Kilométrage apiculture

pour limiter les km,il faut acheter des terres agricoles et planter des acacias ou faire des engrais verts et vendre la semence pour amortir les terres en plus du miel produit,moi c'est ce que je fais ,on a que 5ha avec mon frere mais quand tu pars de rien c'est déja ça!
et j'ai un collegue qui prend sa retraite et vendra ses terres dans 4 ans,donc a voir,le probleme c'est que c'est souvent des lots de 20 ou 40 ha
mais sur 20ha tu fais phacelie/sainfoin/trefle blanc/sarrasin et bourrache avec 100 ruches la dedans ça doit faire du miel
sinon en avril je plante 1500mcarré de lavande pour tester
voila quelques solutions pour diminuer les km et faire autre chose que du colza/tournesol

Je jette un œil sur mes miellées et j'y vois peu de plantes cultivées pour mon secteur:romarin bruyère,châtaignier qui n'est plus beaucoup entretenu malheureusement, le thym les bonnes années, la sarriette et des floraison de montagne, il n''y a que la lavande en fait, et dans le Périgord que du miel de forêt a forte dominance de châtaignier et un peu bde tournesol mais en bougeant peu moins de 50km.je sème bien chaque année 1 ou 2 ha mais pour le démarrage au printemps de la moutarde ou un peu de colza mais j jamais du miel plutot de la rotation pour le sol.effectivement je pense que dans les zones de grande culture il n'y a que la transhumance pour faire du miel et gérer la pénurie en fin de floraison

Holà, je ne voulais pas donner un coup de pied dans l'apiruche!!!
Pour ce qui est du RSA c'est un choix car j'y est eu le droit (mais pas pris) quand je vivait en caravane (pendant 3ans); En plus de mes 100 ruches je bossait chez un patron qui en avait 1000!
Mon idéologie rejoint l'idée de Morgan; construire l'avenir grâce à l'autonomie locale et travailler pour la biodiversité à grande échelle!
Chez moi en poste fixe j'ai fait 22kg de printemps, 15kg de sainfoin en suivant et 35kg de tournesol/miellat!
3/4 sortes de miel sans transhumer avec 72kg de moyenne/ruche la transhumance n'a rien donner de plus, à part un panel de miels différents...
Je suis un agri'acteur en locale et je vous dis que ça bouge!
Et si je me suis lancé dans la transhumance c’était pour éviter d’acheter du nourrissement, je préfère consommer 2000l de GO que 2000l de sirop...
Ceci dis, transhumer est rentable mais avec un véhicule d'occasion surtout; sinon on travaille pour les concessionnaires et assurances!
Je vous donne mon avis, et comme on dis tous le chemins mènent à Rome... Pas forcement à la miellée...



PS, Une photo d'avoine semée en semis direct dans du sainfoin; double belle récolte

je trouve super que vous puissiez acheter des terres et les cultiver avec cette idéologie .
maintenant il ne faudrait pas croire que cela est possible ailleurs que sur des localisations exceptionnelles et rares .
Les terres agricoles , sur une très grande partie du territoire sont le bien de familles d'agris qui les exploitent depuis plusieurs générations et qui ne les céderaient que sous la torture .
Dans beaucoup de secteur, il est déjà difficile de trouver un emplacement de rucher digne de ce nom que les longs trajets et déplacements sont obliges et pas toujours rentables (loterie)
mais en y réfléchissant je suis équipé et peut être que demain je déplacerai mes ruches chez mélilot .

happy.bee wrote: je trouve super que vous puissiez acheter des terres et les cultiver avec cette idéologie .
maintenant il ne faudrait pas croire que cela est possible ailleurs que sur des localisations exceptionnelles et rares .
Les terres agricoles , sur une très grande partie du territoire sont le bien de familles d'agris qui les exploitent depuis plusieurs générations et qui ne les céderaient que sous la torture .
Dans beaucoup de secteur, il est déjà difficile de trouver un emplacement de rucher digne de ce nom que les longs trajets et déplacements sont obliges et pas toujours rentables (loterie)
mais en y réfléchissant je suis équipé et peut être que demain je déplacerai mes ruches chez mélilot .

