Vers une apiculture décroissante
- du luy
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Mais tout ceci est il bien nécessaire pour vivre en symbiose avec la nature ( sans polluer ), gagner sa vie , rester en bonne santé ? Plusieurs expériences dans ce sens sont en cours .
Pour la transhumance . La richesse florale d'un lieu reste le point d'interrogation dans une perspective de sédentarisation du cheptel . Pour la plupart des apis , il y a souvent possibilité de plusieurs miéllées sur un méme lieu .
Faut il s'attendre à produire moins de miel en ne transhumant pas . C'est certain . La question posée , est : faut il produire beaucoup de miel pour vivre de ce métier . Pas certain .
La logique du toujours plus a pris le dessus depuis plusieurs décennies , mais est elle justifié à ce jour ? .
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- ardecho
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on en revient à ce que j'ai déjà dit plusieurs fois, je pense que le problème c'est quand on veut tirer la totalité de ses revenus des abeilles.
ça oblige à de l'ultra intensif et un travail qui ruine la vie de famille et la santé...
quand j'ai appris l'apiculture avec des anciens et que je leur ai confié mon envie de devenir pro, ils m'ont tous dit de de ne pas tout miser là dessus et d'avoir d'autres sources de revenus, d'être pluri-actif et surtout me lancer sans m'endetter pour cela.
mais c'est la même chose pour toutes les productions agricoles ou presque...
j'ai bossé sur de grosses exploitations 500 caisses et plus avec transhumances systématiques et ça m'a pas donné envie, 2 fois sur 3 les mecs étaient au bord du burn-out et au bord du divorce :lol:
il y a aussi plein de moyen de se diversifier avec les abeilles, transfo, gelée, pollen, visite de miellerie et j'en passe...
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- happy.bee
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Bien gérées,les deux méthodes sont valides .
Une différence cependant ,est dans l'investissement matériel et humain qui lors de coups durs, seront plus aptes a déséquilibrer la structure s'ils sont très important .
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- max16380
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- mathieua
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- du luy
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Tu as raison Mathieu , plusieurs postes entrent en lice ( pour un pro à 200 ruches ) . Gros ou détail , transhumant ou sédentaire , un ou deux salaires , région de culture ou pas , productions annexes . Avec toutes les combinaisons à partir de ces élèments .
Gros ,sédentaire , deux salaires ( celui de l'api à 1200/mois )région de culture .
Détail , sédentaire , deux salaires , pollen , cultures ( colza , tréfle , tournesol , lavande , etc ..) .
Et ainsi de suite
Si pour 200 ruches , la Msa approche des 3000 euros/an + les carburants , assurances , laniéres , entretien , petit emprunt , salaire ,comptabilité , il vaut mieux faire un CA de 25000 mini . La plupart des combinaisons possibles sont dans ce cas .
Exemple : En Ardéche , 200 ruches sédentaires x 15 kilos/ruche/mini x 12euros/mini /kg/détail , le compte est bon . Me trompe je ! Et méme avec 150 ruches valides , le calcul fonctionne quand méme (> à 25000 ) .
En Champagne , 200 ruches sédentaires x 30 kilos/ruche/mini/kg/gros x 4euros et un peu de pollen ( 2 ou 3 kg ou plus ) x 18euros, le compte est bon aussi
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- mathieua
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Ou installation clé en main avec investissement à rembourser sur 10, 15, 20 ans.
Dans ce dernier cas le remboursement est à ajouter au CA!
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- du luy
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Effectivement , pas trop d'emprunt et plutot à la débrouille , fabriquer son matos , et pas d'investissement lourd ( véhicule ) , plutot louer pour les périodes utiles .
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- abeille64
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- du luy
- Topic Author
- Visitor
Ca n'existe pas à ce point . Qu'il y ait des mauvaises années , rien de nouveau , mais pas 4 sur 5. Exemple acacia Chalosse 2015 30 kg , 2016 15 kg , et 2017 de 12 à 18 kg .
Il y a toujours une miellée ou deux par an qui font que les hausses se remplissent et méme en 1977 zéro miel jusqu'à la fin chataignier et ensuite récolte énorme sur les deux bruyéres .
