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J'habite dans le Vaucluse et je prévoie très sérieusement de me lancer dans l'apiculture. Cela fait quelques années que j'y pense mais je n'ai jamais sauté le pas. Cette fois je suis prête. Je n'ai en fait qu' une seule contrainte : il me faut attendre début septembre 2021 pour commencer quoi que ce soit, car actuellement je suis encore en activité professionnelle en tant qu'Assistante maternelle, et tant que je garde des petits je ne compte pas démarrer.
J'ai un terrain et je prévoie de commencer tout petit : 5 ruches. J'ai contacté le syndicat apicole de mon département et me suis pré-inscrite à la session de formation 2021 -2022 de leur rucher école. Je me suis documentée sur la loi en terme de déclaration pour l'installation de ruches et j'ai commencé à établir un budget prévisionnel. J'ai besoin de savoir si je suis sur la bonne voie et si la formation dispensée par le rucher école convient pour débuter, je pense que oui quand même.
Merci beaucoup pour les conseils qui me seront apportés ! Je les lirai très attentivement.
Isa
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- lebretondelest
- Invitado
Un rucher-école est souvent une bonne piste de démarrage ; perso j'avais suivi la formation du CIVAM apicole de S--Mamert-du-Gard il y a quelques années, et j'avais trouvé ça très bien et mené par une bonne équipe.
Maintenant ça reste assez limité en termes d'apprentissage avec du recul, notamment parce que ça se fait en groupe de parfois 10-15 personnes et forcément ça limite les expériences.
Par ailleurs pour avoir suivi l'an passé un BPREA apiculture, je réalise que ce qui compte aussi énormément avant d'en faire un métier qui puisse remplir le frigo c'est tout le reste en dehors de la pure technique : la législation, la gestion et la comptabilité, la commercialisation, etc.
Cela dit tout s'apprend bien entendu, mais mieux vaut être accompagné sur tous ces points aussi à mon avis.
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- jimijoe
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- stf
- Invitado
ca reste juste ton application dans ce milieux...
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- jc
- Invitado
-Commencer par une formation
-Acquérir juste 3 ou 4 ruches pour commencer
Ensuite en fonction , de ton évolution technique, ta passion, tes moyens financiers,, tu pourras grossir ton cheptel au rythme qui sera le tien .
Toutefois ne compte pas tirer de gros bénéfices, les premières années car si tu as peu de ruches: peu de miel et si tu grandis rapidement il y a des investissements à rembourser
Tu peux trés bien débuter avec des ruches et du matos (extracteur, maturateur) d'occasion
En + de ta formation si dans ton secteur tu peux trouver un apiculteur expérimenté qui veuille bien te guider, c'est un +
bon courage
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- Invitado
super, merci de vos réponses.
Financièrement je sais que les premières années je n'en ressortirai pas un salaire, mais j'en attends pas des milles et des cents de toute façon. En tant qu'Ass; Mat j'aime autant vous dire qu'on risque pas de crever les plafonds, même pas le smic donc je suis habituée, L'apiculture restera un complément aux ressources du foyer comme l'a été mon activité d'assistante maternelle.. Mon époux me suis dans mon projet.
Il y a 2 apiculteurs dans les environs, je vais donc me rapprocher d'eux. Je crains juste un peu qu'ils se montrent réticents quand je vais leur dire que je vais installer des ruches même si je ne vais pas arriver avec mes gros sabots genre " j'arrive je sais déjà tout" ce qui n'est évidemment pas le cas. En clair j'ai peur de leur accueil.
Pour les abeilles, je sais pas, je sens qu'elles ne m'effraient pas. J'ai juste à côté de l'entrée de ma maison un énorme mimosa, je l'appelle le 1er casse-croûte de la saison des abeilles. Dès qu'il fleuri elles arrivent je peux passer 30 fois à côté dans la journée aucun problème. Après je sais que près des ruches il y a les gardiennes et là c'est évidemment différent.
