Engouement pour l'apiculture
- jc
- Visitor
Moi qui ne fait de l'apiculture que pour le plaisir, je ne connais pas car je suis bien loin des problème des pros.
Je vais donc faire une petite parenthèse par rapport au sujet initial
Il y a toutefois un problème qui semble récurrent avec l' agriculture: les importations
Je vais peut-être dire des "conneries", mais n'y a t-il pas un moyen de faire des pressions pour les faire limiter ou bien de les contourner par l'organisation du marché vers la distribution (création de coopératives tournées vers l'export).
Ce qui m'agace c'est de savoir que vous produisez un miel de qualité et que vous ne pouvez le vendre à son prix en France
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- du luy
- Visitor
J'ai fait de l'apiculture pendant 43 ans .
Je vais te donner un petit résumé pour que tu te fasses une idée de ce qui s'est passé et de ce qui se passe .
Dans les années 80 90 , arrivée du miel de tournesol , une manne céleste , oui mais pas pour longtemps , 1 fut ( 300 kgs ) avec 3 ruches . Ce miel que l'on vendait à 11 francs est passé à 5,5 francs en 6 mois , prix mondial , tous les miels ont subi cette dégringolade . . Tous les apis , qui n'avaient pas le pére qui était né avant le fils , ont disparus .
Ensuite , Gauch et Rég ont finalisé cette disparation des nouveaux venus , par une reconnaissance tardive de la toxicité de ces molécules .
Nous sommes à deux doigts de revoir le méme scenario avec les nanocides et les sulfonamides .
En ce qui concerne , le schéma actuel et prévisible , c'est qu'au regard des importations justifiées par le manque de miel , les bonnes récoltes 2015 sont restées invendues chez beaucoup d'apis , des milliers de tonnes . Chez certains négociants , les stocks sont déjà fait pour 2 ans , et méme une récolte moyenne en 2016 ne changera rien . L'export ! S'il manque du miel en France comme on le lit partout , je n'en vois pas l'intéret .
Les coops . Cela a déjà été fait , nous connaissons les résultats . Quand tu vois sur un forum , un type qui te dis que tu ne fais pas assez d'humour , imagine le en réunion d'adhérents de coop . La pression n'est pas à faire sur le négoce , ce n'est pas lui qui dézingue les ruches. Les apis vont aussi acheter à l'extérieur des produits divers . Ne t'inquiéte pas , on va se débrouiller , on connait la musique .
Pour moi , depuis le début , l'apiculture n'a jamais été une passion mais un métier agréable , certes , mais un métier .
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- th1164@gmx.com
- Visitor
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- cdsjo
- Topic Author
- Visitor
J'ai quelques certitudes mais tu vas arriver à me démoraliser.
L'exploitation s'est montée en 12 ans, sans se verser de salaire parce que pas un rond au départ.
La sanction immédiate a été de continuer à bosser ailleurs pour faire bouillir la marmite, c'était la clef.
Il a fallu une bonne vingtaine d'années pour dégager deux salaires, avoir du matos et état et pas de dette.
Sur la conjoncture, on a connu le tournesol à deux balles, et bien on l'a zappé pendant 15 ans en privilégiant la production de miel "haut de gamme au moins en prix", c'est ce qui a permis de surnager ; l'adhésion simultanée à un GIE a conforté cette situation.
2013 et 2014 ont été des années plancher (entre 30 et 35kg) mais les cours se sont fortement redressés et ont compensé le manque de volume.
Dans le même temps, le négoce manquait de miel ; plutôt que d'essayer de gagner un euro du Kg, on est resté fidèles.
En 2015, production top, on a pu vendre aux mêmes prix, parce qu'on a pas fait faux bond quand le négoce était au bord de la crise de nerf.
Du coup 2016, passera parce que la trésorerie sera à l'avance.
Bien sûr, je connais des apis opportunistes (pas forcément dans une connotation péjorative) qui ont adopté une autre stratégie et se retrouvent avec une partie de la récolte au chai ; ceux là doivent comprendre les conséquences de la variabilité de notre métier.
Il y a une solution, elle a toujours été valable: serrer les dents et stocker en attendant une éclaircie ; disposer de la marchandise dont on sait qu'elle peut se conserver quelque temps est largement préferable à une année sans ; là, plus de solution.
