Urgence écologique (et plus) - Que faire en tant qu'apiculteur ?
- Gilles Ratia
- Autor del tema
- Invitado
Le débat est lancé. A vos claviers...
PS : pour ce sujet, et uniquement pour ce sujet, la modération permettra les commentaires d'ordre politique.
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- lebretondelest
- Invitado
Excellent sujet...
À mon sens et comme il n'y a pas de raison que les apiculteurs ne fassent pas autant d'efforts que les autres, la question des déplacements est LE point noir de l'apiculture et celui sur lequel on peut avoir le plus d'effet d'action à son échelle.
Par nature un apiculteur est obligé d'aller voir ses ruches et donc de faire souvent beaucoup de kilomètres ; il faudra donc sans doute agir là-dessus : optimiser ses déplacements, en supprimer certains plus ou moins inutiles (on en fait tous beaucoup trop sans doute), etc.
J'ai tendance aussi à penser que ne serait-ce que pour cette raison l'apiculture transhumante ne sera sans doute plus un modèle soutenable d'ici sans doute pas très longtemps (sans compter les changements climatiques qui la rend de plus en plus aléatoire).
À noter que cette question sera de toute façon très directement corrélée à celle du prix des carburants : quand le litre de gasoil vaudra 5 €, quelle apiculture sera encore viable économiquement dans un monde où, de fait, le pouvoir d'achat des consommateurs de miel sera d'autant diminué ?
À noter aussi que malgré mes recherches, j'ai trouvé très peu de données sérieuses sur l'impact carbone des produits de la ruche. Et encore n'oublions qu'en apiculture, 99,9 % des déplacements sont effectuées "gratuitement" par les abeilles.
Nb : je passe volontairement sur la question des véhicules électriques, la future arnaque du siècle sans doute.
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- cdsjo
- Invitado
Pas grand chose, pourquoi ?
L'apiculture, à l'échelle du pays par exemple représente peanuts économiquement ; à chiffrer "écologiquement, près de rien du tout en matière de pollutions diverses et variées du fait de sa taille.
Un peu de modestie, ce n'est pas parce que nous adorons ce métier (pour ceux qui en vivent) qu'il faut lui donner plus d'importance qu'il n'a.
Modifier nos pratiques ? désolé, on y est déjà ; à étudier la rentabilité de chaque déplacement : qu'est ce qui est le plus vertueux ? déplacer les ruches donc utiliser du carburant ou laisser les ruches souffrir en espaçant les visites ?
Lorsqu'on développe une colonie, ce qui a un coût (quand le dis coût, j'entends tous les coûts), faut il la laisser sur place pour en tirer 8 kg de miel, administrer des protéines et du sirop pour quelle tienne la route, ou transhumer, produire des kgs de miel supplémentaires tout en permettant à le colonie d' être autonome ?
Que coûte (toujours dans tous les domaines) un kg de miel français de telle région au regard du même produit transporté de l'autre hémisphère ?
Je crois que l'apiculteur, comme le citoyen doit réfléchir à ce qu'il est possible de faire, ou s'abstenir de faire, à son niveau, et.....en espérant que les autres fassent de même.
Bon, il y a plus de 60 ans mon institutrice nous faisait étudier une leçon de morale pour commencer la journée, il en reste ceci : nous avons ce que nous méritons, certains diront que c'est du cynisme, non, c'est la vie et c'est passionnant.
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- lebretondelest
- Invitado
Heureusement que les jeunes générations sont largement moins égocentriques.
Ceux qui ne veulent pas évoluer pour répondre aux défis écologiques disparaîtront et dans 20 ans personne ne les regrettera.
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- louiseluc
- Invitado
En 2020 35% de la production de miel relevait de la transhumance, près de 70% des plus de 150 ruches transhument.
Pour l'apiculteur je pense pas que le plaisir soit la seule motivation mais bien le nécessité de faire vivre l'entreprise .... et l'apiculteur.
Tu préconises d'arrêter la transhumance mais tu proposes quoi aux consommateurs et aux transhumants ?
https: // www.franceagrimer.fr/fam/content/download/67599/document/BIL_API_2021_Bilan_campagne_2020.pdf?version=1
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- happy.bee
- Invitado
L humanité est corrompue par les chiffres,on ne sais plus faire autre chose que compter évaluer.
Notre planète a bon cœur,mais nous abusons tous.
La catastrophe est très proche,il y a urgence,mais qui en prend vraiment conscience?
