Le miel bio c’est quoi ?
- louiseluc
- Topic Author
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L'auteur se plaint du manque de précision du cahier des charges AB, il devrait montrer l'exemple, lequel d'entre nous va se taper la lecture des centaines de pages de la règlementation européenne pour trouver matière à contredire ?
A part diviser une fois de plus les individus, ce papier ne sert à rien.
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- mathieua
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Déjà, le cahier des charges est consultable pour chacun des labels :
La FNAB les résume ici : www.produire-bio.fr/wp-content/uploads/2018/05/FNAB_09-annexe-reglementation-apiculture-bio.pdf
Et bien entendu, AB, bio-cohérence, Nature et progrès, Demeter ont leur propre cahier des charges, consultable également.
Ce qui est dit sur les contrôles est en partie vrai, pour les labels type AB. Les autres ont un fonctionnement bien différent, dans lequel ce sont généralement les collègues apiculteurs et des adhérents consommateurs qui viennent surveiller l'apiculteur... ça change la donne.
Enfin, en lisant l'article certains pourront penser que l'apiculture biologique n'est pas encadrée, ou moins que l'apiculture conventionnelle. C'est faux, puisque l'apiculture biologique doit respecter le cadre conventionnel, auquel s'ajoute un cahier des charges avec des contraintes supplémentaires : Origine des cires, traitements varroas, parcelles butinées....etc...
Là ou je pourrai être d'accord, c'est que les labels "grand public" sont très légers voir ridicules... Lorsque le consommateur se renseigne un peu il est souvent déçu...
Enfin bref, pas très intéressant, franchement aboyer c'est mignon, mais un peu de contenu documenté rendrait le tout plus crédible...
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- Calluna
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Et si le SPMF souhaite faire évoluer le cahier des charges pour qu'il soit plus cohérent, il est justement en cours de modification/ajustement....Pour finir sur le SMPF, habitué aux vociférations et aux allégations qui font beaucoup de vent et qui ne font en aucun cas avancer le schmilblick, il faut espérer que ces écrits n'engagent que l'auteur, il ne doit pas être au courant de tous les projets des membres du bureau et des adhérents ....Comme écrit plus haut pas Mathieu, il y a des cahiers des charges bien plus stricts que le "bio européen", mais comme l'auteur de ces lignes ne s'est pas correctement documenté ce n'est pas demain que nous verrons des adhérents du SMPF chez Demeter ou chez Nature & Progrès, par contre pour faire de la "bio opportuniste", il y en a déjà qui ont levé le doigt dans les rangs.
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- mathieua
- Visitor
Les plus gros qui ont des salariés pour assurer le boulot sur les ruches.
Et les plus gros, ont souvent un objectif de valorisation des produits via le label, plutôt que les problématiques environnementales et de sauvegarde d'une agriculture raisonnable et a une échelle permettant d'éviter des dérives...
Les copains maraîchers bios sont dégoûtés, car ces "représentants" sont en train de pousser pour autoriser les serres chauffées en bio... Le début de la tomate bio en décembre, et sans doute la fin définitive de la crédibilité du label bio...
Nous prenons en effet sans doute le même chemin en apiculture.
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- gardois
- Visitor
www.inao.gouv.fr/Les-signes-officiels-de-la-qualite-et-de-l-origine-SIQO/Agriculture-Biologique
Guide de lecture:
"Le chauffage des serres est possible uniquement dans le respect des cycles naturels. Dans ce cadre la commercialisation au stade de la production avec la qualité biologique pour les légumes : tomates, courgettes, poivrons, aubergines et concombres est interdite entre le 21 décembre et 30 avril sur le territoire métropolitain"
"Les producteurs sont soumis à l’obligation d’utiliser uniquement des énergies renouvelables pour chauffer les serres, pour toutes les exploitations entrant en conversion à partir du 1er janvier 2020. Pour les exploitations en conversion ou certifiées avant cette date, cette obligation entrera en vigueur au 1er janvier 2025.
