Avoir quelques ruches ou être apiculteur ne doit pas dispenser de réfléchir.
L'hivernage est la saison la moins délicate pour notre abeille, laisser penser le contraire tient de la fumisterie ou de l'escroquerie intellectuelle.
Déjà l'apiculteur n'y met pas son nez, c'est un risque de moins.
Dés lors que l'abeille entre en hivernage en nombre suffisant, d'âge jeune, débarrassée de son prédateur, flanquée de provisions necessaires avec à sa tête une reine normalement prolifique, elle a quasiment 100/100 de chances de passer l'hiver.
J'oubliais, qu'elle n'ait pas emmagasiné du pollen additionné de substances nocives.
A partir de là, les risques sont les exactions, certains animaux (même si je n'ai jamais perdu une ruche pour cette cause) et les circonstances de météos cataclysmiques.
Pendant l'hiver l'abeille est presque en permanence dans la ruche en toute sécurité ; c'est à partir du moment où elle sort quelle s'expose.
Il est de bon ton de parler de pertes hivernales, c'est attribuer une responsabilité à l'effet et non à sa cause, qui est à rechercher bien en amont.
Bon, tant qu'il y aura des crédules, les marchands de tapis auront de beaux jours devant eux.