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- du luy
- Visitor
Oui , et nous ne sommes pas les seuls dans le monde agricole . l'apiculture a suivi les mémes logiques que les autres élevages ( pratiques , sélection , marchés , matériels ) . Il va falloir freiner des 2 pieds pour certains projets d'achat de matériels , véhicules ou cheptel .
Dans plusieurs sujets que j'ai crée , beaucoup d'apis peuvent déjà se débrouiller avec la reproduction . L'apiculture a cette chance de pouvoir le faire rapidement , sans géner la récolte .
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- du luy
- Visitor
Tu connais beaucoup de jeunes en cours d'installation qui ont un an de trésorerie d'avance et qui éventuellement ne seraient pas du tout inquiets . Allez , sans pirouette , expose moi ça .
Prends ton temps , si c'est trop compliqué , ne réponds pas .
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- cdsjo
- Topic Author
- Visitor
Je ne crois pas avoir été le seul dans cette situation.
La réponse est individuelle.
L'apiculture n'échappe pas à la règle.
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- concors
- Visitor
Leurs marché est moins bouché que le marché français.
Il faut exporter.
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- Rj
- Visitor
Mais ce n'est pas grave , on rajeunit et la retraite sera bonne !!!
:whistle: :blush: :silly: :evil:
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- Rj
- Visitor
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- Campagnard
- Visitor
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- apipaca
- Visitor
cdsjo wrote: A apipaca
J'ai relu un peu plus attentivement ton message avec un paragraphe qui me laisse interrogatif.
Tu travailles dans une région dont le climat semble très favorable à l'apiculture et qui par ailleurs de par son bassin de population et sa fréquentation touristique devrait donner un maximum de chances à qui a les capacités d'exercer ce métier.
Or tu fais état de défaillances.
Nous sommes dans une région où si l'on peut encore faire du miel en courant beaucoup, il n'y a rien de comparable quant aux débouchés.
Et je ne vois pas ces défaillances.
Je ne doute pas de tes connaissances dans le milieu, il ne reste donc comme explication à des éventuels échecs qu'un problème de compétences.
Si tu fais la maille dans le métier, même si au départ, la formation n'est pas complète et l'expérience est à acquérir pour qui ne dispose pas d'un tuteur ; ça peut être un peu plus laborieux au départ mais fonctionner quand même.
Il y a des aides non négligeables pour atténuer les problèmes de trésorerie.
Un problème qui reste constant est celui d'être seul, de n'avoir personne pour te dire que tu prends des décisions incorrectes et de ne l'apprendre lorsque c'est trop tard.
Totalement d'accord avec le fait que n'importe qui ne peut pas faire de l'apiculture, mais est-ce un métier plus compliqué qu'un autre ?
Il a ses particularités et il se peut qu'elles soient mal appréhendées par les postulants.
Pour autant c'est quand même plus fun que de passer sa vie à livrer des pizzas ; c'est un avis personnel.
.
Je comprend très bien le sens de ta pensée Csdjo et sois bien certain que je ne souhaite décourager personne, mais ce qui me pousse à m'exprimer ainsi, sur ce sujet avec ce que j'écris avec véhémence, c'est justement que j'ai le recul pour le faire, car comme tu dis, sous le joli soleil de ma jolie Provence ou tout semblerait béni pour l'apiculture, puisque même frère Adam l'à dit et écrit en baptisant même l'abeille "l'insecte du soleil" , mais c'était à une autre époque !!!
figures toi que j'ai connu l'époque ou pratiquement toutes les campagnes possédaient des caisses d'abeilles (et qui donnaient du miel), il suffisait même d'en laisser de vides (et même en mauvais état) pour les retrouver à nouveau peuplées comme par enchantement et ou certains quartiers regorgeaient d'essaims sauvages à tel point qu'un api en herbe pouvait se "monter" en seulement 2 saisons !!
d'ailleurs ceux qui sont de ma région pourront le confirmer, des lieux (cadastrés) en porte encore le nom: "vallon des abeilles" ou "chemin des apiers" etc etc, alors que de nos jours tout ceci, (bien organisé) n'est finalement qu'une affaire de pognon pour amuser une certaine partie de la population retraités ou pas, exactement comme on va chez brick-machin ou les jardineries duchmoll, !!