Ces obligations ne s’appliquent pas à la production de plants.,"
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- mathieua
- Visitor
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- Péré
- Visitor
Les règlementations ne sont pas figées et c'est tant mieux quand c'est pour du plus sérieux. Si une culture notoirement traitée est admise on devra alors admettre tout les colzas luzernes tournesols et la niche du bio s'écroulera.
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- creabeille
- Visitor
- primum non nocere : ne pas utiliser d'intrants qui polluent les sols ou les eaux de surface, ni de traitements susceptibles de laisser des traces dans les cires (il suffit d'analyser un échantillon de cire d'où qu'il vienne pour mesurer l'étendue du problème...)
- une véritable concertation avec les auditeurs des bureaux de contrôle et les paysans alentours pour gérer au mieux le risque au niveau des emplacements lié à l'assolement.
- une analyse libératoire assez poussée et contraignante sur les miels à risque (et systématique sur la lavande avec 200 substances recherchées...). Qui fait analyser son miel par ailleurs ? personne, que je sache...
- une minimisation des intrants liée à leur cout prohibitif et une véritable recherche d'emplacements de valeur pour les abeilles et l'hivernage, avec des réserves saines et de qualité, induisant une diminution du risque d'adultération.
Et effectivement très souvent la valorisation n'est pas à la hauteur des frais engagés car les référentiels / dispositifs de contrôle sont très différents d'un pays à l'autre et le poids des miels d'importations plombe lourdement les prix. Les aléas des récoltes font aujourd'hui qu'une exploitation bio peut être moins rentable qu'une conventionnelle...ce qui prouve bien que ce n'est pas l'intérêt financier de l'apiculteur qui drive son engagement mais sa philosophie..mais pour combien de temps ? Si on veut essayer un tant soi peu de respecter l'abeille, l'environnement, le consommateur, avec un produit accessible en prix, à un moment il faut faire des compromis pour le bien de tous, ou bien ça finira par quelques illuminati respectant des cahiers des charges hyper stricts pour servir 0,1% de la population et tous les autres en conventionnel pour continuer à bien plomber notre environnement ou celui des autres... et la rentabilité des exploitations y compris conventionnelles qui ne pourront pas grand chose contre le miel bio importé moins cher que le vrac conventionnel francais.
Alors si on veut se tirer dans les pattes en remontant encore la barre et flinguer définitivement notre filière on peut faire ce que tu proposes. Ou réfléchir aux meilleurs compromis... pour moi il faudrait plutôt inciter tous les apiculteurs à quitter le conventionnel pour que la niche disparaisse et devienne la règle...et laisser les clients intégristes rejoindre nature et progres ou demeter, il y a de la place pour tout le monde. Le miel est un marché d'offre, pas de de demande, ce n'est pas en durcissant les conditions d'exploitation pour pourra fournir plus ou de meilleure qualité que ce n'est déjà...
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- happy.bee
- Visitor
La pour protéger le consommateur,il serait utile de mentionner : non bio.
Et c est la le problème,car l erreur a déjà fait une majorité et cette majorité tue le bio.
La réflexion est donc plus dans le sens de père qui pense que l on doit mettre bio que si ça l est.
Et se battre pour changer le système conventionnel.
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- lebretondelest
- Visitor
Étant en bio par choix éthique, j'abonde totalement dans le sens de creabeille.
Il me semble qu'il y a une dimension essentielle qui n'est pas abordée par certains ici, est qu'en apiculture bio certains critères sont directement dépendants des pratiques de l'apiculteur : les traitements en premier lieu, les produits et pratiques de nourrissement (ou pas), le choix des matériaux, qui font tous l'objet d'un cahier des charges assez précis. Sur ces points aucune dérogation ou fraude n'est évidemment acceptable, par principe et pour le respect des consommateurs.
Une autre dimension absolument primordiale est celui de la qualité et de la quantité des ressources environnantes des ruches, dans un rayon de 3 km autour.
