Le CERMN : travail de recherche sur varroa
- happy.bee
- Visitor
L'utilisateur lui , avec une amm et un protocole homologue ne se posera pas trop de questions sur les dégâts collatéraux .
Mais la recherche génétique si elle devait aboutir ,dans quelle situation mettrait elle l'abeille et tout ceux qui l'utilise ?
Nous serions dans une situation comparable aux céréales .
Une perte de diversité ,une dépendance vis a vis du dépositaire et l’arrivée probable d' une législation qui nous l' imposerait .
Franchement notre situation actuelle est elle si dramatique ? et si nous devions faire avancer les choses comment devons nous ,nous y prendre ?
Personnellement le varroas me fait moins peur que tout ce qui peu sortir du cerveau d'un homme ou de plusieurs qui aurons acquis le droit de décider pour les autres !!
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- happy culteur
- Visitor
Bref c'est comme partout c'est vrai il doit y avoir des gens merveilleux et des bon co^^ards.
Ce qui me dérange ce n'est pas le constat qui je pense doit être vrai sur le désastre des moyens de luttes contre Varroa. Le problème pour moi c'est l'angle envisagé ; toujours le même la chimie.Celle-ci nous montre sa limite partout en agriculture, les scandales sanitaires ne sont pas loin et on veut en rajouter une couche après avoir séquencé les gènes !!! D'ici quelques années on nous diras que l'espoir vient de la que maintenant qu'on a les génomes il conviendrai de les bidouiller un peu pour ....
Chimie plus génétique :ohmy:
Alors que les alternatives existent mais c'est plus compliqué alors faisons simple : rajoutons une molécule dans le cocktail tant pis si celui-ci est déjà nocif pour l'eau, les abeilles, la terre, l'homme bref le vivant. Cela fera bien vivre quelques laboratoires, quelques chercheurs caresserons une activité compensatrice bonne pour leur ego et trouverons peut être la molécule mais in fine les enfants se gavant de miel ingérerons une molécule en plus qui d'ici quelques années desséchera leurs couilles ( ou pas ).
Je ne suis pas contre la connaissance car celle-ci est notre lumière mais, science sans conscience n'est que ruine de l'âme comme disait l'autre. Etudier comment utiliser correctement les moyens dont on dispose en mettant au point des protocoles simples, accepter de produire moins en s'adaptant, travailler sur des souches résistantes ( même si personnellement je demande à être convaincu ), me semble plus " juste ".
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- gfass2
- Visitor
J'ai tout lu et surtout souligné " Tout le problème est d'arriver par sélection à obtenir une abeille résistante au varroa et qui garde ses qualités: douceurs, résistance aux maladies, productivité. Le status aujourd'hui: on sait que c'est possible mais cela demande un gros travail de sélection qui est en cours.".
Alors voilà bien un domaine où scientifiques et apiculteurs pourraient travailler ensembles... mais je me demande, face à la problématiques, actuellement, combien d'apiculteurs (pro, loisirs) sont officiellement associés à leurs travaux? Comment bénéficier de leurs publications sans y être abonné? Pourquoi devoir payer pour connaître la teneur de ce qu'ils ont découvert grâce à une partie de mes impôts?
Et puis, balayons aussi un peu devant nos ruches, il y a peu, sur ce forum même, il suffisait de dire que l'on ne traitait pas, contre quoi que ce soit, pour se prendre une volée de bois vert, c'est pas ce qui peut encourager la recherche d'une souche résistante. Maintenant je peux le dire et donc le redire.... je n'ai jamais traité et mes colonies sont en parfait état.
Alors je remercie Gallus pour son message plein de bon sens avec toutefois une réserve, pourquoi aller chercher des abeilles noires en Sibérie alors qu'on a les mêmes chez nous? Oui, il reste à la sélectionner pour la faire produire plus..... j'ai failli dire la rendre plus douce alors que depuis quelques temps j'observe que seuls le voile et l'enfumoir suffisent pour les visiter.
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- ardecho
- Visitor
et là on pourra s'en donner à coeur joie ! traiter toute la France par avion et exploser les records de productivité !
et alors notre ministres, nos chercheurs et notre fnsea s'étreindrons avec vigueur et émotion et se sera beau :blush:
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- Galiacy_S
- Visitor
je te rassure sur ce point, c'est aussi payant pour les labo (et même très cher). Pour qu'un article soit en accès libre, il faut compter entre 1500 et 5000 euros par article à payer par le labo, ce qui n'est pas à la portée de toutes les bourses (vs 0 à 2000 euros pour un accès via abo).gfass wrote: @Gallus
actuellement, combien d'apiculteurs (pro, loisirs) sont officiellement associés à leurs travaux? Comment bénéficier de leurs publications sans y être abonné? Pourquoi devoir payer pour connaître la teneur de ce qu'ils ont découvert grâce à une partie de mes impôts?
Néanmoins, si un article t'intéresse particulièrement, il suffit d'écrire à l'auteur référent qui le plus souvent se fera un plaisir de t'envoyer le pdf.
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- hapimarc
- Visitor
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- scania
- Visitor
Quand le mythe devient réalité:ardecho wrote: mais si, mais si séquençons le génome du varroa et de l'abeille et peut-etre qu'on pourra faire une abeille ogm capable de résister et au varroa et aux pesticides ! même aux néonic' !
et là on pourra s'en donner à coeur joie ! traiter toute la France par avion et exploser les records de productivité !
et alors notre ministres, nos chercheurs et notre fnsea s'étreindrons avec vigueur et émotion et se sera beau :blush:
Voir ARNI de chez monsanto ....
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