bulgarie :
Miel de coriandre conditionné en bidons de 25 kg à 4 €/kg
Miel de chêne conditionné en bidons de 25 kg à 3,90 €/kg
Miel de tilleul conditionné en bidons de 25 kg à 3,20 €/kg
Miel de chardon conditionné en bidons de 25 kg à 3,90 €/kg
Miel aromatique conditionné en bidons de 25 kg à 3,90 €/kg
Amicalement,
Jean-Louis
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- nicolasseux
- Visiteur
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- max16380
- Visiteur
tournesol : 4.5 e par fut de 300 kg mais peu etre que 4 e cette année vu la production de l'année derniere.
pour le reste je le vend en bio en fut donc inutile de mettre le prix ca fausserrai la base. merci de communiquer le prix auquel vous vendez aux négociants.
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- cdsjo
- Visiteur
L'an dernier la récolte de tournesol n'a pas été fameuse mais les prix ont quand même fléchi à cause des stocks de report de colza.
Cette situation perdure donc les prix devraient être orientés à la baisse, en tous cas, c'est le discours des commerciaux.
Il y a également pléthore de châtaignier et de miellat puisque tout n'a pas été commercialisé l'an dernier, en attendant pour ne pas se démoraliser, il faut quand même s'occuper des ruches, le pire étant de n'avoir rien à vendre, pour le reste on verra plus tard.
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- gallus
- Visiteur
Une fumée blanche, lecture dans le marc de café ??
Un petit big m'a proposé du 4€50 pour le colza, si je le livrais.
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- samdu47
- Visiteur
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- cdsjo
- Visiteur
La proposition que l'on t'a faite semble être dans la fourchette.
De ce que je sais et que chacun a pu constater:
En matière de prix, on revient de loin, les prix dérisoires pratiqués à une époque ont eu pour conséquence une santé insolente du négoce et la clef sous la porte de producteurs de miels que l'on qualifierait maintenant de grosses exploitations 800 - 1000 ruches les plus fragiles.
Les vieux du métier (qui ne sont plus là) disaient que les prix du miel s'inscrivaient dans des cycles.
Les prix se sont stabilisés ensuite à un niveau assez bas avant de se relever un peu, les problèmes de santé de l'abeille aggravés par la moindre valeur nectarifère des grandes cultures ont diminué l'offre.
Les consommateurs (certains) ont montré leur attachement à un produit qu'ils pouvaient identifier, nous en étions là à une situation ou un apiculteur pouvait survivre économiquement sans plus.
2013 et 2014, deux années consécutives au plancher de la production ont provoqué un sursaut des prix déjà amorcé, 2015 a été une année instructive dans sa générosité.
On ignorait un peu où se trouvait le niveau exact de la quantité consommée ; je parle toujours de miel en fût qui termine en GMS.
Avec 11 12000T de miel produit (là est inclus le détail même si cette dernière production est la plus difficile à évaluer), la demande n'était pas satisfaite ; à 18000T , la clientèle décroche.
On connaît maintenant le volume que le marché peut absorber et l'embellie sur les prix peut n'être que très temporaire dés lors que l'offre n'est plus en adéquation avec la demande.
La situation actuelle est qu'il existe des reliquats 2105 et qu'il est trop tôt pour évaluer la récolte de cette saison.
Ce préambule est destiné à aider à la compréhension de ce qui nous importe, la vente du fruit de notre travail et surtout celui des abeilles.
Qu'est ce qui déclenche le contact du commercial? La connaissance le plus tôt possible du miel produit au cours de la saison.
Partant de la demande de ses clients (toujours les grosses unités, l'export, chaînes d'hôtels etx...) et des quantités éventuelles qu'il détient déjà et de la connaissance des volumes disponibles, il va pouvoir fixer un prix.
Et là, on en est où?
Un hiver relativement doux auquel est venu s'ajouter une offre inhabituelle du détail semblent avoir entraîné une baisse de la consommation. De plus ceux qui en ont les moyens, douchés par l'absence de miel en 2014 se sont partiellement ou totalement couverts pour cette saison puisque la marchandise était disponible.
Voilà ce qui nous explique le peu d'empressement à se porter acquereurs.
Ces derniers temps, mon miel était vendu avec un prix fixé relativement tôt en saison, voire avant même d' être produit, ce coup ci, c'est ne faites pas de ci, ne faites pas de ça, et, on verra en septembre.
Pour répondre mieux à ta question, j'essaie de faire du relationnel avec le commercial pour savoir dans quelle direction travailler et ne pas me retrouver à un moment donné en galère.
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- concors
- Visiteur
Des sados mazo. Des fou ? C'est comme pour l'industrie porcine. C'est devenu de la folie.
Ça serait de parler de ces problèmes de marché cannibale sur les marchés plutôt que de cette histoires de problème de pesticides qui a mes yeux ternissent l'image de notre miel pour rien.