Et là l'apiculteur ne peut pas faire grand chose étant donné que ça représente une surface de plusieurs milliers d'hectares : trouver une telle surface autour des ruches avec 0% de pesticides, en France et même en Europe, c'est tout de même très, très, très, très difficile, sans compter qu'il est évidemment impossible de le savoir précisément.
On est donc obligés d'accepter une marge de compromis parce que ce ne sont pas les apiculteurs qui vont à eux tous seuls décider du modèle agricole dominant. On préfererait tous un monde avec 0% de pesticides, une fois qu'on a dit ça on est bien avancés.
Partant de là élaborer un cahier des charges ultra-contraignant sur le sujet n'aboutira à rien du tout vu qu'il sera totalement inapplicable ; le résultat sera qu'aucun apiculteur ne restera en bio, et au final un nivellement vers le bas de l'ensemble de la filière.
On peut passer sa vie à rêver d'un monde idéal, mais malheureusement beaucoup ont cherché et ne l'ont pas encore trouvé... Ou alors on accepte que la perfection n'est pas de ce monde et on fait le choix de laisser de côté les fantasmes et d'avancer concrètement vers le mieux, avec les inconvénients et les inconforts moraux que ça suppose au passage. Pour ma part j'ai fait le choix de les accepter.
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- happy.bee
- Visitor
C est comme pour les nitrates on fixe à 30 mg et comme on ne peux pas le respecter on monte la norme à 50mg .
Remarquons que c est comme le bouleversement climatique ,l économie prime aussi.
Et pendant ce temps........
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- lebretondelest
- Visitor
Toujours bien confortable d'enfoncer des portes ouvertes, on est certains de jamais se cogner !
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- happy.bee
- Visitor
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- happy.bee
- Visitor
Il faut dire que le débat est difficile.
Et que pourtant s il n'est pas fait ici ,ou le sera il?
Ne pas débattre c est laisser les autres prendre le pouvoir.
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- louiseluc
- Topic Author
- Visitor
Ce label que certains critiques à cause des ses défauts, n'a t il pas malgré cela son importance ou n'est il pas influent dans la lutte pour un environnement plus sain, ne serait ce que par l'ouverture de débats et l'information au consommateur qui en découle?
Le cahier des charges est librement consultable par tout ceux qui s'en donne la peine, y'a pas de secret de magouille ou de combine, pour se faire des thunes sur le dos d'un consommateur qui serait trompé.
J'ai du mal à comprendre pourquoi ce label dérange, c'est quand même mieux que rien non ?
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- happy.bee
- Visitor
Je necpense pas que ce soit la démarche ou le label le problème.
C est que donner la mention bio, à un miel susceptible de contenir des phytosanitaires,ça prête a reflextion.
Cela n incite pas la remise en question du conventionnel.
Perso j e consomme des produits avec mention et s est surtout pour mes enfants.
Je n aimerais pas apprendre que de bio, ils n ont que nom.
Et c est pourquoi je pense que l on ne peut pas se contenter ,d un seul cahier des charges ,mais qu il faut militer pour que la terre n appartienne pas aux multinationales phytosanitaires,mais aux consommateurs.
Pour conclure ,peut etre que je suis trop engagé dans mes idées,mais voila la nostalgie d une apiculture bien plus agréable en est surement la cause.
Essayer de partager dans le mépris et l indiference ne sert à rien ,je pars aux champignons bio.
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- louiseluc
- Topic Author
- Visitor
Je doute sérieusement que les apis seuls remettent en question l'agriculture conventionnelle, effectivement ce cahier ds charges a des défauts mais il a le mérite d'exister, mais tu as peut être une meilleur idée ?Bonjour,
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C est que donner la mention bio, à un miel susceptible de contenir des phytosanitaires,ça prête a reflextion.
Cela n incite pas la remise en question du conventionnel.
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- lebretondelest
- Visitor
En bref : comme toujours certains parlent, d'autres agissent.
