Comment voyez-vous le futur de l’apiculture ?
- api18
- Visitor
richard86 wrote: Accuser le varroa comme cause majeure de nos ennuis n'est pas crédible.
Dans une exploitation gérée normalement, tout le cheptel est traité de la même manière selon la méthode qui convient le mieux à l'apiculteur et quelqu'un de sérieux, ne peut pas se contenter d'une méthode qui a des résultats insuffisants. (il serait vite rappelé à l'ordre avec la perte de nombreuses ruches).
Je donne un exemple tout simple.
J'ai transhumé 100 ruches sur le tournesol sur 3 sites sains (disons faiblement pollués), j'ai récolté 3,5T. J'ai laissé sur les 4 sites en provenance de ces ruches, 10 ruches par sites en témoin. Ces 4 sites sont réputés pollués sur le tournesol depuis plus de 15 ans. J'ai fait 50 Kg pour 40 ruches (même pas 1 kg à la ruche).
Peut'on accuser le varroa ?
Les traitements anti-varroas sont exécutés de la même manière sur tout le cheptel.
Nota. Quand, je les fais, plusieurs mois avant, je ne sais pas encore les ruches qui vont partir en transhumance.
Varroas cause majeur de la mortalité hivernale point, pour le reste il n'a pas grand chose a voir la dedans effectivement. Le tournesol est un grand mystère pour moi et varroas ni même la races d'abeilles ni même la force de la colonie n'a a voir avec les problèmes de miellée de tournesol. C'est la roulette russe le tournesol, des zone complète de donne plus rien et quelques petite zone donne beaucoup, je ne comprend pas pourquoi et d'ailleur ces même petite zone donne plus aussi sur colza.
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- gallus
- Visitor
Excuse moi, ton exemple a l'air intéressant, mais ce n'est pas clairrichard86 wrote: J'ai transhumé 100 ruches sur le tournesol sur 3 sites sains (disons faiblement pollués), j'ai récolté 3,5T. J'ai laissé sur les 4 sites en provenance de ces ruches, 10 ruches par sites en témoin. Ces 4 sites sont réputés pollués sur le tournesol depuis plus de 15 ans. J'ai fait 50 Kg pour 40 ruches (même pas 1 kg à la ruche).
Tu parles de 3 sites, 4 sites et la phrase ". J'ai laissé sur les 4 sites en provenance de ces ruches" est bizarre
Par quel moyen peux tu dire qu'un site est faiblement/fortement pollué ?
Tu constates de la mortalité ?
La nature du terrain est elle la même ?
Dans un passé lointain, la production était elle équivalente ?
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- richard86
- Visitor
Sur 4 sites de 35 ruches, j'ai prélevé sur chaque site 25 ruches, j'ai laissé en témoin 10 ruches par site, donc çà fait bien 100 ruches que j'ai transhumées sur 3 sites à quelques dizaines de Km.
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- richard86
- Visitor
L'analyse des mortalités hivernales n'implique pas que le varroa, mais bien d'autres causes. (c'est un autre débat).
Pour le tournesol (en dehors de l'effet variété (oléique ou pas), la récolte dépend de la nature du sol (rémanence des traitements systémiques des céréales année N-1).
Pour faire simple, la capacité systémique du tournesol est très forte et il est capable d'intégrer les résidus de l'année N-1 d'autant plus que les sols conservent une certaine humidité (hydrolyse des molécules pesticides).
Par contre ton affirmation sur le colza est fausse (la plante ne fonctionne pas comme le tournesol). Les bonnes ou mauvaises récoltes du colza selon les années dépendent d'autres paramètres (populations au moment de la floraison, températures pour la montée de nectar, etc..) et maintenant de plus en plus en raison de l'effet variété.
Par contre, les observations sur le colza sont identiques que le site soit bon ou mauvais pour le tournesol.
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- gallus
- Visitor
L'apiculture est un petit secteur de très faible poids économique, en conséquence très peu d'argent est investi dans la recherche apicole.
On tâtonne, on essaye des trucs, on essaye de se faire des opinions sur ce que l'on croit comprendre: style récolte de tournesol au caractère aléatoire.
Au final, on est bien seul face à des changements que l'on ne comprends pas.
