Je le sais chef Pierrot.
tu sais que je distilles tes paroles, tes écrits et utilise tes techniques dès que tu en donne une.
Les méthodes à Pierrot c 'est sacré.
Mais tu sais aussi que j'admire depuis petit, mon grand père, paix à son âme , pour toutes ces choses qu'il m'a données par son savoir paysan, de ce que je l'ai vu faire, des expériences qu'il m'a donné, ses idées de bricolage, toujours pratique , économique et écologique bien avant l heure. il était presque autosuffisant, à part pour les medocs...
Faire nue masse avec une bille de bois et un manche en coude ( noisetier) pour mettre des brebis au piquet ou des chèvres....tout un art. faire des sellettes a trois pieds dans du châtaigner pour traire les vacs( vaches) pas si évident que cela.
Confectionner des panier en coudes ( noisetier) pour ramasser les pommes de terres ou les pommes tombées ou les pommes a cidre...qui sait encore le faire depuis l'arrivée des panniers en grillage galva vite écartés par une mécanisation et de nouvelles normes de pommiers?
Viandes légumes, lait, beurre, fruits, alcools,huiles certains produits medicinaux, painS tout était produit et transformé sur la ferme. il avait de l excédent, et cet excédent se vendait ou s'échangeait jusque paris...(le calva notement ).
Tout cela a été cassé par des lois débiles, une standardisation interdisant de tuer son bétail chez soit, d’échanger son savon ou des remèdes sans passer par un pharmacien de faire son pain avec sa farine..soit disant pour éviter des désastres sanitaires...alors que le bon sens paysan était là. Produire ce dont on a besoin, pas plus pas moins, faire attention a sa terre, a son eau, aux siens , j 'ai connu mon arrière grand mère décédée à la ferme, jamais mise en maison de vieux...jusqu'au bout.
Les valeurs de l époque ou l'échange, la famille , les voisins, les coups de mains , ou l on se mettait a plusieurs pur construire une maison dans le hameau pour les jeunes s'installant; avec les matériaux du cru; les connaissances de chacun sans contrepartie d argent.
Toutes ces valeurs familiale , qui s’étendaient même au delà avec les voisins, les autres gens du village, ont disparu, ainsi que les paysages de cette époque. On se retrouvait pour curer nu fossé après la messe, on mettait en oeuvre un pont pour passer un ru, on mettait en place une Haye, ou l on venait donner un coup de main au malheureux qui avait pris l'orage sur sa grange...sachant que la prochaine fois ce serait peu être vous qui seriez aidé sans demande de retours.
Ce bocage riche de fraîcheur, de flagrance regorgeait de gibiers, ou les moins riches pouvaient poser leurs chèvres dans les chemins sans risque de se les faire voler, protégées par la collectivité, épilant les caches (chemins) reliant les clos de leur gourmandise, (elles adorent les épines les ronces et tout ce qui fait nue haye)..Elles travaillent aussi bien qu'une machine, certes moins rapidement mais offrent lait et progéniture, à ceux qui savaient es soigner et n'avaient pas de terres ... aujourd'hui il n'y a plus de hayes....le bocage est devenu un champ de labour ou les 450 chevaux sont mécaniques et dominé par nu seul homme qui doit travaillé sans plaisir pour régler les factures....et avoir un smic quand il est chanceux a la fin du mois.
Que dire des mares éradiquées de leur biotops exterminés; depuis les saules qui permettaient de confectionner des paniers sur leurs rives, qui ont depuis été drainées dans les annes 70 .
On se rends compte depuis quelques années que les maisons souffre de ces drainages,certaines s’effondrent parce que le sol asséché se retire sous les maisons!
Avec le vent qui n'est plus stoppé par le bocage confectionné pendant plusieurs centaines d 'années par la sagesses de nos aïeux, que l’érosion se met en place, que tout fou le camps....
