Engouement pour l'apiculture
- cdsjo
- Topic Author
- Visitor
Il y a seulement trois ou quatre ans, l'apiculture n'intéressait pas grand monde.
Chez le revendeur de matos, on faisait ses emplettes tranquillement, le monsieur prenait tout son temps pour nous servir et discuter de la situation.
Maintenant, il faut faire la queue, j'y vois un grand nombre de retraités ou autres qui vient chercher son petit matériel, c'est impressionnant.
De même, les exploitations d'api qui prenaient la retraite étaient partagées entre les collègues voisins.
Maintenant ces mêmes exploitations ont très souvent des repreneurs et d'autres s'installent à côté ; on se sent un peu moins seuls.
Pensez vous que ceci n'est qu'un effet de mode ou qu'il s'agit d'une tendance lourde d'un retour du citoyen vers la nature?
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- Tomapi
- Visitor
Beaucoup de citadins qui possèdent des maisons secondaires, ce sont aperçus que l'entretien de quelques ruches était largement faisable.
Et puis il y a l'effet de "réaction en chaine", par exemple moi je m'y suis mis grâce à un oncle, il m'a refilé la maladie, je l'ai transmise à mon père, deux tantes et un oncle ! Malheureusement beaucoup de ces personnes ont du mal à comprendre que l'apiculture nécessite de solides connaissances, et que ce n'est pas si simple que ça puisse paraître, elles sont déçue par le rapport Prix/Production. Du coup je me retrouve souvent à faire des opérations sur 2 ruchers différents (en plus du mien), quand j'arrive c'est n'importe quoi ( essaims installés dans ruchettes sans cadres....... ) on perd beaucoup de temps, surtout quand il faut expliquer par texto des opérations...
Bref tout ça pour dire que cette engouement est certes une mode mais il ne peut que être bon et en a converti certains à vie!
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- lesruchersnimois
- Visitor
En bref, je pense que cette mode va mal se terminer pour beaucoup et les prochaines années risquent d'être plus difficiles économiquement que les années dont nous sortons ce qui va balayer beaucoup de projets pro ou semi pro. La filière est complètement bouchée (3 apiculteurs sur un marché à côté de chez moi où j'étais le WE dernier et où je n'ai pas vu vendre un pot de miel) et il faudrait que tout le monde en prenne conscience.
Quant à l'engouement pour l'apiculture loisir, je trouve ça super et j'espère que cela va se poursuivre.
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- chouette
- Visitor
Les CFPPA ont aussi leur responsabilité dans la façon dont ils forment et "illusionnent" parfois aussi les futurs apiculteurs.
Il y a un côté commercial je trouve parfois dans les CFPPA.
Côté apiculteurs de loisirs, je vois un changement s'amorcer.: Il y a encore peu on voyait des nouveau apiculteurs pratiquer une apiculture familiale avec la récolte dans le fond de son jardin de miel pour la famille et les amis. Ils faisaient une formation à un rucher école...
Cela change....
Je vois maintenant, de plus en plus, des nouveaux apiculteurs voulant détenir des ruches sans pratiquer l'apiculture.... Sans vouloir de formation aux ruchers école, mais avide de formation d'apiculture "naturelle, de biodiversité, de ne rien faire en fait sans les critiquer.
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- stf
- Visitor
par contre ca reste toujours tres masculin
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- morgan
- Visitor
pour les marchés je trouve ça un peu inquiétant, et je pense que ça va vite saturer, a moins qu'il y est une forte dynamique touristique
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- jc
- Visitor
Bien sur ,il y a de la casse, mais plus la base est large plus la pyramide sera haute . Je pense que c'est une excellente chose et je pense qu'il est important pour un apiculteur confirmé d'encourager les débutants.
Il y a tout de même quelque chose qui m'interpelle dans les propos des ruchersnimois au sujet des stocks qui sont pleins et la filière complètement bouchée.
OK 2015 à été bonne pour beaucoup, mais quand on voit la chute de production en France (je n'ai plus les chiffres exacts)ces dernières années avec les importations qui augmentent, il y a un problème quelque part d'autant que je crois que beaucoup de miel d'importation vient d' asie avec une mauvaise réputation.
Je pense que si la France produit du miel de qualité, même plus cher, il se vendra . Je pense qu'il y a actuellement un mouvement qui se dessine pour la consommation de produits naturels et le bon miel en fait partie.
