Comment avez-vous financé votre démarrage ?

le campagnonage comme il se pratique chez les compagnons du devoir serait très adapté à ce beau métier.

Thierry71 wrote: je regrette Mika mais je maintient ce que je pense des "conseillers" des chambre d'agriculture ils sont bien tranquilles derrière leur bureau et surtout responsable de rien et surtout pas du boulot que tu va leur demander donc moi des gugus comme ça j'en ai pas besoins , je ne m'étendrais pas plus , mais je n'en pense pas moins
a+

je suis assez d’accord concernant les chambres d'agriculture, ils n'ont pas voulu m'apporter de conseils (niveau compta, étude de marché...) car je n'ai pas fait le BPREA; en gros il faut payer une formation pour avoir le droit d'être un peu conseillé....
sinon, à l'ARDEA, ils sont très bien (asso découlant de la conf', notamment pour accompagner les jeunes qui s'installent ou jeunes installés....)
puis évidemment les ADA, très disparates selon les régions, du coup je suis à 2 ADA....
et l'hiver, aller parler avec des dinosaures de l'apiculture, des structures qui marchent depuis au moins 20 ans, et qui acceptent de parler avec vous 3 ou 4h00 de leur temps hivernale...ce sont des visites que je fais depuis le début (5 ans) et çà donne du grain à moudre!!

il y a bcp d'opportunistes en agriculture, chasseur de prime et promoteur immobilier en tête;
demander un minimum d'investissement personnel en formation pour un vrai projet agricole est une bonne chose
avant de conseiller des personnes qui peuvent nuire grandement aux jeunes installés et à la profession.

Les formations de type BPREA sont prises en charges pour les chômeurs, ma formation a été financée par la région pendant que je touchais les indemnités chômages.

Je re-découvre ce post datant d'il y a un mois.... Avec la visite d'un stagiaire BPREA (qui ne viendra pas en stage chez moi, car pas encore prête pour en recevoir...), je repense à mon installation (décidément on voit que c'est la morte saison, plus de temps pour aller sur l'ordi)...
Une réflexion ou plutôt une constatation me revient: il faut se créer un réseau! Quand on est seul(e), un coin paumée, peu d'apis pros dans le coin, il faut aller taper aux bonnes portes.
Mes bonnes portes, ou mon réseau s'est constitué avec les années, en 6 ans très exactement, et se construit un peu plus chaque année:
c'est mon ami Alain le ferrailleur qui me dégotent les cornières et tubes pour mes supports de ruches,
c'est le maire du village d'à côté qui m'a fait ma miellerie,
ou encore l'api du bourg d'à côté (pluriactif) qui a arrêté de commercialiser son miel (qu'il vendait depuis 20 ans sur le marché) et m’envoie tous ses ex-clients en vantant mes miels...
c'est encore mon ami Jean, agri retraité, handicapé, qui avec sa femme, viennent m'aider l'hiver en atelier, car ils s'ennuient...
c'est de gentils api pros en retraite ou encore actifs de mon ADA, qui me rendent des services en tout genre: matériel "faits maison" de miellerie, retours de transhumances, conseil et soutien...
c'est Claudine qui vend mes pots de miel sans aucun bénéfice dans sa supère boutique,
ce sont des agriculteurs qui m'aident à trouver de bons terrains et me passent le giro 1 à 2 fois dans l'année,
Y'en aurait toute une liste assez longue...
Avec le temps, les années et l'expérience, ces aides précieuses se dissipent pour laisser la place à d'autres dans d'autres domaines...et j'apprends aussi à faire seule...
Très sincèrement, je pense que lorsqu'on se lance en apiculture pro, il faut savoir être curieux, à l'affût de tout ce qui peut faire évoluer son exploitation. L'installation est une route longue et périlleuse mais un grand atout est de savoir s'entourer... J'ai mis 5 ansà obtenir le statut et je commence seulement un dégager une sorte de salaire....
Les financements, effectivement on a des aides précieuses en France, c'est une chose, mais le réseau est une clé de la réussite! A mon humble avis :blush:

comme dit reine des prés les a cotés de l'exploitation ne sont pas a négliger,le pote agricos qui a son gros tracteur avec tous ce qui faut et une pelleteuse va te permettre d'économiser beaucoup lors de la construction de ta miellerie et batiment de stockage ainsi que pour des services divers étaler du gravier te reboucher une méga horniere dans un chemin qui risque de te casser ton carter d'huile
plein de chose monter une palette de tuile a hauteur ou charger des futs sur une remorque,etc
pour le financement moi j'ai tout payé de ma poche mais je demande regulierement des aides depuis un an (MAE , aide franceaggrimer) qui sont des aides accordées meme si l'on a pas de le diplome agricole
pour ceux qui sont en zone de grande culture proposer aux collegues de faire des essais d'engrais vert en payant une partie des semences par ex
au départ il ya du materiel qui sert trés peu et qui peut etre preter par le syndicat ou autre apiculteur,il faut demander

j'ajoute aux aides dont parle Morgan: programme LEADER qui m'a financée une partie de ma miellerie....