Étiquette pour un commerçant
- Pierre_51
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Un commerçant tenant une boutique d’alimentation, accepte de vendre mon miel. Par contre, il souhaiterait que ce soit son étiquette qui soit dessus.
Pour faire simple, je supprime mon étiquette et je mets la sienne, avec sa raison sociale, etc.
Quelles sont les informations que je dois mettre sur son étiquette ?
Bien sûr, il n’est pas apiculteur récoltant, mais s’il fait la mise en pot, qu’est-ce que je peux mettre ?
Cordialement.
Pierre
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- louiseluc
- Visitor
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- mathieua
- Visitor
Ça sent l'arnaqueur a plein pif ton gaillard là...
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- Pierre_51
- Topic Author
- Visitor
J'ai confiance en ce type, je pense qu'il veut juste se faire de la pub.
Imaginons que ce soit lui qui fasse la mise en pot, que devrait-il mettre sur son étiquette? Miel récolté dans la Marne, conditionné par xxx.
Est-ce que je recopie les étiquettes des super marché?
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- louiseluc
- Visitor
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- fort myers
- Visitor
• Une dénomination de vente : par exemple, miel de fleurs, miel de miellat, miel en rayons, miel filtré,
miel destiné à l’industrie…
Elle peut être complétée (sauf pour le miel filtré ou destiné à l’industrie) par des indications sur l’origine
florale ou végétale : miel d’acacia, miel de sapin, etc., à l’origine régionale, territoriale ou topographique
miel de forêt, miel de montagne, etc., ou à des critères spécifiques de qualité : miel de printemps, miel
crémeux. Toutefois, cette mention complémentaire ne doit pas être de nature à induire l’acheteur en
erreur sur les qualités substantielles du produit.
• La quantité nette
• La date de durabilité minimale (DDM) est indiquée en clair. Toutefois elle peut être annoncée par la
mention : A consommer de préférence avant fin … en indiquant le mois et l’année lorsque la durabilité
est comprise entre 3 et 18 mois ou seulement l’année lorsque la durabilité est supérieure à 18 mois.
• Le nom ou la raison sociale et l’adresse du fabricant, ou du conditionneur ou d’un vendeur,
• Indication du lot de fabrication : Elle peut être remplacée par la DDM lorsqu’elle est exprimée en clair
(jour, mois, année).
• Le lieu d’origine ou de provenance pour le miel et la gelée royale : À partir du 1er janvier, la loi sur
l’alimentation impose que « pour le miel composé d’un mélange de miels en provenance de plus d’un
État membre de l’Union Européenne ou d’un pays tiers, tous les pays d’origine de la récolte sont
indiqués par ordre pondéral décroissant sur l’étiquette. »
• Liste des ingrédients : Elle n’est pas exigée pour le miel désigné sous la dénomination miel (produit ne
comportant qu’un seul ingrédient – article 19.1 e) du règlement concernant l’information du
consommateur sur les denrées alimentaires mais la composition des mélanges de miels peut être
signalée (miel de lavande et miel de thym par exemple).
D’autre part, les produits sous signe de qualité (AOP, IGP, Label Rouge, Agriculture biologique) doivent
respecter certaines particularités en termes d’étiquetage.
Plus d’infos sur : site DGCCRF
Les expressions diverses
Les expressions : « miel toutes fleurs », « miel mille fleurs », « miel crémeux », « miel liquide », « miel
doré » ne sont pas admises en tant que dénominations de vente. Elles peuvent être utilisées seulement
à titre de mentions informatives. Le miel est un produit issu de la nature : l’expression est autorisée.
Expressions non autorisées :
• miel naturel, pur miel ;
• miel de pays, miel de terroir, 100% miel ;
• miel à la gelée royale, miel et gelée royale. Il s’agit d’une « préparation à base de miel et de gelée
royale « et il convient de préciser les pourcentages respectifs dans la liste des ingrédients ;
• miel à la truffe : Le miel ne doit faire l’objet d’aucune addition de produits alimentaires (cf.annexe II du
décret n°2003-587 du 30 juin 2003). Au cas particulier, une dénomination de vente descriptive doit être
utilisée par exemple: Préparation à base de miel et de truffes blanches ;
• miel de Crête. La mention du pays d’origine n’est pas clairement indiqué. L’indication territoriale de la
Crète, dans la dénomination ne peut être mentionnée qu’à titre de complément d’information: une
région connue dans un Etat membre ne l’est pas nécessairement dans d’autres états membres. La
mention relative au pays est donc obligatoire (Cf note explicative concernant la directive 2001/110/CE) ;
• miel de la plage. Ce produit : miele della spiagga (traduction: miel de la plage) fait référence à une
origine topographique. La directive 2001/110/CE prévoit que la dénomination peut être complétée par
une indication ayant trait à « l’origine régionale, territoriale ou topographique, si le produit provient
entièrement de l’origine indiquée » ;
• miel d’alvéoles. La dénomination miel d’alvéoles n’est pas correcte, le décret 2003-587 du 30 juin 2003
prévoit la dénomination : « miel avec morceaux de rayons ».
