En seriez-vous capable ? (Traitements varroa)
- tooney05
- Topic Author
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Un sujet qui fait debat: le varroa!
on en lis un peu de partout, souvent ca part dans tous les sens, au final on y comprends plus rien!
Je vous propose ici de presenter SIMPLEMENT votre strategie de traitement de l'année 2015 en indiquant:
la periode de traitement,
le produit, le dosage,
le mode d'aplication,
la durée de traitement,
le controle,
l'eventuel rattrapage.
l'efficacité
Je voudrais eviter les commentaires afin de faire simplement un inventaire des pratiques et avoir des reponses assez breves!
A vous de jouer!!
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- tooney05
- Topic Author
- Visitor
traitement 1: en septembre acide formique par le fond sur plaque de fermeture 35ml/ruche d'acide formique a 65%. efficacité=NUL
Traitement 2 mi octobre (certainement trop tard )2 insert carton tactik a 12% que je n'ai pas pu enlever avant le printemps (oui je sais...) pas de controle (oui je sais...) efficacité insuffisante
traitement 3 la semaine derniere 1 insert amitraze 12 % pour limiter la pression pendant 1 semaine controle prevu dans la foulée.
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- flo-bourdon
- Visitor
1 acide oxalique 35 mg/L dégoutté 5 mL par intercadre peuplé entre noel et jour de l'an
préparations extemporannées non homologuées par le GDS
contrôle visuel fortuit pendant les visites
zéro perte cet hiver
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- apix
- Visitor
AO en dégouttement Fin décembre.
Amitraze sur éponge Fin février car présence de varroas (après comptage des chutes naturelles).
Zéro pertes sur 60 colonies, colonies fortes à très fortes.
Dans vos réponses, il faut donner le nombre de colonies et le taux de mortalité pour une vision rationnelle.
Cdt.
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- gallus
- Visitor
2 lanières d'apivar par ruche, 1 par colonie et 1 par nucléi: total 280 colonies
( 40% du prix est subventionné par la région)
Posées mi aout, retirée mi-décembre
( en 2014, mi-novembre les varroas tombaient encore)
Recentrage des lanières sur grappe si nécessaire
Pose de tiroirs sous plancher aéré depuis mi-mars
pas de varroas comptés en chute naturelle ou quelques unités après quelques semaines de pose des tiroirs
Perte: 1 ruche, 1 ruchette et 5 nucléis ( colonies vulnérables de par leur taille)
Avantage de l'utilisation de apivar :
- traitement homologué et simple de mise en oeuvre même pour l'amateur le plus inexpérimenté
- pas de préparation de solution, trempage, séchage, pose ( 3 poses espacées d'une semaine)
- simplicité extrême d'utilisation, la diffusion lente du produit protège l'utilisateur des émanations lors des manipulations
Inconvénient:
- cout 2,4€ par ruche et 1,2€ par ruchette et nucléis -> le traitement homologué me coute 1,5% de mon chiffre d'affaire
Est ce trop ?
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- olivier.bapteste
- Visitor
Quand tu dis que cela te coûte 1,5% de ton CA et que tu t'interroge de son coût, il faut que tu compare entre le coût de la perte d'une colonie.
Le prix d'un essaim ou de le production moyenne en miel rapporté a une ruche.
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- ardecho
- Visitor
4 passages d'acide formique (un par semaine) de mi-aout à mi-septembre, 35ml d'acide à 65% par ruche avec
(j'essaye :S ) une t° entre 20° et 25°, sur carton déposé sur la tête des cadres. pas de controle.
un acide oxalique par dégouttement (40g/litre de sirop) vers noel.
environs 10% de perte hivernale, très peu de bourdonneuses (1 pour 40 ruches)
cout : environs 80€ (1€/ruche)
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- mathieua
- Visitor
-30 ml d'Acide Formique éponges sur têtes de cadres, 3 fois à 7 jours d’intervalle.
Demi dose pour les essaims.
Sur 40 colonies et 50 essaims.