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- ardecho
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en tous cas chez moi :
2013 pourrie, 2014 catastrophique, 2015 bien, 2016 complètement pourrie, 2017 pire que tout...
ça fait bien 4 année sur 5 de pourries.
et si une récolte unique sauve la saison c'est pas pour ça que ça fait une année correcte, il faut au moins 2 miellée réussie sur 4 pour s'en sortir.
Du luy va me dire qu'il connait des ardéchois qui arrivent à faire de belles récoltes ben je sais pas comment ils font :S, moi j'en connais pas...
quand les arbres donnent pas de nectar je vois pas ce qu'on peut faire ?
je suis né en 1977 c'est peut-etre pour ça, ça me porte malheur
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- abeille64
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- du luy
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- Visitor
Une année pourrie comme tu dis , c'est en dessous de 15kg ruche/année .La question que je me pose , c'est puisqu'il y a des milliers de ruches qui arrivent en ardéche ( parfois de plus de 400 kms ) que viennent elles y faire puisque c'est pourri ?
Effectivement les apis que je connais font des moyennes bien supérieures à 15kg/ans , par contre ils ne sont pas en bio ,en garrigue et chataignier , pour ne parler que de ces deux la .
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- pppswing
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Si ça se maintient, cette année sera une grosse année en erica.
"Dans le sud" on compte sur des moyennes basses à 8kg et des moyennes hautes à 35kg sur des gros cheptels transhumants non entretenus.
Les rendements sont décroissants en apiculture, moins je m'en occupe, moins ça produit.
Le modèle sédentaire est bien présent pour 2 miellées : souvent une miellée grande culture (colza ou tournesol) + une miellée 'locale' (châtaignier, tilleul, fruitier, printemps ou été).
De là à parler d'une apiculture décroissante, il y a un fossé. C'est une autre organisation, on ne bouge pas les ruches, certes,
mais faut quand même y jeter un coup d’œil, et souvent cela permet de faire passer un miel de grande culture valorisé à 4.5,
à un miel toutes fleurs valorisé à 6.5 récolté ou supposé être récolté en une fois dans l'année.
On reparlera d'apiculture décroissante quand on aura le gasoil à 1.7
Enfin, les newbees pensent qu'il suffit de poser des ruches dans un endroit avec des fleurs pour produire du miel, mais c'est complètement faux.
Bien souvent il faut des alternances pluie/soleil, les écarts de températures, l'altitude, le terroir, une certaine exposition au vent et au soleil pour avoir du nectar ou du miellat,
mais cela beaucoup l'ont oublié. C'est le bon sens paysan.
Ceux qui ont des années [strike]de merde[/strike] difficiles à répétition devrait changer de métier, bien souvent c'est l'emplacement [strike]qui est merdique[/strike] mal choisi et pas l'année.
L'emplacement produit 1 année sur 10 quand toutes les conditions sont réunies et tout le reste du temps ils [strike]chialent[/strike] se plaignent sur le climat, les pesticides ou le varroa.
Les "bons" maitrisent tous ces paramètres, ils transhument en fonction des conditions climatiques, sur plusieurs emplacements en fonction des paramètres.
Pour cela, il faut de l'expérience, ne pas avoir tous ses œufs dans le même panier et ne pas hésiter à tester l'emplacement avec quelques ruches au départ et faire des choix par la suite quand on maitrise le beans.
Le financement de balance par France Agrimer est un excellent investissement qui malheureusement est sous-utilisé par les professionnels
malgré leur promo par les ADAs et le fait qu'il permet de limiter les déplacements inutiles.