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- louiseluc
- Invitado
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- lebretondelest
- Invitado
L'été que nous venons de vivre est du pipi de chat dilué à côté de ceux que nous vivrons dans 30 ans. Dans ce contexte trimballer des centaines de ruches sur des milliers de kilomètres, avec un prix du carburant qui aura explosé d'ici là, pour tenter de produire de grosses quantités de miel dans des conditions climatiques qui feront que les floraisons seront de plus en plus aléatoires, n'aura sans doute plus aucun sens.
La transhumance de masse est un modèle très récent dans l'histoire multiséculaire de l'apiculture, issu d'un contexte économique florissant et d'un prix de l'énergie dérisoire, en 2050 il est fort probable qu'elle soit devenue largement minoritaire. Ne pas l'anticiper serait une forme de déni face aux futures réalités climatiques, sociales et économiques déjà amplement décrites par des milliers de scientifiques depuis des lustres.
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- cdsjo
- Invitado
Et bien non, l'apiculture, même si l'on veut la considérer comme imparfaite, est une solution.
Soyez fiers d'être apiculteurs et dites le haut et fort.
Pour être honnête, si c'est insecte n'est pas en voie de disparition comme les autres, ce n'est pas que les apis soient des citoyens différents mais qu'il y a un intérêt économique puisque c'est ce qui fait marcher le monde.
Ceux qui s'informent savent qu'en dehors de la production propre de l'abeille, son activité de butinage est indispensable tant aux cultures vivrières qu'au maintien de la biodiversité.
Au passage on notera que pour polliniser des semences, il faut amener les ruches sur place donc des parcelles différentes chaque année et que en l'état des choses la bicyclette ne va pas suffire.
Il y a des postes de gains pour l'urgence économique mais ça fait mal, par exemple ces trillons de kilomètres parcourus pour passer quelques jours du Nord au Sud ou vice versa ; là est la question : est ce indispensable....à chacun sa réponse.
Je comprends parfaitement que notre administrateur ait voulu animer le forum, d'ailleurs ça marche plus ou moins mais il faut un formidable effort d'imagination pour espérer qu'une autre pratique de l'apiculture serait en mesure d'apporter une contribution même minime aux maux qui nous guettent.
Avis aux mal intentionnés, ce post n'est pas destiné à faire comprendre qu'on peut faire n'importe quoi en tant qu'apiculteur, il y a une necessité, chacun voit ce qu'il peut faire à son niveau et il y a peut être autant à gagner en tant que citoyen lambda pour essayer d'apporter sa solution.
N'oublions pas qu'une part non négligeable de notre économie est basée sur le non indispensable (société de loisirs par ex) et que là il y a de quoi gratter mais cela ne plaît pas beaucoup et c'est un autre débat.
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- simple
- Invitado
Le sujet est si vaste qu'en plus de nos pratiques apicoles il faudrait rajouter nos autres activités de citoyen. Est-ce que l'on veut créer la disruption raisonnée ou préfère-t-on attendre et la subir irraisonnée à l'insu de notre plein gré ?
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- happy.bee
- Invitado
Le réchauffement climatiques n est pas d aujourd'hui,nous étions prévenu.
L'homme provoque le dérèglement,il compense par la technologie
Et pour combler la différence économique,il produit plus, au détriment de l environnement.
Et pour enfoncer le clou il ne regarde pas en arrière ,il cherche un moyen pour réparer sans regarder la cause.
Nous sommes tous dans ce système et seulement ,si notre regard sur le bonheur de vient moins axe sur les chiffres, nous survivront.
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- cdsjo
- Invitado
En 2010, soit il y a pile poil douze ans, à l'âge de 60 balais à l'époque, nous avons rallongé le toit de l'exploitation apicole, emprunté l'équivalent de trois ans de CA, et fait couvrir la partie sud du toit de panneaux photovoltaïques.
Nous avons également implanté des panneaux sur l'habitation.
Contrat de 20 ans, depuis 2 ans l'amortissement est terminé et :
-Le montant de la production est supérieur à celui de la retraite agricole (qui n'est pas bien élevé convenons en)
-Cette production (dixit EDF) couvre les besoins de 6 foyers parmi nos voisins.
Cette opération a été réalisée pour 3 motifs : économique - écologique et d'autonomie (pas besoin de faire courir de l'électricité sur des centaines de kilomètres).
A l'époque, c'était le début voire le balbutiement ; pour donner une idée sur les 51 exploitations agricoles que comptait la commune, seule celle de l'apicultrice a été équipé.
Souscrire un contrat vous liant jusqu'à 80 ans demande un peu de confiance d'autant plus que le système, hors contrat ou avec un nouveau contrat devrait continuer à produire.
Mais je n'ai pas connu beaucoup d'apiculteurs, à l'époque, qui s'y sont lancés avant que cela ne devienne la mode.