Comptage des chutes sur 20 caisses, résultats très variables (de 10 à 200 varroas, plutôt selon les ruchers)
+6 colos et/ou essaims test Huiles essentielles (traitement Bugator). Comptages sur les 6 colonies, résultats très variables mais bien en dessous de l'Acide formique a chaque fois et sur tous les ruchers.
Il aurait fallu un comptage en chutes naturelles avant et un après, mais je n'ai pas prit le temps.
Je compterais au printemps (d'ici deux semaine en Normandie...) les chutes naturelles puis je rentrerais tout ça dons le tableur commencé à l'hivernage. Je pourrais vous en dire plus à ce moment là.
Pour ceux que ça intéresse tapez "traiter à l'acide formique" dans gogol le premier lien c'est mon protocole pour l'AF.
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- chouchie
- Visitor
Sur 5 ruches : 2 passages d'AF début septembre + AO en dégouttement début Janvier
1 bourdonneuse, 2 ou 3 bof bof et le reste semble ok. La bourdonneuse et les bof bof ont eu de l'apivar.
Un arrêt de ponte complet suite à un temps de mer** en septembre sur 75% des ruches. Cadeau pour le traitement.
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- NicoAlsace
- Visitor
Pour ma part:
traitement apivar fin juillet.
Sur 19 ruches hivernés, 1 ruche morte mais faible à l'autonme avec vieille reine 2012.
L'apivar est quand même une valeur sûr pour l'api amateur qui n'est pas BIO.
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- Massougareux
- Visitor
Pour 50 ruches,
Traitement à l'Apivar du 10 août à début novembre.
J'aurai aimer faire un AO durant l'hiver mais j'ai du raté mo coup sur la période hors couvain qui a du être très courte avec les températures qu'ont à eu!! Je me demande même s'il y en a eu...
Donc c'est le seul traitement que j'ai appliqué. Parfois recentré dans le couvain les semaines suivantes.
Pas de contage particulier, juste controle sur les plaques des planchers les chutes naturelles qui sont faible, mais je trouvais il y a encore quelques temps des abeilles aux ailes abimés devant certaines ruches.
1colonie morte dans l'hiver. 2 bourdonneuses et 1 orpheline pour l'instant sur des colonies douteuses à l'automne. Je n'ai pas encore fini ma visite de printemps.
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- nuck
- Visitor
Avant de présenter ma façon de faire actuelle, à la demande de forumeurs (cf. dans forum Présentation mon parcours), je précise donc qqs points propres à mon contexte qu'il me semblent important à prendre en compte.
Chaque situation est singulière. Ne pas chercher la recette mais s'inspirer des autres en comprenant le contexte de leur conduite pour adapter à son propre contexte. C'est le raisonnement de tel api, ou de tel autre, en référence à leur contexte et leurs pratiques, qui les amènent à tel ou tel itinéraire sanitaire, qu'il convient de saisir et non sa "recette". C'est ayant compris les tenants et les aboutissants que le jeune api (ou moins jeune), pourra définir son propre itinéraire, je pense.
Situation géographique et écologique de mes ruchers :
1- Ruchers de production (en sédentaire) : moyenne montagne (hautes Cévennes) en limite nord de l'influence méditerranéenne (donc été chaud avec forte diminution du couvain après la miellée (1 à 3 petites mains de surface vers le 5-10/08), reprise de ponte en septembre, hiver (janv + fév.) cléments mais printemps froids, pluvieux ou parfois neigeux, très tardifs. Altitudes entre 600 et 900 m. Couverture végétale : fermeture accélérée des milieux depuis 30 ans qui a pour conséquence la disparition des sources mellifères de la "petite flore". Le chêne vert remplace le châtaignier sur beaucoup de versants et remonte en altitude jusqu'au niveau de la hêraie-sapinière (dont la limite basse remonte). On a ainsi une chênaie thermophile basse à moyenne (pour le moment), très dense (compétition intra-spécifique), sans végétation au sol (lenteur de l'humification à cause d'une pédologie acide).
