Nourrissements et compléments alimentaires, rôles, buts ou limites...?
- Apinoires
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Gains notoires du développement des colonies ou d'essaims, mais en vu de vraie miellée (futures) !!
Gestion des colonies ou ruchers d'élevages, ruches à mâles et maintient et développement des nucléis de fécondation,
Et bien entendu, réponse à des situations anormales ou catastrophiques et donc en gros très particulières !!
Mais de ces pratiques absolument positives et ceci d'une manière indéniablement démontré, l'imagination fertile (même chez les apis) n'ayant pas de limite et celles de nos négociants (hommes d'affaires avant tout) encore moins pour qu'ils se jettent dans la bataille dans une concurrence passionnée surprenante, preuve que le créneau est porteur...?.., mais du fait, il n'aura fallut pas bien longtemps pour que "les nourrissements" deviennent en quelques sorte les soins indispensables à dispenser et pour qui seulement les mauvais apiculteurs n'auraient pas bien compris les bienfaits, paraît il même que d'excellents bouquins émanants d'excellents auteurs, mais malheureusement le plus souvent provenant d'apis bien moins excellents (j'assume et prend sur moi) puisque certains citent des mois ou période (en saison) ou le manque de fleurs imposerait inexorablement de nourrir, sans pouvoir imaginer ou laisser supposer la transhumance, puisqu'il y'à plus facile: nourrir pour que les caisses se remplissent de quoi... ??... et tant pis pour l'ivresse du moment que le flacon est là !!
En bref, si on peut bien souvent lire ou entendre qu'il y aurait autant ou plus d'apiculture que souhaité, il y à donc par dérivé désormais également celle ci et n'en déplaise à ceux qui pourrait pourquoi pas cautionner, si on est installé dans un secteur incapable d'offrir de quoi nourrir deux ruches inutile de penser en installer deux ou trois supplémentaires en comptant sur le miraculeux nourrissement si on n'envisage pas éventuellement de les déplacer, sinon pour le résultat, bientôt on vous demandera pourquoi votre miel ne bénéficie pas du prochain logo "100 % PUR ET NATUREL" comme celui d'autres apiculteurs ou celui de la maison Michaud ??
Merci de vos réponses et constations ???:woohoo: :woohoo:
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- gfass
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Je ne peux pas parler de ce que font les pros, ni quelles sont leurs motivations et contraintes, je pense qu'ils sont assez responsables pour se poser les bonnes questions aujourd'hui. Juste une donnée qui m'a interloqué, en 2014 on annonçait une consommation de 14000 tonnes de sucre pour une production de 10000 tonnes de miel. Je ne sais pas si cette donnée est sérieuse, si c'est le cas, apinoires à raison, il faut faire quelque chose.
Pour parler de l'apiculture de loisir et de nourrissement. Je crois qu'un rucher sédentaire doit être implanté dans une zone "favorable" à l'apiculture. Partant de là, copier les techniques des pros en matière de nourrissement n'a aucun sens si ce n'est de tellement gonfler ses colonies qu'elles profitent au voisinage.
En parcourant les forums, je suis estomaqué de voir la panoplie de médicaments, de compléments alimentaires et autres vitamines qui sont distribuées aux colonies par des amateurs. Une vraie colonie a-t'elle vraiment besoin de tout ça? Je vais faire un aveu, il y a quelques années, je m'étais passionné pour l'élevage et la sélection des canaris de couleurs.... à un haut niveau. J'ai laissé tombé du jour au lendemain en constatant que si on ne mettait pas son élevage sous antibiotiques, si on n'utilisait pas les colorants et autres produits dopants... on n'avait rien qui tenait les concours.