Comme quoi, contrairement à ce que j'ai écrit plus haut, même un apiculteur, avec du courage et des convictions peut participer à l'urgence écologique : réfléchir et agir.
C'est quand même dommage que la transhumance d'abeilles soit captée par l'idéologie ; elle mérite mieux que ça ; de fait ce qui importe, là aussi c'est de réfléchir à l'utilité et la pertinence de chaque déplacement avec la prise en compte de tous les facteurs économiques (pour l'apiculteur mais aussi pour la société "ce miel qu'on n'a pas à importer" cette pollinisation qu'on assure gratuitement) mais aussi écologique en réfléchissant (et oui encore) si cette activité est pertinente et peut se pérénniser.
Finalement, l'apiculture est une activité lilliputienne mais outre qu'elle nous tient à coeur elle existe et la question posée mérite un débat sain et apaisé, loin des postures et des critiques mais avec des idées concrètes, raisonnables, dont l'application doit être réalisable par le plus grand nombre d'entre nous.
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- achard apiculture
- Invitado
IR133.pdf (anercea.com)
On voit bien les différents postes de consommation de CO2.
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- louiseluc
- Invitado
Intéressant !L'article du mois d'info reine parle justement de ca :
IR133.pdf (anercea.com)
On voit bien les différents postes de consommation de CO2.
Mais fortement déconseillé aux allergiques aux chiffres
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- stf
- Invitado
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- lebretondelest
- Invitado
Concernant l'impact carbone la seule étude un peu similaire sur laquelle j'étais tombé montrait à peu près les mêmes chiffres pour kg de miel, avec une différence assez nette de mémoire entre modèle sédentaire/transhumant. Ça serait intéressant de pouvoir comparer par rapport à d'autres produits alimentaires du même type (ex. miel vs confiture vs pâte à tartiner etc) mais sans surprise on voit que la plus grosse marge de manoeuvre est sur les déplacements.
Quelques points abordés me semblent particulièrement pertinents :
- Les subventions accordées au matériel neuf uniquement, et non aussi au matériel d'occasion alors qu'on sait bien que le matériel le plus écologique est celui qu'on fait durer le plus
- La quasi-absence de mielleries collectives, je ne sais pas si c'est davantage répandu dans d'autres pays mais en France ça l'est très peu il me semble ormis quelques trop rares initiatives de ci-de là (ex. à Ortaffa dans les P.O.) or évidemment ça permettrait des gains d'investissement et d'impact écologique du matériel considérables
- À noter aussi le système comptable des amortissements lorsqu'on est au réel et non au forfait, qui en permettant de les déduire comme charges à tendance à pousser à acheter (par exemple des véhicules neufs alors qu'un vieux véhicule bien entretenu et déjà amorti peut encore servir des années durant...). Ce système est fondamentalement vicieux, mais là ce n'est pas propre à l'apiculture.
L'article du mois d'info reine parle justement de ca :
IR133.pdf (anercea.com)
On voit bien les différents postes de consommation de CO2.
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- achard apiculture
- Invitado
Je suis globalement d'accord avec @lebretondelest. Les changements qui pour moi vont arriver (et plus rapidement que 'l'on ne pense) de l'extérieur et non de l'apiculture ou même de l'agriculture.
Le prix des énergies risques d'exploser dans les années qui arrive, donc une augmentation très importante du prix du matériel et des consommables (gazole et verre). Si je me souviens bien il y avait un post sur le futur de l'apiculture il y a quelque année sur ce forum, les réponses et les visions étaient déjà dedans.
Si on veux respecter les accords de paris, on doit diminuer les émissions de 4%/an, autant dire que personne n'est prêt.
Stf pour moi c'est le produit fini.
lebretondelest. Pour les subventions sur le matériel d'occasion c'est compliqué car on peut subventionner plusieurs fois le même matériel.
Miellerie collective c'est toujours le problème d'embouteillage à l'extraction, ca marche avec un employé qui gère. j'avais vue en Amérique du sud des gens qui transhumer du sud au nord du pays(en langstroth).Il y avait des mielleries sur place pour l'extraction, il ne rentrait pas avec des hausses plein et certaines même avait 1000 ruches et pas d'extracteur, tout a façon.
Pour moi ce qui va changer les choses, ca restera le prix du carburant mais c'est vrai que si ca monte a 3 ou 4 € du litre, il est parfaitement possible que les seuls apiculteurs rentable soit des pluri actif avec 100 ruches dans un rayon de 5 Km de la maison/mielleries. Avec une optimisation total de la production car ce qui passeront ca restera ce qui auront le meilleur business model.