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- ardecho
- Visitor
mais alors il faut que tu m'explique 2 ou 3 trucs :
comment se fait-il que dans mon cas, des emplacements qui donnaient très bien pendant des années, qui pour certains ont même été utilisés avec succès par mes prédécesseurs, ne donnent presque plus rien lors de ces fameuses années que je qualifie de pourries ?
comment se fait-il que mes voisins constatent la même chose ?
exemple des coins à chataigniers qui donnaient entre 15 et 25kg par ruches tous les ans et qui cette année ont donné à peine 10kg et le miel n'a pas le goût de chataignier...
et là encore je ne suis pas tout seul à le constater.
comment se fait-il que je faisais bien plus de miel à la ruche avant ces années là, alors que j'étais moins expérimenté et que je m'occupais moins de mes ruches à miel car je faisait de la gélée-royale en quantité ? avec les même emplacements ?
perso je n'ai jamais incriminé les pesticides ou le varroa mais encore une fois quand le printemps est complètement sec, avec du vent du nord et des retours de froid bien violent
(chez moi à peine 10° l'après-midi à la mi-mai) je ne vois pas comment on peut développer un cheptel, poser des hausses, diviser, faire du miel ?
en ce qui me concerne, tellement froid et venteux que je ne pouvais même pas ouvrir les caisses entre mi-avril et mi-mai.
pareil en 2013 et 2016...
@Duluy : les apis viennent en Ardèche pour le chataignier, il donne tout les ans de façon correct avec la montagne qui donne de l'humidité. cette année c'est la 1ère fois que ça ne donne pas, les ruches posées en pleine forêt de chataignier ont donné du miel que ni sent pas le chataignier, du jamais vu...
enfin ça fait presque 20 ans que je fais de l'apiculture et je connais pas mal de pro que ne vivent que de ça (j'en ai même dans ma famille...) et il font tous le même constat, pendant toutes ces années la météo empêche les bonnes récoltes et les exploitations se portent mal.
si vous arrivez à bosser correctement avec des printemps où ça pèle et où il ne pleut pas, j'attend avec impatience vos méthodes et astuces !
des transhumances dans les dom-tom peut-être ?
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- happy.bee
- Visitor
Elle n'est pourtant pas si loin ,l’époque ou tout les apiculteurs se soutenaient et manifestaient ensembles.
Chialer ,j’espère que tu n’auras pas l’occasion de le faire quand tout les apis des régions pourries viendront transhumer chez toi.
Car crois moi il y en a de plus en plus des secteurs ou cela devient très dur de faire des récoltes correctes. Je pense que tu devrais être un peu moins sévère et penser que des demain ta façon de voir les choses pourrait changer.
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- du luy
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- Visitor
Si tu penses que depuis quelques années tes ruchers ne donnent pas ce que tu escomptes et qu'éventuellement cette situation est liée au climat , il te faudra changer tes ruchers de place . Mais si , pour en revenir au sujet , tu fais tes 15 kilos/ruche à l'année , tu passes largement en trésorerie .
D'autre part dans l'idée du sujet , je proposais une réflexion sur une décroissance voulue et programmée . Je ne tenais pas spécialement à discuter des récoltes de miel ici ou là , c'est la porte ouverte à beaucoup de mensonges autant en positif qu'en négatif .
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- ardecho
- Visitor
je commence à en avoir marre d'attendre une hypothétique bonne année et de regarder la météo en serrant les fesses...
regardons les choses en face, si les anciens ont pu faire carrière, payer leur maison et élever leurs enfants avec le miel, je crois que pour les nouvelles générations c'est cuit.
il faut se résigner à être pluri-actif ou alors bruler des cierges en espérant que le climat redevienne comme avant, que tout le monde arrête les pesticides, que la pollution s'envole dans le cosmos et que l'Europe stoppe les importations de miel au sucre......
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- Pierre_42
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En terme de pluri-activité, et tout en restant dans l'apiculture, la production massive d'essaims peut être une bonne voie, étant donné l'engouement actuel pour l'apiculture amateure, en plus des pertes hivernales. Ça me semble plus stable comme "production" que le miel, bon il ne faut pas avoir des printemps trop pourris sinon c'est la cata, mais dans ce cas ça serait idem pour le miel.
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- pppswing
- Visitor
Je te tire mon chapeau pour faire de l'apiculture en Ardèche. C'est pas l'eldorado pour faire de l'apiculture,
j'en connais qui ont leur ruches dans la drome et bien plus bas car la saison est trop courte en Ardèche.
Le châtaigner est malade : l'encre, le chancre et le cynips sont en train de le faire disparaître,
seules les châtaigneraies entretenues se maintiennent.; Et en Ardèche, c'est pas trop le cas.
