Reportage FR3
- apipaca
- Invitado
chenove escribió: Le gypaéthe ne mangent que les os,les sangliers se promènent régulièrement en ville,ils y a 2 ans ils ont labourés mon jardin (clôture grillagée),le blaireau me rend visite ,même le chamois vient en ville et je ne parle pas des chevreuils
effectivement, j'ai remarqué comme toi toute cette ménagerie, c'est d'ailleurs très sympa, on n'aurait pas cru ça possible sur le périph. avant que tu nous le fasse remarquer,
j'ai même oublié de te dire que j'ai cru comprendre en passant devant tes ruches, qu'il faut que tu fasse vérifier le thermostat d'ambiance, avec le beau temps de ces derniers jours, l'ours polaire et les otaries avaient l'air d'avoir un peu trop chaud car il ne restait plus de banquise non plus et les manchots pataugeaient avec les canards !!
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- happy.bee
- Invitado
il faudrait avoir des analyses avant tout commentaires sur la qualité,ensuite il faudrait des chiffres afin de pouvoir comparer et la dans ce débat rien n'a été chiffre ,nous sommes presque dans la rumeur .
pour moi le problème est plus un souci d’éthique qu'autre chose et chacun est libre mais avec les limites qui s'imposent .
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- Cathy
- Invitado
Déjà, il faudrait savoir ce qu'on appelle "ville " dans le débat. Même si JS ne pense qu'à Paris
On ne peut pas faire les mêmes constations à Paris, Lyon, Grenoble et dans des communes de 5000 habitants, de départements ruraux, peu industrialisés, effectivement cernés par une faune et une flore sauvage.
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- Pierrolefou
- Invitado
bon!!! et mon petit bled de 350 habitants !!! j y ai un rucher pratiquement en plein dedans!!!
je le considere, miel de ville, miel de campagne, ou miel de banlieu???a+
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- Cathy
- Invitado
et s'ils se sont réfugiés dans un petit hameau perdu d'une dizaine d'âmes, ils viendront à la "ville" faire leur course... :lol:
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- mathieua
- Invitado
En gros ce qu'on peut retenir de leur boulot c'est : moins de pesticides en villes, moins de métaux lourds à la campagne.
En bref, si vous voulez manger des pesticides, faîtes votre miel à la campagne, si vous voulez manger des métaux lourds, faîtes votre miel en ville. Si vous voulez les deux, la banlieue ça peut être bien
Je vous met un petit résumé de l'étude parce que ça concerne pas que ville/campagne et c'est intéressant.
"Cette étude donne des informations très importantes sur la manière dont les abeilles sont touchées par différents produits présents dans l’environnement, et en premier lieu les produits phytosanitaires.
L’abeille a donc été utilisée dans cette étude comme sentinelle de l’environnement, c’est à dire en tant qu’espèce vivante permettant d’être un indicateur fiable sur l’environnement.
Le départ de l’étude est le suivant : Nous savons que de nombreux paramètres, depuis les années 1970, ont contribué à modifier radicalement l’environnement. Parmi ceux ci : l’introduction massive de pesticides, le remembrement, la concentration de l’activité agricole sur moins d’exploitations, et donc les monocultures qui en découlent. Partant de ce constat, il est très difficile d’isoler un facteur pour analyser son influence sur l’environnement. L’étude a tenté d’évaluer l’influence des xénobiotiques (tous les polluants présents dans l’environnement) sur l’abeille domestique.
L’avantage majeur de l’étude est d’avoir prit en compte de nombreux paramètres, et donc d’avoir un protocole solide. C’est la première étude si précise sur le sujet. Elle a été réalisée sur 18 ruchers différents, disposés dans 4 structures paysagères différentes (Zone de culture, zone de bocage, zone urbaine et insulaire). L’aspect sanitaire des ruchers a été analysé un an auparavant, puis suivit tout au long de l’étude. Les produits phytosanitaires utilisés ont été recensés sur 3 km autour des ruchers, afin de rechercher les molécules présentes de manière efficace.
