Cours des miels

J'ai regardé les prix acacia 9.80€ les 250g 16€ et des brouettes les 500 g je trouve cela dans les prix mais je ne suis pas de Paris a plus

apiculteurphilippe escribió: J'ai regardé les prix acacia 9.80€ les 250g 16€ et des brouettes les 500 g je trouve cela dans les prix mais je ne suis pas de Paris a plus

et bien ,si ont le vendait a ce prix la sur les marchés ,on serait riche!!!
nous c'est plutôt 8€ le tilleul en 500gr et 15€ le kg idem pour l'acacia
et l'été 7,5€ en 500gr et 14€ le kg

a agriculteur philippe
a 9,80 € les 250 gr ....si je sais bien compter ca fait 39,20 € le kg ..
je fais pas d acacia .. mais a ce prix la .. je vais chercher des emplacements !!!!

vous avez raison mais tout est relatif.
40€ un kilo de miel d'acacia ça fait cher mais la boutique est à Paris et dans certains quartier avec 40€ tu gare ta voiture une journée ou tu mange un steak-frite.
donc comparativement, ce n'est pas si cher, c'est comme si c'était 10€ le kilo dans nos campagnes.
et je ne pense pas que les apis qui produisent ces miels gagnent plus que 20€ du kilo, ce qui revient à de la vente directe ici.
la boutique se goinfre certes, mais elle doit avoir des charges monumentale en loyer, salaires, assurances, etc...

abeille64 escribió:

apiculteurphilippe escribió: J'ai regardé les prix acacia 9.80€ les 250g 16€ et des brouettes les 500 g je trouve cela dans les prix mais je ne suis pas de Paris a plus

et bien ,si ont le vendait a ce prix la sur les marchés ,on serait riche!!!
nous c'est plutôt 8€ le tilleul en 500gr et 15€ le kg idem pour l'acacia
et l'été 7,5€ en 500gr et 14€ le kg[/quote


Bonjour Abeille 64,
Par chez nous, notre grand collègue tourne à 20€/kg l'acacia.]

Salut abeille 64 je vends mon miels le même prix que toi a 50 CT pré les prix que j'ai mis son pour 250 g ou 500 g et pas au kg et son dès prix vu sur internet moi aussi j'aimerais bien les vendre ce prix . Les petits magasin autour de chez moi vendredi du miel a 8.90 les 250g et je ne ramène pas le prix au kg .un pot de un kg tu ne le vend pas le même prix que 4× 250 g ta les 4 pot et la mise en pot qui prend plus de temps.
Je n'arrive pas a maître dimoticone

Quand on voit le prix du miel en fut dans les petites annonces,il est clair que la vente au détail devient indispensable pour les apiculteurs.
En fait aujourd'hui on gagne plus en vendant le miel qu'a le récolter !!

Oui le cycle, ou la tendance s'inverse. Chacun son tour. Beaucoup de revendeur ont arrêtés ses dernières années. Maintenant c'est au tour des producteurs de perdre des sous.
Tant mieux. Ont à besoin d'une armée de revendeurs pour écouler nôtre miel à bon prix...
ils ont une meilleure image que la grande distribution , en plus beaucoup sont apiculteur.

Bonjour,
J'ai lu plus ou moins certains messages sur ce forum. J'ai commencé apiculteur amateur il y a plus de 40 ans, et j'ai donc dés le début vendu mon miel au détail en ville, et je n'ai jamais perdu cette habitude malgré la grosse augmentation du cheptel (550 colonies). Aujourd'hui, on vend environ 20 tonnes au détail en Ile de France à 4 personnes, 5 par moments. D'autres produits viennent compléter... Mais on ne s'en mets pas pleins les poches comme certains sur ce forum ont l'air de l'imaginer... Nous ne sommes plus qu'au "forfait", on a créé une SARL de vente en comptabilité réelle, les charges sont très importantes...Les impôts sur les sociétés sont là aussi... Et en fin d'année au bilan, il reste 10% environ, pas plus. C'est ainsi en France. Pour avoir plus, il faut aller aux USA, par exemple... Donc même si la Maison du Miel à Paris vends vos miels à ces prix (Imaginez aussi le prix du loyer de leur boutique...!), ne pensez pas que tout le monde peut en faire autant, surtout quand on a une image d'apiculteur. Vous verrez nos prix à www.miel-paris.com et je peux vous dire que l'on a bien des remarques, même sur ces tarifs, c'est le consommateur qui décide des prix, pas le vendeur,...mais comme on travaille pour se montrer devant beaucoup de monde, on vend, mais on y passe nos WE, certaines semaines, et quand arrive le printemps, on est pas reposé, et pas prêt...Mais notre trésorerie arrive régulièrement. Je comprends la colère de certains api qui ne vendent qu'en futs, ou qui ne peuvent le faire, mais actuellement, quand on est un producteur agricole comme les api PROs, il faut produire et vendre en direct pour s'en sortir. Aller voir la grande distribution dans vos régions, prés des villes, ils se plaignent qu'ils ne trouvent plus de bons miels, c'est le seul moyen de faire revenir les miels français dans ces boutiques à bons prix, et de faire comprendre aux négociants qu'il n'y a pas qu'eux... Mais bien sûr, il faut travailler dans une ambiance familiale, une personne seule sera vite débordée, car vendre du miel, c'est du commerce, et rien à voir avec l'apiculture...Il faut aimer ça aussi...!
Bon courage à tous, et bonne fin d'année.
Sincères salutations.
Rémy Vanbremeersch