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- richard86
- Visitor
1/ Classement en site pollué à partir de statistiques de récoltes par site. (si sur un site depuis plus de 15 ans, tu plafonnes à moins de 5 kg, il est considéré pollué bien avant ce délai, surtout si dans ta panoplie tu as des sites compris entre 30 et 50 kg/ruche.
2/ Mortalités plutôt faibles devant la ruche (par contre visibles au pied de chaque tournesol). Dimunition du nombre d'abeilles en quelques jours : abeilles sur la planche de vol apathiques, plus de mouvements de butineuses. En général, ces ruches repartent (avec un peu d'aide !) après cette période du tournesol.
3/ Le terrain est bien sûr très différent et c'est là le noeud du problème (calcaire - argileux, sol draînant-sol saturé en eau, apports ponctuels : pluies- ou absence de pluie)
De par ma position, j'ai une vue sur plusieurs centaines d'exploitations de la région et je peux confirmer que les bonnes récoltes de tournesol sont localisées sur des secteurs spécifiques (encore assez étendus dans la région) avec un point commun pour la nature des sols (il suffit de regarder un atlas et de faire une petite analyse: crétacé, jurassique supérieur, jurassique inférieur, marais , zones alluvionnaires, etc.., etc..)
4/ Pour le passé, je dispose de statistiques depuis maintenant plus de 40 ans (maintenant informatisées). Les récoltes étaient identiques sur tous les secteurs et même quelques fois, lors des années sèches, les sites actuellement pollués résistaient mieux à la sécheresse.
La différence est apparue avec la généralisation du gaucho (1995 à 1997) et/ou du régent un peu plus tard (qui depuis a disparu) . A partir de 2000 confirmation de cette situation avec le traitement systématique des céréales (blé et orge - orge en premier avec en plus des fongicides pour une exigence qualité brasserie).
Il n'est pas contesté que la baisse des récoltes est concomitante avec la généralisation des systémiques
Pour notre ami Api18 qui met en avant le varroa, je peux dire qu'à l'époque on avait beaucoup plus de varroas dans les ruches et on faisait de meilleures récoltes, tout simplement parce que l'on avait beaucoup plus d'abeilles dans les ruches, on n'avait pas de pertes hivernales et nos reines avaient une longévité de plusieurs années.
La problématique de l'apiculture avec cet état de fait qui vient du passé où tout était facile, il faut tout simplement dire , que ceux qui n'ont pas mis en place des techniques d'élevage, d'optimisation des cheptels, des circuits de déplacement des ruches pour ce mettre en face des ressources (et ce n'est pas gagnant à tous les coups), par contre sans la prise ce virage pour le métier, ces apiculteurs passifs sont "foutus"......
Pour moi, l'avenir est pour des exploitations peut être plus petites (400 ruches/UTH), plus techniques, moins coûteuses en charges, plus réactives. Notre débat sur l'avenir de l'apiculture, pour être utile, pourrait évoluer dans ce sens ... notre avenir est dans nos idées ... à la différence des porcheries ou des étables "1000 vaches" peut être pas dans le gigantisme, mais des exploitations à taille humaine.....
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- gallus
- Visitor
La "chance" que tu as eu est de voire arriver ces problèmes, te permettant de comparer et mesurer les évolutions.
Pour celui qui démarre et pose ses ruches sur le tournesol, grosso modo en zone calcaire, c'est tirer au hasard
et c'est très très frustrant.
Au vu de tout çà, je me demande comment les tournesols arrivent à être pollinisés.
Soit il y a beaucoup d'autofécondation et/ou le vent joue un grand rôle.
ou posé autrement, les zones encore mellifères correspondent elles à des rendements ou des niveaux de qualité en tournesol plus élevé ou il n'y a aucun lien ?
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- happy.bee
- Visitor
dans les zones polluées les rendements en céréales ont tendances a êtres moins bons aussi
mais la aussi il y a des exceptions casse tête .
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- Nicolasgrdchamp
- Visitor
... " L'abeille est dépendante bien sûr des soins qu'on lui prodigue ... mais en premier de son environnement.
Dire qu'il a énormément changé depuis une vingtaine d'années est une banalité ...
Il y a de larges secteurs en France qui sont devenus hostiles à l'élevage des abeilles : en premier la pollution des ressources et là le débat n'est pas qu'apicole, mais bien sur la forme d'agriculture que l'on a développé.