2- Ruchers d'hivernage (transhumance) seulement pour les EA et qqs nucs : en bas de vallée et en garrigues, respectivement à 15 et 30 kms plus au sud, altitude moyenne 100/150 m. Milieux agricoles (céréales et vignes) pour beaucoup abandonnés (remplacés par une couverture de graminées spontanée sans fleurs), moindre recours aux pesticides sur vignes (surtout désherbants ; on voit de plus en plus de vignes à nouveau labourées et/ou enherbées dans l'entre rangs). La petite flore mellifère d'hiver et fin d'hiver, connue dans les 70', réapparaît (astéracées des bords de drains, chemins et délaissés culturaux, brassicacées adventices des vignes). C'est de l'or pour les EA. Par contre, les espaces en garrigue se referment aussi avec disparition du cortège des petites mellifères typiques de ces milieux. Miellée de garrigues remplacée par la miellée de Metcalfa
Les EA hivernés en ruchers de type 2 sont remontés en montagne en avril (après une production d'EA sur place).
Le développement des colonies est très différent entre ces deux types de milieux :
- Arrêt de ponte majoritaire en décembre pour les ruchers de type 1, pas d'arrêt de ponte pour les ruchers de type 2.
- Montée en puissance des colonies, lente pour ruchers de type 1, très rapide en sortie d'hiver pour les ruchers de type 2 (attention à l'essaimage précoce avec des hybrides). 15-20 mars : 2 à 3 cc pour ruchers de type 1 ; 6 à 7 cc pour ruchers de type 2 (7 quand je descends qqs 10 cadres).
Voici maintenant l'itinéraire sanitaire "Varroa" que je suis actuellement. Petite précision : je tends à privilégier les produits et techniques les moins "hard".
A. Juste après la récolte du châtaignier (dernier jours de juillet/premiers jours d'août) : traitement au thymol cristal (3 tt à 1 semaine d’intervalle, 10g/col/tt, dissolution dans alcool, éponge imbibée et évaporation alcool une nuit, application dans les 24 à 48 h maxi). L'efficacité des tt au thymol n'est pas excellente, on le sait. Mais dans mon cas, où les colonies subissent peu de stress, ça va. C'est l'effet "boost sanitaire" qui me retient à utiliser ce tt à cette époque. En fin de tt, les couvains repartent très bien et sont très beaux. Les colonies dynamiques. De bonnes abeilles pour l'automne et l'hiver. Idem pour les colonies sur corps 10C et les EA en ruchettes 5 ou 6C (demi-dose pour les EA).
B. Début décembre, au moment où le couvain est déjà bien en phase descendante, j'évalue la population phorétique afin d'estimer la pression avant de laisser tranquilles les colonies pour l'hiver. Méthode utilisée : env. 300 abeilles + sucre glace. Le test porte sur 20% des colonies pour chaque rucher. Selon le résultat, j'opère alors un traitement d'hiver (entre Noël et jour de l'An) à l'acide oxalique (dégouttement) ou si infestation est très forte, lanières cartonnées "tktk".
Attention : si j'opère un traitement, je traite tout le rucher sans exception. Il y avait longtemps que je n'avais pas effectué ce tt d'hiver. Les tests de décembre 2015 m'ont obligé "à y passer" pour les colonies de production, mais pas pour les EA (moins de 1 varroa de moyenne/300 abeilles au test). Si j'ai un doute sur le test (qui est loin d'être parfait), je réalise un contre test (sur 10% des col.) avec "tktk" sur langes huilés ou sur carton.
Notes complémentaires :
Note 1 : Toutes les ruches sont sur plancher plastique entièrement aéré, muni d'une tôle de contrôle huilée dessous sur glissière. Tôles retirées de fin juin à fin août lors des grosses chaleurs.
Note 2 : Pas de mortalité due à varroa semble-t-il. Sortie hiver 2013 et sortie hiver 2014 aucune perte. Sortie hiver 2015 : 1 bourdonneuse dans un rucher de 12 colonies (encore sur 3 cadres d'abeilles fin février) réunie à un EA 2015 hiverné.
