Soyez constructifs et... courtois ! Par avance merci pour les apinautes qui dialoguent avec vous ou qui simplement vous lisent :-)

3. InterApi - Vos propositions projets de recherche (sanitaire, sélect., etc.)

  • Gilles Ratia
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07 Feb 2018 15:01 #126103 by Gilles Ratia
Soyez constructifs, il y a tant à faire pour passer de 10 000 tonnes de production de miel à 30 000 !...

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  • frederic64
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07 Feb 2018 18:20 #126108 by frederic64
Je pense que pour trouver les réponses adéquates pour une production de miel plus importante ,il faut d abord rechercher les causes de cette baisse régulière depuis quelques années .
Mais on peut déja trouver quelques pistes
Pour moi augmenter les surfaces agricoles biologiques,en effet les abeilles meurent forcément de pesticides et donc peuvent moins produire de miel.Avec l agri bio on élimine une partie du problème des pesticides.
Faire encore et encore de la formation sur le sanitaire et les maladies de la ruche.Chaque apiculteur doit maitriser la question sanitaire.
Financer un institut qui réponde aux problèmes de ces maladies avec une contribution des apis mais avec des comptes a rendre également de cet institut et de l information sur les travaux en cours
Remboursement ou aide par l état des produits combattant ces maladies (varroas etc)mais aussi concernant le frelon asiatique je pense que beaucoup d apis amateurs par difficulté d approvisionnement ou meme financières prennent le risque de ne pas traiter et donc de contaminer aussi leurs collègues.
Subventionner les agris ou du moins les motiver a ensemencer des engrais verts melliferes
Développer les ruchers écoles ou les formations agricoles avec des modules d apiculture
Inciter les gros conditionneurs francais a acheter francais
Faire un miel de qualite pour également valoriser ce miel a l exportation
Et surtout que chaque apiculteur s implique et donne son opinion sur tous ces sujets en étant constructifs

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  • ardecho
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07 Feb 2018 20:35 #126116 by ardecho
je pense que pour passer de 10.000 tonnes à 30.000 tonnes, il faudrait déjà avoir des conditions météo à peu près normales, en tous cas pas trop extrêmes...
perso en 2012, 2016 et 2017 c'est la météo hors-norme qui m'a plombé ma production...
en 2015 avec des conditions correctes les récoltes étaient au rendez-vous, en 2017 pas de pluie, pas de miel...
si l'interpro peut trouver une dance de la pluie efficace...
plus sérieusement je pense que c'est sur ce point là qu'il y a le moins de marge de manoeuvre :
pollution chimique + diversité florale en berne + météo extrêmes = récoltes en chute libre !
on a beau être formé, avoir les abeilles sélectionnées, s'il fait 40°C et que tout est grillé les hausses restent vides
les solutions doivent venir de la société tout entière.
mais c'est sur que si on pouvait diminuer les phyto ce serait déjà un grand pas, faudrait en parler à la fnsea :whistle:

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  • frederic64
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07 Feb 2018 21:29 #126123 by frederic64
Je pense qu a la base il faut augmenter le potentiel mellifere de la france,ce serait déja une bonne base.
favoriser des semences :exemple certaines semences de sarrasin sont melliferes et pas d autres
Travailler avec les communes,j ai vu récemment que des communes avaient le label ami des abeilles(apicité) c est un bon début et cela doit etre dévelloppé
En bref déja commencer par augmenter la biodiversité le potentiel mellifere et diminuer les pesticides.Et pour en arriver la il faut développer l agriculture bio et ne pas arreter les subventions.
En cela l agriculture biologique ne peut etre que bénéfique aux apiculteurs;

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  • Dupas
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07 Feb 2018 23:18 #126134 by Dupas
Oui : "augmenter le potentiel mellifère de la France,ce serait déjà une bonne base"
En 2000 les varroa étais bien présent mais ça niellais ...
IL faut repenser a des systèmes agricoles ou les abeilles peuvent trouver de quoi ce mettre un truc sous langue...des semences plus mellifère...
La plantation d'arbres d'essences mellifère voir d’essences étrangère, avec la participation d'ONF pour anticiper sur les conséquences du réchauffement climatique.