Ca peut aller vite, il suffit de 2ans pour changer radicalement l'apiculture française (avec beaucoup de faillite) et que le miel restant un produit non essentiel, il suivra pas l'inflation.
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- stf
- Invitado
on ne pourras pas faire sans une diminution de notre activite que se soit par conscience ou contraint par les prix des énergies. je pense que les transhumances seront un luxe que l'on pourra plus s'offrir comme les visites ou ruchers en deplacant 2t pour un enfumoire et quelque bricole ...
de tout facon: vu ou l'on c'est mis, l’écologie ne peut se faire sans une réelle decroissance, une transformation radical de nos besoins , du systeme économique et de la propriété ...
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- lebretondelest
- Invitado
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- cdsjo
- Invitado
Entre les déclinistes nostalgiques du moyen âge et ceux qui pensent qu'il n'y a pas de limites, ce fut très discuté.
A vrai dire quand on n'est certain de rien et qu'on laisse l'idéologie de côté, il y a un boulevard.
De mémoire, ce sujet doit avoir 4 ou 5 ans au moins, et, qu'est ce qui a changé ?
Pour faire short on dira qu'il y a de plus en plus de détenteurs de ruches, mais moins de ruches par personne pour les exploitations qui étaient les plus "performantes", mais toujours ce déficit persistant, si ce n'est s'aggravant en matière de volume de production.
Les nouveaux arrivants seraient ils nés plus fatigués que leurs ainés ? leur QI en baisse à ce point ?
Non, X X et X facteurs font que les difficultés de l'abeille sont encore plus importantes, on connaît à peu près les maux mais on ne sait, ne peut, ou ne veut essayer d'y remédier.
Or, on nous dit que l'abeille est indispensable, celui qui regarde par le petit bout de la lorgnette pense production de miel.
La question n'est pas de savoir si c'est un produit de première necessité mais de l'importance de l'abeille dans le monde végétal dont nous sommes dépendants.
Sauf que l'abeille n'est là, du moins dans nos contrées qu'au travers des apiculteurs, apiculteurs qui eux, vivent de production de miel et autres produits de la ruche.
Ceci dit, il s'avère que ce sujet a dérivé sur la transhumance, on voudra bien convenir que la transhumance est une des composantes de l'apiculture et seulement une des composantes ; donc, si on est honnêtes, ce sont tous les postes de l'activité apicole qu'il faut examiner, ce n'est pas ce que je lis.
On pourrait arguer que le rucher sédentaire couvre un secteur, pas forcément celui qui a le plus besoin de pollinisation et que seul le déplacement de ruches permet de couvrir les besoins de pollinisation de pomme , kiwis, melons, tournesols et nombreuses autres cultures, c'est juste un rappel pour qui n'a pas d'idée préconçue.
On se contentera de répéter que la rentabilité de nombreuses exploitations apicoles dépendent partiellement ou totalement du déplacement des ruches et la boucle est bouclée.
Je peux comprendre que ça chagrine quelques uns (dans un monde il en faut de tous) mais cette apiculture fera fi des prophètes de malheur, elle perdurera, ou pas, tant qu'il y aura un intérêt économique, comme le reste.
Inscrire notre activité dans un schéma vertueux au vu de l'urgence économique semble assez évident, il ne reste plus qu'à définir sur quels leviers on peut agir sans atrophier l'activité de l'abeille et de ceux qui s'en occupent parce que les deux sont liés.
Bonsoir
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- lebretondelest
- Invitado
Partant de là que certaines pratiques soient rentables économiquement n'est pas la question, la question c'est est-il raisonnable de les faire perdurer au regard de la catastrophe écologique en cours.
Ou plutôt c'est justement la question, tant ça fait des décennies que l'économie est largement prioritaire sur l'écologie qui reste toujours la dernière roue du carrosse.
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- abeille64
- Invitado
ou que les api soit payer par l'état pour les services rendu, vision cauchemardesque pour moi ...
de toutes façon pour moi l'apiculture telle qu'on la connu est terminé, et peut etre meme au train ou vont les choses l'apiculture tout court a plus ou moins long terme
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- lebretondelest
- Invitado
J'en reviens donc à ce triste constat : ne faisons rien en attendant que d'autres fassent à notre place, que l'on soit apiculteur ou non l'écologie c'est toujours pour les autres.
Cela dit pour ce qui me concerne je n'ai pas attendu pour modifier mes pratiques à ma minuscule échelle, maintenant si certains préfèrent rester dans l'inaction pour les mêmes motifs qu'il y a 30 ans ça les regarde (encore, mais dans 20 ans sans doute plus tant la pression sociale sera forte). Ceux qui n'auront pas voulu s'adapter seront les premiers à mettre la clé sous la porte.
