le vélutina a son predateur

En effet, cette fois ci c'est bien un frelon asiatique et vous avez bien de la chance de n'avoir vu le 1er qu'aujourd'hui.
Ici c'est la cata totale. Ils sont si nombreux que j'en ai même vu se battre entre eux devant la ruche.

Bonsoir, j'ai collé une version plus longue, c'est plus parlant

Bonne idée

Il existe un traitement efficace www.nuisipro-desinsectisation-traitement.com/epages/62052377.sf/fr_FR/?ObjectPath=/Shops/62052377/Products/G09X1/SubProducts/G09X5 voilà

Bonne nouvelle : le SO2 est momentanément autorisé pour détruire les frelons asiatiques dans leur nid grâce à une perche terminée par un conduit relié à une bombe de SO2
C'est probablement le produit le plus neutre écologiquement pour l'avifaune et les autres insectes .
Rappelons que produit est utilisé en oeunologie (sulfites dans les vins)
Vous pouvez retrouver ce composé sous l'appellation dioxyde de souffre mais aussi anhydride sulfureux qui est actuellement son nom correct.

Une autre pour le plaisir

je propose la médaille du mérite apicole a la cocote et pas au conservatoire des autres andouilles .a+

jeym1 escribió: En Vendée du sud, comme l'an dernier, piégeage de quelques femelles fondatrices au printemps puis calme plat et retour en masse depuis le 15 août.
Dur de trouver des emplacements de ruchers avec poulailler incorporés....

bonsoir

comment reconnait-on les "fondatrices " ???. La reine frelon chasse comme un frelon ordinaire ??? .

Il n'y a pas de différence entre les fondatrices et les autres sauf que les fondatrices sont fécondées.
Pendant la bonne saison les fondatrices comme les reines chez les abeilles ne quittent pas le nid trop occupées à pondre....

Les fondatrices ne sortent qu'au début du nid, dès les premières générations nées, la "reine" ne sort plus. C'est ce qui explique les "conseils" de piégeage au début du printemps, ensuite on attrape que des "soldats".
Je crois qu'il faut les écraser pour avoir confirmation d'une fondatrice, le "jus" n'est pas de la même couleur, quiricou, qui est un expert devrait pouvoir vous éclairer bien mieux que moi.
@+

Bonjour,
On peut facilement différencier la fondatrice d'une ouvrière de la première caste au début de la fondation, par sa taille.



Plus tard, ça se complique.Il n'y pas de différence morphologique évidente entre la fondatrice et les ouvrières de taille égale. Un observateur attentif peut noter des traces d'usure, de vieillissement, comme pour une reine abeille âgée.



Le scientifique les différencie en comparant leur poids, l'observation du volume de la masse graisseuse ainsi que la présence ou non de la grappe ovarienne.



Pour un non scientifique, une méthode plus rapide consiste a écraser l'abdomen de l'insecte et à constater ou pas la présence d'une masse graisseuse importante.
Colonne de gauche des mâles et des ouvrières, à droite les jeunes fondatrices.



Depuis longtemps, certains soutiennent qu'ils observent en fin de saison de jeunes fondatrices tombées dans leurs pièges ou devant leurs planches(alors qu'elles ne s'alimentent que de nectar.... "au printemps")... En appliquant la technique de l'écrasement et en observant ce qui en ressort, ils pourront ainsi s'apercevoir n'avoir affaire qu'à des mâles ou des ouvrières en fin de cycle.

Au printemps la fondatrice est seule doit construire le nid pondre réchauffer les larves et chasser pour les nourrir.
La première caste est donc nourrie à minima et c'est pour cela que les individus sont petits. (Q.R. Muséum)

Exactement et c'est pour cette raison également, compte tenu des conditions défavorables du printemps 2013 et des difficultés à assurer le nourrissement des premières ouvrières que l'on a observé cette année, des ouvrières des castes suivantes plus petites qu'à l'ordinaire à pareille époque, un plus grand nombre de fondations avortées.
Tout cela conduit bon nombre de commentateurs à penser que le frelon à pattes jaunes recule. Bien que l'année ne soit pas terminée et qu'il faille attendre que le retard du printemps se comble pour observer si la pression est moins importante, on se contentera peut-être de dire tout simplement, que 2013 n'était pas une bonne année pour le frelon.

comme pour les abeilles!!!!