En second, la raréfaction des ressources des plantes adventices (destructions des haies, flore des chemins d'exploitation et bordures de champs), donc forte diminution en quantité et en qualité des ressources surtout en période pendant laquelle les colonies assurent leur développement qui leur permet de récolter après..."
la qualité du carburant "miel" est très important pour les abeilles... il en va de leur survie ! c'est une banalité oubliée... :huh:
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- api18
- Visitor
Pour préciser ma pensé le varroas est la cause principale de la mortalité hivernale si le problème n'ai pas pris au sérieux, bien qu'il existe une multitude d'autre facteurs. Bien souvent la mortalité est du a un facteur défavorable et la pression varroas fini par achevé la colonie qui aurais survécu si elle n'avais pas eu cette pression varroas.
Suis je plus claire ?
Concernant les sol a tournesol ceux qui digèrent le mieux les reste de gaucho sont ? (ceux que tu as cité "crétacé, jurassique supérieur, jurassique inférieur, marais , zones alluvionnaires") Car c'est l'information que j'essaye de trouver et je ne trouve pas de différence entre mes 2 sols a tournesol celui qui miel et celui qui empoisonne les ruches. Les deux sont argilo calcaire, seul différence un a de grosse pierre et l'autre de toute petite.
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- api18
- Visitor
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- happy culteur
- Visitor
La raréfaction des ressources polliniques et leurs homogénéisation. Les ides et leurs rémanences plusieurs années dans les sols. Varroa et ses conséquences sur les colonies entre autre aussi du fait des traitements que nous faisons subir à la ruche.
Bref tout un tas problèmes qui pris séparément sont surmontables mais bout à bout catastrophique. Nous tous nous voyons cela et rien ne sert d'être devin, ni diplômé pour comprendre que comme pour nous une grippe ne nous tue pas sauf si à côté notre organisme est fragilisé....
Ce qui est étrange c'est que ces problèmes ont tous comme point commun l'agro-chimie. et que nous le hurlons dans le vent depuis combien ? 10, 15 ans.
Ou sont les avancées ???
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- richard86
- Visitor
Simplement en écoutant ce que disent les apiculteurs, on aurait plein de pistes pour confirmer tout cela scientifiquement.
Un question de bon sens que je me suis posé un certain nombre de fois ; Si on faisait un moratoire sur une vaste zone (ex. un département) et l'on ferait une comparaison avec un autre département contigue (pour s'affranchir des variations climatiques) et si l'on faisait une étude multi- activités : abeilles, céréales, oléagineux. Si on faisait une étude quantitative, qualitative et économique, on pourrait peut être voir que nous les apiculteurs, nous subissons les effets de cette politique désastreuse, mais aussi les agriculteurs qui ne sont peut être pas si gagnants que cela ! Toujours plus, toujours plus cher et de moins en moins de marge. Sans doute les grands gagnants : les semenciers et les marchands de phytos
Je viens de recevoir un grand coup de pied dans les tibias : Richard, tu as rêvé .....
Réveille toi !
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- ardecho
- Visitor
je viens de tomber sur ce post ! c'est pas très gai...
moi l'avenir de l'apiculture, si je devais parier, je dirais de rares pluri-actifs installés dans des zones refuges et qui vendent leur miel une fortune.
le miel français sera une sorte de caviar ou de truffe !
sauf si les gouvernements décident de subventionner grassement pour cause de pollinisation et on aura de l'abeille jetables à l'américaine...
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- richard86
- Visitor
Tu sais d'où viens la grande majorité du caviar et de la truffe, pour ceux qui peuvent se le payer ?
Cela représente quoi en pourcentage ? (pratiquement rien pour le caviar de la Gironde et quelques % pour la truffe du Sud Ouest et du midi. Même celle d'Italie est détrônée par des importations massives ... c'est comme pour le miel !).
Dans ce cas pour moi, en apiculture, il n'y a pas grand' monde qui aura un avenir !
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- gallus
- Visitor
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- jcg84
- Visitor
on sort du sujet mais petit rectificatif concernant la truffe, effectivement beaucoup de chinoise dont le premier importateur a été un conserveur du Périgord, elle est en perte de vitesse car elle n'a aucune valeur gustative, elle est sur le marché uniquement parce qu'il existe des arômes artificiels et c'est un scandale qui commence à faire tache.... beaucoup de gens ont compris la supercherie, il y a même des procès en cours, pour info "tuber indicum"..... quand à son prix: moins de 40 €/ Kg à l'import.