Les variétés de tournesol et de colza changent et ne sont plus mellifères pour certaines.
Sinon, j'entends la même rengaine tous les ans sur le climat, avril a été trop sec, c'est vrai, mais en ce moment c'est pas trop mal niveau miellée,
l'année dernière on parlait d'année "record" et on avait du mal à refourguer le miel en vrac. J'ai l'impression que les personnes ont une mémoire de poisson rouge ou bien sont de mauvaise fois.
L'apiculture c'est aléatoire, on dépend du climat, c'est normal d'avoir des années hautes et des années plus basses, c'est le job qui veut ça,
maintenant on a des outils et des méthodes pour limiter la casse et planifier nos miellées. Alors arrêtons de nous plaindre ou changeons de métier !
A chaque fois que je rencontre un api, il se plaint tout le temps de ne pas avoir assez produit.
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- du luy
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Exact , je pense comme toi . Pourquoi partir sur autre chose en pluri activité alors que l'exploitation ( méme décroissante ) existe déjà . Il suffit de diversifier un peu plus .
Décroissant ne veux pas dire ne pas s'occuper des ruches mais plutot faire un choix de vie qui n'est pas dans la logique du toujours plus *. Et ceci pour chacun d'entre nous . Certains veulent faire beaucoup et d'autres moins et c'est trés bien que l'on puisse encore choisir nos propres objectifs .
Exemple ; Dans mes débuts , beaucoup d'emprunts , les enfants , gaucho , régent , comme toi vincent , j'en avais marre , j'avais décidé de vendre . Un copain me téléphone pour me dire à combien veux tu vendre ton exploitation . Nous sommes tombés ok sur le prix .
Et puis , j'ai réfléchi : je me suis dit , si lui m'achéte mon exploitation et qu'il pense gagner avec , que me manque t il ( comme connaissance ) pour ne pas pouvoir faire perdurer mon exploitation . Mari et femme , nous nous sommes formés un peu plus et l'exploitation est toujours vivante .
* Ceci dit 1000 ruches qui font vivre 5 exploitants et salariés est loin d'etre démesuré comme cinq apis avec 200 ruches.
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- ardecho
- Visitor
j'aimerais aussi me lancer dans d'autres productions agricoles, il faut trouver la bonne niche, ça demande réflexion...
sinon Duluy une phrase très importante dans ton dernier message :"mari et femme, nous nous sommes formé un peu plus"
là ça change tout parce que dans tout ça il y a aussi le problème des épouses qui aimerait bien que le mari fasse autre chose qu'un boulot qui lui prend tout son temps et qui ramène peu d'argent :whistle:
et quand les mauvaises années s'enchainent ça devient tendu...
l'apiculture c'est super quand on est célibataire sans enfant, quand on est en couple c'est compliqué, avec des jeunes enfants c'est pas gérable :S
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- du luy
- Topic Author
- Visitor
Si tu tournes entre deux et trois tonnes multiplié par le prix au kilo , tu gagnes quand méme ta vie .
Pour la polyvalence , oui , c'est toujours mieux d'etre à deux et tout connaitre à deux , en cas d'accident du travail ou santé , il y a beaucoup d'exploitations qui fonctionnent ainsi ,dans la joie et la bonne humeur
Pourquoi , puisque tu sais élever des reines , tu ne montes pas un petit atelier essaim comme dit Pierre42 ?. Tu pourrais avoir un petit rucher d'élevage et d'essaims que tu pourrais vendre et qui en méme temps te permettrait de remonter ton cheptel de production en cas de pépin ?.
Si le bio te coute trop cher , sors en pour deux ou trois ans , tu vas évidemment sortir aussi de tes légitimes convictions , mais tu vas aussi te baisser la pression .
Et pour les enfants , en 86 , nous en avions 4 de moins de 5 ans , ils sont vivants , nous aussi , et l'exploitation aussi . Nos 4 enfants ont des ruches .