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- cdsjo
- Invitado
Après l'ultra libéral dans l'apiculture, ça dépasse la caricature et il vaut mieux en rire.
Lors de mes déplacements sur le tournesol en Juillet, avec mon petit camion, je croise chaque fois 2 ou 3 collègues qui font la même chose que moi mais aussi des centaines de camping cars avec des motorisations identiques au notres et qui ont pour vertu de transporter deux personnes pour leur bon plaisir, c'est comme ça.
Donc si on suit votre logique, on interdit les camping cars et par la même occasion les véhicules de tourisme transportant des touristes encore plus nombreux et encore plus polluants.
J'attends la suite avec impatience....mais je suggère une porte de sortie : il y a des pays, au moins un qui est à l'affiche en ce moment où en matière d'interdiction on sait faire....peut être envisager un pays d'adoption à Est....
Pour le changement de société, il se pourrait qu'il arrive....un peu de patience mais ça ne viendra pas avec des incantations.
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- cerise11
- Invitado
combien de camions de tranhumance de ruches ?( souvent obligatoires pour les pollinisations de semences ) et combien de camping cars sur les routes ( juste pour le loisir !) ?
je ne parle pas des milliers d avions ou bateaux de croisiere qui amenent des touristes a l autre bout de la planete juste pour se faire bronzer !
arretons de faire culpabiliser les gens qui travaillent ! meme s ils participent un tout petit peu , au réchauffement climatique !
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- lebretondelest
- Invitado
De la même façon les conducteurs de camping-cars pourraient dire "Pourquoi je ne pourrais pas partir en vacances en camping-car l'été après une dure année de labeur mal payé, alors que des apiculteurs brûlent du gazole pour produire du miel qui n'est pas un produit de première nécéssité" ?
Etc etc, chacun aura toujours une bonne raison de ne rien faire et continuer comme avant. C'est le délire paranoïaque de "l'écologie punitive" (forcément punitive) !
Vraiment déprimant.
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- cdsjo
- Invitado
Donc ce sujet, s'il est pris au sérieux pourrait être utilisé à un listing des domaines dans lesquels nous pouvons évoluer.
On sait que suivant le mode de fonctionnement des exploitations, nos façons de travailler sont différentes, elles le sont également suivant les régions.
Ce lieu n'est pas destiné, du moins ne devrait pas être destiné à vouloir imposer son point de vue mais a être positif au travers de l'exposé d'un échange d'idées pour modifier nos pratiques et péréniser notre activité ou nos loisirs puisque la détention de ruches est un loisir (pas encore un gros mot) pour beaucoup d'amateurs.
PS: au breton de l'est qui j'espère a soigneusement étudié l'empreinte carbone laissée par un déménagement de Bretagne dans le midi, parce que traverser la France d'Est en Ouest c'est déjà chaud, alors y ajouter la traversée Nord Sud, c'est la totale.
Ensuite définir qui est ce qui est de première necessité, en étant correctement éclairé, on peut acter que la présence de l'insecte Abeille sur tout le territoire en est peut être un, sinon ce genre d'argument est totalement contre productif.
Merci à tous pour la lecture de ma contribution à ce sujet et cette brève incursion qui prend fin içi pour la raison qu'en se dirigeant vers les cinquante ans de pratique, j'ai quelques idées pour savoir comment à mon niveau je peux améliorer mes pratiques encore que né à une époque où on n'avait que l'indispensable on n'a pas attendu que ce soit la mode pour pratiquer.
Salut à toutes (s).
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- stf
- Invitado
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- happy.bee
- Invitado
On prend conscience mais on trouve toujours plus une excuse,en comparant avec pire.
Au lieu de se battre pour revenir à un travail de restauration de notre écosystème.
A partir de maintenant il faut raisonner ,faire du miel la ou c,est possible et réparer la ou on en fait plus.
De toute façon le réchauffement climatique commence sérieusement à nous mettre dans la mouise ,dans certaine région.
Cela démontre que bientôt ce sera difficile partout,et ce n est pas le pris du gazole qui sera le problème ni les interdictions mais le manque de récolte.
On raisonné à l envers on veux continuer avec un modèle qui aura une fin ,alors que l on connaît le modèle qui a duré,mais qui n apporte pas le luxe que l on croit mériter.
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- Invitado
La philosophie ... ben on est pas rendu,
moi je préfère le concret, les mains dans le cambouis ou la ...
https: //
Excellent!
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