Peut-on vivre de l'apiculture ?

Ma réponse ne concernait pas ta recherche d'associé, mais une réflexion générale induite par le faite que si tu apportes de l'aide à un ami, tu es alors présumé coupable aux yeux des services publics.
Cordialement à tous

bonjour quand j' ai posé cette question s'etait au sens large du terme je vois plutot allier le plaisir et par la meme occasion avoir un peu de revenu en complement ; je pense que si l'on veut faire de l'apiculture pour rouler en porche il y a risque d'etre deçus, sachant que dans une meharie ont est tres bien ( je blague)
a bientot

Bonjour à tous
Jmg, je pense faire la même chose que toi. Je ne suis certain qu'il soit "facile" de vivre de l'apiculture sans bercer dans les travers du nourrissage à outrance. Mon copain pro me dit qu'il n'est pas possible de vivre sans cette pratique. Alors, je pense que pour prendre du plaisirs, la meilleures façon est peut être l'amateurisme. Toutefois, il est important que ce statut ne déstabilise pas la situation des professionnels.
Après, l'option de faire du miel sauvage, soit peu de quantité mais un coût bien supérieur. Il faut dans ce cas, apporter une réelle différence.
Par ailleurs l'apiculture dite moderne, me fait penser à l'agriculture elle aussi moderne, ou certes cela fonctionne durant quelques années avec des rendements extraordinaires, mais un jour le réveil est difficile, l'endettement croissant, etc.
La course au rendement somme toute légitime pour le professionnel qui vit de son travail, ne risque t'il pas d'amener l'apiculture dans les travers que connaît l'agriculture ?
Ne sommes nous pas responsable avec les pratiques modernes de l'apiculture, des maladies de nos abeilles ?
Attention, pas de certitude dans mes propos non moralistes, juste des questions.
Cordialement à tous

@ Varré :

" Je ne suis certain qu'il soit "facile" de vivre de l'apiculture sans bercer dans les travers du nourrissage à outrance. Mon copain pro me dit qu'il n'est pas possible de vivre sans cette pratique"

C'est pas un peu gratuit comme type d'affirmation ?
Et rebelote : haro sur le méchant pro qui nourrit ses abeilles pour faire du miel de sucre !
J'aimerai savoir ce que veut dire " un nourrissement à outrance" ? Combien par ruche, à quelle période et le rapport entre quantité apportée et quantité de miel produit.
Je ne sais pas si quelqu'un a des chiffres...

Tu vas te faire engueuler exapi, Warré, c'est avec un W et pas un v, notre ami qui s'est permis de l'utiliser en pseudo ne manquera pas de te le faire remarquer!
@+

exapi wrote: @ Varré :

" Je ne suis certain qu'il soit "facile" de vivre de l'apiculture sans bercer dans les travers du nourrissage à outrance. Mon copain pro me dit qu'il n'est pas possible de vivre sans cette pratique"

C'est pas un peu gratuit comme type d'affirmation ?
Et rebelote : haro sur le méchant pro qui nourrit ses abeilles pour faire du miel de sucre !
J'aimerai savoir ce que veut dire " un nourrissement à outrance" ? Combien par ruche, à quelle période et le rapport entre quantité apportée et quantité de miel produit.
Je ne sais pas si quelqu'un a des chiffres...

bonjour
je suis pro et j ai quasiment soupeser toute mes colo en faisant l ao et je vais mettre du candi a 5% de mes ruches.
ca te donneras une idée, a l automne zéro nourrissement.a+

Pour ma part 0 nourrissement à l'automne et rien non plus maintenant
on verra si en février il faut un peu de candi

le sirop est v réservé aux essaims et en cas de disette en mai

a+

Warre,
tu as des expressions très inquiétantes.... :sick:

"MIEL SAUVAGE" ??????? Parce que ton copain pro fait du miel "domestique" en nourrissant toute l'année???? :evil:
Autant dire du miel trafiqué...Il fait faire des analyses de chacune de ses récoltes??? Ou il a décidé de concurrencer les chinois??? :woohoo:

jmg,
si tu veux t'installer très vite, choisis les warres... tu trouveras des centaines de ruches d'occasion, si ce n'est des milliers...suite aux faillites des "apiculteurs poëtes"

Pour mémoire, warre avait voulu concevoir une ruche économique...(pas de cadre, pas de cire)
Mais des petits malins l'ont transformé en écologique...

Je suis pas sur que les pros nourrissent en moyenne plus que les autre. Cela fait juste de plus gros volumes de sirop à transporter. J'ai des ruchers fixes qui sont jamais nourris. Par contre, si je tire 3 essaims au printemps sur une ruche, je nourris tout le monde copieusement.

