Question à l'Assemblée Nationnale (conservatoire abeille noire)
- maya76
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Moi aussi j aimerai bien mettre en place un conservatoire de la bukfast
14ème législature
Question N° 100556
de M. François-Michel Lambert (Socialiste, écologiste et républicain - Bouches-du-Rhône )
Question écrite
Ministère interrogé > Biodiversité
Ministère attributaire > Agriculture, agroalimentaire et forêt
Rubrique > animaux
Tête d'analyse > protection
Analyse > abeille noire. conservatoires.
Question publiée au JO le : 15/11/2016 page : 9322
Réponse publiée au JO le : 31/01/2017 page : 766
Date de changement d'attribution: 07/12/2016
Date de signalement: 17/01/2017
Texte de la question
M. François-Michel Lambert interroge Mme la secrétaire d'État auprès de la ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat, chargée de la biodiversité sur la protection juridique des conservatoires français dédiés à la sauvegarde de « l'abeille noire ». L'abeille noire est une sous-espèce d'abeille présente depuis un million d'années dans le nord-ouest du continent européen. Sa population est en déclin et connaît aujourd'hui deux types de menaces : les pesticides de l'agriculture intensive et l'importation d'abeilles. Les apiculteurs français ont fait le choix ces dernières années d'importer des abeilles réputées plus productives que les espèces naturellement implantées en France. Ce phénomène contribue à l'hybridation et à la disparition de l'abeille noire. La communauté scientifique émet aujourd'hui de sérieux doutes quant à la pertinence de l'importation d'abeilles. C'est notamment ce qui résulte de toutes les études portant sur le virus de la paralysie aiguë dont l'importation d'abeille hors de leur environnement naturel serait la cause. C'est pourquoi certains apiculteurs et citoyens avertis ont érigé en France des conservatoires dédiés à l'abeille noire qui est aujourd'hui grandement menacée. Il existe aujourd'hui plusieurs dizaines d'espaces de sauvegarde de ce type sur le territoire et cette pratique spontanée connaît un certain succès. Néanmoins, il n'existe aucune reconnaissance juridique à ce jour qui permette de protéger les zones dans lesquelles se trouvent les conservatoires. Ils restent donc exposés à l'hybridation et à la transmission de maladies lorsque des apiculteurs voisins optent pour un élevage basé sur des espèces importées. Il lui demande si elle compte procéder à la reconnaissance juridique de ces conservatoires. Ainsi, si elle compte protéger les zones dans lesquelles se trouvent les conservatoires d'abeilles noires en y interdisant l'implantation et l'élevage d'abeilles importées.
Texte de la réponse
Les pouvoirs publics sont conscients de l'importance de connaître et de protéger la diversité génétique des abeilles présentes en France. L'amélioration de cette connaissance est réalisée actuellement par un projet conjoint de l'institut national de la recherche agronomique (INRA) et de l'institut de l'abeille (ITSAP), qui vise à caractériser les populations existant en France, ceci aussi bien du point de vue de leur patrimoine génétique que du point de vue de leur production (projet SeqApiPop). Par ailleurs, aucun lien n'a été démontré entre la présence d'hybrides élevés localement et la transmission de maladies, l'abeille noire (autochtone) paraissant tout aussi sensible aux maladies que les abeilles importées. Les mesures de protection de l'abeille noire proposées par l'intermédiaire des conservatoires concernent les conditions d'implantation et d'élevage des abeilles issues d'importations ou hybridées avec les populations autochtones. Ces mesures partent du principe que les populations à conserver (abeilles noires) seraient « pures » et distinctes des populations périphériques, supposées hybridées. Or le travail réalisé lors du projet SeqApiPop mentionné plus haut, démontre au contraire que toutes les populations d'abeilles utilisées en France [y compris dans les conservatoires à l'exception de celles de l'association conservatoire de l'abeille noire bretonne (Ouessant)] présentent déjà un niveau d'hybridation important. Ce bilan est cohérent avec la biologie de la reproduction des abeilles (accouplement entre individus éloignés géographiquement de plusieurs kilomètres), l'ancienneté