Taille minimale des caractères des mentions
d’étiquetage
Attention, il est également obligatoire de respecter une taille minimale des caractères des mentions
d’étiquetage.
Le règlement européen 1169/2011 dit règlement INCO (pour INformation du COnsommateur) a
notamment modifié les règles de taille des mentions d’étiquetage.
Selon la surface de la face la plus grande d’étiquetage (ex : la surface du cylindre pour un pot
cylindrique ; la plus grande face plate d’un pot à facettes, la face la plus grande d’un emballage de
nougat …), la taille varie :
• si elle est supérieure à 80 cm², la taille minimale est de 1,2 mm (par exemple, en général le pot de miel
supérieur ou égal à 250g)
• si elle est inférieure à 80 cm², cette taille minimale passe à 0,9 mm
Source icko blog
MG
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- Laurent37370
- Visitor
Je suis du même avis que Mathieua. Pourquoi tient-il absolument à ce que ce soit ses étiquettes à lui sur tes pots ? C’est pas net...
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- fort myers
- Visitor
Sur une étiquette, entre autre, il est nécessaire et suffisant d'indiquer :
Le nom ou la raison sociale et l’adresse du fabricant, ou du conditionneur ou d’un vendeur
MG
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- mathieua
- Visitor
Donc j'insiste un peu désolé mais s'il veut vendre sous son statut, il prend le miel n futs ou en seaux, il conditionne, il se charge de l'étiquette...
Après vous faites comme vous le sentez mais le mélange des genre entre commerce et agriculture, on en crèvera a force de tirer sur la corde...
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- Pierre_51
- Topic Author
- Visitor
Je comprends votre réaction, car il est effectivement très dur de vivre de la vente du miel.
Surtout en ce moment, où il est difficile de voir les gens !!!!
Je pense simplement que pour lui cela fait un peu « frime ». Je vais lui proposer de mettre mis en pots par xxxx
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- bozon
- Visitor
Faudrait quand-même même pas raconter n'importe quoi, la vente directe du miel en pot, n'a jamais été aussi forte, les clients n'ont jamais été si nombreux, surtout depuis l'apparition du covid 19, mais il y a des règles à respecter c'est tout.
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- jww
- Visitor
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- mathieua
- Visitor
Basse Normandie, marchés locaux.
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- cerise11
- Visitor
, j ai quelques epiceries , boulangeries , qui me vendent du miel , pendant le confinement les ventes ont fortement augmenté
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- jww
- Visitor
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- bozon
- Visitor
Des marchés locaux, c'est quoi à ton avis ?
Tu crois qu'en région Lyonnaise nous n'avons pas été touchés.
Beaucoup de clients à la maison et sur les marchés, et quand les marchés était fermés pour cause de confinement. Nous avons livrés tous les 10 jours ( 3 fois) nos clients particuliers sur Lyon.
Mais il y a eu aussi des judas, qui appelaient la police municipale, pour empêcher les livraisons ? Mais la pas de bol nous avions toutes les autorisations des communes concernées, Bron, Villeurbanne Lyon, St Priest.
Si ça c'est pas de la vente directe !
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- jww
- Visitor
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- mathieua
- Visitor
Non.
Le statut agricole permet la vente de ta production, sans démarche supplémentaires...
Source : ddpp
www.economie.gouv.fr/dgccrf/Publications/Vie-pratique/Fiches-pratiques/produits-alimentaires-commercialises-en-circuits-courts-0
Il faut une assurance, qui est celle que tu as pour ton exploitation.... (Les assureurs sont habitués a cette situation...)
L'activité du producteur est la vente, pas de la re-vente.
Ce qui est interdit, c'est de vendre ce qui n'est pas issu de ta production. Les produits transformés "issus directement de la production" sont autorisés.
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