Miel de mélilot

Bjr

Je viens de recevoir des analyses du labo qui mentionnent que deux de mes miels contiennent plus de 45% de pollen de mélilot
Il est écrit que ce type de miel serait très rare
Pour ma part c'est bien la 1ere fois que cela arrive sur deux de mes ruchers en Provence
Qui SVP a connu cela dans le passé?
Il semble qu'une clientèle connaisseuse soir assez demandeuse de ce monofloral...
Merci
MG

Bonjour !
"Comme leur nom l'indique, les miels monofloraux sont en principe issus d'une seule variété florale, mais il est dans la pratique impossible de certifier que les abeilles ont bien butiné le nectar de cette seule et unique variété à cent pour cent !
On considère qu'un miel est monofloral s'il provient d'une seule et même variété à 80 %. " (Lu sur la toile "Au bon miel".
çà n'empêche pas que ce miel sera très recherché pour son originalité et qu'il est très rare avec un pourcentage tel de mélilot. (souvent on est dans les 10 %).

Merci de la réponse

J'étais jusqu'à présent dans cette même connaissance, à savoir les 80% (environ) de pollens principaux pour qu'un miel soit classé comme un monofloral, donc un "cru"

La chose est différente pour les plantes hybrides, donc exception est faite pour le lavande/lavandin (très peu de pollens) où l'on peut avoir un "beau lavande" avec des pollens de lavande vraie inférieur à 3%....
J'en ai bien discuté hier avec une personne du labo

Bonne journée
MG

Oui Michel, mais un miel de lavande c'est inimitable, les apis n'ont pas besoin d'une analyse pour savoir s'il est "pollué" ou pas par autre chose.... ils savent.... et savent en général per quoi.....

la caractérisation d'un miel ne se fait pas seulement par les pollens, les pollens sont un indices complémentaire qui permet notament de controler l'origine géographique, c'est comme cela que l'on différencie les miesl de ACACIA (hongrie, italie, france) de romarin (france espagne) de garrigues (provence, languedoc, espagne).

la caractéristion des miels se fait aussi essentiellement par la dégustation et les critéres organoleptiques, voir physico chimique (ph, conductivité etc)

pour le miel de mellilot il est effectivement trés rare et je ne sais pas s'il existe une déxcription organo leptique de ce miel.

pour les miels de lavandes - lavandins les polens majoritaires sont souvent ceux de chatigniers, pour les ruches ayant transhumés avant.

Le PH de ce miel est celui d'un lavande, 3,67, mais la miellée de lavande est insuffisante (tjrs d'après le labo) pour recevoir l'appellation monoflorale.

Autrefois on disait d'un tel miel,qu'il était soit un lavande teinté, soit un lavande et fleurs de Provence...

Aujourd'hui les règles ont changé, ma Provence est hyper protégée, et donc je vais le commercialiser en garrigue pour l'un, et peut être en "mélilot" pour le second, si cette appellation est valorisante, d'où ma question initiale sur ce sujet

Je vais donc le mettre en vente sur ce site prochainement, du moins une partie de mes récoltes

Bon appétit, c'est l'heure

Limite des analyses polliniques.

Dans une analyse pollinique la valeur quantitative des grains de pollens est classée :

- Pollen dominant (1 pollen)
- Pollens accompagnants (en général 3)
- Pollens isolés (en général 5)

Un pollen dominant ne veut pas forcément dire une identité du miel automatique. Exemple le pollen de châtaîgnier est sur représenté. L'appelation châtaignier est confirmée par la conductibilité électrique et le rapport fructose/glucose + l'analyse" sensorielle.
L'appelation miel d'acacia est soumise en priorité au rapport fructose/glucose ( > 1,30, en fait un bon acacia est plutôt à 1,50).

A mon avis, il faut plutôt faire confiance à un labo qui a une bonne maîtrise des analyses (sur ce forum plusieurs ont été cité et je confirme leur sérieux). Par contre, il faut se méfier des labos "maison". Le classement peut ne pas être aussi neutre.
Exemple : Le classement d'un miel en châtaîgnier ou en forêt (le différentiel prix peut avoir une influence non négligeable puisque derrière il y a achat !).

Pour revenir à l'appelation méllilot évoquée, je rappelle la réglementation qui dit que l'on peut donner une indication florale que si le miel est exclusivement composé de l'espèce florale et pour l'indication géographique s'il provient exclusivement de cette zone (Décret 2003-587).