Note 3 : Je change systématiquement les reines tous les 2 ans au plus tard, c'est à dire avant leur troisième hiver (certaines sont changées avant). Les changements de reines, ainsi programmés, se font début septembre après le traitement estival, sauf cas en saison où je constate une reine qui ne me plais pas. Mais dans ce cas, je considère que c'est une opération entrant dans la pratique d'amélioration du cheptel (je ne dis pas sélection, vu le faible nombre de colonies que je conduis maintenant à la retraite => +/- 40 col, +/- 60 EA selon les années et environ une 100aines de reines finies produites chaque année et beaucoup, beaucoup, beaucoup d'éliminées).
Note 4 : Les EA sont réalisés (en général) à partir de paquets d'abeilles (PA) + une reine fécondée (issue d'un nuc). Réalisation classique avec entonoir et caisse grillagée à PA. Au moment de répartir les abeilles, je mouille avec eau + A0 (10g/L). Agitation + AO réduisent proche de zéro le nombre de varroas enruchés avec le PA. Idem pour les nucs avec introduction d'une CR à J+11, évidemment. Ces embryons de colonies démarrent donc leur vie relativement peu parasités.
Note 5 : Mais ... cette année 2016 : Un hiver en garrigue extrêmement clément, voire chaud et de temps à autre mellifère, une dynamique de développement en janvier et février amenant à 1 ou plusieurs cycles de couvain supplémentaires en avant saison, il semble bien que les EA (très populeux) soient davantage infestés par rapport aux autres années. Les indices sur couvain ne trompent pas. Lorsque j'irai les chercher, un test au sucre glace va s'imposer.
Note 6 : Les ruchers de montagne comportent entre 12 et 18 colonies. Les ruchers d'hivernage des EA idem. Toutes les ruches et EA sont sur tréteaux, à 55 cm du sol (à l'approche des 70 ans, on soigne le dos !), accolés par 6, tête-bêche. Les EA hivernent ainsi, serrés les uns contre les autres, en blocs de chaleur et, parfois, entourés d'un film étirable noir (pas encore suffisamment de recul sur cette expérimentation).
Note 7 : Sur une dizaine d'années de ce régime, je constate une différence entre les noires (enfin celles que l'on peut encore appeler noires) et qqs Bk et tribrides (TRB). Hivernage impec. des noires qui sortent avec moult provisions. Les Bk et TRB montrent davantage de pb côté provisions en sortie d'hiver et au printemps. Certes plus d'abeilles. Mais aussi plus de visites et d'inquiétude lors des périodes de retour de froid au printemps, très fréquentes et longues chez moi. Les noires, je ne m'inquiète pas et parfois je les oublie. Il me semble qu'elles s'accommodent un peu mieux du varroa (mais je n'ai pas d'éléments probants à montrer, juste une impression).
Il en est de même, par ailleurs, avec les cécropia que je teste depuis 2013.
En espérant que ma modeste contribution aide qqs uns.
NUCK
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- ardecho
- Visitor
j'y ai trouvé beaucoup de similitude avec ma propre situation, je suis aussi en Cévennes et j'ai des ruchers à 500m et un à coté de chez moi, à 200m.
je me retrouve complètement dans ce que tu dis, j'ai de la noire qui ne me pose pas de soucis et sort de l'hiver bien garnie en provisions tandis que les italiennes ont toujours besoin de candy et de sirop...
de même, je trouve que les jaunes ont toujours plus de problèmes de varroa que les noires.
je traite les EA à l'acide formique avant de leur donner une CR à j +10.
en général (pas cette année), la rupture de ponte dans mes ruchers à 500m permet un acide oxalique efficace. à basse altitude c'est toujours plus compliqué mais je laisse tout de même du monde en bas car j'ai besoin de colonies fortes tôt en saison (production de gelée-royale).
mais il me semble qu'en altitude elles souffrent moins du varroa et rattrapent leur retard lorsque la chaleur s'installe.
comme si le repos hivernal plus prononcé leur donnait des forces (une impression...)
enfin, concernant la ré-infestation varroa, beaucoup de petits ruchers amateurs peu ou pas traités par chez moi.
pas mal de gens "anti-traitements" (que ce soit pour eux où leurs abeilles) qui laissent faire la nature. en général ils ne font pas beaucoup de miel... en tous cas ça n'aide pas.