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  • puyloubier
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08 Feb 2018 10:24 #126139 by puyloubier
attention a ne pas faire n'importe quoi non plus, car semer du sarrasin qui est trés mellifère sur les plateaux ou poussent également la lavande est une trés mauvaise idée, et puis le miel de sarrasin il faut le vendre!

Par contre inciter les plants de gestion qui protège et favorise les arbres mellifères, ce sont des actions a mener localement en concertation

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  • max16380
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08 Feb 2018 10:28 #126140 by max16380
payer encore une taxe, pourquoi pas! mais faut des résultats derriere, parceque buller derriere un microscope ou regarder les abeilles voller, moi meme je sais le faire, sachant que tous les bons chercheurs sont partient a l'étranger car mieux payer il reste quoi : les dernier de la formation, en gros ceux qu'on pas 3 lumieres a l'étage. bref ca sent l'entube ca. celui qui se donne les moyens de chercher il fini par touver, le hic on va payer des gars pour que si il trouve on va devoir raquer leur trouvaille derriere, la blague leur truc!
moi j'en ai ras le bol de me faire raquetter par toutes ces charges, a peine tu met 3 sous de coté on t'en demande 4

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  • max16380
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08 Feb 2018 10:42 #126141 by max16380
moi j'ai remarquer que ca devient de plus en plus rare de voir des caisses qui dégueulent d'abeilles, de voir des barbes devant les ruches qui appellent une hausse pour faire aspirateur. je pense qu'il faut chercher sur la qualité des reines et leur reserves de spermatheque parceque pour moi le soucis vient de la, avant les reines vivaient 4/5 ans sans pb, aujourd'huis au bout d'1 an elles sont rincer. on est passer de 80 kg par ruche a 20/30 kg donc pour moi la selection effectuer ces dernieres années n'a pas apporter de meilleurs rendement et meme niveau douceur des colonies en f0 ok mais arriver en f1 et f2 tu repart sur de la carne pire que de la noire locale. et chez nous l'environement reste quand meme bien sauvage donc on est pas dans une région agricole intensive.

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  • frederic64
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08 Feb 2018 15:59 #126146 by frederic64
a puyloubier

Evidemment que semer du sarrasin a coté d un plateau de lavande est contreproductif mais tu as bien compris que c est un exemple et la lavande ne pousse pas non plus dans toute la france.Le miel francais ne se résume pas a la lavande
Si le miel de sarrasin se vend mal c est peut etre qu il faut le valoriser et proposer une offre plus diversifiée également de miel.
La région PACA a la lavande,je pense que des régions de l ouest seraient bien contentes d avoir des semences de sarrasin vraiment melliferes et de travailler sur ce miel
L idée par cet exemple n est pas de se cantonner au sarrasin mais de faire en sorte que le potentiel mellifere sur le territoire soit plus important et bien évidemment a des périodes qui n entrent pas en concurrence avec des miels que l on peut vraiment valoriser et qui se vendent facilement.
Favoriser et protéger les arbres melliferes est une tres bonne chose mais n oublions pas le potentiel des grandes cultures.Inciter ce genre de cultures sans faire n importe quoi comme tu le dis si bien est réalisable si c est fait en concertation avec tous les acteurs et avec une approche globale