Dans chaque rucher, ont été recherchées un grand nombre de molécules, à la fois dans la cire, sur l’abeille, mais également dans le miel et le pollen.
On découvre par exemple qu’en zone urbaine et en zone insulaire, le taux de HAP (hydrocarbures, fumées diverses…) est plus présent dans le miel, ce qui vient modérer la croyance récente selon laquelle « l’abeille est plus heureuse en ville »
Au niveau des pesticides, on retrouve donc respectivement :
28 molécules dans le miel (jusqu’à 8 dans le même échantillon)
20 molécules sur l’abeille (jusqu’6 dans le même échantillon)
23 molécules dans le pollen (jusqu’à 7 dans le même échantillon)
Les pesticides les plus trouvés sont le carbendazime (dans 78% des miels), le coumaphos (dans 69% des miels) et l’amitraze (dans 65% des miels).
Le carbendazime est un fongicide interdit en France depuis 2009. Il est encore utilisé avec dérogation stricte sur le colza et certaines céréales.
Le coumaphos est également interdit. En apiculture, il était utilisé en traitement contre le varroa. Il arrive que certains apiculteurs peu scrupuleux l’utilisent encore aujourd’hui, mais il semble que ce soit une minorité. Malheureusement, il apparaît que cette molécule est très persistante et toujours présente dans les cires.
L’amitraze est un insecticide, interdit depuis plusieurs années en agriculture. Il est en revanche utilisé légalement en apiculture afin de lutter contre le varroa. C’est le traitement le plus répandu en apiculture conventionnelle, il est interdit en bio.
(...)
Sur les 18 ruchers, on retrouve plus de 1000 traitements en totalité sur les 4 zones étudiées (Culture, bocage, urbaine, insulaire). Les nombres de molécules différentes trouvées par zones sont les suivantes :
238 molécules différentes en zone de culture
208 molécules différentes en zone de bocage
177 molécules différentes en zone urbaine
27 molécules différentes en zone insulaire
Il faut noter que c’est au printemps principalement que l’exposition aux pesticides est la plus grande. Également il faut savoir que toutes les molécules n’ont pas été recherchées. Il est donc évident que les chiffres annoncés sont en dessous de la réalité."
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- maya730
- Invitado
pour conclure
je fuis les villes les arboricultures toutes les cultures il me reste la montagne et encore avec les gazes d'échappements c'est pas gagner
alors ma question on fait du miel ou pour etre tranquille ?
vous me faites peur a voire ces chiffre !!!!
et j'en parle à mes clients ?
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- happy.bee
- Invitado
Il n'y a pas d échappatoire, ou !! peut être une autre prise de conscience avec une autre façon de produire.
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- mathieua
- Invitado
maya730 escribió: bonjour
pour conclure
je fuis les villes les arboricultures toutes les cultures il me reste la montagne et encore avec les gazes d'échappements c'est pas gagner
alors ma question on fait du miel ou pour etre tranquille ?
vous me faites peur a voire ces chiffre !!!!
et j'en parle à mes clients ?
Et bien c'est ça que je trouve intéressant, et qu'il faut dire à nos clients : Nulle part aujourd'hui on ne peut garantir un miel exempt de saloperies. En montagne tu auras les traitements sur ovins, les nuages de pollution des villes qui peuvent parcourir 500 km en quelques jours...etc...
Moi je dis aux gens qui demandent : si vous voulez un miel propre, il faut un environnement propre. Alors bougez vous!
:lol:
(et encore le miel il est très sain par rapport aux fruits et légumes, et les céréales n'en parlons même pas...)
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- maya730
- Invitado
prochaine étape la lune si elle est pas déjà polluée !!!!
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- mathieua
- Invitado
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- biene67
- Invitado
J'ai des colonies dans les 2 situations, avec les avantages et inconvénients cités tout au long de ce post.
A la différence que je raisonne en terme d'emplacements !
C'est vrais les risques de pollutions sont partout , il m'arrive d'en parler avec mes clients, mais honnêtement ce sujet n'est pas dans le top 5 des sujets favoris.
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