quant à la mythique noire cévenole, est-ce qu'elle existe encore ? j'ai souvent entendu les anciens vanter ses qualités, celles que j'ai en sont-elles ? je ne crois pas, à bien les observer de près il semble qu'il y est toujours un certain métissage. même sur des essaims attrapés dans des coins reculés...
au plaisir de te lire à nouveau
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- florent48
- Visitor
Dans mon cas, je suis le pse de mon Gdsa, je traite donc à l'apivar depuis quelques années avec une durée de pose des lanières de 10 semaines minimum. Je ne les recentre jamais car Je me fais copieusement attaquer lors de la pose avec des abeilles qui me viennent directement par dizaine à la figure et pareil lors du retrait. Cette année dès les températures adhoc Je ferai une série de flash acide formique car Je vois encore des varroas sur les abeilles et quelques ailes déformés.
Je me retrouve un peu dans ta présentation, je suis moi même en rucher sédentaire, près de mende en Lozère où je vis, à Florac et pres d'Ales dans la garrigue.
J'arrête là pour la comparaison, car je n'ai q'une vingtaine de ruches, qui se portent bien et que je m'échine à entretenir depuis 2009, pour des récoltes qui ne viennent pas ou très peu et pour ce qui est du remplacement des reines j'ai jamais osé me lancer. Bref, assez parlé de moi et merci encore pour cette contribution.
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- nuck
- Visitor
Merci pour ton message sympathique. Je comprends que tu constates un peu la même chose sur l'impact varroa entre hybrides et "noires" (je mets les guillemets). Beaucoup pensent que cela tient au rythme de développement des couvains et un arrêt de ponte prolongé (pour les situations en montagne). C'est vraisemblablement juste. Mais, mon idée serait que les dites "noires" ont souvent, me semble-t-il, une plus grande longévité et rusticité. Il faudrait vérifier à l'aide d'un bon protocole et chercher de ce côté. J'émettrai un bémol à cause de leur sensibilité aux maladies du couvain.
Quant au pb des ruchers alentours non traités, certes c'est une difficulté. Il y en a plus que l'on pense en Cévennes. Mais peut-être est-ce de ce genre de ruchers, plus ou moins survivants au long des années, que l'on pourrait trouver qqs souches intéressantes. Chez moi, il y a un couple, vivant de l'apiculture, qui ne traite pas (env. 300 ruches). Récolte très modeste, le miel est vendu entre 18 et 22€/kg. Cela dure depuis plus d'une dizaine d'années, niveau de vie très modeste évidemment. Je ne suis pas sûr que ce soit un exemple.
A propos de la mythique noire, ce n'est pas le sujet de ce fil. Peut-être en créer un ? Sujet à risque ! Polémiques en vue, j'ai un peu peur. Personnellement ma position n'est pas de type conservatoire (génétique) d'une hypothétique abeille noire (les anciens crétois importaient des ruches par le port de Lattes et nombre d'importations ont eu lieu depuis l'Italie au XVIIIe et XIXe), puis les milieux naturels changent, évoluent. Ce ne sont plus ceux de la "mythique noire cévenole" des anciens. Aussi, je m'inscrirais davantage dans une approche comportementaliste et adaptative dans une certaine variabilité.
@ florent48
Merci également. Les printemps à Mende sont particulièrement difficiles pour les colonies. L'arrêt de ponte hivernal est favorable pour les traitements varroas. Des ailes déformées et des varroas observés sur les abeilles à cette époque, cela m'interroge. Le projet de flash formique ce printemps sera probablement justifié. Je ne vois pas d'autres traitements possibles en cette époque. Je suppose que tu utilises ton rucher sur Alès comme unité de production d'EA. Puis renforcement (ou remérage) des colonies sédentaires en montagne avant la grande miellée ? Mais c'est un autre sujet.