des pratiques d'importations (antérieures aux années 1980), et l'ampleur des pratiques de transhumances et d'hybridations volontaires (plusieurs dizaines de milliers de reines importées chaque année). Ce constat était largement partagé par les apiculteurs français dont plus de la moitié déclaraient, lors d'une enquête réalisée en 2012, la présence, dans leurs ruches, d'abeilles distinctes de l'abeille noire. Par ailleurs le travail des conservatoires, pour être pleinement efficace, devrait être extrêmement rigoureux pour maintenir une population sans risque trop important d'hybridation. Un cahier des charges a été rédigé par l'ITSAP et le centre national de la recherche scientifique (CNRS) pour détailler ces exigences. Dans les faits, un état des lieux réalisé en 2015 par le CNRS montre une grande hétérogénéité des structures qui revendiquent la dénomination « conservatoire » : à l'exception du conservatoire de l'abeille noire d'Île-de-France et du conservatoire d'Ouessant déjà mentionné, aucune structure ne met en place des actions d'ampleur suffisante pour satisfaire à ces exigences. Dans les conditions actuelles de fonctionnement des conservatoires, la proposition d'interdire systématiquement d'implanter et d'élever d'autres abeilles que l'abeille noire à proximité des conservatoires serait le plus souvent difficile ou impossible à mettre en œuvre pour les deux raisons déjà énoncées : populations largement hybridées et actions de protection insuffisantes. Ces mesures auraient en outre pour conséquence de stigmatiser certains apiculteurs sur un critère inapplicable (la « pureté » de leurs abeilles), de déboucher sur des conflits au sein de la filière et, en restreignant leur activité, de mettre en péril leurs exploitations apicoles. Or la pérennité de cette activité économique est la première garantie d'une sauvegarde de l'espèce.
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- gallus
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Balle au centre.
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- concors
- Visitor
C'est pas compliqué de faire demi tour.
Il suffit d'obliger les éleveurs français à inseminer de la noire certifiées et à interdire l'importation de reines et d'essaims.
Les italiens l'ont bien fait.
Je pense que l'alternance entre permaculture et agriculture intensive serait une bonne chose pour équilibrer l'environnement.
Passer de l'hybridation sauvage à la consanguinitée contrôlées aussi.
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- cdsjo
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Ce n'est pas très sympa d'envoyer un brave député, plein de bonne volonté au casse pipe.
Qui est ce qui ignore encore dans le monde apicole que les abeilles sont hybridées ? Uniquement ceux à qui cela ne plaît pas et qui le regrettent et on peut comprendre les regrets, seulement il fallait se réveiller il y a 40 ans ; où étaient les défenseurs de l'abeille locale à l'époque? Bon peut être que leurs parents ne se connaissaient pas ce qui peut expliquer qu'ils découvrent l'apiculture aujourd'hui, dommage.
Quant à la réponse, elle est parfaitement documentée et pleine de bon sens.
Reste à savoir s'il y a quelque chose à sauver sur cette planète.
Quant à ceux qui fustigent les pratiques apicoles passées ou même présentes qu'ils sachent que s'ils peuvent faire joujou avec leurs abeilles, c'est parce qu'elles leur ont été transmises parce qu'il y a eu une époque ou personne n'avait rein à cirer des problèmes de l'abeille et sans apiculteurs, il faudrait toutes les importer.
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- gallus
- Visitor
Sur le principe, faire des conservatoires c'est bien.
Ce qui m'importe c'est que l'on ne se fasse pas la guerre, on a assez de soucis comme çà.
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- gfass
- Visitor
J'imagine bien le "têtenocrate" comme disait Coluche en train de rédiger la réponse, mais non, il ne faut pas rêver. Je pense plutôt que la réponse à cette question qui émane n'en doutons pas d'un apiculteur à été produite par un autre apiculteur référent patenté lui, à ce genre de question posée à l'assemblée, et donc, c'est son avis qui est ici présenté dans la réponse qui devient l'avis de l'assemblée... mais ça reste un avis.