A ma très petite échelle ceux qui viennent m'acheter du miel ne veulent pas l'acheter en supermarché. J'ai même eu la demande d'un jeune patron de magasin d'une marque connue qui m'a demandé de le fournir car il cherche à vendre des produits locaux car c'est porteur. Hélas pour lui, mais je ne produis pas assez.
Bien sur je vois cela avec mes yeux de petit amateur, mais il me semble qu'il faut avoir une note d'optimisme
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- gfass2
- Visitor
Nous avons de plus en plus de retraités dans notre pays, des retraités qui, à force d'entendre dire que l'abeille est en danger, pire en voie de disparition, se demandent comment ils pourraient faire quelque chose pour aider.
Ils sautent sur leur ordi (dont ils voudraient bien se décoller) et un jour ou l'autre, ils tombent sur notre forum .... 6125 inscrits aujourd'hui. Emballés par l'ambiance, rassurés par la clarté pédagogique des conseils diffusés, ils se lancent.
Un loisir passionnant, qui oblige à apprendre et réfléchir, qui se fait au grand air et profite à l'environnement, qui ne l'empêche pas de s'éclipser de temps en temps sans avoir à demander au voisin de faire du gardiennage, qui ne coûte pas très cher et produit ce trésor doré qui réjouit la famille en faisant de lui un héros.....
Et donc tu vois cdsjo, si tu es obligé de faire la queue dans le magasin aujourd'hui...... c'est un peu à cause de toi.
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- cdsjo
- Topic Author
- Visitor
Je ne sais pas si ma façon de parler de l'abeille autour de moi est susceptible de provoquer une attirance.
Ce qui m'interroge est le fait que lorsque les médias causent de l'abeille, c'est toujours pour faire état des problèmes qu'elle rencontre et que ceci ne décourage pas les gens, au contraire. Encore le french paradox?
La disponibilité de temps, si elle compte n'est à mon avis, pas la seule explication ; je parle bien sûr de la détention de quelques ruches.
A JC, ne t'inquiètes pas, une partie des professionnels ne connaissent pas non plus le fonctionnement du marché du miel et lesruchersnimois décrit avec pas mal de justesse la situation actuelle.
Pour faire simple, disons que sur 40000t consommées, 15000t environ sont absorbées par le marché français au prix du miel français.
Le reste est consommé par des personnes qui ne veulent ou ne peuvent y accéder. Pour ce qui est des prix, nous avons peut être été ces deux dernières années sur une fourchette un peu haute mais les prix pratiqués auparavant étaient dissuasifs (pour le producteur).
L'arrivée de nouveaux producteurs professionnels est necessaire ne serait ce que pour assurer le renouvellement, par contre elle semble assez anarchique et risque de provoquer quelques désordres dans la profession.
Que penser d'aides à niveau de 40% pour bâtiments, matériel voire cheptel, octroyées à des personnes qui même bien intentionnées n'ont pas la connaissance, la formation, necessaires à la majorité des professions et en particulier à la notre?
On est là à la limite d'une économie administrée qui si elle va aider ceux qui ont les atouts pour réussir, et qui auraient réussi de toute façon ; va mener droit dans le mur tout les autres, au passage en provoquant une concurrence à même d'affaiblir ceux qui sont costauds.
J'ai cru que seuls les producteurs de gros seraient éventuellement pénalisés par un plongeon des prix dû à une offre supérieure au marché établi épargnant les distributeurs au détail ; mais le fait d'avoir un vendeur de plus sur le marché, qui pour faire son trou, va vendre 1e de moins est aussi susceptible de modifier les choses.
Le passé est il un exemple (reference) ? il y a toujours eu des cycles dans l'apiculture, et des cycles assez longs ; mais comme rien n'est plus comme avant, je n'en sais rien.
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- beran35
- Visitor
si certains api pro ont du mal a vendre leur miel :dry:
les magasins de matos se porte bien
je doute que les stock sont plein voici un tableau trouvé je ne sais ou
après ça vaut ce que ça vaut!!!!!
[attachment:1]miel[1]
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- Campagnard
- Visitor
Il est vrai que dans notre région on constate aussi un fort développement apicole .
Les magasins de coopérative agricole ont maintenant depuis 1 ou 2 ans un espace apicole et souvent très bien fourni en matériel de toute sorte !
Je pense que la météo n'est pas étrangère à ce développement, on assiste toutes ces dernières années à des années plus sèches, plus ensoleillées et de ce fait les abeilles vont bien .
Mes débuts sont de 2014, avec mes modestes ruches, j'ai fais 50 kgs de miel par ruche chaque année .
