APIVAR résidu ou pas ?

Bonjour,

Après plusieurs recherches sur les résidus d'APIVAR possibles dans la cire et dans la ruche je trouve tout et son contraire.
Certains certifient qu'il n'y a plus de résidu après 2 ou 3 mois et d'autres certifient qu'il y a toujours des résidus dans la ruche.
Alors à votre avis, résidu ou pas ?


Source

www.couvivet.be/varroase/index.html

Je cite

Attention : l'Amitraz est très toxique pour les abeilles, c'est pourquoi il a été mixé dans du plastique qui le libère lentement pour ne pas tuer les abeilles tout en restant toxique pour le varroa qui l'accumule jusqu'à la dose létale. L'Amitraz se dégrade très rapidement (3 jours environ) d'où aucun résidu, ni dans le miel, ni dans la cire.

Bonjour,

Déjà en 1980 on trouvait ceci
books.google.fr/books?id=ygGjetFuVN0C&pg=PA8&lpg=PA8&dq=metabolites+de+l'amitraze&source=bl&ots=HL8YJqg25P&sig=AVVOup3PWZLSz3rTBb3EOX9VdMs&hl=fr#v=onepage&q=metabolites%20de%20l'amitraze&f=false

Donc pourquoi s'obstiner à vouloir s'auto détruire !!!!!!!!

Je me doutais d'une réponse comme celle la venant de Mielpimpin.

Supradine wrote: Je me doutais d'une réponse comme celle la venant de Mielpimpin.

Avez vous au moins lu, et compris le texte dont je vous ai indiqué le lien ?

Vous comprendrez certainement mieux ceci:
pmep.cce.cornell.edu/profiles/extoxnet/24d-captan/amitraz-ext.html

Oui, je n'ai pas tout lu, mais ca dates un peu quand même. Par contre ce que je sais pas si ces analyse ont été faite avec le type de traitement que nous utilisons actuellement.... La science évolue, mais l'amitraz reste de l'amistraz.

As tu lu le lien que j'ai donné ?

Supradine wrote: Oui, je n'ai pas tout lu, mais ca dates un peu quand même. Par contre ce que je sais pas si ces analyse ont été faite avec le type de traitement que nous utilisons actuellement.... La science évolue, mais l'amitraz reste de l'amistraz.

As tu lu le lien que j'ai donné ?

Oui moi je lis jusqu'au bout , en fait le lien ne m'intéresse pas plus que ça , c'est surtout le texte auquel il renvoie qui m'intéresse !

Bonjour,

Je suis de l'avis de Mielpimpin concernant l'amitraze. Si l'amitraze à la dose utilisée est supportée par l'abeille qui en gros vivent 5 à 6 mois au plus c'est la reine qui en fait les frais comte tenu du choc et accumulation supporté à chaque traitement. Je l'ai utilisé un temps puis je l'ai abandonné au profit du thymol et mes colonies se portent très bien dans l'ensemble. Je n'ai aucune mortalité hivernale même l'hiver dernier qui a été très particulier.

Ton lien Supradine concerne un article d'un vétérinaire bien entendu orienté dans sons sens pour faire marcher le commerce. Les recherches sont encore insuffisantes sur les risques possibles de la dégradations de l'amitraze en métabolites toxiques dans les ruches donc je préférerais encore ne pas traiter du tout que d'utiliser l'amitraze sous quelque forme que se soit.

Maintenant ceci n'est que mon avis si quelqu'un a d'autres informations on est preneur.

LE DOEUFF Louis wrote: Je n'ai aucune mortalité hivernale même l'hiver dernier qui a été très particulier.

Je demande quand meme à voir...
Aucune bourdonneuse??, aucune ruche pillée au mois de février??, aucune où il ne reste qu'une poignée d'abeille début mars?
Si c'est le cas, c'est l'heure d'écrire un bouquin

Supradine wrote: L'Amitraz se dégrade très rapidement (3 jours environ) d'où aucun résidu, ni dans le miel, ni dans la cire.

Bonjour, le problème viens justement des métabolites issus de la dégradation de l'amitraze. Il n'y a plus d'amitraze mais ce qui reste après sa dégradation n'est pas mieux sinon pire.