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- ardecho
- Visitor
les compléments alimentaires prêts à l'emploi me paraissent les plus suspects vu que parfois on ne sait même pas ce qu'ils contiennent...
perso je ne peux pas me résoudre à acheter des bidons de je ne sais quoi et en donner le contenu à mes abeilles.
il y a en ce moment une théorie plutôt en vogue selon laquelle l'environnement étant dégradé et les abeilles étant en mauvaise santé, il faudrait (pour être un bon apiculteur), s'adapter en adoptant de nouvelles pratiques dont l'une serait le nourrissement "enrichi" avec tout et n'importe quoi. on peut lire à ce sujet des recettes impressionnantes !
je ne peux pas juger vu que je n'ai jamais testé mais je reste persuadé que les abeilles sont faites pour manger du miel et du pollen.
bien sur je nourris parfois, en cas de disette due à des conditions météo extrêmes (sirop de sucre maison avec un peu de vinaigre de cidre) et pour la 1 ère fois cette automne des galettes protéinées (sucre + levure de bière).
ce que je remarque (comme dit sur d'autres posts...) c'est que quand la reine va bien et quand l'emplacement aussi (belle flore) il n'y a pas besoin de nourrissement.
quand la météo déraille on peut avoir besoin de nourrir pour maintenir les colonies et quand c'est la reine qui ne va pas, ben il faut la changer.
un api chevronné chez qui j'avais jadis fait un stage saisonnier m'avait dit : si une colonie a des problèmes et que ses voisines de rucher vont bien, ne te pose pas de question, change la reine ! et je pense qu'il avait bien raison et c'est depuis que j'ai en permanence un atelier élevage de reine en route...
pour ce qui est de l'environnement, comme le dis Apinoires, si le milieu est défavorable aux abeilles, inutile de nourrir, il faut changer de place. je ne compte plus les emplacements que j'ai testé puis abandonné ! j'en ai essayé un nouveau cette année, prometteur et j'en ai déniché un autre a tester l'an prochain.
en sédentaire, j'estime qu'il faut au moins une miellée par mois d'avril à septembre. par ex chez moi : vergers de fruitiers (non traités...), acacia, chataignier, ronces, bruyères.
sinon il u aura toujours des problèmes et ce n'est pas un bidon api-truc ou api-machin qui résoudra le problème !
malheureusement il y a aujourd'hui des endroits où il ne fait pas bon mettre des abeilles, il faut s'y résoudre et les mettre plus loin ou alors...
ce problème est similaire à ce qui se passe en maraichage (que je pratique beaucoup en amateur depuis pas mal d'année) : si on plante des espèces mal adaptées à l'endroit où elles sont, si la terre est trop pauvre ou trop acide ou trop calcaire, si l'on plante trop serré ou autre erreur dans l'organisation du jardin, on aura besoin de traiter encore et toujours pour un résultat médiocre. si l'on choisit les bonnes espèces au bon endroit, un coup de purin d'ortie après la pluie suffit !
moi quand ça ne marche pas, que c'est malade, j'arrache tout et je plante autre chose et mon jardin évolue ainsi d'année en année au fil de ce que j'aprend et j'ai encore une grande marge de progression !
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- samdu47
- Visitor
qu'en est-il vraiment?
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- ardecho
- Visitor
oui c'est juste, d'où l'impossibilité de respecter le cahier des charges AB lors d'épisodes météo exceptionnels.
imagine chez moi il n'y a pas eu de pluie digne de ce nom depuis début Mai et plus de fleur depuis début Aout, j'ai du fournir de la protéine
à mes abeilles pendant 10 semaines pour garder un semblant de couvain, soit 10 galettes par ruches. si j'avais utilisé mon pollen frais ça m'aurait couté
100kg de pollen et donc un manque à gagner de 5000€ ! avec une année à 10kg de miel par caisse, autant fermer boutique...
c'est pour ça que j'ai renoncé au label AB à la rentrée, et aussi à cause des problème de cire gaufrée AB ( prix exhorbitant pour une qualité minable) sans compter
le cout de la certification sans rapport avec le service rendu (contrôle très superficiel, aucune analyse, aucun sérieux) tout ça pour vendre à peine plus cher...
