Qu'appelle t'on la micro-filtration du miel ?

:whistle:

Un bon moyen pour masquer l'origine floral du miel...donc sa provenance.
Et puis ça ouvre pas mal de possibilités ensuite... :whistle:
Cdt.

retirer le pollen pour masquer l'origine, très courant aux USA sur les grandes cultures OGM.

Bonsoir
Je sais pas si la filtration du miel présente des particularités qui lui sont propres, mais en génie industriel ou en microbiologie on distingue 4 types de filtration:
-filtration : >10 microns
-micro-filtration : <10 microns et >0,2 micron
-filtration stérilisante: <0,2 micron et >0,02 micron
-ultra-filtration: >0,02 micron
(1 micron = 0,000001m)
Donc je pense qu'on parle à tort quand on parle de microfiltration du miel étant donné le prix de telles membranes filtrantes et des dangereuses pressions qu'il faudrait exercer pour avoir un débit correct. En regardant rapidement les sites apicoles je vois que les meilleures membranes font du 220 microns, il s'agit donc de filtration.
(d'après Wiki un grain de pollen a un diamètre compris entre 20 et 55 microns)

Peut-on améliorer la qualités des photos importées ?

Si de cette photo dont tu parles... Elle est bien.... on continue en MP si tu as un souci..

Si la photo est lisible c'est parfait,
Je pensais que c'était impossible d'extraire le pollen mais effectivement pppswing aux Etats Unis ils arrivent à retirer le pollen de leur miel, ça peut être pas mal pour les allergiques, en revanche je pense qu'ils doivent le réchauffer assez violemment et avoir de sacré pompes !

www.honey.com/honey-industry/honey-and-bee-research/honey-without-pollen-is-still-honey

Bien tu prend 9 futs de miels qui vient de "Tataouine", tu le filtre ou micro filtre comme tu le sens et ensuite tu y met un fut de miel origine France.
y as plus qu' a claquer l'étiquette qui va bien, l'affaire et dans le sac.

votre copain du pied mont pyrénéen, il a tout intérêt à avoir de bon procédé avec le stock extérieur en plein soleil !!!!!, le roi de l'import le gonz, il ce permet même de t'envoyer régulièrement une petite lettre pour te rappeler qu'il te soutien, il est avec toi avec sont beau sourire.

j'arrête car je vais avoir le clavier désagréable.......

On en parle ici www.itsap.asso.fr/downloads/publications/lettre_itsap_n8_web.pdf
C'est autorisé ou interdit en France ? Un fois débarrassé de son pollen, on l'appelle comment le produit obtenu?
Je me souviens d'une émission où un scientifique nous montrait en direct comment on pouvait fabriquer du "miel"... et, rajoutant un peu de pollen à sa préparation, il concluait en disant ... "Maintenant je défie un laboratoire de prouver que ce n'est pas un "vrai miel". (un peu romancé) :whistle:
Et là je me dis ... si la réglementation autorise de micro-filtrer le miel..... il va être encore plus difficile de différencier une daube d'un vrai miel ? Non?

ah! Je me souviens ;) ...à partir de l'indice 4.15

, (4min16) vous parlez sans doute de ce reportage. Il rajoute du pollen donc très facile de déjouer les contrôles polliniques, donc que le miel soit filtré ou non difficile de dire si c'est de la "daube" ou pas. Le gout, l'odeur, la texture, la couleur sont des caractéristiques inimitables! En effet la vidéo le montre, il est très facile de faire du miel, car en effet c'est que des sucres et de l'eau mais tout se joue dans les éléments mineurs qui sont je pense difficilement reproductibles par la chimie!

Pour moi un miel filtré et débarrassé de son pollen reste un miel, mais étant donné qu'il est chauffé il doit être de moins bonne qualité. Ces méthodes sont-elles pratiquées en France ? La microfiltration peut aussi permettre d'éliminer toutes les particules ou organismes qui peuvent être nocifs ou allergènes et sur ça je pense que les américains sont plus radicaux, j'ai appris aujourd'hui que nos camemberts devaient être stérilisés aux rayons ionisants pour être exportés aux EU !

On peut ..., c'est une question de volonté et de coût ...

l'allusion donnée par Gfass, correspond à l'intervention d'un labo d'analyses des miels.
(Au passage, une sacrée idée pour ceux qui n'y auraient pas pensé !)

Pour rester dans les analyses faciles, il reste celle de l'analyse de l'indice diastasique.

Si on fait un mélange adéquat de fructose et de glucose et même si l'on a rajouté du pollen de l'essence florale, il restera l'absence d’invertase d'abeilles dans le produit final. Certains petits malins y ont pensé en intégrant un enzyme industriel (hélas pour eux, on arrive à faire la différence).

Pour revenir au pollen, il faudra quand même ne pas se planter sur le choix.

Sachez qu'en matière de pollen, on en apprend beaucoup plus sur le miel avec le petit grain de pollen isolé qui n'a rien à faire dans l'échantillon !

Pour allez encore plus loin, on peut faire des analyses "Carbone", sachant que les sirops ont 2 origines (céréales et betterave ou canne) et que le nectar a une autre origine et on le verra au niveau de l'agencement des atomes de carbone-oxygène-hydrogène.

Ah! Merci richard86 je suis rassuré, ce n'est donc pas aussi facile.
Il ne faut pas tromper la confiance du consommateur sur un produit aussi noble que le miel qui reste, dans son esprit, un produit "naturel". Pour cela, je ne vois qu'une seule solution, simplissime..... Une traçabilité des miels d'une rigueur exemplaire (un peu comme la viande), de vrais contrôles ponctuels au niveau de la grande distribution et enfin des sanctions financières dissuasives pour ceux qui trompent le consommateur sur l'origine et la qualité des miels.

La fraude, c'est comme le dopage en sport. Le fraudeur a souvent un coup d'avance face au contrôleur.

Vu le nombre de recherches à faire, on fait un choix des substances possibles. Il suffit au petit malin d'utiliser une substance que l'on sait qui n'est pas présente dans les plans d'analyse.
Néanmoins, on tombe de temps en temps sur de vraies affaires par les analyses inopinées et hors des substances classiques.

Pour la traçabilité amont (du producteur au fût de miel livré), les outils du côté des apiculteurs existent : Le registre d'élevage et le registre de miellerie. Beaucoup de producteurs sont réfractaires à la réglementation et au contrôle. En fait, ils jouent contre eux.

Nous pouvons faire des analyses de routine, même si elles n'ont pas la prétention de tout détecter, cela indique que le producteur rentre dans une démarche qualité.

Pour la traçabilité aval, du fût de miel au pot (UVC Unité de vente consommateur), toute personne qui travaille avec la distribution prend ses précautions. Il faut motiver ceux qui sont sur les circuits courts pour avoir la même rigueur.

Vu le personnel dans les DDPP (services des Fraudes), il y a des effectifs insuffisants pour faire des contrôles efficaces (en dehors des contrôles suite à enquête).