Les pertes de l'hiver sont nulles ou très faibles chez tous mes amis de ma région, donc forcément çà encourage .
Il faudait voir si , par exemple on avait 2 ou 3 années pourries, si les apiculteurs amateurs conservaient leur enthousiasme pour leur loisir .
Bonne journée
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- Glanzer
- Visitor
Mon parcours :
- 4 saisons en amateur,
- journée nationale d'installation des jeunes api à Valence (le déclic)
- woofing chez un éleveur de reine
- BPREA api + stage d'une saison chez un pro (j'ai fait sauter bcp de cours pour faire du stage) + création de mon exploitation
- aujourd'hui : dvp de mon exploitation + mi-tps chez un (gros) pro
De mon point de vue de futur jeune installé les signaux semblent être au vert. Ma production s'écoule plutôt facilement (qui reste modeste je l'accorde), la venue d'un nombre important d'amateurs crée une nouvelle demande dans la vente d'essaims et aide à maintenir le goût du miel des personnes qui les entourent et surtout dans mon département nombre d'apiculteurs pros arrivent à l'age de la retraite. D'ailleurs les quelques uns qui vendent trouvent très difficilement des repreneurs...
Du coup contrairement à "lesruchersnimois" et peut être parce que je suis encore de l'autre côté de la barrière je suis plutôt optimiste. Alors oui le métier est difficile et demande des sacrifices (financiers et familiaux) et peut être que bon nombre d'entre nous, nous planterons mais au moins on aura eu le mérite d'essayer...
nb : ce message est posté sans animosité vis à vis de "lesruchersnimois" et au contraire je trouve ça bien ça bien que des anciens tentent de nous canaliser !
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- Rj
- Visitor
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- gfass2
- Visitor
Dans le développement du sujet, il me semble lire autre chose. Vous pensez réellement qu'actuellement l'apiculture professionnelle a le vent en poupe?
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- ian
- Visitor
L'apiculture est maintenant sur la liste des diversifications possibles pour les exploitations agricoles, au même titre que le poulet , le mouton ou les œufs (liste plus longue mais je fais court)
Des club Abeilles sont mis en place par le syndicat majoritaire pour développer l'activité sur notre secteur .
Des élevages apicoles se mettent en place sur les exploitations agricoles de ma zone avec de beaux moyens .
et j'ai fait pareil: les ruches sont une diversification de mon exploitation agricole avec un travail sur la conduite du rucher "en pâturage apicole" au même titre que la conduite de pâturages bovins
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- cdsjo
- Topic Author
- Visitor
On n'est jamais assez précis, je voulais évoquer d'une part des apiculteurs de loisirs avec une majorité de retraités, mais pas que ; d'autre part un développement symétrique concernant une activité professionnelle.
J'ai pensé que les deux phénomènes étaient distincts et c'est ce que j'espérais voir développer.
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- gfass2
- Visitor
J'ai lu qu'actuellement "12% des exploitations agricoles développent une activité para-agricole" en revanche ici en Aquitaine, 40% de celles-ci ne survivent pas.
agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf_R7211A38.pdf
Si seulement les agriculteurs pouvaient tous miser sur l'exploitation de quelques dizaines de ruches pour compléter leurs revenus, nul doute qu'ils seraient plus vigilants à utiliser les bons produits au bon moment. L'engouement risque d'être de courte durée.
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- apipaca
- Visitor
cdsjo wrote: A gfass
On n'est jamais assez précis, je voulais évoquer d'une part des apiculteurs de loisirs avec une majorité de retraités, mais pas que ; d'autre part un développement symétrique concernant une activité professionnelle.
J'ai pensé que les deux phénomènes étaient distincts et c'est ce que j'espérais voir développer.
Salut,
Ces 2/3 dernières années, je le sais moi aussi, l'activité des négociants en matériel d'apiculture à carrément explosé, c'est vrai que paradoxalement aux résultats (professionnels) peu encourageants, (ce qui ne représentent pas spécialement la majorité de ceux qui font la queue), ça mérite effectivement une réflexion, mais si tu veux mon avis, je crois plutôt que c'est la tendance "bobo écolo" qui se développe plutôt qu'un réel engouement pour l'apiculture, comme on pourrait y songer toi et moi, c'est à dire avec quelques résultats ???