Bonsoir samdu47,

Je n'ai aucun intérêt à dire que je n'ai aucune mortalité hivernale. Je le dis tout simplement parce que c'est vrai. Maintenant les 5% de bourdonneuses à l'automne se sont celles qui ont essaimé tardivement et qui n'ont pu se remérer. Je les supprime avant l'hiver. Sinon aucune mortalité seulement quelques faiblardes en sortie d'hiver, souvent de vieilles reines qui ne reprennent plus une ponte suffisante, de l'ordre de 5% également. Je n'appelle pas cela de la mortalité inexpliquée puisque je connais la raison. Je traite au thymol, je nourris si nécessaire et je surveille le poids de mes ruches et ça suffit pour passer l'hiver.

expliquée ou pas, c'est de la perte.
Ca fait donc 10%

10% j'en rêverais je suis à 15-20% mais je sais en partie pourquoi. Le seul problème que j'ai c'est du vieux matos et pas assez de sous pour tout changer, et parfois (parfois trop souvent) un manque de temps pour faire les chose de façon idéale. Heureusement que certain y arrive et je les félicites encore pour ça. J'espère que l'on pourra s améliorer un peu tous autant qu'on est. Louis est quelqu’un de sérieux même si l'on as jamais eu l'occasion de se voir je ne remet pas sa parole en doute.

Je ne vois pas le rapport entre l'état du matériel et les mortalités

samdu47 wrote: Je ne vois pas le rapport entre l'état du matériel et les mortalités

Salut
Si le matériel est mal désinfecté, présence de spores de loques de couvain platré ...

La loque est de toute facon présente dans les ruches, désinfectées ou pas.

Une perte de 10% est sans doute "normale". Arrêtons de toujours vouloir faire le grand nettoyage pour se débarrasser des intrus. Les traitements deviennent ce que sont les antibiotiques avec la santé Il y a une juste mesure à utiliser, mais elle n'est possible qu'en maintenant un écosystéme spécifique à l'abeille. Il est temps de remettre en cause la conduite intensive des ruchers. On sait que ce sera le même drame que dans les autres élevages quels qu'ils soient. Les molécules des traitements et pesticides ne sont pas les seules responsables...

Quel traitement choisir:

www.altigoo.com/IMG/pdf/Varroa_SynoptiqueTraitements_Cari.pdf

bonour,

deja si on pouvait faire un petit comptage avant traitement!

cette année de visu peu d'abeilles aux ailes abimée, peu de varroase

alors je vais faire un prélevement pour vérifier avant de traiter systématiquement.

en faites vous? des vérif et avec quelle méthode?

PrOpOlis83 wrote: Quel traitement choisir:

www.altigoo.com/IMG/pdf/Varroa_SynoptiqueTraitements_Cari.pdf

Merci pour ce lien.

Perso pas de dépistage nécessaire, à la sortie du chataignier ou de la lavande les varroas se voient systématiquement sur les abeilles.... et quand on commence à les voir c'est qu'il y en a beaucoup....c'est pour cette raison que je traite bien avant septembre.
Mais bon, il faut dire aussi que dans le sud la saison commence très tôt et que l'arrêt de ponte est minime en hiver.... et les transhumances nombreuses.

bonsoir,
c'est bizarre je suis dans le sud aussi, et toujours pas de forte pression, à la sortie du chataignier sur 10 ruches moins de 2 varroas/jour en moyenne sur 4 jours, ça fait plusieurs années qu'on constate un bon état sanitaire aprés le chataignier à tel moi qu' on va faire comme en grande culture une "rotation" systématique sur cette essence. début septembre pas mal de ruches avec moins de 3 varroas/j, celles qui en ont plus on eu un traitement au thymol, les autres on verra pour faire un acide en décembre si le temps s'y prête, juste pour commencer le printemps avec un minimum de prédation.

si je devais faire des dépistages je les ferai plutot au mois d'aout.
La floraison du chataignier correspond avec le pic de ponte de la reine. Un dépistage à la fin de la miellée ne serais pas représentatif puisque les varroas seraient encore enfermés dans le couvain.
Les courbes de population de varroa sont toujours en décalage par rapport à celles des populations d'abeilles.

je suis d'accord avec toi, on essaie de faire pas mal de vérifications mais le temps manque un peu.

L'Amitraz est un insecticide...
Donc pas idéal, mais quel traitement est idéal?

Moi j'ai opté pour l'acide formique depuis 3 ans, sur les conseils d'un apiculteur partant en retraite.

Pour le moment je surveille et pas de soucis particuliers.

Le tableau de ce document est vraiment nikel (il a déjà été mit, mais le revoilà)
www.altigoo.com/IMG/pdf/Varroa_SynoptiqueTraitements_Cari.pdf

Nous devons aussi travailler la génétique pour avoir des reines nettoyeuses, je pense que ce travail sur le long terme pourra limiter les traitements plus tard (beaucoup plus tard...)