Ah oui je vais faire simple dans un premier temps, je vais démarrer avec du miel toutes fleurs; J'ai prévu de semer des plantes et fleurs mélifères dans le champs où seront mes ruches. Si j'ai besoin de plus te terrain, en Aveyron il y a la maison de famille de mon mari avec plein de châtaigniers... mais là ce sera pour quand je maitriserai mieux.
Voilà pour ce qui est de ma motivation j'avais déjà envisager il y a quelques années de me lancer mais pleins de personnes non apicultrices m'ont dit : c'est trop compliqué, tu n'y arriveras pas. Je me suis dit ils ont surement raison. Mais là cette fois on ne m'arrêtera pas !
Encore merci de vos réponses
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- stf
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- gardois
- Invitado
Sauf si ça a un intérêt pour entretenir les parcelles, semer des plantes méllifère c'est gentils, mais les surfaces (a moins que tu sois céréalière) resteront infimes comparée au apports autres. N'y consacre pas trop de temps. Par contre une transhumance (sur le chataignier) est vite rentable
Dés le début apprendre et faire des essaims. Moi au début j'ai voulu faire du miel pour pouvoir commencer la vente et trouver mes débouchés en pensant que ce serait long a mettre en place un circuit de commercialisation, mais je pense que j'aurai dû diviser au départ pour récolter plus ensuite. Pour les 500 premier kg de miel, la commercialisation est (pour moi) facile de toute façon. Ne pas hésiter a nourrir vraiment les essaims même si éthiquement parlant on ne fait pas de l'apiculture pour donner du sucre à des abeilles...
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Dès septembre j'attaque !
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- jc
- Invitado
Il y a une chose dont il te faut être consciente . L'apiculture il y a beaucoup de manutentions lourdes . Certes, il y a des femmes qui pratiquent, . Pour les professionnels, ils ont des moyens de manutention ; mais l'amateur qui débute se coltine tout à la main .
Si tu peux te faire aider par ton homme pour les récoltes ou les éventuelles transhumances , ce sera mieux pour toi Travailler avec des ruches divisibles peut dans ton cas être intéressant
Il faut aussi penser à la vente ; Vendre au détail, c'est le + intéressant Si tu es près de villes avec un bon potentiel financier , C'est bon. par contre si tu te trouves dans un secteur peu peuplé , où le potentiel financier est un peu maigre, tu auras plus de mal à vendre.
Ce sont des éléments auxquels il faut aussi penser . Faire les marchés, ce peut être intéressant, mais cela prend aussi du temps.
Tout ce que je dis là n'est surtout pas te décourager, juste pour t'informer de la réalité
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- jcg84
- Invitado
Mis à part à habiter sur le plateau de Sault (650/1000m d'altitude), et donc proche des champs de lavandes, nous n'avons plus de fleurs en quantité suffisante passée la floraison des cerisiers, soit autour du 15 avril....donc nous n'avons pas de miellées.... ensuite il faut attendre le lierre fin septembre/début octobre.
Il faut aussi savoir que chez nous tournesol, sainfoin et luzerne ne sont pas mellifères.
Donc tout le monde transhume, amateurs comme professionnels.... même pour 10 ruches, ça va de la petite remorque derrière une voiture jusqu'au camion poids lourds....après il y a quelques exceptions, bords de cours d'eau/rivières.
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- Glanzer
- Invitado
J'ai toujours beaucoup de mal à trouver les mots justes aux personnes comme toi qui veulent se lancer dans l'apiculture, vivre de l'apiculture sans n'avoir jamais ouvert une ruche ou même un ruche d'un gros rucher.
A mon avis les deux bonnes questions à ce poser sont :
- pour quelles raisons je veux vivre de l'apiculture,
- est ce que je n'idéalise pas le métier d'apiculteur.