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- samdu47
- Visiteur
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- Aux ruchers du vexin
- Visiteur
samdu47 écrit: en 2011 le tournesol s'écoulait à 3.2 HT, en attendant il s'écoulait. et avec 175 000€ en poche, ils devraient qaund meme survivre. il ne faudra pas chercher longtemps des apiculteurs ( rien que sur ce forum), qui aurait bien aimé en recolté quelques tonnes.
oui mais 175 K€ c est le chiffre d'affaire.
il a couté combien a produire ce miel?
tu peux aussi faire une très grand chiffre d 'affaires en te mettant à un carrefour et en distribuant des billet de 50 euro à tous les passants.
mais qu'auras tu gagné au final?
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- happy.bee
- Visiteur
C'est qu' il n'y avait pas de miels chinois ou que le marche était différent .
Je me rappelle avoir entendu des chauffeurs dirent que Michaud achetait parfois un seul fut chez un amateur ou il fallait faire 100 mètres avec un diable .
C'est bien le consommateur qui choisi s'il veut un produit chinois ,argentin ou français donc c'est bien les consommateurs qui ont change et Michaud qui s'est adapte .
Le seul problème c'est que du miel français en gros bientôt ce sera rare dans la moitie nord , faute d'exploitations.
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- th1164@gmx.com
- Visiteur
Pour l'acacia, par exemple, ma production de cette année ne représente que 25% de ce que j'ai produit en 2015.
Le colza et le tournesol ( je ne pense pas à une grosse récolte de ce dernier, manque de chaleur ) risquent de monter légèrement, La problématique de ces miels est, qu'ils st soumis a la pression des prix d'achats des centrales d'achats pour les negociants de miels (N' oublions pas qu'ils vendent ds les 12000 T par an en France.
En fait pour ces 2 miels, l' élasticité des prix est conditionné par leur mode de distribution.
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- gallus
- Visiteur
En 2015, on a fait plein de stock de miel français, en 2016, on vit dessus et donc on n'est pas pressé d'acheter le millésime 2016.
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- maya79
- Visiteur
gallus écrit: Après avoir téléphoné à droite à gauche, tout le monde raconte la même chose.
En 2015, on a fait plein de stock de miel français, en 2016, on vit dessus et donc on n'est pas pressé d'acheter le millésime 2016.
bonjour
je viens de faire la même chose....même résultats! sa bouge pas beaucoup
votre avis sur le marché?
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- happy.bee
- Visiteur
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- concors
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- samdu47
- Visiteur
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- cdsjo
- Visiteur
Pour ceux qui ont la mémoire courte et les autres: deux mauvaises années consécutives (2013 2014) ont tiré les cours à un niveau jamais atteint.
Ceux qui ont pu ou su vendre rapidement 2015 ont bénéficié de ces cours élevés.
Lorsque les besoins ont été couverts fin 2015, non seulement les prix ont plongé mais les conditionneurs ont stoppé leurs achats ce qui était une première depuis longtemps et a pu fortement perturber ceux d'entre vous qui n'ont pas de vécu.
Début 2016 les besoins étaient en partie satisfaits et il n'était pas prévu de retourner aux achats avant l'automne, et, avec un niveau de prix annoncé en forte baisse (4e pour les miels de base)
Lorsque le négoce, tout en étant en partie couvert a vu que la production 2016 était en berne, il est retourné aux achats, sans se presser, mais avec des prix revus à la hausse par rapport à leurs prévisions.
Nous sommes donc à un niveau d'il y a deux trois ans, très acceptable mais bien sûr il nous manque les quantités d'une année "normale".
Il se peut que certains de vos acheteurs aient fait un effort important l'an dernier dans leurs achats et qu'ils ne se portent pas sur le marché.
Je pense qu'il faudra encore une année plutôt faible pour assainir le marché, souhaitons aussi avoir un véritable hiver.
Je comprends que cette situation inquiète certains d' entre nous, je l'ai déjà écrit mais c'est passé pour perte et profit : le marché est incapable d'absorber une production de + 80% sur une seule année, surtout que les années précédentes, faute de marchandises des marchés (et oui toujours ce p****n de marché) ont été perdus et il faut les reconquérir ; ce n'est facile pour personne et pour nous en particulier.
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- happy.bee
- Visiteur
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- gfass2
- Visiteur
happy.bee écrit: Il ne faudrait pas oublier les miels a bas prix que certains conditionneurs ont rentre massivement de pays hors UE .
Sans oublier non plus que les importateurs ne vont pas casser leurs filières d'approvisionnement du jour au lendemain au risque de les perdre et de ne plus pouvoir y revenir.... La production en France est beaucoup trop aléatoire et le marché aime quand ça ronronne.
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- cdsjo
- Visiteur
Il y a deux consommateurs celui qui a la thune ou fait un effort pour acheter notre miel et celui qui n'a pas les moyens ou n'en a rien à cirer.