Concernant la truffe de bourgogne, elle est en grande partie importée d'europe de l'est.... c'est une truffe interessante mais qui ne se cuisine pas réellement car ses arômes ne résistent pas à la cuisson, ce n'est pas elle qui a fait la renomée de ce champignon... environ 150€/Kg à l'import.
Concernant tuber mélanosporum, la "vraie" truffe ou "truffe du Périgord", elle est surtout produite dans le sud-est, en quantité à peu près égale avec Espagne et Italie (ça dépend des années), les Australiens arrivent en force avec une saison inversée (hémisphère sud)...... 900/1000€/Kg à l'import (australie)
Qu'un miel d'acacia soit produit en France ou en Roumanie ne change rien à sa qualité, c'est du miel d'acacia.... il peut se vendre au même prix....
Tuber Mélanosporum produite en France, en Italie ou en Espagne, à qualité identique a aussi une "valeur" identique...... mais pour tout le reste on ne parle pas du même produit, donc il n'y a pas de réelle concurence, les professionnels qui achètent ne sont pas dupes (la vente aux particuliers c'est moins de 10% du volume).
Pour en revenir à l'apiculture: être un professionnel est un constat avant d'être un statut, ça veux dire qu'il est possible de "vivre" de cette activité, c'est une situation transposable à toutes les activités humaines, de l'apiculture jusqu'à la musique..... on peut être un "amateur" ou un "professionnel" sans que pour autant "technicité" et "compétances" ne jouent forcement un rôle dans cette situation.... ensuite il y a des "distortions" liées aux choix "politiques", on décide ou non de l'utilité de maintenir artificiellement des professionnels en distribuant des aides.....
A un moment donné la question se posera pour l'apiculture, en trufficulture quelques producteurs professionnels existent aujourd'hui, c'est un phénomène nouveau ... il en va ainsi des activités agricoles, il y a toujours eu des crises, le phyloxera pour la vigne au siècle dernier, l'abandon de la garance en teinturerie pour les uniformes de l'armée.... aujourd'hui c'est la mondialisation qui pose soucis, avec son flux de parasites qui voyagent au grès des échanges, avec la course du consommateur au "toujours moins cher" et amplifié par les distributeurs qui veulent "toujours plus de marge"...
Sans un ordre mondial la mondialisation nous fait marcher sur la tête, de même qu'une Europe ou chaque pays garde ses lois, son smic.... et continue à considerer comme une "exportation" une "livraison" au pays voisin..... c'est quand même dingue, un veau né dans l'Aubrac est "exporté" en Italie à six mois, il est "détaxé" et il y a une prime à l'export, il revient engraissé et c'est de "l'import" à nouveau détaxé et prime à l'export (pour les Italiens)..... chez moi toutes les grosses conserveries (transformation de légumes) bossent depuis 20 ans avec des tomates chinoises déjà conditionnées dans les futs de 300 Kg, le produit est bien Français "ratatouille niçoise"....
M'enfin....... les modos, vous pouvez virer mon message si vous voulez car ce post devient très "brouillon", qu' il est difficile de ne pas sortir du sujet quand on parle d'avenir, comment ne pas tenir compte de la "globalité" de la situation, un problème est toujours lié à un contexte.....
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- ardecho
- Visitor
notre miel ne sera plus un aliment que l'on tartine allègrement chaque matin mais un nectar précieux que l'on déguste par 1/2 cuillère à café ou que l'on utilise comme alicament haut de gamme. et tout ça conditionné en 125 et 250gr.
les apis qui resteront bosseront dur pour sauvegarder leur cheptel d'une année sur l'autre et seront des experts de la lutte contre les parasites et autres fléaux. ils feront des récoltes miniatures et seront contents avec ça, et ont les paiera cher pour une poignée de ruche en pollinisation.
voilà mon p'tit scénario...