Merci quiricou pour vos réponses.
Il se dit tout et n'importe quoi sur le frelon asiatique. Il est bon de revenir à des éléments plus fiables.
Ce n'est pas toujours de la mauvaise volonté chez certains collègues trop crédules mais c'est souvent des "rumeurs et on dit" colportés par internet.
Comme vous dites l'année n'est pas finie et je redoute un automne chaud

Parfois juste quelques images valent mieux qu'un long discours.

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C'est un peu décourageant de vouloir reproduire les mêmes erreurs qu'il y a bientôt dix ans. Le seul qui s'applique à ne pas changer ses habitudes, c'est le frelon asiatique et ça lui réussi.

Je vois que sur ce sujet, j'aurais pu développer un peu plus... à force de prendre des coups de bâtons (pas ici... enfin pas encore :dry: ), on hésite. Je développe donc un peu tout en sachant que cette "solution" n'est susceptible d'aider que l'apiculteur de loisir sédentaire qui a les moyens de la mettre en oeuvre.***

Nous savons que pour sa croissance, le jeune poulet a un grand besoin de protéine. Introduit dans le rucher, il vadrouille entre les ruches tout en se méfiant des attaques des abeilles gardiennes dont il se tient à une distance mesurée. Accessoirement il becte quelques abeilles tombées à terre, malades ou en fin de vie, les nymphes mortes rejetées par les nettoyeuses et même les papillons de la teigne qui parasite les colonies. Quelques abeilles donc au menu du poulet mais absolument tous les frelons qui se présentent devant les ruches.
Le frelon est gros et son vol est bruyant. Le poulet le repère vite et se spécialise rapidement dans cette chasse, sa technique s’améliorant avec sa croissance. Au printemps, les fondatrices imprudentes sont neutralisées mais également les ouvrières de la première caste des colonies naissantes. On observe alors aux abords du rucher, un nombre de nids avortés bien supérieur à la moyenne voire l'absence de colonie proche.
En fin d’été, le frelon asiatique exerce une pression importante sur les ruches, son besoin en protéine étant proportionnel au développement de la colonie. Depuis trois ans que je conduis cette expérience, le frelon asiatique ne représente plus pour mon rucher qu’un épiphénomène parfaitement négligeable. En revanche, je trouve particulièrement intéressant le complément alimentaire qu’il constitue pour mes poulets.
En fin d’année, le frelon n’est plus présent, la ruche a besoin de calme pour que la grappe puisse hiverner sans être dérangée par les poulets, il est temps pour eux aussi d’hiverner… dans mon congélateur.

va falloir que j'explique au Général commandant le camps de Canjuers pourquoi j'ai cloturé mes ruchers, pourquoi le coq chante à 5 du mat et pourquoi les Patous toutrnent en rond dans le rucher ...

mais pourquoi pas ...

serieusement,
sur la vidéo on voit le poulet picorer mais on ne sait pas quoi

on te fait donc juste confiance.
mais ils arrivent vraiment à choper les frelons en vol ?

a+

salut js
sur la vidéo on voit bien le frelon et apres le coup de bec de super cocotte on voit plus le frelon !!!
on peut donc en déduire qu effectivement la cocotte est super pour la chasse au frelon.
ps: arrete de contester tout ce qu on te dit!!!!

Je sais que les vidéos ne sont pas top et je comprends l'incrédulité.
Çà va tellement vite et j'ai tellement peu de volontaires pour se faire béqueter qu'il me faut poireauter de longs moments. Je suis en quête d'une caméra à déclenchement automatique que j'installerai en poste fixe devant une ruche ... mais les mécènes ne se précipitent pas. Je vais donc essayer de bidouiller une petite vidéo.... mais après, je ne pourrai pas faire plus.



Voilà, par manque de frelons ça m'a coûté l’après midi... et ne pensez pas qu'il y en moins cette année, il y a à peine plus d'une semaine ils étaient bien nombreux sur le saule situé à 70m de mon rucher comme le montre cette vidéo.



Sur le saule... mais pas dans le rucher?

