Une bonne température de la miellerie permet une meilleure fluidité du miel, donc c'est très utile pour l'égouttage des opercules, le filtrage, le pompage, la décantation, etc...
Le déshumidificateur récupère surtout l'eau contenu dans l'air. A titre d'exemple, à 22°C pour une hydrométrie de 60% initial, on récupère 4 à 5 litres d'eau en 5 Heures pour un volume traité de 60 m3 et bien sûr, plus le taux d'hydrométrie baisse moins, il y a d'eau recueillie.
Donc, je conseille la mise en route du déshumidificateur au moins 2 jours avant l'extraction. Le local ne doit pas dépasser 50% - 40%, c'est encore mieux. Si on mesure l'hydrométrie en continu, par exemple en démarrant à 40%, au bout de 2 ou 3 extractions, on monte à 45%, puis progressivement l'appareil tend à s'équilibrer vers les 40%. C'est surtout le miel en étant pulvérisé sur les parois de l'extracteur qui enrichi l'air en eau.
La chambre chaude, permet de maintenir le miel à une bonne température pour la fluidité et dans le cadre d'installation avec un circuit d'air ventilé, améliore aussi la teneur en eau. Toute installation en circuit fermé avec ventilation sans condenseur est quasi inopérente. L'air chaud se charge en humidité que l'on fait circuler dans les hausses ! = bilan quasi nul !
Pour moi, la chambre chaude a une autre utilité. Avec une météo comme cette année, si on a une fenêtre de beau temps pour récolter, on va stocker dans de bonnes conditions d'attente les hausses, sachant que pour le colza, ce délai n'est pas comparable avec celui du châtaignier !
Rappel. L'absorption de l'eau d'un miel humide au fond d'une alvéole ouverte n'est si facile ! Donc, il faudra bien maîtriser le circuit de chaleur pour éviter un HMF trop élevé.
Pour choisir, un déshumidificateur efficace, vérifiez qu'il est bien adapté au volume à traiter.