Alors pour parler de cet engouement ou de cette mode, je veux bien, mais soyons plutôt un peu réaliste veux tu,?? quand on entend que de vrais "jeunes apis pros" en plein développement (et qui sont capables de mener leurs barques) reçoivent en réponse aux aides Agrimer qu'ils ont demandés cette année que ces dernières seront revues à la baisse et n'atteindront maximum que 70% des montants supposés pourtant être alloués, tu m'expliqueras de qui on se moque, si on veut parler d'engouement ou le laisser croire ???
et notre ministre de tutelle, lui aussi tu penses qu' il espère que l'engouement des quelques centaines de nouveaux apis du dimanche qui se décident chaque années (et qui eux ne demanderont rien à Agrimer) ils suffiront à redresser notre pauvre apiculture ???
Voilà la triste vérité Csdjo, tu le sais bien je n'ai rien contre personne, mais il faut appeler un chat un chat !!
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- melilot
- Visitor
Campagnard wrote: On peut certainement affirmer qu'il y a un engouement pour l'apiculture quand on voit l'engouement pour ce sujet et le nombre de réponses faites
Je pense que l'engouement de la discussion viens plus du fait que nous ne pouvons pas aller aux ruches avec ce temps de m*** qui risque de durer jusqu'au 20mars; Ce sera visite des ruches et pause des hausses le même jour :pinch:
Voilà une année très bizzzz'are qui arrive
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- concors
- Visitor
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- cdsjo
- Topic Author
- Visitor
Nous avons vécu la même période.
J'aurai pu aussi écrire la même chose que toi.
Il ne sert à rien de dire à ceux qui se lancent que c'était mieux avant, mieux pour l'abeille oui, beaucoup mieux même, mais cette situation, ils ne la connaîtront jamais, peut être leur petits enfants, espérons le.
Alors si tu veux dire que 60% de ceux qui se lancent vont dans le mur, c'est possible ; pour autant faut il en décourager 100% au prétexte que tous n'arriveront pas?
Parce que l'apiculture est un métier gratifiant (quand on est passionné et non en faisant un choix par défaut ou d'opportunité) mais en même temps compliqué, il est necessaire de présenter l'ensemble des problèmes et des solutions qui peuvent s'y rattacher.
Peut être qu'un faisant un mix de tes inquiétudes et de mon optimisme, on peut trouver sa voie.
Si la société le souhaite, l'abeille s'en sortira et l'api par conséquence.
Il faudrait lire dans le marc de café pour savoir comment les choses vont évoluer. Le modèle économique de l'apiculture n'est pas sain.
Il n'est pas sain puisque dépendant d'aides extérieures, lesquelles sont modifiées d'une année sur l'autre.
Notre propre incapacité à nous structurer n'améliore pas les choses (encore que des filières agricoles plus structurées sont sans solution).
Au milieu de tous ces éléments positifs et surtout négatifs si j'écoute les voix les plus nombreuses, avant de se lancer ce métier demande:
Passion, réflexion, structuration, organisation, force de travail , grosse motivation et pragmatisme ; il est souhaitable de cocher toutes les cases.
Au fait, tu ne m'as pas répondu sur la situation de l'apiculture dans le sud est, si ça n'intéresse que moi, ma boîte est ouverte.
L'apiculture de loisir n'est pas du tout dans cette configuration, personne ne doit être rebuté par les difficultés d'une profession.
S'abstenir quand même si l'on fait partie de ceux qui larguent leur animal domestique dans la pampa pour partir en vacances, parce que l'abeille, si elle ne demande pas de soins quotidiens, loin s'en faut, a maintenant besoin de l'homme (ou de la dame) à un ou deux moments clefs de l'année ; ne pas le faire, c'est la condamner.
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- cdsjo
- Topic Author
- Visitor
Salut jeune homme.
Non non, elle n'est pas bizarre, elle est différente ; et pour te rassurer cela fait longtemps qu'il en est ainsi et ça va perdurer.
Dans ces variations brusques ou non, il y a du positif ou du négatif, souvent les deux, tel temps est bénéfique pour une floraison et néfaste à une autre.
A nous à copier l'abeille....attendre et voir ...où l'éloge de la patience (pas trop ton contexte ça non?).
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- apipaca
- Visitor
cdsjo wrote: A Apipaca
Nous avons vécu la même période.
J'aurai pu aussi écrire la même chose que toi.
Il ne sert à rien de dire à ceux qui se lancent que c'était mieux avant, mieux pour l'abeille oui, beaucoup mieux même, mais cette situation, ils ne la connaîtront jamais, peut être leur petits enfants, espérons le.