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  • ardecho
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08 Feb 2018 17:20 #126151 by ardecho
c'est marrant le sujet est la recherche au niveau sanitaire et sélection et tout le monde ne parle que de biodiversité, de pesticides et surtout de flore mellifère !
il est intéressant de voir que les problèmes de production pour certains api viennent bien du milieu et non pas des abeilles en elles même ou des pratiques apicoles.
et c'est exactement mon avis !
n'importe quelle colonie d'abeilles en milieu favorable prospère et donne du miel. une colonie sélectionnée et bien conduite dans un milieu hostile stagne et donne peu...
mais si l'idée, honorable, de dire puisque le milieu est pourri, progressons en conduite de ruche et en sélection afin de pouvoir produire malgré le milieu pourri, peut paraitre bonne en au premier abord; je pense que ce n'est pas du tout la piste à suivre. et voici pourquoi :

pour qu'un programme de sélection soit efficace il faudrait que toutes les reines de toutes les ruches du pays soient issus de ce projet.
il faudrait donc que tout le monde, même les amateurs, soit partie prenante du projet et donc il faudrait fournir des reines fécondées à tous les apis du pays.
il faudrait aussi arreter d'importer des reines et des essaims, vaste programme !
il faudrait encore s'assurer que des souches "sauvages" ne viennent polluer la génétique choisie.
et encore, même si cela fonctionnait, quelles sélections ? à partir de quelles souches ? sélectionnées par qui ? selon quels critères ? une seule souche pour toutes les régions/climats de France ?
ça me parait plus qu'utopique !
même si l'on se contente de fournir des reines fécondées aux pros, ça veut dire qu'il leur faudra équiper 100% de leur cheptel avec des reines fournies par des éleveurs "officiels" sinon, en cas de supercédures ou d'essaimages, quid de la nouvelle reine...? et à quel prix tout ça ?
en plus je ne pense pas que nous (humains) soyons apte à gérer totalement la génétique des abeilles... ça pourrait vite tourner très très mal !

concernant la conduite des ruches et l'aspect sanitaire je pense que globalement le niveau des apis n'a jamais été aussi élevé et l'offre de formation aussi importante
(ADA, rucher-écoles, sites internet, formations diverses...) on n'est plus au temps ou on soupoudrait le couvain avec des antibio et où l'on traitait le varroa avec des lanières maisons...
evidemment on peut toujours progresser mais il suffit de voir à quel point il faut être au top à ce niveau là pour continuer d'exister, pour comprendre que les apis ayant encore un cheptel efficace sont forcément compétent en la matière.
encore une fois, quand la météo est bonne et qu'on a des emplacements à peu près sains, les récoltes sont là et les colonies sont belles. on sait profiter des bonnes conditions !

donc oui il faut améliorer l'environnement et les abeilles iront mieux sans que l'on ai besoin d'avoir bac+12 en élevage/sélection.
agriculture bio, agro-foresterie, permaculture, jachères fleuries, fauchage tardifs, plantations d'arbres et de haies vives, voilà ce dont nous avons besoin !
tout ça doit se faire avec les agriculteurs, les propriétaires terriens, les conseils municipaux, l'ONF, etc...
et bien sur des semences mellifères plutôt que des semences "enrobées"... et des variétés anciennes rustiques capables de se passer de traitements phyto !
on a le savoir faire, reste à prendre le taureau par les cornes...

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  • ian
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08 Feb 2018 17:24 #126152 by ian
Une chose urgente à faire , c'est de valider et continuer les travaux sur le lithium et le varroa. C'est pas tres compliqué niveau expé et ca peut etre vite vulgarisé

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  • frederic64
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08 Feb 2018 17:36 #126153 by frederic64
Entierement d accord avec ardecho

Commencons par la base,quand on construit une maison on commence par les fondations,la c est pareil l élément le plus important est la nourriture pour les abeilles, donc la quantité de fleurs disponibles tout au long de l année ,donc la biodiversité.(a moins de nourrir avec deu sirop mais ce n est pas le but recherché)
Travaillons sur cette biodiversité pour les abeilles et les autres insectes soit individuellement soit pourquoi pas par le biais de l interprofession et ce sera déja un grand pas d effectué.
Ce n est pas un discours d écolo bobo etc mais juste du bon sens.
Encore une fois travaillons avec l agriculture biologique ou du moins raisonné qui est l avenir .Moins de pesticides donc moins de mortalité d abeilles .

