Abeille, espèce protégée ?
- Cyril91
- Topic Author
- Visitor
On lit souvent que nos abeilles domestiques appartiennent à une espèce protégée, qu'il est donc interdit de les tuer, etc.
J'ai essayé de vérifier, notamment sur le site du Muséum National d'Histoire Naturel( inpn.mnhn.fr/isb/servlet/ISBServlet?action=Espece&typeAction=9&pageReturn=listEspecesProt.jsp&cd_arrete=I ), Apis Mellifera ne fait pas partie de la liste.
Me trompe-je ?
Merci pour votre aide,
Cyril
Please Log in or Create an account to join the conversation.
- mardec
- Visitor
La protection des abeilles et pollinisateurs ne concerne que l'application des traitements phytosanitaires. Arrété de novembre 2003.
Sans parler de l'interdiction d'étouffage qui date de 1947.
apicolement
marcel
Please Log in or Create an account to join the conversation.
- jpepin
- Visitor
demande aux pompiers de t'enlever un essaim... sauf si t'as un appiculteur dans le lot... ils te joueront la carte d'espece protégée ...
si mes souvenirs sont bons, je pense que l'europe bosse sur un texte mais je retrouve plus le lien ... il sera surement d'application d'ici 2012 comme beaucoup de textes sur les exploitations agricoles...
Please Log in or Create an account to join the conversation.
- bzpamouche
- Visitor
Please Log in or Create an account to join the conversation.
- jpepin
- Visitor
j'ai des livres de collec qui datent et dedans il racconte que il a voulu des essaims... il est parti au bois avec son velo et en a ramené autant qu'il en voulait...
les temps ont bien changé... on a inventé a nos abeilles des tonnes de s**peries
Please Log in or Create an account to join the conversation.
- Cyril91
- Topic Author
- Visitor
Sur l'application des traitements phyto : mouais... et, du coup, l'homme inventa les enrobés.
Y a encore du boulot pour ceux qui veulent convaincre. Pour ma part, je vais demander l'asile écologique chez un agriculteur bio pour tenter de limiter la casse. J'en ai marre d'acheter chaque année des colonies qui vont polliniser les champs de saloperies des conventionnels et qui y laissent leurs plumes.
Vivement le printemps, tiens.
Cyril
Please Log in or Create an account to join the conversation.
- jpepin
- Visitor
bon ok... ca a tué des dizaines de chinois cette année parceque le coton transgenique etait pas plus insecticide que vous et moi et qu'ils ont vu leur champs ravagés par les insectes....
mais aie aie... ca fais peur ce genre de recherches...
le probleme des phytos c'est qu'ils sont sous la limite légale en concentration donc ils répondent aux critères de "sauvegarde de l'abeille" vu que ils sont dans les limites qu'on pense etre innofensives...
de toute façon on est trop petits pour lutter contre ca...
Please Log in or Create an account to join the conversation.
- manulab
- Visitor
Je crois qu'il y a quelques mélanges, ou plutôt un léger manque d'ouverture sur diverses pratiques apicoles.Originally posted by bzpamouche:
L'abeille est une espèce protégée depuis 1943 lorsque notre bien aimé vainqueur de Verdun, fit passé une ordonnance ayant pour but de mettre fin à la pratique de l'étouffement des colonies pour la récolte. C'était le dernier acte pour l'apiculture fixiste.
Le texte de 1943 ne fait pas de l'abeille une espèce protégée, il interdit simplement un mode de destruction des colonies d'abeilles.
Remarque en passant : il est globalelment interdit d'exploiter une espèce protégée, commerce des animaux vivants, des animaux morts ou parties d'animaux morts, ... Difficilement compatible avec les pratiques apicoles, non ?
Et non, ce texte ne sonne pas le glas de l'apiculture fixiste, qui d'ailleurs se développe gentillement. On extrait le miel d'une ruche à barette ou d'un brusc sans détruire la colonie. Le but de l'interdiction de l'étouffement était d'abord de remédier à la baisse de production de miel entrainée par la destruction de colonie. Et elle mettait fin aussi à une abérration apicole, la sélection négative provoquée par la destruction des meilleures colonies au profit des moins bonnes, moins productives
Please Log in or Create an account to join the conversation.