Sur le sujet des aides non salariés sur l'exploitation, j'ai eu beaucoup de demandes de personnes intéressées pour apprendre ces derniers temps mais peu ont la capacité d'avoir un cadre réglementaire le permettant. Un chômeur peut avoir d'après ce qu'il est en train d'étudier droit à un stage de 80 heures conventionné par pôle emploi. Un autre a vu sa demande de DIf refusé, donc pas de convention de stage possible dans le cadre d'un BPREA.

Donc, sans convention, je prends personne avec moi. L'apiculture, entre la manutention, la route et les abeilles, c'est trop dangereux pour prendre le moindre risque. Et si le gars est bien abimé, il aura la possibilité (voire pas le choix financièrement) de se retourner contre son "employeur" occasionnel. Donc méfiance.

Et oui on peut vivre de l'apiculture. Ya même des gens dont c'est le métier. Très peu en vivent correctement. Mais cela prend souvent plusieurs années avant de monter un truc viable et les très grosses exploitations sont souvent le fruit du travail de plusieurs générations...Et faut bosser quelques heures au printemps aussi.

Je confirme pour le stage payé par pôle emploi, car j'ai eu le plaisir (et je pense que ce fut réciproque) d'avoir un stagiaire pour ces 80h...ET EN PLUS VOUS PERCEVEZ UNE REMUNERATION....2€/heure (lol)
Reste la solution du travailleur occasionnel, mais c'est je crois me souvenir limité à 3 mois, avec des charges réduites, mais encore trop élevées pour ma petite exploitation

lesruchersnimois wrote: Sur le sujet des aides non salariés sur l'exploitation, j'ai eu beaucoup de demandes de personnes intéressées pour apprendre ces derniers temps mais peu ont la capacité d'avoir un cadre réglementaire le permettant. Un chômeur peut avoir d'après ce qu'il est en train d'étudier droit à un stage de 80 heures conventionné par pôle emploi. Un autre a vu sa demande de DIf refusé, donc pas de convention de stage possible dans le cadre d'un BPREA.

Donc, sans convention, je prends personne avec moi. L'apiculture, entre la manutention, la route et les abeilles, c'est trop dangereux pour prendre le moindre risque.

+ 1 : le système est verrouillé, c'est impossible de se former "librement" sans être présenté par un organisme officiel.

oui on peu en vivre meme si c'est dificile voici un exemple d'exploitation de 400 ruches vendue en 2012

tu n'as pas plus d'info sur cette exploit nbre de ruches localisation etc, de plus c'est bizarre en 2010 le revenu chute alors que le CA augmente???

et pour ceux qui doute je confirme que l'on peut en vivre et en vivre bien!
même trés bien , mais faut pas etre faignant

c'est une exploitation dans laude il manque l'outil de transhumance(peut etre des emplacement fixe??) et oui le revenus chute je comprend pas moi aussi si quelqu'un peu expliquer..

Drômeapi wrote:

lesruchersnimois wrote: Sur le sujet des aides non salariés sur l'exploitation, j'ai eu beaucoup de demandes de personnes intéressées pour apprendre ces derniers temps mais peu ont la capacité d'avoir un cadre réglementaire le permettant. Un chômeur peut avoir d'après ce qu'il est en train d'étudier droit à un stage de 80 heures conventionné par pôle emploi. Un autre a vu sa demande de DIf refusé, donc pas de convention de stage possible dans le cadre d'un BPREA.

Donc, sans convention, je prends personne avec moi. L'apiculture, entre la manutention, la route et les abeilles, c'est trop dangereux pour prendre le moindre risque.

+ 1 : le système est verrouillé, c'est impossible de se former "librement" sans être présenté par un organisme officiel.

D'un autre côté, on critique les boîtes qui prennent trop de stagiaires... Trop de rigidité, c'est peut être problématique mais trop de souplesse, et on a des gens qui bossent pour rien, sans assurance ni retraite. Et la liberté amène à l'exploitation du stagiaire ou à la ruine de l'apiculteur...

fort myers wrote: Je confirme pour le stage payé par pôle emploi, car j'ai eu le plaisir (et je pense que ce fut réciproque) d'avoir un stagiaire pour ces 80h...ET EN PLUS VOUS PERCEVEZ UNE REMUNERATION....2€/heure (lol)
Reste la solution du travailleur occasionnel, mais c'est je crois me souvenir limité à 3 mois, avec des charges réduites, mais encore trop élevées pour ma petite exploitation

Je gagne pas tous les jours 2 euros de l'heure. Des fois je perds même de l'argent alors cela me paraît pas si mal...

J'ai regardé un peu pour mes récoltes. Les charges patronales en TESA sont de 5,5 %. Cela est très limité. Cela fait un coût du smic mensuel total à 1480 euros pour l'employeur si j'ai bien compris.