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  • ian
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08 Feb 2018 17:37 - 08 Feb 2018 17:41 #126154 by ian
Le monde agricole est bien sensibilisé à l'abeille maintenant . Arrêtez de tirer à boulets rouges , ça pourrait devenir contre productif.
Ici, on conserve des bandes de luzerne en fleurs pour les butineurs. Les couverts intercutures sont sur l'ensemble des parcelles, avec au moins une crucifère et une légumineuse minimum dans le mélange
Des jachères sont en phacelie , en concertation avec les apiculteurs pro.
Du sarrasin est mis en dérobé, sans phyto. Des haies sont plantées. Une relation intelligente entre les utilisateurs de l'espace semble être mise en place, pourvu que ca dure !

Le problème avec le sarrasin , vu ce qu'on produit, c'est qu'il va falloir se relever la nuit pour manger des crêpes si ça continue !!

Pour l'agriculture bio: CA résout un peu le probleme produits phytosanitaires ( des insecticides bio sur cultures sont de véritables lance flammes) , mais ca ne fait pas crouler les ruches sous les abeilles pour autant car l'agriculteur bio moderne desherbe ses parcelles de maniere efficace. Il n'y a guere plus de fleurs à butiner dns une parcelle bio que dans un champ conventionnel .
Et comme le bio ne fait pas de betteraves , on ne profites pas de la floraison de la mercuriale en septembre.
Et comme les bios ne sont pas très enclins a faire des cultures intermédiaires pour des raisons techniques , ya pas a bouffer en plein été pour les abeilles comme dans les parcelles conventionnelles qui elles portent des melanges d’espèces depuis la fin de la moisson..

Donc , il faut favoriser la technique de l'agriculture de conservation des sols : ca conserve aussi les abeilles , mieux que le bio à mon sens

Faire une étude dans ce sens , pourquoi pas .
Last edit: 08 Feb 2018 17:41 by ian.

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  • frederic64
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08 Feb 2018 18:05 #126159 by frederic64
a ian

Je n ai pas l impression de tirer a boulets rouges sur les agris au contraire je pense qu il faut travailler avec eux .Apiculture et agriculture sont étroitement liés.C est juste contre un certain systeme d agriculture intensive peut etre nécessaire car il faut bien nourrir la population mais qui je pense a fait du mal a l apiculture.
Je pense notamment a la destruction des haies,selon l INRA :
En 1975:1244 110km de haies
En 1987:707 605km de haies soit une perte annuelle environ de 45000 km de haie
Depuis le ralentissement est bien moindre il est vrai mais il faut rattraper le retard durant ces annees de suppression de haies.
Vous pensez sincerement que ce sont les pratiques apicoles qui sont moins bonnes qu avant et qui fait que l on produit moins de miel?
A mon avis il faut travailler sur les maladies (varroa etc...)d ou l interet de l itsap,le frelon asiatique et la biodiversité pour produire mieux et plus?Ensuite on aura tout le temps d affiner.
Après c est bien de le dire mais il faut savoir comment et donc echanger

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  • ardecho
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08 Feb 2018 18:29 #126166 by ardecho
Ian tu parle des pratiques agricoles, ok mais tout dépend de la région !
chez moi il n'y a pas de champs, uniquement des vergers et des vignes et c'est pas du tout la même affaire...
je ne tire pas à boulets rouges pour autant mais bon pas grand chose à becter pour les abeilles là dedans, par contre oui les phytos sont un problème.
sur les vignes, quasiment pas de bio et ça traite à tout va !
autre problème, les insecticides et larvicides utilisés dans et autour les bâtiments d'elevage.
les problématiques ne sont pas les même partout. en zone de montagne ou de piémont c'est différent, on ne peut pas compter sur les cultures pour faire du miel.
en plaine tu as raison, d'ailleurs l'apiculture a connu un grand boum et s'est professionnalisé avec l'apparition des grandes monocultures de plantes mellifères, le tournesol et le colza en particuliers. donc il faudrait refaire ce genre de coopération agri/api.
en fait c'est pas d' une interpro pour chaque filière qu'il faudrait, c'est une interpro commune à toute l'agriculture car tout est connecté : culture/élevage/apiculture + le négoce et la grande distribution, tout est lié.