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- gfass2
- Visitor
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- lavie
- Visitor
BONJOURgfass wrote: L'avenir de l'apiculture en France passera un jour par une prise de conscience des apiculteurs, qui devront bien admettre au même titre qu'il a dans notre pays des terroirs propres au Champagne, à la truffe, à certaines cultures fruitières et maraîchères, il y a des terroirs qui ne se prêtent tout simplement pas à une apiculture de rendement; sinon à produire un miel de qualité médiocre...dans tous les sens du terme.
je regrette ce n est pas au Apiculteur de prendre conscience de quoi que ce soit mais c est plutôt au Bétonneur, au Agriculteur: d'arrêter d' arracher les haies, couper le moindre arbre par ce qu'il leur fait un peu d'ombre, désherber les talus, au bobo écolo qui pour voire le lac ou une montagne rase une forêt, ect ect .......
il devrait être INTERDIT au agriculteur d'avoir des épareuses et pelle mécanique
les Désherbants et produits phyto ne sont pas assez CHERE :evil:
quand nous apiculteur sommes acquéreur d'une parcelle ( même en pente) la SAFER nous en empêche sous le prétexte de permettre à nouveau une production agricole ET NOUS ON EST QUOI ???
qui paye la MSA
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- samdu47
- Visitor
gfass wrote: il y a des terroirs qui ne se prêtent tout simplement pas à une apiculture de rendement; sinon à produire un miel de qualité médiocre...dans tous les sens du terme.
pourrais t'on avoir des exemples de terroirs concernés?? et aussi des exemples de miel qui serais "médiocre" selon toi??
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- laucre
- Visitor
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- gfass2
- Visitor
Oupss! Pas facile de répondre.
C'est un des éléments de réfection qui me conduisent à penser (puisque la question est posée) qu'effectivement, le futur de la filière apicole en France est et sera de plus en plus compliqué.
Pour étayer, j'ai bien un lien Page 5 qui aide un peu à définir lesdits terroirs.
Quant à la qualité des miels récoltés sur les cultures monoflorales intensives (colza, lavande, tournesol etc) "qui ne sont pas à proprement parler des terroirs mellifères de qualité", elle est étroitement dépendante des traitements qui y sont appliqués. On parle bien de qualité et pas de quantité pour rester sur le sujet. Or la qualité c'est ce qui fera demain la différence avec les miels d'importation.
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- ardecho
- Visitor
ensuite les parasites et virus qui se trimballent au gré du commerce international intensif lui aussi et causé par tout un système global de production et de consommation.
ensuite le dérèglement climatique lié au mode de vie de l'humanité entière !
enfin le problème de l'urbanisation et de la baisse de la variété de la flore, lié aussi à notre mode de vie et à notre façon d'utiliser l'espace...
l'apiculture n'est pas dans une bulle et bien d'autre secteurs sont concernés : par chez moi je vois les castanéiculteurs pleurer à cause du cynips, les arboriculteurs et les vignerons pleurer à cause de la météo éxecrable, les maraichers idem, les chevriers qui pleurent avec des frais de véto en hausse et des nouvelles normes qui plombent leurs charges, etc, etc, etc...
pour que l'apiculture ai un avenir, il faudrait déjà que l'humanité en ai un...
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- happy.bee
- Visitor
la question finalement c'est : que peut -il arriver pour que l' élevage de l'abeille ne soit plus possible .
l'abeille sans humains ou bien l'humain sans abeilles !!
il y a-t-il quelque chose qui pourrait des maintenant provoquer ça ??
En fait cette réponse je ne pense pas qu'on l'ai ou tout simplement que l'on veuille l'entendre !! Par contre, on sait comment l’éviter .
Il faut changer avant qu'il ne soit trop tard TOUS ensemble et rapidement de PHILOSOPHIE Car notre confort occidentale celui qui pollue et qui pille la planète sera notre plus grand cauchemar
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- maya730
- Visitor
ardecho wrote: de toutes façons ce sont des problèmes globaux, l'apiculture souffre de quoi ? des pesticides qui empoisonnent tout ce qui vit et pas seulement les abeilles et qui sont du à une agriculture intensive rendue obligatoire par le fait que presque personne ne veut se casser le c.. à bosser dans l'agricole et donc 3% de la population nourris 100% de cette meme population, alors en bio...
ensuite les parasites et virus qui se trimballent au gré du commerce international intensif lui aussi et causé par tout un système global de production et de consommation.
ensuite le dérèglement climatique lié au mode de vie de l'humanité entière !
enfin le problème de l'urbanisation et de la baisse de la variété de la flore, lié aussi à notre mode de vie et à notre façon d'utiliser l'espace...
