VSH : Varroa Sensitive Hygiénique et test d'hygiéne
- fifiniak1963
- Visitor
Apinoires wrote:
du luy wrote: à fifiniak ,
Nous serons trés attentifs à ta méthode d'exploitation de tes ruches , si tu veux nous la décrire . En effet , selon les régions , transhumances ou pas , nous voyons bien qu'il y a des apis qui fonctionnent sans traitement . Certains perdent peu ou pas de ruches , dis nous ce que tu en penses .
Il est courant de dire qu'au bout de trois ans , la pression commence à se faire sentir , principalement sur des ruchers de plusieurs dizaines de ruches .
Si possible , donne nous , le type de ruche , les récoltes , la région , tes actions , le nourrissement , etc .. .
Oui bien entendu, mais reste à préciser si ça ne fait que 3 ans et si ce test concerne seulement la survie des colonies ?
Pour comparer objectivement ce qui est comparable dans ce registre, il faut tout simplement conduire une partie de son cheptel de cette manière et une autre partie (forcément identique), mais avec traitement (efficace) quel qu'il soit ?
Ensuite, tirer en fin d'année les conclusions qui s'imposent : quelle partie aura conservé les plus belles populations (ou subit le moins de pertes) et surtout quelle partie aura le plus récolté ?
Moi le beau premier je pourrai aussi me féliciter et dire que j'ai actuellement de très beaux essaims de l'année (en récolte) qui n'ont pas du tout eu besoin de traitement puisque issues de souches parfaitement saines, mais combien de temps ceci peut durer ??
c'est tout a fait juste …et c'est une approche tout à fait méthodique et scientifique ....mais on peut ( et selon moi on doit) aussi se poser la question ; combien de temps les produits de traitements resteront encore suffisamment efficace ?
Et sur la question d'une baisse de rendement avec des souches vsh non traitées : en conventionnel, combien faut il produire de kg de miel pour payer les traitements et la main d’œuvre pour les appliquer ..+ le surcroît de travail pour récolter extraire et stocker ce surplus de miel qu'il faut produire ...+l'impacte sur les prix de gros (généralement une baisse de production engendre une hausse des prix)
je n'ai aucune idée de tous cela ...mais ça mérite sans doute réflexion et surtout estimation
dans le premier bouquin d'apiculture que j'ai lu (je crois que l'auteur était jean prost) il y avait une rubrique que j'aimais beaucoup ; ça s'appelait 'des faits des chiffres ' et tout le protocole de sa nouvelle expérience était décrite ainsi que le nombre de échantillon servant à l'expérience ..puis venaient les données ...et enfin il terminait par ses conclusions ….et je me souviens qu'il m'est arrivé plusieurs fois de ne pas être d'accord avec ses conclusions ….par exemple : parce que je trouvais que pour tirer des conclusions de cette expérience x ou y il aurait fallu un échantillon plus grand ….......et bien on est un peu dans le même cas avec varroa ...d'un coté on a des amateurs (plein de bonnes volontés) qui essaient de conserver des souches sans traitements mais qui n'aboutissent à pas grand chose puisque leurs souches sont trop souvent 'pollué' génétiquement par les mâles du voisin ….et de l'autre côté on a des pro qui ont le cheptel suffisant pour faire une station de fécondation mais qui ne veulent pas prendre le risque de cesser tout traitement (même sur une petite partie de leur cheptel ) pour éviter de rajouter des problèmes à leur profession qui en a déjà suffisamment.....et sincèrement et honnêtement je les comprends ...mais on ne passera jamais le cap d'un retour à une apiculture plus propre dans ces conditions ...
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- gfass
- Visitor
Ben je dois dire que j'aurais pu écrire la même chose en rappelant au passage que je ne suis pas un scientifique et que je me range bien volontiers dans la catégorie des apiculteurs de loisir passionnés. Cette étiquette autorise la possibilité de porter sur cette activité un regard "neuf", si tant est que l'on puisse encore ou que celui-ci soit accepté par ceux qui détiennent le savoir.