je ne compte pas adopter toutes les pratiques du conventionnel mais au moins je suis libre et je n'aurait plus à sortir l'équivalent de presque un mois de revenu pour un
bout de papier dont les 3/4 de mes clients se fichent
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- morgan
- Visitor
je pense que tu n'es pas le seul a jeter l'éponge pour 2018(pour la production en bio), d'apres ce que j'entends autour de moi
le fait de ne pas pouvoir nourrir avec de la levure de bierre ou autre produit reste une grosse galere en cas de disette
et qu'en je vois qu' en partie a cause de ça moi j'ai perdu 35% du cheptel l'hiver dernier suite a la secheresse , cela donne a reflechir
moi j'ai decidé de continuer vu qu'il y a un beau regain et belle miéllée sur lierre, mais je t'avoue que je ne supporterais pas une année de plus avec autant de perte (probleme varroas aussi), je travaille pour nourrir ma famille avant tout
je vois aussi que l'on se dirige de plus en plus vers une apiculture a l'americaine ou il faudra transhumer souvent pour faire du miel/pollen et contrat de pollinisation quitte a faire pas mal de kilometres
mais ce changement va aussi avec des investissements consequents si on ne veut pas y laisser sa santé
la priorité est d'avoir des colonies saines et productives dans notre modele de société ...........
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- Apinoires
- Topic Author
- Visitor
Réclamer pour que soit de plus en plus imposé un environnement sain et idéologiquement "bio" nous sommes absolument tous d'accord, mais exiger que se soit depuis la modeste caisse d'une colonie d'abeilles que ces changements parviennent à faire tout changer, il faut arrêter de nous demander de rêver ?
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- gfass
- Visitor
Merci.
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- louiseluc
- Visitor
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- Apinoires
- Topic Author
- Visitor
gfass wrote: Alors donc, si on constate en ce moment qu'il n'y a pas un poil de pollen en réserve..... quelles sont les "bonnes" recettes et façons de les administrer.
Merci.
Tout d'abord il faut bien saisir que dans le cas présent le réflexe nourrir aux "sirops" (puisqu'ils sont nombreux), n’apportera que dalle, puisque ces derniers ont comme principal atout celui de stimuler les rentrées de pollens, mais quand il n'y en à pas à l'extérieur en abondance, ça ne sert donc à pas grand chose, surtout si c’était le but ??? :woohoo:
Pour les Pains d'abeilles (et les plus simples) il faut partir de miel et surtout de pollens (variés si possible) mais à ceci il est souvent conseillé un apport supplémentaire, en protéines (mais pas que), dont parmi ces principaux ajouts on retrouve : le blanc d'oeuf, également l'oeuf entier (blanc et jaune) des apports d'extraits de viande ou sang de bœuf, le lait écrémé ou poudre de lait idem, etc etc, j'en oublie des tas dont la fameuse levure de bière "bio" qui devrait se substituer au pollen, ce qui reste à démontrer au niveau performance identique ???
Pour ma part j’ai toujours fait cela très simplement: miel liquide +pollens délayés au préalable dans de l’eau puis épaissi ensuite, mais généralement uniquement pour mes derniers essaims de fin de saison (à hiverner) et si la météo d’automne n’était pas de la partie, ce qui ne s’est pas passé depuis des lustres, mais qui semble malheureusement le cas cette année, (à vérifier sous quinzaine) ???
Donc pour des colonies et forcer éventuellement à compléter un couvain jugé juste ou déficient, si obligation, je ne chercherai pas à réinventer autre chose, bien que si mon oncle était encore de ce monde, il nous dirait que les abeilles nous expliquent tous les jours ce qu'il faut faire en conservant ce qui leur est nécessaire et qu'il nous suffirait de copier !! :lol:
l'idéal serait donc bien entendu, d'avoir prévus de faire conserver sur une belle caisse et sur un corps supplémentaire comme une banque de cadres de pollen, ou mieux miels/pollens en réserves et qui nous serviraient pile poil maintenant !! ...., mais pour ça, il nous faudrait seulement savoir penser comme une abeille, ??? :woohoo:
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- louiseluc
- Visitor
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- du luy
- Visitor
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- louiseluc
- Visitor
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- du luy
- Visitor
A la limite , il vaudrait mieux mettre des coupelles avec du pollen sur les tétes de cadres ( avec la bonne granulométrie ) et le fondant à coté .