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  • ian
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08 Feb 2018 18:30 #126167 by ian
Le bocage était une vrai source de bio diversité , de régulation et épuration des eaux etc... mais c'était un système de culture ancestral très mal adapté pour répondre à la demande de production des consommateurs des années 60 à 90.
Maintenant , des bocages , y'en a pas partout sur le territoire français: la Champagne, la Picardie (sauf la Thiérache) , la Flandre, la Beauce n'ont jamais été des bocages par exemple.

Je n'ai pas dit que les pratiques apicoles étaient fautives . Ou avez vous lu que j’écrivais ce genre de chose ?

Pour en revenir aux pratiques agricoles , chaque système doit être réfléchit avec la composante abeille . Ne pas croire que la France agricole est uniforme ! Elle est complexe .

Un exemple : le pâturage. Avant , on était toujours à la bourre pour faire les foins , pour changer de pâture, car tout se faisait à l'os et personne n'y voyait à redire. Les abeilles et autres butineurs avaient des fleurs prairiales à volonté de part ces fauches et pâturages tardifs .
Maintenant, les laiteries veulent du taux protéiques dans le lait, pour nos chers consommateurs. Ils veulent du propre, du pas cher , du régulier pour leurs usines.
Alors les techniques ont changées: fauches précoces avec du gros matériel, pâturage tournant réglé au millimètre pour que la vache mange de l'herbe . au même stade...et plus à bouffer pour les abeilles !!!!.

Il n'y a pas de phytosanitaire dans cette affaire. juste une adaptation de l'éleveur à la demande du consommateur via sa laiterie qui fait disparaître la ressource florale. On fait comment pour remédier à cela? Le poids Economique du miel comparé celui du lait..... donc de la concertation nécessaire .
L'interprofession des apiculteurs , de part son existence ,va pouvoir aller causer et échanger avec ses copines inter profession agricoles concernées .

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  • frederic64
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08 Feb 2018 18:38 - 08 Feb 2018 18:41 #126170 by frederic64
A ian

Je n ai jamais dis que tu pensais que les pratiques apicoles étaient fautives et tu n as effectivement jamais dis cela.
Je veux dire que je ne pense pas que les pratiques apicoles soient moins performantes qu avant et que l on a surement meme evolué.Mais si la baisse de production n est pas du aux pratiques apicoles ,que reste t il alors comme cause?
Peut etre une moins bonne biodiversité qu avant...et les maladies.
En parlant de ton exemple de fauche précoce etc...,nous sommes d accord qu une certaine agriculture a été négative pour l apiculture.
Last edit: 08 Feb 2018 18:41 by frederic64.

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  • ian
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08 Feb 2018 18:42 #126171 by ian
Ardecho , je suis daccord: chaque système agricole demande une réflexion différente pour que l'apiculture puisse vivre. On est tous ok la dessus. ( bon , il existe encore des grincheux , c'est vrai mais c'est pas avec eux qu'on construit )

Ici, on a fait un vrai travail d'identification des points faibles pour les abeilles , et les résultats sont bons , puisque les api extérieurs viennent transhumer chez nous en été , et sont accueillit à bras ouvert par les agri qui mettent à disposition des jachères, des bordures de bois.
.Bon , petit hors sujet: quand les api promettent du miel à l'agriculteur qui accueille , la moindre des choses serait de lui donner.... Les api n'ont pas toujours un comportement exemplaire et ça commence à se savoir dans la plaine . Faites un effort les mecs: respectez vos engagements!!! ( fin du hors sujet)

L'interpro apicole sera un vecteur de communication avec les autres interpro agricoles . Ils faut les prendre toutes une par une et construire des schémas cohérents et opérationnels pour chaque système: vigne, pâturage, grandes cultures , vergers .