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- ardecho
- Visitor
je te rappel qu'à l'origine je me suis installé comme producteur de gelée avec un cheptel total de 50 ruches !
ensuite je suis monté à 80 ruches, moitié pour l'atelier GR et l'élevage de reines, moitié pour le miel.
ensuite j'ai arrêté la GR mais j'ai toujours le même cheptel (même un peu moins depuis l'hiver dernier :whistle: )
alors les 2 ou 3 tonnes dont tu parle, si un jour je les sort, je sabre le champagne !!!
donc sans la GR j'ai vraiment un tout petit revenu et cette année j'ai que dalle...
pour les essaims j'y ai déjà réfléchi mais au prix où je vends mon miel, une hausse pleine me rapporte beaucoup plus qu'un essaim donc je préfère garder une colonie entière
qui me fait une hausse ou plus, que de la diviser pour vendre des essaims. mais j'ai déjà un petit rucher pour l'élevage pour remplacer les mortes et les bourdonneuses, quand j'ai de la marge je vends parfois quelques essaims aux voisins.
chapeau pour les 4 enfants en bossant tous les 2, je pige pas comment comment c'est possible mais chapeau ! vous avez pas du dormir beaucoup
perso je trouve que les petits c'est plus fatigant que l'apiculture :pinch:
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- du luy
- Topic Author
- Visitor
Tout d'abord excuse moi pour la phrase " tu ne vas pas nous faire le coup du petit revenu " . Je pensai que tu étais à 150 ruches de production .
Il faut tout restructurer dans ta situation . Je peux te donner des idées soit sur le forum soit par mail . Le choix des solutions possibles est immense , tu as la connaissance .
Juste pour les essaims et meme avec les frais si tu n'en fais que 7 par ruche x 150e/mini ( bio ou pas) , tu es largement au dessus du revenu ruche /miel . Dis moi déjà ce qui te manquerai comme matos pour faire cela .
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- lenazu
- Visitor
Perso, l'apiculture est un loisir, j'ai pas mal pensé à devenir pluri-actif mais je trouve cela très scabreux avec le temps passé au boulot et le coté aléatoire des rendements dans une région avec peu de miellées comme les hauts de France même si je trouve qu'en toutes fleurs, il ne faut pas se plaindre...
Pour la production d'essaim, quand tu annonces 7 essaims/ruches, tu comptes les essaims foirés?
J'ai déjà lu attentivement ton post sur la multiplication d'essaim, cela en ferait 7 de réussi sur 10/12 de fait, je pense que cela doit être proche de la réalité, non?
Maintenant, pour moi, une chose est sur, si tu veux faire de la multiplication, il faut des ruches dédiées à cela et pas des ruches de prod que tu ponctionnes ca non seulement tu perds de la prod mais en plus, tu ne peux pas en faire tant que cela.
Perso, j'ai renouvelé/augmenter le cheptel en ponctionnant les ruches de prod et avec une année comme celle-ci, je ne pense pas que c'était le meilleur choix...
Encore merci pour ce post très interressant et bon courage a ceux qui sont dans la panade
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- du luy
- Topic Author
- Visitor
Tu as raison pour le nombre de 10 chez moi ( 64 ) , mais chez vincent (07 ) , il est probable que la saison commence plus tard et j'en ai tenu compte .Pour nous , la saison peut s'activer en février .
Il y a quand méme des apis en région parisienne qui y arrivent .
Pour nous les ruches de production sont en production . Le fait d'avoir un rucher uniquement d'élevage est un sacré soutien dans l'exploitation . A la fois pour vendre mais aussi pour remplacer les pertes ou les reines , comme une bouée de sauvetage !
Les essaims ratés ; Ce n'est guére possible à moins de rater une intro mais en général , une intro aprés trois heures de stress pas de probléme , visite dix jours aprés .
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- lenazu
- Visitor
D'ailleurs, pour les premières séries, tu fais comment, tu achètes des RF ou tu en hivernes en NUC?
J'ai peu de NUC encore, du coup, je ne fais que peu de RF et elles servent pour les derniers EA quand je casse les caisses pour les faire hiverner que sur 7 cadres max (je suis en Dadant 10c).
Je pense que je dois privilégier les NUC, on perd beaucoup moins quand cela rate...
Le gros Hic pour moi, c'est que je ne sais pas comment éviter l'essaimage sans dégraisser, mes noiraudes ont quand même besoin de place au milieu du colza, sinon, elles entrent en fièvre...