oui chez moi c'est pareil ! les gens ne vendent pas leur terrains, sauf quand ceux-ci passent en constructibles
de toutes façons, 99% du temps ce sont des terrains de chasse ou éventuellement pour mettre des biquettes :
sols pentus, rocailleux, peu accessibles...
le seul terrain que j'ai jamais trouvé dispo à la vente dans mon bled c'était 1 hectare à 600€.
je vais voir : une pente à 45% avec que du cailloux, des figuiers de barbarie et quelques buissons de chênes verts !
alors avant que je plante du sainfoin... :lol:

A happy bee
Je suis bien conscient que certaines régions sont compliquées pour l'apiculture et pourraient devenir des déserts dans ce domaine.
A contrario, on assiste à une plus forte concentration des installations dans les zones plus favorables, ce qui, vu l'image positive de l'apiculture et la crise économique ne manquera d'occasionner quelques frictions, les emplacements vont devenir des denrées rares.
La transhumance correspond au mode de fonctionnement de la société pour ce qui est de sa déclinaison apicole, elle a ses inconvénients et beaucoup d'avantages, ne serait-ce que la sécurité de l'exploitation.
Elle existait bien avant nous ; il y a quand même une inquiétude en restant sur place, si les conditions ne sont pas bonnes sur une des deux fleurs support, la trésorerie doit s'en ressentir.
Pour moi, le raisonnable (sauf situations particulières) necessite la transhumance, il faut juste vérifier qu'elle a un véritable intérêt économique, à partir de là, on n'a plus à culpabiliser de faire des kms.

melilot wrote: Je suis un agri'acteur en locale et je vous dis que ça bouge!
PS, Une photo d'avoine semée en semis direct dans du sainfoin; double belle récolte

Sur quel secteur géographique es-tu Melilot ?
Jolie ta photo de parcelle, tu fais appel à un entrepreneur ou une CUMA pour ton semi-direct ? Une pente comme la tienne celle-ci doit nécessiter un paquet de CH pour tirer le semoir, non ?

Peut être que je devrais ouvrir un autre sujet mais il est dans la continuité, une belle étude de s chercheurs des universités de Leeds et sussex du UK, les fleurs sont des points chauds de rencontre entre dfifferents types de pollinisateurs naturels ou domestiques et aussi des lieux de dissémination des parasites entre eux et a l'intérieur de l'espèce. Il y a des risques sanitaires majeurs a déplacer d'une région à l'autre. Nous avons aussi un exemple dramatique des risques liés à l'elevage intensif avec la filiaire canard en ce moment

bonjour
Je donnerai qu'un exemple l'année 2003 sur les ruchers en fixe a peine 10kg /ruche une catastrophe fin juin les abeilles n'avaient plus rien à récolter j'ai sauvé mon année en transhumant à 100 km et mis octobre je finissais d'extraire alors que les collègues venaient chercher leur commande groupée de sirop à la maison. Avoir des voeux pieux c'est bien mais parlez en aux banquiers ça leurs suffis pas!!!

Bixentebixente wrote:

melilot wrote: Je suis un agri'acteur en locale et je vous dis que ça bouge!
PS, Une photo d'avoine semée en semis direct dans du sainfoin; double belle récolte

Sur quel secteur géographique es-tu Melilot ?
Jolie ta photo de parcelle, tu fais appel à un entrepreneur ou une CUMA pour ton semi-direct ? Une pente comme la tienne celle-ci doit nécessiter un paquet de CH pour tirer le semoir, non ?

Pour te répondre j'ai un tracteur de 120cv pour mon semoir de 4m, et je passe partout!
Donc outre les km sur la routes pour les abeilles je fais aussi de km dans les champs pour elles, mais les résultats sont spectaculaires aux dires des voisins en conventionnel...
On préserve la vie du sol et le gain est triple; bonne structure, moins de passage et des récoltes égal aux voisin "moyen en chimie"!
Pour les abeilles c'est le top du top; pas de périodes sans miellée sauf climat défavorables.
L'utopie devient une réalité et certains autour font le pas vers une simplification de leurs mode de fonctionnement tributaire de phytos et engrais...