Et oui un de nos problèmes est une production en dent de scie qui pénalise tout le monde, le consommateur, le négociant et l'apiculteur.
Il y aurait bien quelque solution au travers du stockage lors des années généreuses, c'est le négoce qui a la clé parce qu'un apiculteur n'a pas les moyens d'immobiliser une ou deux années de production sans fragiliser son entreprise.
Quelle que soit l'année, c'est le grand bazar: il y a trop de miel de telle ou telle qualité (miellat et chataignier l'an dernier, erica bourdaine cette année) et il en manque un ou deux ans plus tard : on voit bien que le stockage est la solution, d'autant plus que le miel, sur ces durées,vieillit bien.
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- cdsjo
- Visiteur
Oui notre miel part à l'export, et il a une réputation et on en redemande, la seule limite c'est notre capacité à fournir régulièrement.
Je me suis très bien fait expliquer l'histoire ; il est vain de décrocher des marchés si on n'est pas capable d'assurer par la suite, on y perd même la crédibilité.
Quand même, je crois avoir compris que toute cette problématique est entrain de provoquer des changements de stratégie chez ceux qui peuvent modifier tout celà ; n'oublions pas que celui qui vend a besoin du produit et ne peut pas se permettre d'en manquer, c'est un peu notre chance.
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- ardecho
- Visiteur
cdsjo écrit: Il y a deux marchés, celui du miel français et l'autre.
Il y a deux consommateurs celui qui a la thune ou fait un effort pour acheter notre miel et celui qui n'a pas les moyens ou n'en a rien à cirer.
Et oui un de nos problèmes est une production en dent de scie qui pénalise tout le monde, le consommateur, le négociant et l'apiculteur.
Il y aurait bien quelque solution au travers du stockage lors des années généreuses, c'est le négoce qui a la clé parce qu'un apiculteur n'a pas les moyens d'immobiliser une ou deux années de production sans fragiliser son entreprise.
Quelle que soit l'année, c'est le grand bazar: il y a trop de miel de telle ou telle qualité (miellat et chataignier l'an dernier, erica bourdaine cette année) et il en manque un ou deux ans plus tard : on voit bien que le stockage est la solution, d'autant plus que le miel, sur ces durées,vieillit bien.
en général, chez ces fameux consommateurs qui font l'effort d'acheter notre miel local, il y en a une majorité qui acceptent sans broncher cette production en dents de scie.
mes clients (y compris certains revendeurs en épicerie fine ou produits du terroir), quand je leur dit "cette année il n'y a pas de garrigue" ou " pas d'acacia", ils prennent acte
et commandent autre chose. c'est par exemple l'avantage des AMAP, la clientèle s'engage à accepter les fluctuations d'une petite production paysanne.
il y a même des gens qui trouvent ça "sain" que je n'ai pas tous les miels tout le temps, c'est pour eux une preuve que c'est un vrai miel "maison"...
ils me disent "pas grave, c'est la nature, c'est normal..." ce sont ces même gens qui ne mangent pas de tomate en hiver :whistle:
après c'est sur, c'est pas une clientèle qui va vous écouler 12 tonnes par an, mais ça tombe bien, je suis très loin de produire 12 tonnes :lol:
mais c'est aussi une clientèle prète à mettre le prix pour avoir la qualité et la traçabilité !
bon au final ce sont 2 apicultures différentes dont on parle, la mienne n'est pas trop concernée par le marché du gros et de l'import...
(mais je lit le post quand même, je m'informe :lol: )
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- richard86
- Visiteur
- Faire baisser les prix
- Créer un climat d'incertitude, tous les jours, je vois des apis chercher une solution et à terme qui ne sera pas très raisonnable, alors que la plupart livraient fidèlement à des conditionneurs depuis pas mal d'années !
Pas besoin d'être un grand expert pour voir que la part de marché des miels français diminue chez la plupart des conditionneurs.
Autre point, où il faut être dubitatif : Avoir des stocks bien au delà la quantité nécessaire à la production est une hérésie.
- Des stocks , çà paraît dans le bilan comptable, çà n'apporte pas de plus-value (quand çà dort dans un hangar) et çà a un coût fiscal.
- Des stocks trop importants, c'est de l'immobilisation non productive de la trésorerie de l'entreprise, d'autant plus que dans le commerce du miel, la part de la matière première (le miel) est prépondérante dans le prix de revient.
Ne sous estimons pas au moins les conditionneurs leaders du marché. Ils seraient vertueux cette année, après avoir fait des folies l'an dernier !
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- gallus
- Visiteur
richard86 écrit: Pas besoin d'être un grand expert pour voir que la part de marché des miels français diminue chez la plupart des conditionneurs.
Pourquoi?
[1] le miel français est trop cher ?
[2] production trop aléatoire d'une année sur l'autre ?
[3] autre raison que j'aimerais bien connaitre
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