Alors si tu veux dire que 60% de ceux qui se lancent vont dans le mur, c'est possible ; pour autant faut il en décourager 100% au prétexte que tous n'arriveront pas?
Parce que l'apiculture est un métier gratifiant (quand on est passionné et non en faisant un choix par défaut ou d'opportunité) mais en même temps compliqué, il est necessaire de présenter l'ensemble des problèmes et des solutions qui peuvent s'y rattacher.
Peut être qu'un faisant un mix de tes inquiétudes et de mon optimisme, on peut trouver sa voie.
Si la société le souhaite, l'abeille s'en sortira et l'api par conséquence.
Il faudrait lire dans le marc de café pour savoir comment les choses vont évoluer. Le modèle économique de l'apiculture n'est pas sain.
Il n'est pas sain puisque dépendant d'aides extérieures, lesquelles sont modifiées d'une année sur l'autre.
Notre propre incapacité à nous structurer n'améliore pas les choses (encore que des filières agricoles plus structurées sont sans solution).
Au milieu de tous ces éléments positifs et surtout négatifs si j'écoute les voix les plus nombreuses, avant de se lancer ce métier demande:
Passion, réflexion, structuration, organisation, force de travail , grosse motivation et pragmatisme ; il est souhaitable de cocher toutes les cases.
Au fait, tu ne m'as pas répondu sur la situation de l'apiculture dans le sud est, si ça n'intéresse que moi, ma boîte est ouverte.
L'apiculture de loisir n'est pas du tout dans cette configuration, personne ne doit être rebuté par les difficultés d'une profession.
S'abstenir quand même si l'on fait partie de ceux qui larguent leur animal domestique dans la pampa pour partir en vacances, parce que l'abeille, si elle ne demande pas de soins quotidiens, loin s'en faut, a maintenant besoin de l'homme (ou de la dame) à un ou deux moments clefs de l'année ; ne pas le faire, c'est la condamner.
Je ne condamne pas l'idée que l'apiculture puisse se pratiquer en loisir, ce que je critique ici c'est qu'on puisse faire l'amalgame et parler en adéquation d'engouement avec une majorité de ces nouveaux apis qui débarquent, avec malheureusement ceux qui existent déjà, mais qui disparaissent chaque année !!
Si notre cheptel national était stable, je me féliciterai volontiers moi aussi de ces nouveaux arrivants et je serai moi aussi très heureux de cautionner un quelconque engouement, mais comme nous avons perdu en quinze ans presque un million de caisses et presque la moitié de nos apis (tout confondu) je doute fort que la tendance invoqué ici puisse permettre de parler d'engouement ???
contrairement à ceux qui pourtant autant passionnés ou autant motivés ont de très grosses difficultés
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- du luy
- Visitor
Un peu galvaudés , comme complice d'ailleurs , leurs usages ne correspondent plus à une réalité intrinséque .Exemple : la passion reste une sclérose de l'esprit , monopolisation , et la volonté inexistante .
Ce n'est donc pas le meilleur outil pour faire de l'apiculture
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- cdsjo
- Topic Author
- Visitor
Le rôle d'un modérateur, est bien de modérer et non pas d'exacerber.
Ce sera ma dernière intervention sur ce sujet:
Apiculteurs professionnels qui aimez votre métier et ne le vivez pas comme une contrainte ; apiculteurs amateurs, vous sentez vous sclérosés?
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- gfass2
- Visitor
J'ai fait cette expérience, il y a peu, d'initier un sujet et ressentir que l'on me coupait un peu mon élan..... www.apiservices.biz/forums/4-f-a-q-foire-aux-questions/75016-j-ai-10-ruches-comment-renouveler-mes-reines#109348 ... Tu te souviens, c'était toi cdsjo qui me rappelait alors à l'exigence de la grammaire.... :) Allons, on est tous pareils, on a du mal à accepter de l'autre ..... etc.
Ce sujet est intéressant, laissons chacun s'exprimer si de mon point de vue il aurait pu être beaucoup plus court. On cherche à essayer d'expliquer que l'engouement en question est également un fait dans la profession et non seulement dans le loisir ou la mode.. soit, j'espère qu'on aura des chiffres un jour pour étayer cette hypothèse.