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  • ardecho
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08 Feb 2018 18:46 #126172 by ardecho
Ian quand tu dis : ici on a fait un vrai travail... il est où ce ici ?

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  • ian
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08 Feb 2018 18:47 #126174 by ian

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  • stf
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08 Feb 2018 18:56 #126178 by stf
juste un lien du blog du mathieu

www.mathieua.fr/blog/2016/02/21/quelle-apiculture-pour-labeille/#sthash.JJljGuyW.iW6esyGu.dpbs :)

(pour les consommateurs n'ont jamais rien demandé, ils consomment juste les produits proposés .........)

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  • ian
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08 Feb 2018 19:00 #126180 by ian
C'est juste un petit peu plus compliqué que ca, mais on s'eloigne du sujet.
Pour info, regardez la notion du dernier paysan socialement necessaire qui est une notion centrale depuis des siecles dans notre organisation humaine

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  • gfass
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08 Feb 2018 19:07 #126182 by gfass
@ardécho.... Tu dis ""pour qu'un programme de sélection soit efficace il faudrait que toutes les reines de toutes les ruches du pays soient issus de ce projet.
il faudrait donc que tout le monde, même les amateurs, soit partie prenante du projet et donc il faudrait fournir des reines fécondées à tous les apis du pays""

Je ne suis absolument pas d'accord. Ce serait une grave erreur. Imaginons qu'une faille apparaisse dans la génétique d'une telle sélection... tout le monde au tapis.
Je pense le contraire, c'est la diversité génétique qui laisse une petite chance à l'abeille de s'en sortir.

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  • ardecho
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08 Feb 2018 20:20 #126191 by ardecho

gfass wrote: @ardécho.... Tu dis ""pour qu'un programme de sélection soit efficace il faudrait que toutes les reines de toutes les ruches du pays soient issus de ce projet.
il faudrait donc que tout le monde, même les amateurs, soit partie prenante du projet et donc il faudrait fournir des reines fécondées à tous les apis du pays""

Je ne suis absolument pas d'accord. Ce serait une grave erreur. Imaginons qu'une faille apparaisse dans la génétique d'une telle sélection... tout le monde au tapis.
Je pense le contraire, c'est la diversité génétique qui laisse une petite chance à l'abeille de s'en sortir.


mais justement Gfass, c'est ce que je voulais dire !
j'ai d'ailleurs précisé que je ne pensais pas qu'une sélection humaine sur tout le cheptel puisse être sans danger.
c'est pour cela que je suis contre que l'interpro s'occupe d'un plan de sélection national qui aurait pour but de tenter de remonter la productivité des exploitations en refilant des reines F1 ou pire des inséminées, à tout le monde.
comme tu dis, vive la diversité génétique !

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  • chouchie
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08 Feb 2018 20:46 #126193 by chouchie
La France c'est grand, on pourrait avoir plusieurs zones de conservation / selection qui s'appuient sur des choses deja en place (ou pas). On a des iles et des montagnes, avec un peu d'organisation on arriverait a avoir toutes les races de dispos et contenter tout le monde ou presque. Et ca ne sert a rien d'avoir la meme genetique partout, n'y d'obliger les apis de toute la France a avoir les memes abeilles.

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  • ian
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09 Feb 2018 07:31 #126199 by ian
Au niveau hygiène de la production de miel , il faudrait travailler sur l'élaboration d'un auto diagnostic hygiène pour l'exploitant car l'apiculture produit un aliment destiné à l'alimentation humaine.

Élaborer une liste de bonnes pratiques d’hygiène au rucher et à la miellerie avec pour objectif un auto agrément sanitaire vérifiable par échantillonnage d'exploitations .

Le miel origine France aurait ainsi une sorte de label sanitaire garantissant que la chaîne de prod a respecté les mesures hygiéniques nécessaire pour garantir que le miel français est safe.