A toi de trouver les bonnes réponses mais je ne connais aucun collègue api qui ait fermé la porte à une personne qui se pose de questions alors n'hésite pas. Et même mieux ils sont souvent à la recherche de main d'œuvre salariée ou non (stage, coup de main ponctuel...).Certes ça sera souvent des taches ingrates (récolte, miellerie, transhumance...) mais on apprend tellement sur les ruches et dans le camion!
Pour infos j'ai divisé mon salaire par deux, je me bats tous les ans pour accorder au moins une semaine de vacances en été à ma petite famille et ne pas bosser les dimanches, je pars régulièrement alors que tous le monde dort encore mais pas une seule seconde je regrette de mettre lancer dans cette belle aventure.
Bon courage à toi.
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- ro_muald
- Invitado
J'ai commencé en 2014 par aider un api amateur qui m'a donné mon premier essaim. J'ai récupéré beaucoup de ruche, de matériel d'occas et d'essai sauvage.
Depuis j'augmente progressivement mon cheptel, mais certaines années les pertes sont lourdes. Je commence à présent à être plus à l'aise j'ai à présent 16 ruches.
L'année dernière après un test non réussi en 2019, j'ai réussi avec succès à faire de l'élevage de reine.
J'ai décidé de diviser systématiquement les essaims que je récupère avec changement de reine.
Si tu veux réussir (en amateur) c'est à mon avis la base mais cela demande du temps
Coté production de miel, c'est très variant de 0 en 2019 à 250K€ en 2018 avec une moyenne de 100K€ en sachant que je n'ai pour le moment que 10 essaims en production en moyenne.
Malgré la multitude de matos et d'essaim récupérés, je n'ai pas encore rentabilisé cette activité mais ce n'est pas le but. (je renouvelle mon matos progressivement)
Quand tu commences à entrer dans le monde des abeilles....Tu deviens piqué...
A ta disposition
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Juste pour te rassurer sur ma motivation elle est intacte et n'a rien à voir avec l'effet Covid. J'avais mon projet d'apiculture depuis un bon moment dans un coin de ma tête mais je n'avais pas abordé le projet de la bonne façon je pense et j'ai du coup trop écouté les personnes qui me disait justement tu n'y arriveras pas.
En revanche je suis nettement rassurée de savoir que les apiculteurs confirmés accueillent favorablement les débutants, du coup oui j'irai voir les voir sans hésitation ! Ca aussi des personnes m'avaient dit "ils ne vont pas être ravis de te voir débarquer dans le secteur" !
En tout cas pour ce qui est d'aborder les essaims dans mes futures ruches, je pense que ça ne peut que m'aider : je suis une personne qui aime énormément la nature et qui est observatrice et surtout une personne de tempérament calme et apaisant dirait mon entourage.
Au fait, ça va je pourrai transhumer : on a une remorque !
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- Invitado
Sinon pour de l'aide, mon mari me soutient et m'aidera un peu, mais il a son travail. En revanche il se trouve que mon papa est à la retraite et ne demande qu'à me donner un coup de main. Je ne veux pas qu'il aille aux ruches mais pour l'extraction, ou la mise en pots, pourquoi pas.
Pour la commercialisation, le seul truc qui coince légèrement pour moi, c'est faire les marchés. Ca c'est moins mon truc. Autant ça ne me pose pas problème d'aller démarcher des magasins genre intermarché ou bien des magasins de fruits-légumes, autant l'idée de faire les marchés...,.Ca n'a rien de péjoratif, j'admire vraiment les commercants qui font les marchés, mais je ne me sens pas très à l'aise, J'ai plus de mal à l'idée de vendre au marché.. Après si il le faut vraiment je le ferai évidemment, mais je reconnais que c'est en bas de liste.
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- lebretondelest
- Invitado
en apiculture on est très vite amené à porter des charges (très) lourdes, à se faire mal au dos, à se fatiguer, parfois en pleine chaleur estivale sous la combinaison, bref ça peut être franchement physique...