Et ça n'étonnera personne si je conclu mon propos en disant que même passionné on peut aller à l’échec et sans passion mais avec beaucoup d'engagement technique et intellectuel on peut arriver à un excellent résultat... faire un métier qu'on aime.
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- gfass2
- Visitor
www.entreprendre.fr/comment-transformer-sa-passion-en-entreprise
www.creer-son-business.com/utiliser-sa-passion-pour-creer-son-entreprise-avantages-et-inconvenients/
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- houps30
- Visitor
Pour ma part l'apiculture est devenu une passion familiale.
Déjà l'abeille en elle même est passionnante. Le miel en lui même aussi ainsi que tout les produits de la ruche.
En plus cela engendre des rencontres. Je trouve que le milieu est plutôt ouvert et ça c'est cool.
J'ai aussi une passion pour la truffe et là je peux vous dire que c'est difficile c'est super fermé.
J'ai remarqué aussi que la plupart des gens s’intéresse à l'apiculture mais n'ose pas en ce disant que c'est dangereux difficile etc... C'est donc très agréable de pouvoir les aider à découvrir cela même si je débute.
Enfin qu'on le veuille ou non on sera obligé de revenir au produits naturels avant de tous s’empoisonner.
Je ne suis pas prêt a monter une exploitation mais je pense que ça restera toujours présent dans ma vie.
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- du luy
- Visitor
Je tiens a bien différencier la passion du métier et d'ailleurs je trouve que ton titre était bien choisi . Les deux messages de gfass défiinissent bien les deux situations , tu sais trés bien comme moi qu'un api ""passionné"" pendant 5 ans en amateur et qui va se lançer pro parceque l'année 2015 à été moyenne à bonne risque d'étre surpris par le seul fait que c'est rare .
Tu dois te rappeler que cet été nous en avions déjà discuté et que l'année 2015 ne devait pas etre une référence .
Tu as trés bien fait de créer ce sujet et tu ne vas pas nous faire du boudin sur la précision que j'apporte au mot passion . Au moins peace si pas love .
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- cdsjo
- Topic Author
- Visitor
Bravo pour la médiation, mais il n'y a aucun soucis, peut être qu'on ne se marre pas de la même chose en même temps.
Mais je confirme, je suis de la génération peace and love, et même un peu nostalgique.
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- florent48
- Visitor
très bon sujet effectivement.
Voilà en quelques mots mon point de vue.
Je répète pour ceux qui ne le savent pas, je suis amateur pluriactif et je souhaite me développer doucement au fil du temps pour arriver à une cinquantaine de ruches en production ou plus, pour réduire mon activité salariée et développer l'apiculture et d'autres activités agricoles en parallèle.
Il est vrai que depuis que j'ai commencé en 2009, je ressent un réel engouement pour l'apiculture chez de nombreuses personnes ces dernières années.
Pour ne viser personnes il est vrai que je rencontre de plus en plus de jeunes retraités ou des gens de tout ages qui me posent des questions ou que l'on rencontre à droite à gauches et qui commencent toujours en disant timidement qu'ils sont apiculteur aussi depuis tout récemment et continuent à poser diverses questions très intéressantes d'ailleurs, du genre combien vous avez de ruches, vous nourrissez avec quoi, comment on fait ci etc.
Là où j'ai un petit coup de gueule, c'est qu'au bout de deux ou trois phrases on apprend vite que les quelques ruches c'est en fait 10,20 ou 30 ruches, on m'annonce toujours des chiffres record et souvent on me dit " j'adore ça c'est mon loisir, mais je vais pas mal augmenter cette année, je vais passer à 50 ruches etc etc.
Et ces gens là n'hésitent pas à vendre beaucoup de miel, n'hésitent pas non plus à nous piquer des clients et dès qu'on creuse un peu, la déclaration de ruchers ils connaissent pas, une miellerie pas besoin je fais ça dans mon garage, l’impôt je suis pas concerné parceque c'est un loisir, siret connais pas et pas besoin car je suis amateur et dans le meilleur des cas on me réponds j'ai fais tout ce qui faut oui, je suis en règle, j'ai un numagrit!
Je suis peut être mauvais en apicullture, depuis 2009 je progresse tout doucement, sans pertes majeures de colonies, on m'a même dit " seulement 100kg avec 20 ruches! Ben vous avez un truc qui va pas car moi c'est le double avec moins etc etc".