En posant lucidement pour base une évidence, il y a une grande différence entre prétendre réinventer l'apiculture pour finir souvent par faire plus compliqué et moins bien et essayer de trouver des issues aux impasses qui persistent. Sur ce dernier point, on peut dire que la problématique posée par varroa en est une. Quelle est l'issue?
La résistance du parasite aux médicaments, même si elle n'est pas encore bien marquée actuellement, se produira immanquablement, c'est un fait. Les analyses des miels et des cires se feront de plus en plus pointues et exigeantes dans l'avenir.
Ce raisonnement simple voir simpliste devrait nous inciter chercher et développer dans l'abeille les caractères propres permettant de s'en sortir seule. Malheureusement, je pense que sous couvert des traitements systématiques trop souvent définis comme une règle incontournable voire obligatoire pour la survie des entreprises, on n'est pas sur le bon chemin.
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- blaireaudesbois
- Visitor
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- maya79
- Visitor
La noire serai plus résistante que les autres? si cela était comfirmé les apis espagnol ou portugais avec leur hiberica (noire espagnol a la basse de notre noire après derniere glaciasion) aurait moins de problemes avec le varroa. ce n'est pas le cas.
Un api retraité a coté de chez moi ne traite plus depuis plusieur années, et ben c pas beau a voir...
Par contre j'ai un rucher (30 ruches) en zone de bocage boissée avec plussieurs agri en bio et pollen a volonté toute l'année, et bien miracle l'influence de varroa est négligeable, moins de suivie, moins de pertes et récolte presque identique...d'un miel superieur en qualité.
Plusieurs fois les vieux api du coin m'on confirmé que entre l'arriver de varroa et le déclin des abeilles il c'est passé quelque année.
certain traitai, d'autre non, pas beaucoup de pertes et des récoltes que j'espére voir un jour...
Le seuil critique avec varrroa devient de plus en plus bas, il suit la médiocrité de l'environement...
Donc je continue de traité car il faut que je mange, je préfere metre de l'amitraz dans mes ruches et vivre de mon travail, que de prendre le risque(pour l'instant)de ne pas traité et devoir travaillé a l'exterieur dans des metier bien plus crade que l'apiculture pour la plus part.
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- Apinoires
- Visitor
gfass wrote:
on peut dire que la problématique posée par varroa en est une. Quelle est l'issue?
La résistance du parasite aux médicaments, même si elle n'est pas encore bien marquée actuellement, se produira immanquablement, c'est un fait. Les analyses des miels et des cires se feront de plus en plus pointues et exigeantes dans l'avenir.
Ce raisonnement simple voir simpliste devrait nous inciter chercher et développer dans l'abeille les caractères propres permettant de s'en sortir seule. Malheureusement, je pense que sous couvert des traitements systématiques trop souvent définis comme une règle incontournable voire obligatoire pour la survie des entreprises, on n'est pas sur le bon chemin.
Ce raisonnement simple voir simpliste devrait nous inciter chercher et développer dans l'abeille les caractères propres permettant de s'en sortir seule.
Ouf, mais que tout ceci serait simple Gfass ou comme tu dis simpliste si l'expérience récente ne nous prouvait malheureusement pas le contraire, il te suffit pourtant de regarder un tant soit peu en arrière pour en être convaincu ??
Coïncidence et constat contradictoire tout de même, puisqu' en France et depuis l'arrivée de ce fléau on à constaté la disparition de plus d'un million de caisses et de plus de la moitié de nos apiculteurs "pros" alors que le nombre d'apis de loisir semblerait stable, voire même en légère augmentation, ça semblerait révéler que l'apiculture pro exige d'être rentable, alors que pour l'api de loisir la gestion n'ayant aucune importance il lui sera donc toujours aisé de critiquer ou de rêver !!