Voici ma machine qui sème pour les abeilles dans le Gers

A ardecho
Les problèmes de foncier sont récurents quelle que soit la région.
Pour ce qui est des emplacements nous avons la chance de pouvoir postuler pour de trés petites surfaces qui n'intéressent personne, c'est ce créneau qu'il faut viser.
Avec une pelle mécanique qui peut transformer une pente en terrain adéquat pour nos besoins et faire que le rucher soit accessible 365j/an, si on a des années d'activité devant soi, il ne faut pas hésiter.
Un tuyau: suivre attentivement les ventes aux enchères, on peut y trouver son bonheur ; de cette façon, nous avons pu acheter des parcelles, il y a 25 ans, alors qu'il n'y avait rien à vendre dans le secteur, aujourd'hui, elles sont payées, amorties et feront l'affaire de nos enfants, apis eux aussi.
Un investissement peut sembler onéreux à l'achat, on ne le regrette pas par la suite ; quand on est chez soi, on peu aménager à souhait et planter des arbres mellifères (ce doit être la première des choses à faire lorsqu'on acquiert une terre).

ardecho wrote:

happy.bee wrote: je trouve super que vous puissiez acheter des terres et les cultiver avec cette idéologie .
maintenant il ne faudrait pas croire que cela est possible ailleurs que sur des localisations exceptionnelles et rares .
Les terres agricoles , sur une très grande partie du territoire sont le bien de familles d'agris qui les exploitent depuis plusieurs générations et qui ne les céderaient que sous la torture .
Dans beaucoup de secteur, il est déjà difficile de trouver un emplacement de rucher digne de ce nom que les longs trajets et déplacements sont obliges et pas toujours rentables (loterie)
mais en y réfléchissant je suis équipé et peut être que demain je déplacerai mes ruches chez mélilot .

oui chez moi c'est pareil ! les gens ne vendent pas leur terrains, sauf quand ceux-ci passent en constructibles
de toutes façons, 99% du temps ce sont des terrains de chasse ou éventuellement pour mettre des biquettes :
sols pentus, rocailleux, peu accessibles...
le seul terrain que j'ai jamais trouvé dispo à la vente dans mon bled c'était 1 hectare à 600€.
je vais voir : une pente à 45% avec que du cailloux, des figuiers de barbarie et quelques buissons de chênes verts !
alors avant que je plante du sainfoin... :lol:

ce genre de terrains tu mets lavande , thym et romarin, j'ai vu sur le bon coin des terres a coté de ruoms des parcelles de 10/20/30 ha a pas cher
franchement je serais en ardeche j'investirais et tenterais le truc, apres c'est sur c'est que des caillasse,mais au prix que ça vaut,et au pire tu loue pour la chasse

ouais j'aurais pu faire ça, mais franchement les terrains en pente difficile d'accès, j'en peux plus...
mon dos surtout ! si je dois créer un nouveau rucher ce sera à un endroit plus pratique, quitte à louer au lieu d'acheter.
et là pour faire un replat et un accès véhicule c'est carrément le brise-roche, et des journées de boulot.

Bonjour à tous,

D'après les statistiques (audit de la filière apicole), les frais de déplacements sont la plus grosse charge pour un apiculteur qui a plus de 400 ruches. Elle est très importante et très loin d'être négligeable!

Si l'on prend le prix d'achat+réparation en plus de l'essence c'est environ 0,25 euros du kilomètre quel que soit le véhicule. :whistle:

Donc 20000 à 30000 kilomètres par an correspond à 5000 à 7500 euros par an de charges. :dry:
Il va falloir en produire du miel......

Et oui il n'y a pas que l'essence à prendre en considération!

a ardecho
oui apres il faut se mettre bien avec des agris ou propriétaires,j'ai été voir 2 emplacements pour de l'acacia, et les gars était super sympas et m'ont enmené voir plusieurs emplacements,meme un qui m'a rappellé aujourd'hui pour me dire que je pouvais en mettre a 2 autres endroits
il faut pas hésité a leur dire que c'est un pete dos et que tu veux pas faire 2km de piste(surtout par chez moi car sur l'acacia c'est plutot sableux argileux et meme avec un 4*4 c'est pas un tank non plus)
c'est vrai que par chez toi c'est bien vallonné, et quand tu brasses le matos a la main il faut s'économiser, et comme dirait un pote agricos quand t'as pas le physique d'hercule, faut utiliser sa tete :lol:

effectivement c'est bien plus facile de trouver des emplacements pour poser des caisses que des terrains à vendre !
pour quelques kg de miel par an on me laisse mettre autant de ruches qu'il y a de places
en général les gens sont contents d'héberger des abeilles