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- louiseluc
- Visitor
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- du luy
- Visitor
Je ne connais pas ces produits de substitution. Le seul produit que nous mettons dans les ruches est le fondant , et surtout de moins en moins puisque nous laissons plus de miel depuis trois ans et que nous prélevons aussi moins de pollen .
Pour la granulométrie du pollen en pelotes dans des coupelles regarde le site de Didier Dele...x , il avait fait du bon travail à ce sujet . Il faut également tenir compte du fait qu'il s'agit soit de pollen sec ( en poudre ) soit de pollen frais .
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- nuck
- Visitor
du luy wrote: Mis à part le fait de transmettre éventuellement des germes ( mais j'ai déjà argumenté la dessus ) , de donner un pollen non utilisable directement par les abeilles , m'interroge . Que font elles de ce pollen mélangé à du sucré , le gardent elles , le jettent elles ....
OK duluy. Il convient de laisser s'opérer une fermentation lactique comme le pain d'abeilles (digestibilité). Pollen frais (congelé si besoin) + miel (liquéfié si nécessaire). J'utilise un peu de levure si nécessaire pour baisser taux d'humidité si besoin (dépend de HR du pollen et du miel utilisés). Placer à 21-25°C pendant au moins 72h. Ensuite on peut conditionner selon ses besoins. Ça se conserve très bien en petits pains sous film plastique par ex. à temp ambiante, au congelo si on veut.
Réf. Selon les travaux de Janine Pain dans les 70', je crois. Elle avait fait une communication à l'itapi de l'époque. Programme INRA pour élevage de mâles en hiver et recherche sur phéromones.
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- puyloubier
- Visitor
posez vouis cette question et vous aurez la même réflexion que moi: nécessité de revisiter la directive miel, comme pour le bio on est dans l'impasse!
ces cahiers des charges deviennent intenable et ne serve que les lobby, pas les apis!!
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- Gilles Ratia
- Visitor
www.apiservices.biz/documents/articles-fr/clefs_pour_lalimentation_abeilles.pdf
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- gfass
- Visitor
J'ai découvert cette année les conserves de légumes lacto fermentées (voir sur le net). C'est connu depuis la nuit des temps, c'est bon pour la santé et sans danger. La preuve, les abeilles y ont recours pour conserver le pollen.
Sachant que notre organisme profite peu du pollen que nous ingérons, il n'en fallait pas plus pour que j'essaie de faire moi aussi une lacto fermentation du pollen pour ma consommation personnelle. C'est sans danger, au début c'est pas terrible car très acide et un peu laxatif. En revanche c'est peut-être dans mon imagination mais j'ai eu l'impression de profiter des bienfaits, un peu comme avec le pain d'abeilles.
J'en ai donné à trois ruches, juste pour qu'elles goûtent et ma foi, elles on l'air d'aimer.
La recette est simple, du pollen, un poil d'eau de source salée pour l'humidifier (10g de sel par litre). J'ajoute après du fondant pour épaissir le mélange.
J'essaie sur trois colonies histoire de voir.... J'ai peut-être inventé l'eau chaude mais je n'ai jamais rien lu sur ce sujet. Ne pas confondre, on est bien d'accord, ici le pollen a fermenté un mois dans un bocal avant d'être mélangé et présenté.
Et le plus fort, c'est que je ne suis pas pour le nourrissement artificiel...:woohoo: :sick:
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- Apinoires
- Topic Author
- Visitor
Le problème principal Gfass, n'est certainement pas de nourrir bien ou avec quoi ses abeilles (et quand c'est nécessaire) mais plutôt d'éviter de croire que ça serait incontournable voire une obligation, dès privation de sorties pour cause météo ou absence éventuelle soupçonnée de miellée ???