Je pense que quelques scientifiques de notre beau pays doivent avoir un avis différent.
Personnellement je me garderais bien de donner le mien sur cette question car en réalité, je n'en ai pas et comme dit cdsjo, je suis de ceux qui font "joujou" avec leurs abeilles et qui y prennent beaucoup de plaisir. Je sais que l'expression "faire joujou était juste un clin d’œil amical.
En revanche, je suis beaucoup plus nuancé sur sa conclusion
cdsjo dit "Quant à ceux qui fustigent les pratiques apicoles passées ou même présentes qu'ils sachent que s'ils peuvent faire joujou avec leurs abeilles, c'est parce qu'elles leur ont été transmises parce qu'il y a eu une époque ou personne n'avait rein à cirer des problèmes de l'abeille et sans apiculteurs, il faudrait toutes les importer."
Je pense que c'est pousser le bouchon un peu loin et sous estimer la capacité de l'abeille à se sauver par elle même des tracas du monde moderne. C''est oublier aussi que jadis, bien avant qu'il y ait des apiculteurs, les cours de fermes étaient peuplées de bournacs, qui pour la plupart étaient étouffés à l'automne et je ne pense pas que l'abeille s'en portait plus mal. Car aujourd'hui, quoiqu'on en dise, il existe des secteurs (pas chez moi, je viens de découvrir l'existence de l'amidaclopride:whistle :whistle: ) où certains écotypes locaux "résistent" au métissage. Après, avec beaucoup de conviction personnelle j'aime bien me raccrocher à cette petite phrase d'Alfred Einstein... .
" Quand l'humanité aura disparu, les abeilles pourront enfin vivre en paix."
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- concors
- Visitor
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- concors
- Visitor
Sachez que mon agriculteur local balance encore 400 litres de round up concentré dans ses champs en 2017 !!!!!!
Regalez vous avec vôtre baguette, croissant, pattes, céréales !!!!!!
Allez santé pour le trou de la secu et à ceux qui le creuse !!!!!
La buck et l'agriculture intensive à été une bonne expérience et sur ces terreaux la, le retour de la noire et de la permaculture seront optimisé.
En effet la buck à considérablement amélioré la noire et le fond des champs à tellement été retourné et travaillé que le bon mètre de terre végétale qui en d'écoule permet de ne plu labourer les champs pour longtemps.
Mais le demi tour à 180 degré, sans compromis devrait être généralisé à tout les acteurs de l'agriculture pour le bien être futur car un jour ou l'autre la permaculture serat elle aussi dans l'impasse. Nous serons plusieurs milliards et le retour à l'intensif sera obligatoire.
C'est de l'alternance qu'il faudrait.
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- concors
- Visitor
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- Khristine
- Visitor
maya76 wrote: Dans les conditions actuelles de fonctionnement des conservatoires, la proposition d'interdire systématiquement d'implanter et d'élever d'autres abeilles que l'abeille noire à proximité des conservatoires serait le plus souvent difficile ou impossible à mettre en œuvre pour les deux raisons déjà énoncées : populations largement hybridées et actions de protection insuffisantes. Ces mesures auraient en outre pour conséquence de stigmatiser certains apiculteurs sur un critère inapplicable (la « pureté » de leurs abeilles), de déboucher sur des conflits au sein de la filière et, en restreignant leur activité, de mettre en péril leurs exploitations apicoles. Or la pérennité de cette activité économique est la première garantie d'une sauvegarde de l'espèce.
"Dans les conditions actuelles de fonctionnement des conservatoires" ... ,ça n'est donc pas complètement fermé comme réponse ...
Si un conservatoire veut exister en tant que tel, il doit évidemment tout mettre en œuvre pour en avoir les moyens, sinon, sa fonction même n'a plus de fondement.