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- apipaca
- Visitor
et très heureux de lire la pertinence de tes propos avisés,
pour ce qui concerne les observations ou solutions absolument "naturelles" contre varroas, je crois que pour l'instant, même si certaines souches manifestent certainement des comportements plus favorables que d'autres, (résistance) tout ce qui peut s'observer en positif est à mettre au profit d'une coupure de ponte providentielle, plus ou moins marquée dans certaines régions ou secteurs et bien entendu plus ou moins favorisée par la météo,
Situé bien plus bas, je ne peux personnellement pas compter (ou que très rarement) sur des coupures hivernales favorisantes, mais j'entretien tout de même moi aussi un rucher isolé de souches très disposées à réagir assez bien contre varroas , mais en avouant bien modestement que je n'y parviendrai pas sans coupures volontairement provoquées, en m'inspirant de ce qui pouvait se faire dans ce style et dans les régions Sud, que tu dois connaître et qui impose des coupures successives grâce à l'élevage, on y parvient également et par le même principe, sauf à déplorer bien entendu en comparaison, que c'est se priver à cette époque des récoltes de printemps ??
mais ça serait sans doute encore se poser l'éternelle question à laquelle chacun pourra avoir sa propre réponse: faut-il exploiter beaucoup de ruches à rendement moyen avec un minimum de travail et de frais, ou moins de ruches à gros rendement avec de multiples interventions ???
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- nuck
- Visitor
Tu a raison au sujet des coupures de ponte. C'est bien évidemment ce que je voulais faire sentir en parlant de la constitution des EA à partir de paquets d'abeilles ... que je pulvérise, en plus, à l'AO lors du remplissage des ruchettes (idem pour les nucs, mais c'est plus habituel).
Pour mes amis api en garrigues ou littoral languedocien, l'efficacité des traitements hivernaux reste variable selon les colonies. Cette année 3cc en permanence en hiver sur Montpellier, 6cc mi-février et 7-8cc mi mars ! Mes EA hivernés en garrigues : 4-5cc fin février !! Pas de buck ou autres hybrides ! Combien de varroas là-dedans ? :huh:
Au sujet des coupures volontaires, as-tu quelque expérience sur les manips italiennes de coupure de ponte par engagement ? Plusieurs types de cages se commercialisent là-bas permettant une ponte plus ou moins étendue pour la reine.
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- apipaca
- Visitor
nuck wrote: Bonjour apipaca,
Tu a raison au sujet des coupures de ponte. C'est bien évidemment ce que je voulais faire sentir en parlant de la constitution des EA à partir de paquets d'abeilles ... que je pulvérise, en plus, à l'AO lors du remplissage des ruchettes (idem pour les nucs, mais c'est plus habituel).
Pour mes amis api en garrigues ou littoral languedocien, l'efficacité des traitements hivernaux reste variable selon les colonies. Cette année 3cc en permanence en hiver sur Montpellier, 6cc mi-février et 7-8cc mi mars ! Mes EA hivernés en garrigues : 4-5cc fin février !! Pas de buck ou autres hybrides ! Combien de varroas là-dedans ? :huh:
Au sujet des coupures volontaires, as-tu quelque expérience sur les manips italiennes de coupure de ponte par engagement ? Plusieurs types de cages se commercialisent là-bas permettant une ponte plus ou moins étendue pour la reine.
Oui ce sont de ces méthodes dont je parlais, mais pour un résultat "naturel", il faut tout de même, s'imposer 2 coupures significatives, ce qui s'étale forcément et pénalise pour récolter au printemps, mais par contre et même si c'est à ce prix, pour la suite et pour ceux qui peuvent profiter d'excellentes miellées d'été et d'automne, (lavande + sarriette par exemple) les colonies n'ont aucuns complexes par rapport aux autres, pour récolter à ce moment là !! :lol:
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- centrevar
- Visitor
les essaims de printemps sont traités à l'acide lactique, pulvérisation des cadres
en aout les lanières apivar, le plus tôt possible pour pouvoir mettre les hausses sur l' arbousier et regonfler les colonies avant l'hivers si septembre est arrosé
l'acide formique oublié car trop dépendant de la température et dans mon secteur en aout et septembre c'est trop chaud; en tous cas j'ai pas insisté
l'oxalique, il n'y a pas assez de rupture de ponte en hivers
pour l'instant, techniquement la solution d'encager la reine ne me tente pas
pour vérifier l'efficacité du traitement, test sur 50% du rucher, après le retrait des lanières je n'ai pas trouvé de molécules adéquats donc comptage chute naturelle
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