Aujourd'hui cela devient un luxe, ca fait déplacer les touristes mais j'ai vu cela ; depuis les trois cochons annuels dans chaque ferme, la coche qui les produisait, la ruche ou les trois ruches au fond du jardin jouxtant l’étable, les veaux élevés sous la mère réel et en plein air, et non avec des farines, les poules les canards..le travail avec des chevaux..les fabrications de charrettes maison; a partir de troncs de châtaigner, les essieux de voitures rachetés aux ferrailleurs pour fabriquer les chariots hippomobiles ...
Les réservoirs de bateaux pour faire des citernes a eau, les rails laisses par les allemands un peu partout transformés en piquets de clôture, les rails de bases aérienne US soudées ensembles judicieusement pour confectionner des portails recouvertes de goudron de norvege, inusables et Economiques, écologiques avant l heure.
Les hayes qui au delà de refuge a gibier offraient moult fruits, et dnot les talus dégoulinant de plantes grasses que certaines savaient utiliser pour élaborer des crèmes et des remèdes...
Les confitures de mures sauvage pressées dans un bas de femme pour enlever les grains, de groseilles de cassis, de framboises de cerises de figues..blanches ou rouges ; la confection de liqueurs, prune , fraise ou cassis, framboise quel es enfant mettaient en bouteille après les avoir préparés; pur calva / fruits...sans additif , sans taxes, ni belles étiquettes...vieillis en dame Jeanne qui chacune avaient leur nom...dans la salle du pressoir derrière la vis et le cliquet monumentale.
Le jour du bouilleur quand il fallait alimenter l alambic en bûches toute la journée alternativement au fait de nettoyer les intérieurs des tonneaux de vieux cidre ( berre) devenu amer en passant par le panneau de visite ...et qui nous faisait nous enfants voir des étincelles quand nous retournions alimenter les bûches...
Aujourd'hui on paye les agris a remettre des hayes, on finance avec des fond € pour produire et transformer a la ferme..n'est ce pas un beau gâchis, maintenant que les savoirs, les droits de bouillir, les variétés de fruits ancestraux et les compétences se sont évanouis?
On a perdu nos terroirs , nos différents calvas devenus uniformes parce que des 250 variétés de pommes a cidres des années 50 il n en reste qu'une dizaine, parce que l on a détruit l envie et les possibilités de le faire, par des lois abrogeant les droit de bouillir, cela revient depusi peu mais ils ne reste rien de ce que nos anciens avaient mis des siècles à mettre au point, les savoir sont perdus; les terroirs sont détruits, les variétés, les assemblages sont oubliés...
rien ne se perdait, il n'y avait pas de déchets, on vivait chichement, mais HEUREUX.
Enfin tu sais de quoi je parles. je n 'ai que 43 ans et j ai pu voir ce dont je parles, dans la Manche pays de mon cœur, qui a beaucoup souffert et qui est défiguré par toutes ces transformations qu'un sois disant progrès à apporté. Aujourd'hui cette zone d'élevage, de pâtures est devenue une zone de labour jusque sur les galets de ses plages...
Ses paysages uniques, ont disparu pour une normalité pas normale....pas normande.
je m'arrête là de mon babillage mais quand je vois qu'il y a peu on a trouvé sans que personne n'y trouve rien a redire, à taxer les semences de ferme...je me dis que la connerie, l 'appât du gain de certains, la connerie de ns poly tocards , leur ignorance, leur corruptibilité ne va pas nous mener bien loin.
Déjà certains brevette tout ce qui appartient à l 'humanité, les plantes, les graines; pour faire des ëtre humains leurs esclaves d'un nouveau genre....et tout le monde est content...
Donc pragmatique, oui, certe, mais il eu fallut resté comme certain ont tenté de le faire , loin de ces grosses machines , et de ce qu'elles signifient. appauvrissement des exploitants, destruction des milieux naturels, des terres, des eaux...nous ne pourront plus revenir en arrière, déjà nous oublions de plus en plus vite...tout cela est très grave....
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