l'apiculture n'est pas dans une bulle et bien d'autre secteurs sont concernés : par chez moi je vois les castanéiculteurs pleurer à cause du cynips, les arboriculteurs et les vignerons pleurer à cause de la météo éxecrable, les maraichers idem, les chevriers qui pleurent avec des frais de véto en hausse et des nouvelles normes qui plombent leurs charges, etc, etc, etc...
pour que l'apiculture ai un avenir, il faudrait déjà que l'humanité en ai un...
ardecho respect pour ton message tu as tout dit encore merci
une question a ton avis c'est qui ? qui à le vrais pouvoir les 3% ou les 97% restant
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- ardecho
- Visitor
achetons des bonnes choses de chez nous et produisons ce qu'on peut !!!
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- Grochoux
- Visitor
Cela explique pourquoi il est aussi difficile de faire machine arrière!!!
Autres exemple la pollution de certains cours d'eau, qui ont beau être au centre des attentions.
Les pollutions reviennent chaque année.(La Loue, paix à son âme. Rivière réputé il y a quelques années encore en europe pour ses truites dans le 25 )
Le monde baigne de dedans alors ....
Les changements ont été trop rapide et trop "efficace"
Il faudrait un effet de masse une prise de conscience. Individuellement ce n'est que murmure dans le vent.( trop long et étouffé par les multinationales et/ou le fric à un moment ou un autres)
On est trop nombreux sur la planète, on veut aller jusqu'où? La terre ne se régénère plus assez vite.
Nos abeilles font parti intégrantes de ce monde et la je crois comme Ardecho que c'est un tout on sauvera les abeilles en nous sauvant...
L'avenir immédiat est et sera sévère mais servira de levier à un futur apicole/humain plus propice j'en suis sûr....(sinon on fait ça pour rien donc il n'y a pas le choix)
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- mathieua
- Visitor
La paille dans l’œil du voisin... Et la poutre dans le nôtre?lavie wrote: je regrette ce n est pas au Apiculteur de prendre conscience de quoi que ce soit mais c est plutôt au Bétonneur, au Agriculteur: d'arrêter d' arracher les haies, couper le moindre arbre par ce qu'il leur fait un peu d'ombre, désherber les talus, au bobo écolo qui pour voire le lac ou une montagne rase une forêt, ect ect .......
Nous aussi, à plus petite échelle, on utilise des pesticides...
Comment sont faîtes nos maisons? L'électricité qu'on consomme? Qui fait notre pain avec quel blé? Qui produit nos légumes et avec quels produits? Quelle autre solution que l'élevage intensif pour produire la viande quotidienne qu'on consomme?
On ne peut pas considérer que la faute ne va qu'aux producteurs. Quand on préfère mettre 500€ dans une télé écran plat ou un smartphone plutôt que de bien manger et ne pas alimenter ce système de production qui nous tue...
Là je pense que tu as faux.ardecho wrote: de toutes façons ce sont des problèmes globaux, l'apiculture souffre de quoi ? des pesticides qui empoisonnent tout ce qui vit et pas seulement les abeilles et qui sont du à une agriculture intensive rendue obligatoire par le fait que presque personne ne veut se casser le c.. à bosser dans l'agricole et donc 3% de la population nourris 100% de cette meme population, alors en bio...
Combien d'agriculteurs font la queue devant la SAFER pour avoir un peu de terres à exploiter? C'est une politique qui empêche les installations, du monde qui veut se casser le c... en agriculture y'en a!
Et en bio... On a la solution au chômage en prime!
:lol:
D'accord avec le reste...
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- Grochoux
- Visitor
Mais dans un monde où on aime les chiffres, la multiplicité des producteurs ne les intéresse pas c'est compliqué on préfère de l'intensif et concentré.
Ce serait un monde plus chère dans ce qui est utile. Alors que l'argent aujourd'hui se fait beaucoup dans le virtuel et la connectivité (à modérer tt n'est pas futile dans la connectivité mais disons ce qui comprend le sur-confort)Quand on préfère mettre 500€ dans une télé écran plat ou un smartphone plutôt que de bien manger et ne pas alimenter ce système de production qui nous tue...
Mais je note tt de même que quelques petits producteur se regroupe pour vendre leur produits en coopérative (maraicher, api, laitier) et j'ai quelques exemple dans mon secteur. Mais il a fallu que je me perde en vélo pour les découvrir!!!
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