Mais comme dans toute chose, quand au bout de quelques années sans résultats, hormis celui de voir s'amenuiser ou périr des colonies d'abeilles, quand les efforts et les déceptions dépassent le plaisir, ça ne dure pas bien longtemps !!
tiens mon fils m'à ramené cet automne 2 belles Dadant toutes neuves (et avec hausses), dans lesquelles se contenait comme ils pouvaient deux essaims sans ambitions, qu'une brave dame avait acheté au printemps en pensant certainement que ça serait différent !!
là j'ai déjà réussi en les débarrassant de leurs contingent de varroas à leur faire passer l'hiver, une des deux semble même bien active, d'ici un mois elles recevront une vrai mémère et ça devrait aller !! (et surement mieux que si la dame c'était entêté) ??
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- abeille64
- Visitor
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- Campagnard
- Visitor
L'internet a aussi permis de s'instruire à domicile avec les vidéos YouTube, les blogs, les forums ...
Pour les apis ayant des années de pratique, pensent ils que le matériel est plus évolué, plus facile à utiliser ( ruches, cadres...) ?
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- ian
- Visitor
gfass wrote: Si seulement les agriculteurs pouvaient tous miser sur l'exploitation de quelques dizaines de ruches pour compléter leurs revenus, nul doute qu'ils seraient plus vigilants à utiliser les bons produits au bon moment. L'engouement risque d'être de courte durée.
je n'ai pas de mortalité sur mes ruchers et je suis dans une zone de grandes cultures . Donc je te rassure, l'engouement risque de durer ! ( on a des ruches depuis le grand père et surement avant)
Nous, on fait attention, mais je ne suis pas sur des voisins . Ils savent que si y a un problème , il vont m'avoir sur le dos :evil:
l'idée, c'est de faire pâturer les abeilles sur des surfaces agricoles semées en trèfle, luzerne et phacelie, avec un système agronomique qui puisse permettre une production florale ininterrompue ou presque . une sorte de transhumance fixe en quelque sorte .
L'an passé , l'essai n'a pas été terrible du fait des conditions très sèches du printemps . Mais les luzernes ont bien crachées du coup grâce à la sècheresse .
Dans les paramètres actuels , un rucher est plus rentable qu'une troupe de moutons . et demande moins d'investissements .
Concernant la formation, des accords sont passés avec deux ruchers écoles pour des formations et des suivis sur rucher au même titre que les suivis agronomiques dans les champs .
La chose est vraiment prise au sérieux dans mon secteur .il y a une vrai volonté de développement
et on ne peux pas nous accuser d'être des bobos !!
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- Calluna
- Visitor
Si c'est pour faire de l'apiculture de loisir, arrondir un peu leur retraite agricole ou autre, c'est légitime.cdsjo wrote: j'y vois un grand nombre de retraités ou autres qui vient chercher son petit matériel, c'est impressionnant.
Sans aller taper bien loin de chez nous (64), je rencontre nombre de retraités, souvent des érudits ou qui touchent 2M€ de retraite mensuel, ont 300 ruches en production de miel, piquent les places sur les marchés, font 10kg de GR, et/ou braconnent les essaims pour les revendent, parfois n'ont pas de numéros SIRET, NUMAGRI sur les ruchers, pas de déclaration, etc.
Je ne comprendrais jamais que l'Humain puisse être tant avide des $ et ne puisse pas aider son prochain.
Quand je vois certains Agri qui ont 450€ de retraite une minuscule parcelle de subsistance, se sont épuisés à la tache et que la MSA leur interdit d'avoir un petit maintien de revenus en poursuivant une partie de leur production, et que d'autres du régime général partent avec deux SMIC de retraite et n'ont pas peur de piquer du boulot aux jeunes, cela ne peut que générer des tentions, c'est fort dommage .
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- NicoAlsace
- Visitor
Je fais aussi parti de cette vague d'engouement de l'apiculture. J'ai commencé en 2012. Les apiculteurs de mon syndicat sont très accueillant et bienveillant malgré un taux de passage éclair important.
C'est super de voir de nouveaux apiculteurs se lancer. C'est très positif sachant que les amateurs font une bonne proportion de la production de miel
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- NicoAlsace
- Visitor
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- Aux ruchers du vexin
- Visitor
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- Aux ruchers du vexin
- Visitor
cdsjo wrote: A gfass
Je ne sais pas si ma façon de parler de l'abeille autour de moi est susceptible de provoquer une attirance.
Ce qui m'interroge est le fait que lorsque les médias causent de l'abeille, c'est toujours pour faire état des problèmes qu'elle rencontre et que ceci ne décourage pas les gens, au contraire. Encore le french paradox?