je ne voudrais pas donner l'image d'un empêcheur de tourner en rond, mais il faut bien avouer que si on se range à écouter la plupart des "conseilleurs" du nourrisement des abeilles et sortir de ce qui devrait se borner à l'indispensable ou au nécessaire, c'est à dire au delà de l'hivernage pour les colonies et à l'élevage pour les essaims, les résultats obtenus seront tout à fait à l'inverse de ceux attendus, colonies précocement déséquilibrées provoquant l'essaimage et en prime avec un grand risque supplémentaire et plus fréquents de miels non conformes, ce qui me semble en parfaite contradiction avec le but recherché en apiculture ?,
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- du luy
- Visitor
c'est pas la meme chose 85 % de matière sèche et 15% d'humidité à la demande de sam 47du luy wrote: J'ai arrondi à 85% de matiére utilisable pour que ce soit plus facile pour le calcul mais il est souhaitable que le miel ( ou sirop ) soit en dessous( par exemple : 15 ,16 ,17 % d'humidité) .
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- du luy
- Visitor
Je ne saisi pas bien l'objet de ta question .
Ce que je pense . En période froide , le nourrissement avec un litre de sirop 30 d'eau et 70 de matiére séche donne au final aprés transformation un produit stockable pour les abeilles ( en gros de 15% d'eau et de 70 % de sucre ) .
Il y a donc bien 15% d'eau en trop . S'il fait frais ou froid , en plus de la latence humide de la ruche , je pense que les abeilles n'ont pas la possibilité d'évacuer ce surplus d'humidité et qu'il stagne forcément dans la ruche .
Reste à voir l'aération de la ruche qui permettrait d'en évacuer une partie .
Cependant , si cet exemple n'est donné que pour un litre de sirop , je reste dubitatif sur des apports de 5 voir 10 litres de sirop à cette période de l'année ( en période froide ) Si des quantités proches de 5 , 10 litres ,voir plus , sont distribuées aux ruches , il vaudrait mieux que cela soit fait plus tot donnant ainsi la possibilité aux abeilles de déshumidifier le produit .
NB : La preuve par neuf , ce sont des cires moisies en rives .
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- beaujojo
- Visitor
Je suis tout de même surpris que la tendance du forum soit défavorable au sirop.
D'abord, certes ce n'est pas du repas équilibré petits légumes/riz/viande mais la mauvaise qualité reste à démontrer, certaines références sont plutôt bonnes même. A mon sens, c'est un outil indispensable pour certaines situations et une nécessité pour certaines périodes et notamment en fin d'année suivant la saison et suivant les ruches.
Certes le business du sirop marche fort (l'apifourniture en général et ça commence d'ailleurs à ressembler à l'agrofourniture !), ça coûte un peu cher mais ça me paraît être du suicide que de vouloir l'oublier, étant donné le contexte actuel. Et ça me parait autant suicidaire en temps et sanitairement de préparer soi même des mélanges de miel, sucre, pollen qui sont source de germes et autres substances qu'on ne maîtrise pas.
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- du luy
- Visitor
Ce qui pourrait te surprendre davantage dans les prochaines années c'est certainement l'interdiction de l'usage . Et pas seulement du sirop , mais aussi du fondant et autres candis .
Je reviens sur l'adultération méme si tu as du lire sur le forum tous les sujets qui en donnaient les limites .
Les rajouts de produits sucrés dans les ruches ne sont pas pour le moment interdits par contre il est interdit d'en retrouver dans le miel . Partant de ce postulat , il va bien falloir un jour en déterminer les limites , c'est la tendance actuelle . J'ai vu passer sur le forum , un api qui disait on donne bien à manger aux vaches , aux lapins , aux poules et autres . Le probléme n'est pas le méme , on ne retrouve pas de grains de blé, orge , maïs , dans la chair du lapin , ou dans le lait de la vache .
Pour le miel , c'est différent , les produits sucrés passent directement dans les produits finis .
Il va falloir au fil du temps que les apis s'habituent à travailler sans ajouts de produits . Si le sirop te semble etre une cible , c'est aussi parce qu'il ressemble comme deux gouttes d'eau à du miel . A voir depuis 3 ans les sujets traitant de ce probléme , il semblerait que les apis aient bien conscience de cette situation et commencent pour certains à travailler autrement .
