Déplacement kenyanne

Bonjour,

Je dois déplacer sur plusieurs centaines de kilomètres mes kenyanes.

Je pense fixer un contreplaqué sur les barrettes et transporter les kenyanes à l'envers sans les pieds  car sur une remorque avec les secousses les rayons vont se décrocher des barrettes

Es-ce que les abeilles vont tenir deux jours la tête à l'envers

Merci à tous
 

Bonjour Miloni, j'ai changé d'emplacement une kenyanne sur une dizaine de kilomètre, et malgré toutes mes précautions 3 cires se sont décollées, des abeilles engluées, un petit désastre.
Pour ton cas, il y aura les cires avec couvain et miel sur les barettes? Si oui, tout va couler et la je pense au gros carnage.
Si que les barettes avec les abeilles: ou sont les cires avec couvain et miel?
Perso: jamais il ne m'est venu à l'idée de transporter une ruche à l'envers.
Jackie

A l'envers, les batisses vont se coucher...

Surtout pas, ça les tuerait!
Je te déconseille fortement ta technique...

Merci à tous,

Il faudrait trouver un moyen de maintenir les rayons par le bas
Une bande de mousse posée sur le plancher grillagé qui viendrait soutenir les rayons !!
Attacher les rayons sur les barrettes avec une petite sangle !!
Retirer tous les rayons avec miel et choisir une période sans couvain !!
Combien de temps peut tenir une colonie confinée ?

Je cherche toutes les possibilités sinon se séparer des ruches !!!

Bonjour à tous :

Il m'est arrivé de positionner à l'envers des ruchettes sur une courte période 2 à 3 heures maximum ( c'était pour éviter que des toits en tôle de hauteur insuffisante et trop larges se fassent la valise vers le haut sous l'effet de la tension de la sangle lors de l'arrimage sur un plateau de véhicule) . Ces colonies avec ou sans reines n'étaient pas plus ou moins stressées (du moins il m'a semblé) . De toute manière un déplacement d'abeilles provoque toujours plus ou moins un certain stress . C'est pourquoi je pratique la transhumance ruche ouverte afin de minimiser l'effet .

Si je devais à tout prix déplacer des kenyanes je prendrais les précautions suivantes :
1°) un fourgon (moyennement chargé) plutôt qu'une remorque par ce que les suspensions des deux véhicules n'ont rien à voir question confort .
2°) je placerais des mousses ou vieux matelas sous les ruches positionnées les rayons dans le sens de la marche par ce qu'il me semble plus facile de maitriser la vitesse et donc l'inertie dans les virages plutôt qu'en cas d'un freinage brusque et obligé .
3°) je choisirais de préférence une période fraiche afin que les cires soient moins vulnérables et les caisses seraient ouvertes afin que le moins de stress élève le moins la température . Une légère ventilation si c'est possible serait la bienvenue : ça diminuerait le stress de même que le maintien d'une hygrométrie importante si nécessaire en pulvérisant de temps en temps un peu d'eau tout autour .
4°) déplacement de nuit à allure modérée partout ou le parcourt le nécessiterait afin de minimiser l'impact des soubresauts des chaussées empruntées .
5°) très important à mon avis : décomposer le déplacement des caisses et des provisions d'une part avec celui des colonies avec le couvain d'autre part : je me bricolerais des boîtes de transport légères(en contre-plaqué de 4,5 mm) de taille suffisante pour loger les abeilles leur couvain et un minima de miel et pollen pour 10 à 15 jours . Je transvaserais ces colonies au moins 5 ou 6 jours avant l'opération du transport afin que ces dernières retrouvent leur équilibre normal quitte à emmitoufler les caisses de transport d'isolants s'il le fallait en attendant . Une fois arrivées à bon port j'attendrais au minimum le lendemain (24 heures) pour les reloger dans leurs caisses d'origine .

Vu les faiblesses des constructions des abeilles sur des barrettes je préfèrerais la position normale pour la route . Mis à l'envers je craindrais que des rayons se couchent dans un virage pris trop violement . Les kenyanes ne sont pas du tout adaptées pour un déplacement . Dans le cas qui nous concerne l'ennemi c'est le poids qui combiné à des à coups ou chocs très secs décuple les conséquences en terme de ruptures au points les plus faibles . Les conditions météos pour faire cela dans des conditions optimales ont aussi de l'importance . Ne pas hésiter à différer . Conduire une nuit entière avec un temps "dégueulasse" : c'est pas pour moi .

Bon courage tout de même .

Salut,
Je fais un peu d'élevage de reines et des essaims en kenyane. Je les déplace donc un peu toute la saison.
Ça se fait comme avec des ruches normales.
À savoir :
- pas dans une remorque non suspendue (préférer un coffre de voiture ou un camion)
- conduite douce
- plutôt par temps frais
- gaffe aux dos-d'ânes !

Pour ce qui est du sens, je les mets rayons parallèles au sens de la marche pour parer à un coup de frein. Mais sur un trajet long je me méfierai des virages à répétition et surtout des rond-points (on fait moins gaffe au bout de quelques heures de route, et il suffit d'un seul). Donc peut-être les rayons perpendiculaires au sens de la marche, en restant vigilant aux accélérations/coups de frein.

Je crois que le plus gros ennemi c'est la température. Parce-que sinon c'est impressionnant de résistance ces petites bricoles !

Ah oui, et aussi, des planchers grillagés ouverts, des cales de rehausse pour que ça respire, des cales pour ne pas que ça bouge, et une bâche dessous pour ne pas pourrir la bagnole si par malheur un rayon de miel vient à lâcher.
Pour caler les barres, un bon coup de scotch dans la longueur de la ruche les maintient bien ensemble.

J'ai le bouquin de Wyatt A. Mangun , il a bougé des milliers de TBH en pick-up sans encombre.

Bonjour Miloni, tu as du bouger tes Kenyanes, quels sont tes retours sur cette action?