La disponibilité de temps, si elle compte n'est à mon avis, pas la seule explication ; je parle bien sûr de la détention de quelques ruches.
A JC, ne t'inquiètes pas, une partie des professionnels ne connaissent pas non plus le fonctionnement du marché du miel et lesruchersnimois décrit avec pas mal de justesse la situation actuelle.
Pour faire simple, disons que sur 40000t consommées, 15000t environ sont absorbées par le marché français au prix du miel français.
Le reste est consommé par des personnes qui ne veulent ou ne peuvent y accéder. Pour ce qui est des prix, nous avons peut être été ces deux dernières années sur une fourchette un peu haute mais les prix pratiqués auparavant étaient dissuasifs (pour le producteur).
L'arrivée de nouveaux producteurs professionnels est necessaire ne serait ce que pour assurer le renouvellement, par contre elle semble assez anarchique et risque de provoquer quelques désordres dans la profession.
Que penser d'aides à niveau de 40% pour bâtiments, matériel voire cheptel, octroyées à des personnes qui même bien intentionnées n'ont pas la connaissance, la formation, necessaires à la majorité des professions et en particulier à la notre?
On est là à la limite d'une économie administrée qui si elle va aider ceux qui ont les atouts pour réussir, et qui auraient réussi de toute façon ; va mener droit dans le mur tout les autres, au passage en provoquant une concurrence à même d'affaiblir ceux qui sont costauds.
J'ai cru que seuls les producteurs de gros seraient éventuellement pénalisés par un plongeon des prix dû à une offre supérieure au marché établi épargnant les distributeurs au détail ; mais le fait d'avoir un vendeur de plus sur le marché, qui pour faire son trou, va vendre 1e de moins est aussi susceptible de modifier les choses.
Le passé est il un exemple (reference) ? il y a toujours eu des cycles dans l'apiculture, et des cycles assez longs ; mais comme rien n'est plus comme avant, je n'en sais rien.
les amateurs ne devraient pas avoir droit de vendre sur les marchés. concurrence déloyale, ils ne paye pas de charge, sont souvent sans siret sans rien??souvent retraites, qu'ils vendent par d autres moyens hors marches; mais qu'ils laissent les pros vivent.
Pourquoi cela est possible? Que fait l inter-profession? Sur un marché , c'est comme au cimetière , il y a un nombre fini de pots à vendre à chaque marché, si l on est plusieurs , il est évident que l'on ne peut vendre plus.
On se retrouve dans la même situation que les taxis avec les VTC , que les micro entreprises avec les artisans établis..etc...
Ce qui est incroyable c'est que cela ne choque personne b******* !
au depart les api de loisirs ont le droit de vendre a leur entourage, mais pour certains ca devient carrement ne deuxieme profession, ruches non declarées etc..
c'est pas NORMAL.
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- chouette
- Visitor
Je pense que l'engouement pour l'apiculture est du entre autre a une réaction "banale" compensatrice de la population: Il suffit de dire demain que le caniche est en voie de disparition pour voir apparaitre plein de nouvelles vocation de caniche. Je dis caniche, j'aime les caniche, je n'ai rien contre les caniches.
Dans cette réaction compensatrice, il y a une part d'agir et de prendre un niche(positive) ou/et d'ego, sauver le monde,( négative) selon les personnes.
Le type d'apiculture qui sera faite sera l'expression de cette réaction.
Un peu simpliste je vous l'accorde ma "théorie" :silly: .......
Au ruchers du vexin: Les marchés ne sont pas ouvert aux non cotisant solidaires au minimum sauf autorisation du maire.
Après si la ddpp ne fait pas son boulot c'est autre chose...mais les lois sont là....
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- delpe12
- Visitor
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- gfass2
- Visitor
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- Aux ruchers du vexin
- Visitor
delpe12 wrote: comment se plaindre de cet engouement?? si vous aimez vraiment les abeilles cela devrait être plutot une bonne nouvelle comme le dit GLANZER...... apres j ne comprend pas l'histoire de stock plein en 2015 alors que la france importe tjrs plus de miel....Si les prix baissent c peut etre parce qu'il y a plus d'import.....
non pour les stocks 2015, ce sont simplement que les négociants ont acheté massivement à l'est , en Amérique du sud, en asie de gros stocks de miels ..a des prix très bas. ils ont proposé de racheter peu cher aux producteurs français et se sont garantis avec le marché de l importation. ils ont fait ce que l on appelle une tenaille sur les producteurs en futS pour mieux les empapaouter.
Qui produit en fut et peu me démentir?
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