Du coup pour les femmes, ou les personnes qui n'ont pas forcément envie de cela, il y a heureusement des solutions moins fatigantes et tout aussi potentiellement rentables économiquement parlant : l'apiculture en ruchette, l'élevage et la vente de reines ou d'essaims qui nécessite peu de déplacements, la production de gelée royale, etc.
Bref les activités sont suffisamment variées pour que chacun(e) puisse trouver son bonheur il me semble.
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- jc
- Invitado
Faire les marchés, ce n'est peut-être pas ton truc, mais tu sais ce qui est intéressant, c'est que les clients s'intéressent , posent des questions car ils veulent savoir si le produit que tu vends est naturel et local . Il y a un lien de confiance qui s'établit . Moi j'adore
Après, tu peux bien sur vendre dans des magasins ou des boutiques, c'est aussi une solution, mais la marge risque d'être moindre .Tu peux aussi valoriser ta production en élaborant des produits :pain d'épices ,mais c'est du travail supplémentaire
Je ne suis pas tout à fait de l'avis de jcg84 qui dit que sans transhumance , il faut obligatoirement nourrir . Moi je ne nourris qu'en fin d'hiver les quelques ruches qui sont faibles en réserves Tout dépend du secteur ou tu es et de ses ressources mellifères . Personnellement je transhume trés peu et au début pas du tout et je faisais une moyenne de 15 à 20kg par ruche sans que mes ruches meurent de faim. .
Evidemment si tu transhume ta production sera supérieure . Les tournesols, ne donnent peut être pas comme autrefois, mais tu peux quand même espérer 1 à 2 hausses par ruche surtout si c'est un précoce
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- jimijoe
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MERCI INFINIMENT
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- jackie
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En fait mon interrogation est "pour quand as tu prévu physiquement d'avoir tes colonies chez toi"?
Sinon ta démarche de vouloir suivre une formation dans un rucher école est bonne ainsi que de te tourner vers un apiculteur expérimenté voir professionnel.
.Jackie
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Bon mais par contre, j'ai des congés ce mois d' avril. Je vais un peu anticiper on va dire. J'ai l'intention d'aller voir l'apiculteur qui est dans le coin afin de le rencontrer et de me présenter. Si il est OK je pourrais participer à certaines tâches, déjà aller au rucher pour me familiariser avec les abeilles par exemple. Juste je lui dirai que ma disponibilté est réduite tant que je travaille encore.
Bon je vais voir ça pour la formation du rucher école.
Merci, bon week end
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- jackie
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Mais surtout ce qui est parfait c'est que j'ai contacté un apiculteur amateur et pas cette semaine car le temps n'est pas du tout idéal mais certainement le 22 mai (je me suis procurer combi de protection, gants, lève-cadre, enfumoir et une balayette) il m'emmène voir ses abeilles. Et oui Glanzer j'ai pu complètement vérifier ce que tu m'as dit : les apiculteurs sont toujours prêts à aider les petits nouveaux qui se lancent, je suis vraiment heureuse, mes craintes se sont envolées grâce à l'accueil et à l'écoute que j'ai eu de cet apiculteur et ma détermination qui était déjà bien solide est devenue juste inébranlable.
Jackie, effectivement la session commence début 2022. Bon pas de bol de ce côté là, Mais comme j'aurai commencé à aider au rucher de l'api qui va m'accueillir ça va ce n'est pas trop méchant.
Il ne reste plus ensuite qu'à attendre le 1er septembre où je serai totalement disponible pour mon installation. J'ai du coup quand même de l'avance sur mon "programme" grâce à la rencontre très prochaine avec l'apiculteur.
Je vous dis à bientôt, je vous raconterai ma rencontre avec les abeilles, J'ai vraiment hâte !
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- jww
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- PRIVAT1
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- Invitado
merci pour ces précisions, oui je vais commencer avec le grand max 5 ruches et donc effectivement travailler la pratique avec l'api amateur qui a accepté de me montrer tout ça en plus de ma future formation.
Bonne journée
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