Heux au usa c'est 1kg un dollar !!!! Se n'est pas la panacée non plus.
Après oui sur la marge en France il faut compter les charges, les salaires. C'est sûr que se n'est pas tout rose non plu.
En tout cas les prix de gros ont un peu baissé donc vous les revendeurs devriez un peu mieux vous porter.
C'est l'occasion de faire des provisions de charges pour l'avenir. Car avec le dérèglement climatique, vous n'êtes pas à l'abri que le prix de gros remonte.

A priori, ce sujet "cours des miels 2018" concerne les vente des miels "en gros".
Ce n'est donc pas une énième séance pour jauger le mode de commercialisation déjà abordé en long en large et en travers.
La vente directe a le vent en poupe, elle permet au consommateur de se rassurer (?) et au producteur d'avoir une meilleure marge ; personnellement, si ce dernier argument me tenterait, en y réfléchissant bien, ce qui m'intéresse en apiculture c'est l'abeille et les fleurs, la passion elle est là et nulle part ailleurs.
Remplacer une immersion dans la nature par un bain de foule, non merci.
Mais comme nous, je veux dire nous tous avons le choix, chacun fait comme il veut, ou comme il peut selon ses compétences et ses goûts.
Qui plus est, comme dit par ailleurs, producteurs en gros et détaillants trouvent souvent un point de rencontre.
Chez nous, on cravache dur de mars à septembre mais c'est roue libre d'octobre à février qui laisse du temps pour récupérer et tirer des plans, le seul patron c'est la météo, et ça, c'est accepté.
Voilà la contribution pour le sujet gros/détail.
Pour ce qui est des cours 2018 , on note un tassement des prix de miel de base et un maintien à un prix qui nous permet de vivre correctement des miels de crus.
Lorsque ceux qui ont produit 3 ou 4 fois plus que leur moyenne habituelle voient le prix baisser d'1 euro environ, le volume compense largement la baisse et même une vente décalée.
Nous avons eu et nous aurons des années pires que celle ci.

d'apres ce que j'entend c tous types de miel a 3 e sinon achat pays de l'est. et encore meme a ce prix certain negociant ne se deplace meme pas. les stocks sont full. trop de production. sur le circuit court pareil les placiers ne comprennent pas pourquoi y'a autemps de miel,...
coopé a 3,5 e tt miel confondu
quand y'a trop y'a trop
faut repasser en noire pour produire moins avec zero charges sinon t'es cuit

Attendez un peu que la saison redémarre.
Mars et sa repart !!!
La majorité des revendeurs doivent récupérer leurs investissements rapidement. Du coup ils attendent.

Quand j'étais Président d'Apimondia (Fédération Internationale d'Apiculture), j'ai mis sur pieds un Groupe de Travail Permanent sur les fraudes des produits de la ruche, estimant que cela faisant partie des cinq problèmes majeurs de la filière au niveau mondial. Voici une première déclaration, en attendant de faire mieux par des actions concrètes :

Déclaration d'Apimondia contre la fraude des miels

N'oublions jamais que les cours internationaux sont nivelés par le bas à cause du "faux miel" ou de vrais miels allongés avec des préparations frauduleuses. Et ces cours internationaux ont, bien entendu, une répercution sur les cours nationaux, surtout quand on importe plus de 50 % de la consommation locale comme c'est le cas maintenant pour la France.