Cela casse un peu la moyenne de récolte mais bien moins qu'un essaimage.
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- ardecho
- Visitor
quelque soit la méthode utilisée, pour faire des essaims il faut des cadres de couvain et des cadres de provisions.
donc il faut bien que les cadres soient bâtis, pondu et remplis de miel/pollen.
7 essaims sur 5 cadres ça fait 35 cadres batis et pondus et remplis.
vu que la saison où elles batissent et où les reines pondent fort dure environs 4 mois soit 17 semaines ça fait 2 cadres par semaine durant toute la saison.
sur le papier ça peut sembler ok sauf que dans les faits il y a toujours des périodes où ça ralentit et où ça ne bati plus, même en nourrissant.
exemple entre l'acacia et le chataignier, quand il fait sec avec du mistral, je peux nourrir tant que je veux, pour batir un cadres et le remplir il faut au moins une semaine...
le froid, le mauvais temps, le périodes avec peu de fleurs, ralentissent l'activité, ça ne bombarde pas 17 semaines sur 17, loin de là.
cette année les colonies ont eu une bonne dynamique avec miellée pendant un mois en tout.
et je trouve que le nourrissement, quel qu'il soit, ça les maintient mais elles se développent beaucoup moins qu'avec une bonne miellée, ça n'a rien à voir !
moi je fais des essaims et je met des cadres à bâtir pendant les fruitiers les aubépines et l'acacia c'est à dire de mi-mars à mi-mai après c'est dur, si je leur fait faire des cadres
pendant le chataignier elles me les remplissent de pollen au milieu et miel autour, pas de couvain. après elles ne batissent plus.
chaque année je me dis que mes ruches d'élevage vont me faire 5 essaims ou plus, j'achète plein de sucre pour elles, je fait un planning et tout et puis je redescend sur terre parce qu'il y a plein de période où ça ne se développe pas trop, sans compter les reines décevantes qui pondent pas assez et qui donne des colonies qui végètent...
alors j'attend pour ponctionner les cadres et puis le temps passe vite et finalement le temps que je tire 3 essaims la saison est pliée.
sinon il faudrait que j'aille continuer en montagne, à la fraiche parce que chez moi à partir de fin juin tout est grillé et c'est fini. mais c'est compliqué d'aller faire ça loin, mon fourgon en peut plus de la montagne et mon embrayage est mort
bon je ré-essaierai l'an prochain mais ça fait long à attendre, toujours l'impression que la saison dure 3 semaines et l'hiver 3 ans
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- du luy
- Topic Author
- Visitor
Jp
Tu as deux structures différentes , les ruchettes et les naisseurs . Les premiéres donnent les couvains , les secondes , les reines fécondées . Pas d'hivernage de reines fécondées en naisseur . Les premiéres reines sont fécondées en avril chez nous . tous les essaims sont faits avec des reines fécondées . Jp , tu peux faire des naisseurs avec n'importe quoi , avec des hausses Dad cloisonnées à 2 ou 3 cadres . Si tu as peur de perdre des essaims , enléve les abeilles et sert en pour remplumer des caisses déficientes ( par tapotement et léger mouillage , brumisateur ) .
Vincent
Il te faut pour 7 essaims x 3 couvains = 21 couvains . Vincent , ne t'inquiéte pas pour la saison bonne ou mauvaise , cette pratique est complétement artificielle avec le fondant . Les apports en miel sont presque génants comme un peu aussi au moment des greffages ou éventuellement les abeilles te font des ponts entre les cellules . Il faut avoir des ruchettes 5 cadres pour cette méthode , cloisonnée à 4 pour les Dad . Mais si éventuellement tu veux faire à partir de 20 ruches , tu les passes en ruchettes doubles , tu fais tes reines fécondées , ensuite tu coupes en deux , tu te retrouves donc avec deux bases avec deux reines , ensuite tu ré empiles des ruchettes que tu cloisonnes toujours à 4 , tu nourris en permanence avec du fondant pendant un mois , ensuite tu redivises en introduisant des reines fécondées , et ainsi de suite .
Dis moi ou tu butes dans mon explication , je te répondrai .
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