Quelques caisses qui coûteraient un peu d'argent (60/70€ par caisses) chez les apis de loisir peuvent représenter le cout d'un plaisir comme celui d'aller à la pêche, mais chez un pro ou 4 à 500 caisses couteraient la même chose sans rapporter, cette question ne peut pas se poser !!
Les analyses des miels et des cires se feront de plus en plus pointues et exigeantes dans l'avenir.
pour découvrir quoi de plus qui serait volontairement ignoré de nos jours ??
on peut dire que la problématique posée par varroa en est une. Quelle est l'issue?
La résistance du parasite aux médicaments, même si elle n'est pas encore bien marquée actuellement, se produira immanquablement,
c'est déjà fait pour ce qui permettait à varroa de s'y accoutumer, mais absolument pas pour d'autres traitements et rien ne prouve d'ailleurs qu'il devrait s'accoutumer et devenir résistant à tout, comme dans bien d'autres exemples thérapeutiques, depuis Pasteur la rage est toujours traitée de la même manière, ou dans un autre registre, la pénicilline produit toujours les mêmes effets ??
Quand au constat sur l'affaiblissement des colonies et sur l'éventuelle non rentabilité qui en ressortirait, personne de censé ne peux prétendre contester le besoin incontournable de lutter efficacement contre l'acarien en question, puisque des moyens valables nous sont donnés et de façons bien différentes, !!
Ce qui n'empêche pas d'espérer que sous une forme ou une autre, une solution puisse débarrasser l'abeille de ce fléau, mais je reste convaincu que cela ne se fera pas sous peu et surtout en réussissant à changer le comportement des abeilles ??
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- ardecho
- Visitor
mais pour moi la problématique est ailleurs :
vous apposer l'amateur qui peux se permettre d'expérimenter et de bidouiller au pro qui a ses impératifs de rentabilité.
mais le vrai problème du pro c'est qu'il met tous ses oeufs dans le même panier. il vit d'UNE seule production et donc il est acculé à produire coute que coute, les bonnes années comme les mauvaises, parce qu'il n'a pas d'autres sources de revenu.
autrefois les paysans pratiquaient ce qu'on appelle aujourd'hui polycultures-élevages, ils faisaient un peu de tout, si bien que lorsqu'une année étaient néfaste à une récolte, ils se rattrapaient sur une autre.
aujourd'hui avec les mono-productions on en vient à sélectionner selon des critères productivistes et à traiter au chimique n'importe comment car on est au pied du mur chaque année.
c'est comme ça qu'on a bousillé en moins d'un siècle notre patrimoine agricole. avec nos pommes et nos raisins hybrides qui ne peuvent plus se passer de traitements pour survivre par exemple... et les caatstrophes au niveau de la fertilité des sols et de la biodiversité que cela entraine ensuite.
et on peut imaginer que si on invente une abeilles VSH, on sera sauvé du varroa mais quelques années plus tard on découvrira que cette abeille est ultra-sensible à la nosémose ou la loque ou je ne sais quoi... et on sera encore plus dans la mouise !
notre problème c'est que le miel un coup ça donne, un coup ça donne pas alors si on veut se sortir un salaire décent compte tenu du cout de la vie actuel, et qu'on a pas d'autres source de revenu à côté, ben c'est sur qu'on a intéret à élever de la buque biberonnée au sirop et traitée aux lanières chaque année !
l'apiculture devrait être un revenu d'appoint pour qu'on puisse la pratiquer de façon extensive sans avoir à importer de l'abeille jaune, à nourrir par citerne et à traiter aux pesticides...
sinon, on retombe invariablement dans le discours du "j'ai pas le choix, j'ai une famille à nourrir", argument ultime de tous ceux qui, souvent malgré eux, répandent du poisons, stérilisent les sols, et appauvrissent le capital génétiques des espèces domestiquées
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- gfass
- Visitor
Juste un exemple.... @pinoires Quand je dis "Les analyses des miels et des cires se feront de plus en plus pointues et exigeantes dans l'avenir." , tu sors la phrase de son contexte et tu réponds....." pour découvrir quoi de plus qui serait volontairement ignoré de nos jours ??" Il ne faut pas détacher un élément de son contexte, de l'idée auquel il se rapporte, on ne s'y retrouve plus. La phrase exacte était....