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- Péré
- Visitor
La question est de savoir à quel niveau d'exigence il faut positionner le curseur ? : tout ceux qui se sont exprimés ne remettent pas en cause les différences entre les modes de production (nourrissage, traitements varroas, etc.) . Le différent porte sur les aires de butinage. L'attente des clients consommateurs est avant tout de trouver un miel avec un minimum de résidus de produits de traitements des cultures. Il est regrettable que la culture de lavandes et lavandins ai pu obtenir jusqu'à maintenant le droit d'être à l'origine de miels labellisés en bio quand on sait la quantité de produits répandus. Même si on ne peut garantir aucune zone indemne de pesticides il est quand même facile d'expliquer que dans une région d'herbages, prairies, bois et landes ou garigues sans cultures visitées par les abeilles (cultures recevant des herbicides fongicides ou insecticides comme les colzas lavandes ou tournesols) on peut alors certifier que ces miels répondent aux attentes des consommateurs.
Pour les apis qui ont choisi avant tout d'être sur des choix éthiques ils sont après tout libres de suivre les cahiers de charges du bio voire de nature et progrès ou déméter , mais proposer un miel issu de cultures recevant quantité de biocides comme bio ce n'est pas honnête et cohérent.
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- louiseluc
- Topic Author
- Visitor
Difficile de ne pas être d'accord avec ces propos, mais quand le législateur impose une règle quelque peu différente on fait quoi ?Bonsoir
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Pour les apis qui ont choisi avant tout d'être sur des choix éthiques ils sont après tout libres de suivre les cahiers de charges du bio voire de nature et progrès ou déméter , mais proposer un miel issu de cultures recevant quantité de biocides comme bio ce n'est pas honnête et cohérent.
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- lebretondelest
- Visitor
Raison pour laquelle le législateur accepte le principe de cette dérogation, par ailleurs des analyses sont évidemment pratiquées, notamment par les grossistes et revendeurs, pour s'assurer qu'aucun résidu n'est retrouvé dans le miel avant commercialisation. Cf. l'étude réalisée par 60 millions de consommateurs il y a quelques années pour en savoir plus.
Avant de lancer des accusations gratuites c'est toujours mieux de savoir un minimum de quoi on parle précisément.
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- Péré
- Visitor
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- Péré
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- lebretondelest
- Visitor
Là il faudrait vraiment que tu apportes des éléments de preuve et d'explication un peu plus solides que tes simples doutes personnels, parce que ce sont des affirmations graves.
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- Péré
- Visitor
Avoir des doutes ne veut pas dire sous entendre et encore moins affirmer. Il a été démontré que des labos croyant bien faire pouvaient se tromper en toute bonne foi. Pour avoir la certification bio avec du miel de lavandes mes collègues ont fait analyser année après année un seul échantillon pour l'exploitation et les résultats ont toujours validé le miel. Je ne connais personne qui m'ai affirmé s'être fait "retoquer". Un de mes amis en bio depuis très longtemps s'est même posé des questions de l'intérêt que les certificateurs et labos pouvaient avoir à ne pas trop "embêter" leurs clients. Inutile donc de pinailler (peut-être) sur des méthodes analytiques qui donnent satisfaction à ceux qui payent.
Pour être clair encore je n'affirme pas mais je doute comme beaucoup. Comme également ces collègues qui se faisaient retoquer leur miel de lavandes par un labo qui détectait la présence de sucres exogènes. C'est juste un exemple pour expliquer que j'ai le droit d'avoir des doutes.
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- lebretondelest
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En résumé ce qui s'appelle ne pas assumer ses propos. Bonjour la franchise !
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- louiseluc
- Topic Author
- Visitor
Je suppose que, Bio ou conventionnel, ceux qui critiquent la règle des autres s'appliquent à bien respecter la leur , avec pour chaque lot, analyse des molécules qui coute un bras et retrait de la came non conforme ...
