J'ai toujours eut de gros doutes sur les protocoles d'étude...
Quelles conclusions sérieuses tirer lorsque le traitement de contrôle n'est pas le même pour chaque produit?
Cela induit un biais énorme dans la vérification, et cela rend les résultats impossible à interpréter correctement...
(a priori ce sera corrigé en 2023)
Mais cet exercice amène de nombreuses questions intéressantes!
On constate que les pourcentages d'une année à l'autre sont très variable avec un écart de 70% pour l'oxybee par exemple. Est-ce à dire que l'influence du traitement serait finalement minimale par rapport à d'autres facteurs (essaimage, météo, génétique des reines)?
Enfin les colonies le moins infestées au départ sont les colonies traitées à l'oxybee (et donc en apiculture biologique), comment se fait-il qu'on ait un tel différentiel? (colonies moins populeuses? pratiques sanitaires innovantes?)
Dans tous les cas, le varroa est bien présent...
Et le restera ad vitam aeternam, puisqu'il se reproduit dans ce que l'apiculteur pousse les abeilles à faire : du couvain!
L'essaimage naturel reste la meilleure défense contre varroa, certaines pratiques apicoles reprennent d'ailleurs ce processus en modèle pour traiter différemment : retrait de couvain, encagement des reines....
Je crois malheureusement que production de miel = varroa, c'est insoluble cette histoire!
