2016, l'an pire contre attaque !
- ardecho
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en ce qui me concerne, mes ruches passent l'hiver et le printemps (jusqu'à mi-juin) en moyenne vallée de l'Ardèche entre 250 et 350m d'altitude, puis je déménage tout le monde
en moyenne montagne entre 500 et 600m.
donc printemps : fruitiers, aubépines, acacia, thym et été : châtaigniers, ronces, bruyères.
donc tu avouera que 17kg/ruche par ruche avec ça, c'est vraiment pas terrible !
avec une météo à peu près dans la norme je fais plutôt dans les 25 kg/ruche, avec une bonne météo ça monte vite à 30kg (cette année 43kg )
on peut ajouter des miels (garrigue, bruyère) qui sont vendu 18€/kg et non pas 16...
bon je te concède qu'il y a aussi les années pourries où je plafonne à 12kg/ruche mais ces années là, les collègues transhumants ne font guère mieux et en plus vident des réservoirs de gasoil !
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- bee680
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40kg de moyenne tous les ans?
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- Apinoires
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ardecho wrote: ah oui mais Apinoires je n'ai pas dit 100% sédentaire. et puis ça dépend aussi de l'endroit où l'on bosse
donc tu avouera que 17kg/ruche par ruche avec ça, c'est vraiment pas terrible !
bon je te concède qu'il y a aussi les années pourries où je plafonne à 12kg/ruche mais ces années là, les collègues transhumants ne font guère mieux et en plus vident des réservoirs de gasoil !
On pourra faire dire aux chiffres ce qu'on voudra, perso je me suis servi des chiffres du dernier audit Agrimer, qui, sur une moyenne de 15 ans, donne bien ces volumes: 12 à 17 en sédentaire et selon les régions, puis 41,2 pour l'apiculture pro transhumante !
Sans oublier que sur un potentiel d'une centaine de caisses, combien seront "de vraies caisses de production" ?
@ bee680:
Oui, 41,2 kg, chiffres Agrimer et sur une moyenne de 15 années !
Pour ce qui nous concerne, en apiculture pastorale, faire une à deux hausses au printemps: romarin, puis garrigue ou acacia et encore une paire hausse en récolte d'été (lavande), ne me semble pas représenter un exploit ?
Et à faire seulement 3 hausses à une moyenne de 15kg, il me semble que le compte y est ?
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- bee680
- Visitor
Je ne veux pas jouer au "vieux de la vieille", mais je prends un simple exemple: la miellée de tilleuls qui coulait à flots il y a une dizaine d'années, une miellée sûr quoi, aujourd'hui chaleur sèche ou froids soudains s'installant brutalement, rendent cette miellée bien moins sûr qu'à l'époque.Et pourtant les prix de gros n'ont pas évolué!À mon avis il y a une c... dans le piano!
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- ardecho
- Visitor
avec les charges d'exploitations qu'ils ont à payer !
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- Apinoires
- Visitor
et l'apiculture française n'a bien entendu plus que le détail (avec un maximum de black) pour s'en sortir !!
Fin de l'intermezzo pour moi,..amusez vous bien ! :lol:
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- bee680
- Visitor
À ce sujet, voir le très intéressant et très pertinent article (qui date un peu quand même) de Monsieur Franci Saucy, que je vous laisse découvrir ci-dessous, si ce n'est déjà fait:
blogs.letemps.ch/franci-saucy/2016/11/21/vous-contaient-le-marche-du-miel/
Sinon, bonne fin de saison à toutes et à tous, prenez du plaisir avec vos abeilles, la vie n'est qu'un jeu, amusons nous
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- ardecho
- Visitor
beaucoup d'api ont une sorte de fierté à gérer des centaines et des centaines de caisses et sortir des tonnes et des tonnes de miel, et ils font comme ci cette façon de faire était la seule qui tienne.
il y en a pourtant qui parviennent à gagner leur vie avec un cheptel limité mais une valorisation maximale ainsi qu'une diversification de la production (pollen, gelée, essaims, pain d'épices...) mais il semble que ça fait plus viril et plus sérieux de vendre 25 futs de 300 kilos que de jouer à la marchande sur les foires et marchés...
pour moi les 2 modèles se valent, c'est une question de choix personnel : passer ses nuits à transhumer et ses journées le nez dans une foule de ruches ou bien passer ses après-midi au marché et au magasin de producteur à bavarder avec les clients. chacun ses gouts.
pour ce qui est de la rentabilité je pense que ça se vaut, ça dépend aussi des besoins en argent que l'on a, de son "standing" de vie...
mais en général, quand on se lance dans l'apiculture, c'est que l'on ne place pas la rentabilité financière comme priorité absolue, ou alors on s'est trompé de métier :lol:
l'important c'est que chacun s'épanouisse dans son activité.
toutefois, il me semblerait assez triste qu'il n'y ai plus que des revendeurs de miel se faisant passer pour des apis sur les marchés, tandis que toute la production nationale serait revendu à des négociants-conditionneurs, puis redistribué plus ou moins mélangée avec des miels non-UE...
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- bee680
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- Yoann
- Visitor
Il n y a pas un seul modèle, il faut surtout trouver le sien.
Que ceux qui s'intéressent à l'apiculture d'un point de vue professionnel n'écoutent pas uniquement ces gros apis pour qui un petit modèle économique n est pas viable.
Je vis de l'apiculture, mon modèle ne me satisfait pas toujours, mais j'ai travaillé sur des exploitations de 800 et 1000 ruches, ce n'était pas pour moi. Au fil des années j'affine et c'est de mieux en mieux. Le jour où mes credits immo seront soldés je gagnerai plutôt bien ma vie.
Et je serai chez moi.
Un collègue m'a dit l'hiver dernier : " moi je veux m'enrichir avec l'apiculture "... je ne m'en suis toujours pas remis hé hé
Du coup d'une apiculture bio il est effectivement passé à un modèle intensif avec autant de miel produit que de sirop consommé...
Pas mon rêve!
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