Tu as raison pour l'usage dans les situations nécessitant l'intervention ultime à la vie de la ruche . Mais avec quels critéres ?.
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- beaujojo
- Visitor
Ceci dit, on ne nourrit pas lorsque les hausses sont pleines mais entre les miellées et à la fin de l'année. je veux bien qu'on trouve des traces ou très faibles concentrations de sirop dans ce cas là (au même titre que de l'amitraze) mais comment peut-on trouver une partie non négligeable?
Dans ce cas, c'est un choix délibéré de l'apiculteur? On parle de miels français ou de miels étrangers?
Je trouverais ça ahurissant qu'on supprime le sirop de l'apiculture sous prétexte qu'on en retrouve des traces ou des virgules de pourcent ?
Si ça devait arriver, là je crois que ça mettrait un paquet de colonies et de nombreux apiculteurs soucieux de leurs abeilles dans la ******* du moins ça obligerait à certaines alternatives bien trop coûteuses en temps et incompatibles avec une certaine "rentabilité" qu'on ne doit pas oublier...
[strike]Si c'est un problème de consommateur, je le comprends mais tant qu'il continuera à acheter l'hiver des tomates et courgettes bourrées de fongicides à 2€ du kilogramme dans un supermarché, les apiculteurs continueront de nourrir leur abeilles qui crèvent de faim et de pesticides avec du vilain sirop plein de sucre. Na ! [/strike] Evite , le risque est de partir hors sujet sur les courgettes ou les tomates , merci de ta compréhension .
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- du luy
- Visitor
Non , pas de sirop lorsque les hausses sont pleines , ni entre les miéllées . Le principal est d'avoir toujours des provisions en stock dans la ruche . Si tu es obligé de nourrir entre les miéllées , le mieux est de changer tes reines et j'ose le dire , ce sont des rognes .
Pour l'amitraze juste un petit mot et on arréte à cause du hors sujet , regarde le site du fabricant , tu peux les utiliser pendant la récolte à ce qu'il dit , pas de résidus , pour les métabolites de ce produit pas d'infos ,
Pour en revenir à nos abeilles , méme des virgules , la législation précise 0 sucre exogéne dans le miel . Et comme tu le dis , il va falloir trouver d'autres alternatives pour travailler avec l'abeille . Pour les antibios , nous entendions des cris d'apis , l'apiculture était foutue . Ce n'est pas le cas et il n'y a pas d'explosions de loques à ce jour .
Comme le précise apinoires , les ruches n'ont pas besoin de 40 kilos/colonie . Pourquoi 40 ? C'est comme si tu prennais 100 types dans la nature et que tu leur disais , il faut que vous fassiez tous 80 kilos avant la fin du mois . Et si tout compte fait , elles n'en consommaient que 20 kilos pendant l'hiver , au regard du besoin de ponte au printemps , tu peux etre sur que tout remonte dans la hausse , et là on ne parle plus de virgules ou de traces .
Que l'on nourrisse un essaim pour le faire arriver aux dix cadres peut se comprendre mais qu'ensuite elle soit perfusée en permanence comme une malportante , me surprend un peu . Il y a aussi les cas de disette profonde ou l'intervention de l'api est imparable à la survie et c'est probablement sur ce point que les apis vont peut etre révéler leur ingéniosité .
De toute façon , il y a un probléme et il va falloir le résoudre . Il y a déjà pas mal d'apis en France qui ont bien compris le probléme et qui commencent à changer leurs habitudes .
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- Apinoires
- Topic Author
- Visitor
l'autre catégorie à rééduquer concerne certainement ceux qui sont convaincus d'être gagnants de récolter au delà du raisonnable pour compenser ensuite par du sirop, ce qui révélerait sans doute sur le papier une opération rentable, sauf que ça demanderait d'oublier que les stocks rajoutés seront sur le même principe, tôt ou tard récoltés pour donner des récoltes forcément discutables pour ne pas dire non conformes ou adultérées, si il faut appeler un chat un chat !!
