Est-ce une maladie ? (photos)

Bonjour,
J'ai deux ruches, l'une des deux a abordé l'hiver très très faible.
Il y a deux ou trois jours j'ai constaté que la ruche forte pillait la faible.
Aujourd'hui je l'ai ouverte :
- Il n'y a plus d'abeilles vivantes.
Une cinquantaine morte sur le fond grillagé. Et une trentaine morte la tête au fond des cellules. Ces abeilles sont devenues noires (pourissement ?)
- Les cadres ont une grande zone sombre au centre qui mord parfois sur les réserves de miel (les opercules sont alors plus sombres)
- Il y a encore du miel.
- Les cellules devenues sombres sont vides à 95 %.
- Pas d'odeur particulière
J'aimerais que vous m'aidiez à savoir si il s'agit d'une maladie et si oui laquelle.
Dans ce cas la ruche pillarde prend-elle un risque

Pardon les photos :
www.naturimage.net/ruche1.JPG www.naturimage.net/ruche2.JPG www.naturimage.net/ruche3.JPG www.naturimage.net/ruche4.JPG www.naturimage.net/ruche5.JPG

Bonjour apichétif,
ta colonie trop faible pour passer l'hiver est morte de froid.
Il aurait fallut la rassembler avant l'hiver.

Ma seule autre ruche étant pleine comme un oeuf, et surtout étant novice, je ne savais trop comment m'y prendre ... je ferais mieux l'an prochain et paix à leur âme.
Pour les grandes zones sombres (cf. photos) pas de souci ?
Merci pour ta réponse.

Bonjour
La tête dans les alvéoles: elles sont mortes de faim, même s'il y a encore du miel autrepart dans la ruche: trop loin quand il fait froid.

"Pour les grandes zones sombres (cf. photos) pas de souci ?"
Ce sont les cocons laissées par les couvains successifs qui font noircir les cadres.
nb: pour ne pas accumuler les déboires quand on démarre et se dégouter de l'apiculture: se former: si vous avez un rucher école dans votere coin: foncez. Renseignez vous auprès de votre syndicat local
apicolement
marcel

Je suis complètement d'accord avec Mardec, suivre des cours n'a jamais été une perte de temps... et c'est encore plus vrai en apiculture !
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Eh bien merci pour vos réponses. Me voilà rassuré. La coloration noire presque brillante de certaines zones m'inquiétait (Photos 1 et 5)
J'ai suivi 5 jours de formation, lu le traité rustica et autres ouvrages, mais je manque cruellement de pratique.
Je n'avais par exemple jamais vu un cadre de corps, bati et vide ou alors jamais remarqué que la partie où était le couvain foncait plus vite que le pourtour.
Du terrain, du terrain ...
La ruche a abordée l'hiver avec moins de 1000 abeilles je ne me faisais donc pas d'illusion, et je n'ai de regrets que pour les abeilles elle-même.
Je n'aurais pas imaginé que les abeilles pouvaient mourir de faim avec du miel de l'autre côté du cadre (merci mardec)
Même partitionée l'espace devait être encore trop grand pour si peu d'abeilles.
Merci à vous et A+

Bonjour
Pour hiverner une colonie il faut au moins 10 000 abeilles.
Il n'y a que dans les nuclei type Miniplus qu'on arrive (pas toujours) à leur faire passer l'hiver avec des effectifs réduits.
apicolement
marcel

une ruche peut donc en piller une autre même en plein mois de janvier?

Salut oups,
oui sans problème, si la T° leur permet de sortir pour se vider, elle leur permet aussi de se "remplir" !
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... des pas rodeurs. Voleurs a la tire...
R&#233;duis le montant du trou de vol sur une paire de cm et jette au chiffon mouill&#233; avec le k&#233;rosine pr&#232;s de lui, probablement une forte famille est attir&#233;e par l'odeur du miel.
[This message has been edited by Alf (edited 12 February 2010).]
[This message has been edited by Alf (edited 12 February 2010).]

Salut,
C’est une des critiques fondamentale de la conception des Dadant et Langstroth : Les cadres sont trop longs quand la colonie est faible. Les abeilles se regroupent du coté le plus chaud des cadres, puis, quand les réserves sont épuisées, elles migrent de l’autre coté. Mais beaucoup n’y arrivent pas et meurent de froid à coté du miel.
Il faudrait pouvoir partitionner non seulement en réduisant le nombre de rayons accessibles mais aussi la longueur des rayons. Dans une certaine mesure, la survie d’une colonie dépend plus de la densité de la grappe que du nombre d’abeilles.