Je continues à apprendre tout les jours, les 3 dernières années, justement là où j'ai commencé à démarrer sérieusement ne m'ont pas aidées il est vrai, mais en attendant moi je joue le jeu, c'est numéro siret et exploitation agricole, c'est cotisation au syndicat et au gdsa de mon département car il faut bien faire vivre ces petites structures, c'est assurance, c'est impôts, c'est miellerie, c'est matériel inox, c'est contrôle du vétérinaire du gdsa, c'est contrôle du miel au réfractomètre, c'est étiquette en règle avec toutes les mentions obligatoires et j'en passe, il ne suffit pas de vendre du miel sous le nez des professionnels si on ne respecte pas au minimums les règles auxquelles on est soumis, qui sont à plus petite échelle souvent contraignantes tout de même.
C'est super on a besoin de tout le monde, mais par curiosité, combien ici ou ailleurs sur des milliers d'inscrits, vendent du miel avec un simple numagrit qui engage tout de même à ne pas pouvoir simplement offrir un pot de miel en dehors de son cadre familial?
Et à coté de ça il y a heureusement beaucoup de petits amateurs comme moi qui respectent les règles du jeu.
Alors commençons par tous respecter les mêmes règles et ensuite au bout de quelques années si la petite affaire tient toujours et qu'on vient pas se plaindre en disant, je comprends pas j'ai traité au tymol comme un tel me l'a dit et mes 30 ruches sont mortes, là on pourra aligner des chiffres record, pour ce que ça intéresse car moi ce n'est pas ma vision de l'apiculture, mais chacun son truc.
Une fois que tout le monde sera à égalité vis à vis des contraintes, ben il faudra continuer à aider des passionnés à démarrer et que nous soyons le plus nombreux possible à aider nos chères abeilles à vivre et faire changer les esprits afin que cessent certaines mauvaises pratiques de la vie de tout les jours, car chacun à son petit niveau peut faire des choses très simples, il suffit de le vouloir.
Sur ce bonne soirée à tous et pardonnez ce roman.
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- melilot
- Visitor
Des exemples types;
L'acacia ne donne que 1 année sur 3 !??? Est-ce vrais à l'époque?
Le tournesol ne donne que sur des sols calcaires???
La bourdaine et bruyère sont des petite miellé???
Le colza/printemps est une miellée sporadique...
Depuis mon installation c'est à dire 2008, j'ai toujours récolté de l'acacia, entre mini 10kg/ruches pour 1012 et 25kg/r pour 2011!
Je fais du tournesol même en zone dite "acide"!
La bourdaine et bruyère sont chaque années au rendez vous avec un record de 35kg/r en 2014 bien mieux que le tournesol et vendus à un prix meilleure!!!
Bref les pros essayaient souvent de me décourager quand même; alors que contrairement à eux j'ai misée sur une miellée principale qui est le miel de printemps et ça marche chaque année...
Aujourd'hui je peux dire que l'apiculture ma permis en 5 ans d’acheter une belle propriété alors que 1012/13/14 étaient soient disant merdiques!???
Je dis à tous les jeunes et moins jeunes qui ont de l'engouement pour vivre de ce métier que c'est possible, même quand des années complexes sont là!
N'ayez pas le bourdon et foncez car le miel reste un des plus beau produit offert par les zazas, des vaches à miel
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- jc
- Visitor
Figure toi que si tu es en règle ,ce n'est pas la peine de crier si fort puisque c'est normal et je pense que la majorité des "amateurs " le sont également mais ils ne jugent pas utile de faire du bruit pour le dire.
C'était juste pour te dire que tout le monde n'est pas tricheur comme tu sembles le laisser croire.
Evidemment il y en a toujours quelques uns et dans tous les domaines hélas. Mais je pense que ce sont des minorités ,et que faire?
T'inquiète pas, la route est plus longue que large et un jour leur malhonnêteté les desservira
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- florent48
- Visitor
Non ce n'est pas l'intention que j'ai de vouloir laisser croire que tout le monde est tricheur, c'est loin d'être le cas je n'en doute pas.
Souvent d'ailleurs c'est malgré eux, par ignorance.
Mais quand on vient régulièrement ici, dur de dire que l'on ne sait pas ce qu'il faut faire pour être dans les clous.
Loin de moi également l'idée de crier que je suis en règle non plus lol, c'est tout sauf mon genre de me mettre en avant, au contraire!