"La résistance du parasite aux médicaments, même si elle n'est pas encore bien marquée actuellement, se produira immanquablement, c'est un fait. Les analyses des miels et des cires se feront de plus en plus pointues et exigeantes dans l'avenir.
Que te répondre si tu ne crois pas au fait que la résistance du parasite est inévitable (c'est un fait biologique). Que cette résistance induira automatiquement une augmentation de la dose (sauf à trouver une autre molécule) et qu'alors les analyses montreront quoi puisque c'est ta question?... Une quantité de pesticide (là, on ne l’appellera plus médicament) plus importante présente dans le miel, beaucoup plus importante que la quantité "négligeable" actuellement retrouvée.
Et @ maya79 je vais confirmer et redire (c'est pour cette raison que je n'aime pas ce sujet)... personnellement, je ne critique pas et n'ai rien contre le fait des traitements appliqués par les pro, ni les amateurs pour le coup. Je m'intéresse simplement à une autre voie et tout en respectant vos contraintes que j'estime justifiées en l'état. Je suis persuadé que si un jour, vous pouvez vous en défaire, vous n'hésiterez pas.
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- Apinoires
- Visitor
gfass wrote: Je m'intéresse simplement à une autre voie et tout en respectant vos contraintes que j'estime justifiées en l'état. Je suis persuadé que si un jour, vous pouvez vous en défaire, vous n'hésiterez pas.
Bien évidemment Gfass, absolument personne traite de gaité de coeur !!
d'autres voies ça existe, la plus radicale consiste à priver la colonie de ponte et donc de couvain pendant le temps nécessaire, mais ceci à un prix puisque ça implique de se priver de population suffisante pour les récoltes de printemps, ça ne peut donc pas convenir à certains pour être rentable ?
En prime, même je m'interpose comme l'avocat du bien fondé des traitements, je suis certainement parmi ceux qui traitent le moins possible et seulement si nécessaire, je peux jurer ici que mes caisses n'ont pas vu l'ombre d'un traitement depuis Octobre 2016, puisqu'elles n'en n'ont pas du tout eu besoin suite aux tests que je pratique régulièrement, ce qui illustre bien le tableau et au point que certains seraient même prêt à qualifier mes abeilles de naturellement VSH, ! :lol:
mais j'ai tout simplement la chance de disposer à l'année de très vastes espaces et absolument sans voisins à des km, ce qui me permet une fois le ménage bien fait de ne pas être ré-infesté aussitôt, par contre comme en ce moment j'ai mes caisses en transhumance sur la lavande et bien évidemment au beau milieu de x milliers d'autres caisses, à la fin de la saison le constat sera certainement différent et mes obligations de traitements surement justifiées ??
Je ne représente donc certainement pas le "vilain pollueur type" même si ayant ponctuellement recours au procédé le plus efficace et qui bien évidemment n'est pas anodin, là je viens de recevoir mes analyses concernant mes miels de printemps, sans anomalies : sans Adultération, Remarques particulières: Ø Conforme au Décret n° 2003- 587 du 30 juin 2003 pris pour l'application de l'article L. 214- 1 du code de la consommation en ce qui concerne le miel !!
et je peux te garantir pouvoir en consommer sans modération et en distribuer à toute ma petite famille sans arrière pensées !!
et bien entendu en vendre pour des miels de qualité supérieure ?