L'EBE tombe de 42ke à 19ke
il y a donc eu un investissement ou versement de salaire

Est il besoin de rappeler la fin de mon message ?
... Attention, pas de certitude dans mes propos non moralistes, juste des questions.

Très intéressant laruchenimois, en confirmant qu'il ne semble pas exister de statut permettant de l'entraide.
Certes, dans le cas contraire, le système serait détourné.
Concernant les poètes pro qui travaillent en Warré. Il semble qu'il y en a quelques uns. Certains ont même abandonné leurs dadant. Je dois en rencontrer j'espère au printemps. Cela me fait penser aux agriculteurs forts de leurs croyances pou labourage, pesticides et herbicides. Ils sont nombreux à cultiver des terres sans vie. Malgré cela, Claude et Lydia Bourguignon ont démontré l'absurdité et les effets néfastes pour les agriculteurs. Pourtant, le labourage des terres est encore une pratique répandue et majoritaire. Attention, il ne s'agit pas d'un parallèle malsain ou une attaque "apicole", juste une réflexion au sens littéral.
Cordialement à tous

Je gagne pas tous les jours 2 euros de l'heure. Des fois je perds même de l'argent alors cela me paraît pas si mal...

Je faisais là surtout un parallèle avec un stage de compta que je vais commencer et qui revient à 60,00€/journée

Pour être dans les clous et donner un coup de main à un pote pro pour apprendre y'a un moyen c'est celui d'entamer une procédure d'installation auprès de la chambre d'agri qui peut octroyer un stage jusqu'à 6 mois chez un pro avec une convention de stagiaire.
La procédure est gratuite et s'inscrit dans le PPP obligatoire avant toute installation aidée mais là c'est au cas par cas (il faut demander du stage chez un pro durant le rdv pour définir le PPP qui vous correspond) et après libre à vous d'aller jusqu'au bout où non (faites gaffe quand même à pas vous faire refiler des stages payant en option style gestion administrative etc...).
Rendez vous au point info installation de la chambre d'agriculture de votre département.
Cela ne coûte rien et ils seront à même de vous aiguiller ...

Oupsssssss Flo, merci très bon plan !
Cordialement

Flo, il semble y avoir un problème avec ta solution ???
Ça Existe qd on a moins de 40 ans et avec un diplome agri, l'exploitant doit etre agree et il faudra être convainquant pour expliquer le projet. En + Pb de cumul des statuts car presence en stage a justifier car le jeune est payé

????

Cordialement

Tu peux t'installer après 40 ans, c'est l'age après lequel tu n'as plus le droit à la DJA mais on est pas périmé pour autant quand même !
Le diplôme peut être intégrer dans le PPP et tu n'es pas obliger de commencer par cela puisque le but est de savoir avant de passer un diplôme si ça va te plaire quand même ...enfin je trouve ça logique. Mais si tu as l'occasion de prendre un congé CIF pour faire un BPREA ça peut être un bon moyen de te faire un peu d'expérience et d'être rémunéré.
Par contre pour ce qui est du stage et de la rétribution je suis du temps où un stagiaire on ne le payait pas, à l'occasion on avait la pièce ... mais bon maintenant les jeunes ça ne fait plus rien gratuitement même en échange de connaissance et surtout quand il faut forcer!

bonsoir

@ Warré

Après, l'option de faire du miel sauvage, soit peu de quantité mais un coût bien supérieur. Il faut dans ce cas, apporter une réelle différence.

est il possible de développé :miel sauvage
:peu de quantité
:réelle différence
merci

bonjour maya tes reponses sont intéressantes est il possible d'en discuter au tel
pour le tableau ci dessus je pense que c'est lier a la cession et a la reprise d'acticvité qui a lieu deux ans plus tard (je peut me tromper)
a bientot

moi je pense que la qualité se paye et que les consomateur y retourne quand ont vois du miel en grande surface a 3.5 euros le kilo qui vient on ne sait d'ou je pense que si sur l'etiquette il ya miel de france ou d'une region particuliere ça peut faire la difference
salut

Bonsoir,
Il y a eu a la télé un reportage sur le miel de chine qui a beaucoup touché les esprits. Depuis tous mes amis m'envoient la vidéo .
Je pense que c'est tout bon pour les apiculteurs français
JC

Oui moi aussi tout le monde m'en parle, il faut dire que je l'ai pas mal partagé

jmg wrote: bonjour maya tes reponses sont intéressantes est il possible d'en discuter au tel
pour le tableau ci dessus je pense que c'est lier a la cession et a la reprise d'acticvité qui a lieu deux ans plus tard (je peut me tromper)
a bientot

salut je préfére par mail pas trop le temps en ce moment, beaucoup de réunion et quand même du boulot, faut surveiller les satgiares

envoie un MP on verra ce qu'on peut faire

bonjour maya tu vas me prendre pour un blaireau comment je fait pour t'envoyer un mail perso