Dur dur de faire passer ses idées sur un forum!
Bonne soirée à toi et à tous
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- cdsjo
- Topic Author
- Visitor
Pour comparer, il faudrait connaître le nombre de miellées en Bretagne et la moyenne de chacune d'elles sur 10 ans.
Notes bien que pour apprécier à deux kilos près une moyenne, il faut 10 ans, et encore on trouve une petite variabilité d'une décenie à l'autre.
Pour ce qui nous concerne, dans le cadre d'un prévisionnel d'installation il y a deux ans, j'avais pris 10 pour l'acacia, 10 pour le chataignier, 12 pour le tilleul, 20 pour le tournesol et 7 pour la callune de montagne, toutes les ruches ne faisant pas toutes les miellées puisque chataignier et tilleul se superposent.
Ce qui donnait une moyenne de 40kg, fourchette peut être un peu basse mais sur laquelle on peut s'appuyer sans crainte.
Je n'ai aucune idée de ce qui se fait ailleurs parce que dés que tu poses la question, on tourne la tête ou on t'envoie une vanne, il est comme ça l'api.
Attention ces moyennes, pour nous, sont en travaillant les ruches en non stop, pas de petit marché , tout en fût, ce qui nous fragilise lorsque les prix baissent.
Sur 30 ans les extrêmes ont été 32kg et 57kg.
Je crois qu'il y a de meilleures régions, j'ai eu connaissance de miellées à 40kg et plus, cà, je ne sais pas faire ; 70kg sur une partie de rucher et une miéllée, oui,
mais jamais sur la totalité. C'est d'ailleurs l'axe de travail principal, faire en sorte que les moins performantes soient au plus prés des meilleures, là, c'est gagné.
Sinon, tu trouveras assez peu de pros pour t'encourager à l'installer sauf s'ils sont certains que tu le fais à 1000km de chez eux (je suis un peu comme ça moi aussi, c'est pour ça que je te trouve trés bien dans le Gers et que je m'accommode de mes montagnes et des journées de pluie.
A florent48
Pour aussi censées que soient tes paroles, tu trouveras toujours quelqu'un, même de bonne foi qui n'est pas d'accord et la corde pour te pendre si tu avances des chiffres, ou que tu vas faire marrer.
Sauf que si tu en restes à des banalités et que tu ne dis pas comment tu vois les choses, et bien, on est toujours aussi c..s.
Il faut accepter l'avis partagé, être jugé pour ce qu'on dit difficile de passer au travers ; pour autant c'est un lieu où tu peux t'exprimer ; de nombreux api voient certainement les choses comme toi aussi mais n'osent pas te le dire, c'est dommage de rester seul avec ses idées, alors quand ça te dit, lâches toi.
Puisqu'içi on fait souvent état de difficultés, le fait de savoir que d'autres ont des soucis identiques, si ça n'améliore pas la situation, ça rassure quand même.
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- Carnica22
- Visitor
Je réalise grâce à toi le grand intérêt que revêt la prise de notes au cours de saison. Je vais m'y mettre dès cette année!
En Ile-de-France on compte beaucoup d'installations d'apiculteurs amateurs fortement demandeurs en formation et colonies.
Concernant les professionnels, une vraie synergie s'est installée entre les différents acteurs. On parle volontiers de moyennes, races ou encore techniques.
Il y a presque 14 ans j'ai connu une apiculture différente de celle que je connais. J'étais alors amateur et la dissimulation des informations, moyennes et techniques était monnaie courante.
Les ruchers écoles étaient bien moins remplis.
Aujourd'hui beaucoup de monde se reconvertit dans l'apiculture avec la volonté de monter un petit cheptel de 100-150 ruches et d'en vivre tranquillement .
Peu nombreux sont les apiculteurs de plus de 300-400 ruches.
Je me suis installé les mauvaises années, j'ai pas connu les moyennes que j'ai eu en amateur.
Par contre la clef de ma réussite a été la maitrise de l'élevage, j'ai pu chaque année augmenter considérablement mon cheptel en maitrisant la multiplication des reines (et pas sélection hein , entendons nous bien) et la confection d'essaims artificiels.
Petit Hors-Sujet pour Cdsjo, que notes tu au fil de la saison ?
Les principales dates: première visite, premier essaim, récoltes ... et les chiffres clefs ?
Merci d'avance pour ta réponse .
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