Pour ce qui est de l'hivernage, c'est exactement le même concept, puisque désormais on peut couramment assister à des nourrisements systématiques dont résulte des caisses blindées bien avant les dates de l'hivernage, mais chapeautées en prime d'un pain de candi (au cas ou) ??
il faut donc parvenir à expliquer ou réussir à faire comprendre que même une colonie un peu délestée (pour raisons diverses), mais "saine" pourra très bien envisager son hivernage partitionnée sur 8 cadres, avec 5/6 cadres d'abeilles dont couvain et 3 de provisions, sans pour autant devoir peser 40kg et être perfusée en permanence pendant tout l'hiver, sinon pour s'en convaincre, aucun essaim à hiverner ne passerait l'hiver ??
Et sans vouloir critiquer ces comportements généralement influencés par divers ouvrages à gestion "très discutables" ou tout aussi bien par nos négociants, mais les uns comme les autres pas du tout confrontés aux problèmes qui pourraient en découler, il faudra peut être se poser les bonnes questions et admettre sans doute qu'une bonne année en apiculture n'est pas systématique et que pour ceux qui par besoin souhaiteraient produire un peu plus, peut être que la meilleure solution serait tout bêtement de prévoir quelques "bonnes" caisses supplémentaires ???
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- beaujojo
- Visitor
Effectivement, il n'y a qu'à peser les ruches pour se rendre compte que 40 kg pour passer l'hiver, c'est évidemment arbitraire et qu'un paquet de colonies (suivant la taille, la région et l'altitude) peuvent passer l'hiver avec beaucoup moins.
Je pense qu'à l'origine, cette valeur était là pour "rassurer" les propriétaires de quelques ruches qui n'ont pas forcément l'habitude d'hiverner. Entièrement d'accord avec vous. Difficile également d'être systématique puisque chaque configuration est différente mais c'est quand même dommage de ne pas disposer de sortes "d'abaques" suivant les régions (avec des quartiles, ça pourrait être intéressant pour la filière !).
@Du Luy, j'ai déjà nourri entre les miellés sur des ruchers sédentaires où la transition est parfois un peu longue si en plus la météo n'aide pas. A ce titre quand ça devient limite, je ne pense pas me tromper en nourrissant (je ne parle pas de remplir les nourrisseurs), je pense que c'est là tout l'intérêt de la chose. Dans ce cas, ça maintient une ponte suffisante et je ne me retrouve pas plus loin au moment des miellées suivantes avec des colonies moins dynamiques. La buck a ses avantages et inconvénients, ça te vide le corps aussi vite que ça rempli les hausses et sans avoir envie de changer, il faut faire avec ? Peut être que je me trompe. J'aimerais savoir si ce type de méthode adultère les miels et à quel point.
Avez vous des chiffres concernant les concentrations moyennes de sirop contenus dans les miels? ça m'intéresse. C'est de l'ordre de combien?
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- du luy
- Visitor
Pour moi la consommation d'une ruche est liée à sa population , pas à la race . Tu écris , ne pas remplir les nourrisseurs , mon souhait est que tout le monde t'entende !
Un petit exemple par rapport aux nourrissements pré-hivernaux . Beaucoup de pros se mettent en ce moment à cloisonner à 7 cadres , un peu dans toutes les régions . Je considére que c'est une bonne avancée . Pourquoi vouloir à tout prix remplir le 1, 2 , et 10 éme cadre . De plus cela permets de changer les cadres pour ne pas avoir a le faire au printemps . Et s'il manque des provisions , le fondant fera l'affaire .
Il y a quand méme une limite à cela , car il faut cependant des provisions utiles au développement printanier s'il n'y a pas de miéllée .
Je ne connais pas les concentrations qui empéchent les apis de vendre leurs miels .
D'autre part , tu écris " je nourris entre les miéllées " , profites en , il ne serait pas impossible que cela soit considéré comme une fraude dans les années à venir .
A mon avis soit tu leur prends trop de miel , soit tes reines ne conviennent pas . Mais si tout compte fait , tes analyses de miel ne signalent pas de sucre éxogéne , tu n'as pas à t'inquiéter outre mesure . .
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