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- mathieua
- Visitor
Les études par exemple de 60 millions de consommateurs indiquent la présence de pesticides dans tous les miels, bios et non bios.
En revanche la quantité présente dans les miels bios est bien moindre (4 à 20 fois moins quand même).
Pour analyser un miel, il faut indiquer au labo quoi chercher. Et plus on cherche, plus ça coûte cher. Un miel selon l oniris de Nantes peut contenir jusqu'à plus de 80 molécules différentes. Aucun apiculteur n a le budget pour rechercher autant de molécules.
Les labos limitent les recherches aux molécules les plus répandues.
C est pour cette raison que les analyses après intoxication ne détectent rien.
Une autre raison peut être également que au contact de l air, ou de l'eau, certain pesticides se modifient, et deviennent moins détectables.
Avant de suposer que untel ou untel complote, on doit quand même chercher un peu le pourquoi du comment...
Bref, les labels sont essentiels, mais attention à ne pas les vider de leur intérêt au moment où les consommateurs sont très attentifs à ça, ça peut être contre productif.
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- Gilles Ratia
- Visitor
Nous sommes sur un sujet qui a toujours clivé depuis le début : le bio. Je me rappelle des foudres de Maurice Mary (de l'UNAF), il y a plus de 40 ans (déjà !) contre les hurluberlus du bio naissant et certains articles assassins dans nos chères revues apicoles. J'ai moi-même participé avec Max Crouaux, au premier cahier des charges Nature & Progrès en 1978. A cette époque j'ai eu 500 ruches en bio. Je fus même un court temps inspecteur. Mais quand il a été question d'un système de labellisation à étoiles (tout bio, presque tout bio, en conversion, presque en conversion), système édifiant pour la compréhension du commun des consommateurs, j'ai quitté le navire, bien que c'était encore l'époque bénie de l'apiculture (pas de varroa, pas de néonicotinoïdes, pas de frelon aux yeux bridés, etc.). Depuis tout n'en fini pas de se dégrader ...
Il faut seulement que les apinautes reconnaissent que le bio 100% ne peut plus exister sur cette planète polluée. Exemple parmi d'autres : la contamination des eaux pluviales par plusieurs substances dites les per- et polyfluoroalkyliques (PFAS). Voir pubs.acs.org/doi/10.1021/acs.est.2c02765
Même nos jardins ne peuvent plus être bio et ne le seront jamais plus, sauf réalisation de la sixième extinction de masse (et encore...), mais à ce moment-là à qui serviraient-ils ?
Ceci étant dit ce n'est pas la peine d'en rajouter dans ce que l'on mange. Donc OUI le bio est une démarche noble et parfois incomprise. Laissons-la être descendue en flèche par ceux qui ne comprennent rien ou qui ne pensent qu'à leur propres intérêts.
En un mot, laissons s'exprimer tout le monde en mode courtoisie (hein ?) choisi depuis cinq ans dans les pages virtuelles d'Apiservices et continuons nos chemins. Il y a autant de vérités dans ce bas monde que d'humains le peuplant...
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- Anono
- Visitor
L'AFSCA (Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaine Alimentaire - Belgique) est passée chez moi prendre un échantillon pour la recherche de pesticides.
Résultat : négatif.
Remarque obtenue au téléphone: on n'était pas inquiet, c'est exceptionnel d'arriver à des taux suppérieurs aux normes autorisées...
Sur les analyses: c'est en chimie qu'il faut une analyse par molécule à doser. Avec les technique physiques (RMN, spectrométrie de masse, etc...) on peut analyser d'un seul coup toute une plage de molécules...
Et les capacités de détection sont extrèmements sensibles. On peut mesurer des concentrations tellement petites, qu'une présence ne signifie pas un effet potentiel de la substance.
Je ne veux pas dire qu'il n'y a pas de problème. Je signale juste que c'est un métier de mesurer, et d'analyser les résultats...
Bon amusement,
Anono
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