Le projet est donc déjà subordonné à deux conditions:
-il faut des conditions de contrôle de l'environnement apicole très strictes pour mettre en place de réels conservatoires
-il faudrait qu'un fondement scientifique puisse étayer cette mise en œuvre, sans quoi il ne peut y avoir de réelle motivation, ni d'action commune, toutes deux indispensables à la réussite d'un tel projet.
"Par ailleurs, aucun lien n'a été démontré entre la présence d'hybrides élevés localement et la transmission de maladies, l'abeille noire (autochtone) paraissant tout aussi sensible aux maladies que les abeilles importées. "
C'est quand même très réducteur comme angle de vue. L'importation elle-même induit un brassage de pathologies d'origines diverses, et là, c'est simplement ramené au fait que celles qui sont là ne seraient pas plus fragiles que les autres
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- cdsjo
- Visitor
Bien sûr, il y a un peu d'humour et absolument aucune velléité de se disputer.
Je ne mets pas d'icône pour indiquer s'il faut rire ou pleurer parce que je suppose que vous êtes assez grands (es) pour en faire ce que vous voulez.
Je ne comprends pas cette guéguerre de noires et de pas noire et je suis d'autant plus tranquille que blondes brunes ou rousses, elles sont toutes belles.
Il n'empêche qu'il faut voir les choses telles qu'elles sont et non telles que vous les voyez, il n'y avait globalement que des noires au départ, il serait trop long et ça a déjà été fait d'expliquer quelles sont les raisons pour lesquelles la situation a évolué, mais elle est ce qu'elle est.
Comme je n'ai pas la science, j'ignore s'il y a encore quelque chose à sauver dans ce qu'était la typicité de la noire, et je parle là des caractéristiques générales dont la couleur n'est qu'un élément.
Il y a ou a eu des travaux pour essayer de conserver quelque chose, les retours ne sont pas extraordinaires et pour tout dire ne comptez que sur vous.
Quand on disposera en quantité un type bien défini, il ne restera plus qu'à faire la pub auprés des apis pour essayer de les convaincre que le bonheur passe par là.
Il y a un intérêt pour lequel je suis convaincu, c'est que c'est une perte pour la biodiversité, il en va pour l'abeille comme pour le reste.
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- mathieua
- Visitor
Mais ce sont les gagnants qui écrivent l'histoire.
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- gallus
- Visitor
De la noire de Belgique ou d'Espagne est ce de l'importation??
De la buckfast franco française est ce de l'importation ??
Au bout de combien de générations une abeille devient locale ??
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- mathieua
- Visitor
Il est vrai que ça n'a pas beaucoup de pertinence puisque les frontières sont décidées de manière totalement arbitraire par l'homme.
Moi par exemple je considère qu'une abeille qui vit sous un climat comparable en vivant de miellées comparables et étant exposées aux mêmes parasites, c'est une importation sans conséquences, puisque la génétique est adaptée.
Quand au nombre de génération afin de s'adapter, il va me falloir un sacré budget pour te donner la réponse... L'étude ne sera financé par personne!
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- jeym1
- Visitor
Bon soyons sérieux! C'est vrai que les importations d'abeilles "exogènes" nous a apporté pas mal de [strike]merdes[/strike]!!!!!
Au fait ou en est le petit coléoptère?
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- Gilles Ratia
- Visitor
Voir : Les NIMBY (Not In My Back Yard) et les conservatoires d’abeilles noires
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- ardecho
- Visitor
ça fait un peu "panier de crabe"
sachant qu'en plus, de toute manière, les conservatoires n'ont aucune possibilité de choisir qui peut poser des ruches ou non chez eux...
en bref, chacun fait ce qu'il veut
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- mathieua
- Visitor
6 pages de haine contre tout ce qui bouge, a vomir...
Sur le fond, oui il faut mobiliser le savoir scientifique... Au lieu de le demander il faut le faire...
Ensuite on pourra causer...