Méthode simple car basée sur la confiance et l'auto diagnostic, avec des contrôles possibles pour valider le fait que l’agrément sanitaire est bien valide

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  • max16380
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09 Feb 2018 08:32 #126202 by max16380
moi je pense que le pb vient de la génétique de l'abeille qui a force de métissage est devenu infertile, et les comme por les semances c les vendeurs de RF qui se frottent les mains, bah oui faut mieux vendre des RF qui dure qu'1 an plutot que 4/5, la génétique a été dans ce sens. parceque ca serrai le biotope comment expliquer qu'un de mes rucher au millieu de prairie naturel en pissenlit et luzerne bio et entourée de millier d'ha de bois de chataigner/saule/acacia/noisettier et de qq parcelle colza et tournesol mais a 2km. bah tu tape 20/30kg, pour les meilleurs 5a 6 hausses sur l'année. d'ailleur les prairies de mon pot ont meme pas été fauché (30 ha) donc le pb vien bien de nos reines qui pondent pas assez et on se retrouve avec des ruches moyennes en qtt d'abeilles. c pas compliquer pourquoi aujourd'huis il est quasi impossible de trouver de la noire (rare). tous est fait pour qu'on achete de la buck, pourquoi : parceque ca demande du candi, du sirop, du nozevit , etc. vous avez toujours pas compris qu'on se fais enfiler comme les paysans et que d'ici 2/3 ans on serra tous a une apiculture a l'americaine ou on gagnerra pas grand chose tellement nos zazas serront dépandente de nous avec c sois disant variétés buck et autre. da la poudre au yeux tous ca! j'ai des noires elles gazent bien mieux que des buck si on calcule tous! bref encore de l'agrobiseness tous ca et qui est le dindon de la farce au final l'apiculteur.
l'idéal serrait de tester un département en complete agri bio ou naturel et de voir sur qq année l'evolution...

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  • ardecho
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09 Feb 2018 09:08 #126203 by ardecho
Max je ne suis pas un défenseur de la buck, loin de la (je pense un peu comme toi là dessus...)
mais je pense pas non plus que le problème ne vienne que de nos reines.
les pesticides et leur résidus se baladent dans la nature, ils peuvent aller très loin vu qu'on en remet une couche tous les ans.
le vent, la pluie, tout le territoire est contaminé jusqu'au fin fond des bois et des montagnes !
tu sais qu'on a retrouvé des pcb au fond de la fosse des mariannes au milieu du Pacifique et aussi du pesticide en Antarctique...
chez nous en France il y en a partout, même dans les cheveux et les urines des gens, alors imagine les abeilles !
pour moi les reines qui tiennent que 1 an ça vient de là

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  • mathieua
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09 Feb 2018 11:18 #126206 by mathieua
@Ian, l'ITSAP à déjà fait ce travail. Les règles existent. ;)

Sur la sélection je crois qu'il faut garder les pieds sur terre... Il est à ce jour ni souhaitable ni applicable de "diriger" de quelques manières que ce soit la génétique des apiculteurs.
En revanche on peut sans doute (ça se fait déjà en interne et sans bruit) organiser localement les choses en faisant causer les gens entre eux (conservatoires et apis en buck, par exemple...)

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  • puyloubier
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09 Feb 2018 11:35 #126207 by puyloubier

ian wrote: Au niveau hygiène de la production de miel , il faudrait travailler sur l'élaboration d'un auto diagnostic hygiène pour l'exploitant car l'apiculture produit un aliment destiné à l'alimentation humaine.

Élaborer une liste de bonnes pratiques d’hygiène au rucher et à la miellerie avec pour objectif un auto agrément sanitaire vérifiable par échantillonnage d'exploitations .

Le miel origine France aurait ainsi une sorte de label sanitaire garantissant que la chaîne de prod a respecté les mesures hygiéniques nécessaire pour garantir que le miel français est safe.

Méthode simple car basée sur la confiance et l'auto diagnostic, avec des contrôles possibles pour valider le fait que l’agrément sanitaire est bien valide


voir les guides des bonnes pratiques édités par l'ITSAP

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