Demande de renseignements sur hivernage + traitement d'un rucher en altitude

Bonsoir,
Mon petit rucher sédentaire est en altitude à 1000m.
Mes abeilles sont en phase de repos dodo depuis un bon mois (c'est parfois plus tôt mais octobre a été doux cet automne).
Est-ce qu'il y a des membres du forum qui ont un rucher avec une situation similaire? Voir à une altitude plus élevé.
Peuvent-ils décrire leur protocole de mise en hivernage?
Je suis aussi intéressé de connaitre la façon dont ils traitent leurs ruches contre le varroa.
Utilisent-ils des traitements lanières classiques (apivar ou apistan, c'est mon cas)?
Utilisent-ils des traitements plus écolo style thymol, AO et AF?
Et si oui, comment font-ils et à quelle moment de la fin de saison?
Merci d'avance pour votre retour d'expérience.
A vous lire

www.lesruchersdes3cols.com

Lui pourrait te renseigner. Il hivernait en Isère la dernière fois que je l'ais vu. Il est très compétent.

bonsoir
merci à Concors pour son message
un seul message, ma demande a eu peu de succès, j'en déduis donc qu'il y a peu d'apiculteur qui ont un rucher sédentaire en montagne

Tu à eût david alors ? Il ta renseigné ?
Pour ma part je ne pense pas qu'il est de grosse différence entre la montagne et la plaine question protocole. Mis à part ça précocité. Je pense aussi qu'en montagne les abeilles ont besoin de moins de stress. Mieux vaut eviter l'af. L'ao j'ai jamais fait mais avec le froid arroser les abeilles et la reine j'aime pas.
L'amitraze par contact serait mon choix pour sauver les meubles si tu est en retard. Mais la c'est trop particulier pour en parler sur le forum. Peut-être qu'en te rapprochant de ton gdsa. Il te proposerait sous ordonance de l'ectodex à base d'amitraze. Rarement du tactik.

voir avec les suisses sinon
www.agroscope.admin.ch/agroscope/fr/home/themes/animaux-rente/abeilles/bienenkrankheiten/varroa/varroa-bekaempfung.html

Pour Concors:
Non non je n'ai pas contacté le ruchers des 3 cols.
Ma demande était juste au participant du forum ayant éventuellement un rucher en montagne de partager leurs connaissances sur la façon dont ils hivernent et traitent.
Et ainsi pour moi d'apprendre peut-être (sans doute d'ailleurs) une façon de faire différente de la mienne.
Ça fait un peu plus de 10 ans que j'ai des ruches en montagne (1000m) et globalement pour ma part ça ne se passe pas si mal.
Sur les traitements varroa, comme tu le remarques avec justesse, le traitement à l'acide oxalique me semble complétement irréalisable avec des températures diurnes proches de zéro, voir très souvent négatives.
D'ailleurs rien qu'ouvrir la ruche alors que la colonie est à l'état de grappe (à 4 ou 5°c la grappe se voit bien avec un couvre cadre en plexiglass, mais il faut vite remettre l'isolation dessus) me parait le meilleur moyen de la faire mourir.
Les abeilles sont tellement amorphes à ce moment là qu'isolées elles meurent assurément.
J'ai un collègue qui a un rucher un peu plus bas vers 900m qui ne traite à l'apistan qu'une année sur deux et qui semble n'avoir pas plus de pertes en fin d'hiver que moi qui traite tous les ans en alternant lanieres d'apistan et d'amitraze.

Pour apilolo:
Ce n'est pas parce que c'est des suisses, qu'ils ont obligatoirement un rucher en altitude

En fait, il me semble que la littérature n'est pas très développé sur les problématiques actuels des ruchers de montagne.
Il y a quelques vieilles publications mais c'était à une époque où le varroa ne sévissait pas par chez nous.

l'altitude moyen en suisse est de 1300 m:ohmy:

Apilolo te parlait d'Agroscope car c'esrt un site vraiment pas mal sur les traitements et la vie des zaza, je suis sur que tu peux trouver des infos qui vont t'interesser

bonne journée a toi

Bonjour,
Je gère une cinquantaine de colonies d'abeilles noires au Pays du Mont Blanc, les ruchers sont sédentaires, situés entre 800 et 1200 mètres, pour une apiculture de loisirs.
La conduite d'un rucher de montagne se différencie essentiellement dans un démarrage plus tardif et un arrêt de ponte précoce.
-Pour l'hivernage un isolant thermique sur le couvre cadre, des ruches bien exposé sans courants d'air et protégé de l'humidité.
Dès le retrait des hausses (mi juillet), évaluation des provisions dans le corps de ruche, puis complément en sirop afin de constituer une quinzaine de kilos minimum de réserves nécessaire pour atteindre la fin mars .La transformation du sirop en réserve d'hiver s'effectue par les abeilles d'été afin de ménager les abeilles qui passeront l'hiver.
Quelque soit la méthode de lutte choisi contre varroa, il faut l'appliquer le plus tôt possible (avant fin juillet) de façon à diminuer la pression du parasite sur les abeilles d'hiver qui commence à naître début septembre.
-Le choix d'une méthode de lutte conventionnel contre varroa disposant d'une AMM est recommandé pour sa facilité d'utilisation et de sécurité.
J'ai utilisé pendant de nombreuses années les inserts aux produits de synthèse, couplés avec un traitement hivernal à l'acide oxalique (dégouttement/pulvérisation) cela donne de bon résultat.
-Pour les alternatives avec les acides organiques, il faut être méthodique pour obtenir des résultats satisfaisants, ça demande: des observations sur le cycle d'évolution du couvain et le mode de développement du varroa,il faut mettre en place du matériel spécifique, utiliser des protections individuelles, des températures extérieures ad hoc,...
Depuis 5 ans je me suis inspiré des méthodes préconisées par nos voisins helvètes, c'est à dire acide formique en flash ou à diffuseur lent ou bien MAQS dans tous les cas malheureusement je déplore la perte de plus de 10% des reines.
En complément le traitement hivernale ( acide oxalique) est réalisé dans un premier temps par pulvérisation d'une solution sur chaque face de cadre (cette année réalisé à la mi-octobre), pour les colonies où est observée la présence de couvain, une nouvelle intervention par dégouttement cette fois par une journée ou la température est comprise entre 5°et 10° (réalisée fin novembre).

A floconblanc
Tout d'abord merci pour ton message, que pense tu du traitement AF (perte de reines ) et compte tu le poursuivre
As tu essayer de faire AO par sublimation en décembre si tu ne peut pratiquer les 2 autres (pulvérisation ou dégouttement )
Un dégouttement en décembre est un peu limite a cette altitude
Je te pose ces questions car j'ai un rucher a 960 m
Merci pour tes réponses

hello dom 25, je partage les méthodes de floconblanc car je suis en suisse, les ruches sont de 350m à 1100m sur 14 ruchers, je traite à l'af en diffusion lente , diffuseur farm,et l'ao par sublimation en décembre, je suis à moins de 5 % de perte de colonies et très peu de perte de reines avec l'af que je mets en place très très froid pour que les vapeurs ne soit pas trop agressive,ce qui limite la sur protection de la reine et son risque d'étouffement , au dessus de 800m c'est le nourriture qu'il faut surveiller, dés début janvier ( candy), pour ma par j'ai percé les topclaires pour pouvoir les nourrir sans les déranger, et mis des partitions chaudes, le plus important à cette altitude c'est la protection du vent du nord ou d'est , et aussi bien réduire les colonies sur 8 cadres, voili voilo, je te souhaite une très belle années et une super belle saison, amitié patrice

J'anticipe la perte de reine avec un petit élevage, afin de parer les défaillances.
Choisir une stratégie de lutte contre varroa à base d'AF, l'affiner et persévérer sera encore mon choix pour la prochaine saison.
Un nouveau produit contenant de l'AF+OX (VarroMed®) devrait être dispo sur le marché courant 2018, il sera intéressant de l'essayer et de suivre les évaluations.
Jamais pratiqué la sublimation, ne disposant pas de l'équipement nécessaire.
Mais une aisance certaine pour la pulvérisation et le dégouttement qui sont des pratiques accessibles au plus grand nombre pour un faible coût du matériel.
Aucun risque même en pleine hiver pour la colonie de soulever le couvre cadre quelques secondes pour le dégouttement.
Le risque est réel lors de la présence de couvain, le refroidissement de ce dernier entraîne sa mort certaine.