Merci
Mais déjà une confirmation visuelle de ta part est utile
Car, pierrot, le vol du frelon étant rapide, il peut très bien être sorti du champ de la caméra sans qu'on le voit

A+

Bonjour,

Çà va, là j'y crois un peu plus au poulet prédateur de frelon... Jusqu'à présent on nous volait les ruches mais maintenant se sera les poulets autour des ruches en pleine brousse... (lol)

Bonsoir Louis

Pas de problème, si les infos viennent de quiricou, c'est du béton!

@+

Re,

Je surveille, mais pas de VV, seulement des VC, voir photo, se pensait surveiller le développement du nid, mais j'ai du trop la déranger, abandon...

Elle date de quand cette photo?

De ce printemps.

Exactement 22 mai 2013.

@+

Bonsoir ZAYA,

Belle photo, elle a pas dû aimer les flash ou alors elle en a perdu la vue... ou encore elle a peut-être trouvé un prédateur humain sur sa route qui comme moi souvent qui ne fait pas de différence.

Bonjour Louis,
Non, non, je voulais juste suivre le développement du nid, et faire par exemple une photo par semaine, mais voilà, je l'ai trop dérangée. En fait le nid était à l'intérieur d'une gamatte de maçon, à l'envers. C'est en retournant la gamatte que j'ai vu le nid, mais bien que remis en place, le nid a été abandonné.
Il paraîtrait que VC soit un bon "concurrent" à VV, d'où ma volonté de laisser le nid.
@+

Bonjour,
Je pense qu'on reste sur le sujet. Très belle photo en effet d'une fondatrice de Vespa crabro en train de fonder sa colonie. La photo montre l'emplacement précis qu'elle occupe, souvent lovée autour du pilier et qui lui permet à la fois de réchauffer ses œufs mais également d'occuper la position la plus stratégique pour le défendre.
Vespa crabro, à l'inverse de V.vélutina, est averti des brusques variations de températures printanières de notre climat. Il est donc très courant de le voir fonder sa colonie dans un espace confiné, à l'abri du froid, ici ta gamatte mais plus généralement les arbres creux, des nichoirs à oiseaux etc.
En plein cœur de l'été, il délocalise sa colonie pour un espace plus grand si nécessaire (cheminées, remises, greniers). Le nouveau nid est alors reconstruit très rapidement par un grand nombre d'ouvrières et non plus la reine seule. La migration s'effectue vers le nouvel emplacement sans que l'on sache très bien (comme pour les abeilles) qui décide de quoi, quand et comment s'effectue ce qui ressemble un peu à un essaimage. La ressemblance s'arrête du fait que dans la colonie primitive, certaines ouvrières, en base arrière, restent pour nourrir les dernières larves. Le nid primitif s'éteint naturellement et proprement.
Je pense qu'on reste bien dans le sujet de "prédateur" et tirant un peu sur le sujet car il est avéré que V.crabro est bien un concurrent rival de V.vélutina. Je colle cette photo du suivi d'une colonie de V.vélutina qui m'a permis d'observer un jour que la rivalité existe bien, même si cette fois elle n'avait pas été à l'avantage de V.crabro.




Cette rivalité doit parfois être à l'avantage de V.crabro sur les sites de nidifications, elle est d'ailleurs parfaitement observable sur les sites de nourrissage.
C'est pour cette raison, pour ménager cette rivalité entre les deux espèces que le piégeage printanier des fondatrices de V.vélutina, même limité dans le temps, est déconseillé car contre productif, inutile voire favorable à l'extension de l'espèce et au développement de colonies fortes. (En général, c'est quand je commence à aborder cette question que je commence à voir les bâtons se lever au dessus de ma tête... je vais donc rapidement coiffer le casque :whistle:

Au printemps dernier, j'ai marqué 29 fondatrices de V.vélutina (crayon poska)attirées sur du candi.







Et donc malgré ça, je vais me répéter, aujourd'hui le frelon asiatique ne constitue pour mon rucher qu'un épiphénomène négligeable, il ne m'intéresse que parce que je me suis passionné pour son observation et pour pouvoir modestement en faire profiter les autres... un peu comme les chibanis de l'apiculture font part de leur savoir faire aux plus jeunes.