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- Eric30
- Visitor
L'évolution prouve que l'hybridation a toujours existé.
Donc pour moi cette histoire de conservatoire est tiré par les cheveux.
Oui a la défense des abeilles adaptées a leur environnement et non a la discrimination et inculpation de celle qui ne répondent pas aux critères du bobo écolo gentil homme ( les éléphants qui ce recycle?).
Encore de l'argent du contribuable dépensé pour rien dans ces rapports et discutions stérile.
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- mathieua
- Visitor
L'hybridation n'a pas toujours existé, du moins pas à ce point, pas en si peu de temps, et surtout pas hors de toute sélection naturelle.
Tu imagines bien que les essaims font plus de kilomètres aujourd'hui qu'en l'an 800...
On ne peut pas nier que cela pose un soucis de rusticité...
...Tous les éleveurs connaissent ça (je suis dans une région d'élevage, toute ma famille est dans les vaches laitières...)
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- chouchie
- Visitor
A Ouessant les abeilles sont testées génétiquement.
N'importe quel sélectionneur vous dira qu'il faut des conservatoires. Il faut bien sélectionner sur quelque chose.
Le rédacteur de ce rapport travaillait avec des abeilles noires ! Et gère maintenant entre autres l'importation de reines d'Amérique du Sud.
Pas si simple !
Et dans le fond je suis assez d'accord, j'ai l'impression qu'il dit : si il faut faire des conservatoires, il faut bien les faire.
Après la forme est très syndicalisme apicole !
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- abeille64
- Visitor
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- ardecho
- Visitor
ceci dit j'ai un problème avec la notion de "race pure" ou de "race originelle"
est-ce que toute race n'est pas le fruit de multiples hybridations ?
notre espèce elle-même (homo sapiens) semble provenir d'hybridations à la chaine sur des centaines de milliers d'années...
et qui dit race pure dit consanguinité au bout d'un moment.
de plus, je suis toujours dubitatif devant les fameux "sélectionneurs", comme si l'humain pouvait se substituer efficacement à la nature pour sélectionner les reproducteurs au sens d'une espèce.
mais bien sur moi aussi je sélectionne, j'élève mes reines et je greffe sur des ruches que je choisit arbitrairement.
mais j'essaye de me baser davantage sur l'autonomie et la vigueur que sur la productivité et la douceur.
disons que sur l'ensemble de mes colonies populeuses, productives et pas trop agressives, je choisit les plus autonomes, celles qui ont le moins de chutes de varroa, qui ont passé l'hiver sans nourrissement...
est-ce que je fais bien ? même si je suis globalement satisfait du résultat en tant qu'apiculteur, je n'ai aucune idée des conséquences pour les abeilles.
maintenant les sélectionneurs qui qui fournissent des F0 sur lesquelles les éleveurs sortiront des milliers de F1 qui se vendront partout, je trouve ça quand même un peu dangereux et un peu n'importe quoi.
pour en revenir au conservatoires, ça me parait un peu utopique en dehors des petites îles et je me pose la question de l'utilité réelle car encore une fois : qu'est ce qu'une race pure ?
est-ce que ça existe seulement ?
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- mathieua
- Visitor
J'ajoute juste une remarque : quand tu dis douter de la capacité de l'homme à sélectionner, c'est effectivement un risque, il me semble que les conservatoire d'abeilles noires sont pensés justement pour minimiser la perte de rusticité engendrée par cette sélection.
Je préfère parler d'abeille "rustique" (adaptée disons) que d'abeille noire, car chez moi c'est clair que j'ai de l'hybridation.
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- chouchie
- Visitor
abeille64 wrote: il y a aussi la possibilité de faire ça propre sélection en greffant sur c'est meilleurs colonies ,sans trop s'occuper de la couleur, sur 4 ou 5 ans on arrive a quelque chose de pas mal aussi... l'hybridation c'est l'enrichissement de pole génétique
Il y a un super article dans un infos reines 2019 sur un apiculteur italien qui fait ça.
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