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- blaireaudesbois
- Visitor
Ensuite; la voie de la sélection des abeilles selon leur résistance est un calvaire pour le petit apiculteur qui la pratique. Elle est incompatible avec un compte d'exploitation. Et rien ne prouve que ce soit l'avenir et qu'on peut s'en sortir comme ça. Ca sert surtout à se faire traiter de bobo. Mais ça a le mérite d'expérimenter autre chose, dans un temps ou l'on apercoit les limites du système chimique et ou toute la filière apicole est dans le rouge.
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- Apinoires
- Visitor
blaireaudesbois wrote: Ah, les amis, il faudrait définir ce qu'est la résistance du varroa aux acaricides. Certains disent qu'il n'y en a pas. Imaginons quelqu'un qui a la tuberculose depuis 30 ans. Qui vivrait grace à des traitements réguliers. Mais pas guéri. Il me semble qu'on parlerait de résistance aux médics. S'il y a encore des varroas, c'est parce qu'ils sont résistants, autrement, il n'y en aurait plus chez ceux qui traitent.
Ensuite; la voie de la sélection des abeilles selon leur résistance est un calvaire pour le petit apiculteur qui la pratique. Elle est incompatible avec un compte d'exploitation. Et rien ne prouve que ce soit l'avenir et qu'on peut s'en sortir comme ça. Ca sert surtout à se faire traiter de bobo. Mais ça a le mérite d'expérimenter autre chose, dans un temps ou l'on apercoit les limites du système chimique et ou toute la filière apicole est dans le rouge.
Pas du tout exact Blaireau, tu résumes le problème dans le mauvais sens, celui qui t'arrange puisque tu ne traites pas !!
L'omniprésence de varroa et sa contagion permanente est due à la présence de foyers maintenus ainsi et majoritairement par ceux qui ne traitent pas ou très mal et non pas le contraire et pour parler de l'éventuelle résistance de varroa à certaines molécules, il faudrait pour être crédible, démontrer que le ou les traitements administrés soient devenus sans effet, alors que fort heureusement ce n'est pas du tout le cas, puisqu'il est toujours possible de traiter efficacement, ce n'est donc pour l'instant pas du tout la réalité !!
Quand à parler d'une résistance (supposée) chez certaines abeilles, dis toi bien une fois pour toute que si c'était exact, la majorité des éleveurs s'y seraient attelés pour en produire en masse et désormais la majorité des apis n'achèteraient plus que ces reines plutôt que d'acheter des traitements !!!
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- gfass
- Visitor
La résistance, les scientifiques en parlent mieux que nous, dommage qu'ils ne fassent que passer sur notre forum. Alors plongeons dans leurs archives, celle-ci qui datent de 2005.
www.apiservices.biz/fr/articles/260-essai-d-efficacite-therapeutique-de-l-amitraze-contre-varroa-destructor
Je retiens quelques éléments de ce document en me contentant de mettre en italique le point qui semble partager les avis... la résistance.
L'introduction : De nombreux exemples montrent qu’à terme les acariens deviennent résistants aux acaricides utilisés pour contrôler leurs populations. L’amitraze est utilisée depuis plus de 23 ans pour lutter contre le varroa et la question de l’apparition de populations résistantes se pose régulièrement. Cet article traite de l’efficacité de cette molécule sur des populations de varroas en Avignon.
La conclusion: Nous concluons que l’efficacité de la molécule amitraze et du procédé Apivar est tout à fait satisfaisante dans les conditions expérimentales de nos ruchers de la région d’Avignon où les acariens ne semblent pas devenir résistants à cet acaricide pour le moment.
Ayant eu l'occasion de discuter en off avec des biologistes et des chimistes de deux grands laboratoires phytopharmaceutiques (comme si c'était nécessaire), une certitude, la résistance aux traitements est une règle biologique universelle. Partant de ça, la question reste posée. Quelle direction prendre? Cette étude date de 12 ans, la situation est-elle stable?
C'est pour cette raison que sur ce sujet, dans le respect des avis de chacun, jamais nous n'aurons un consensus. Qui fait le plus ce qu'il ne faut pas faire, ceux qui traitent ou ceux qui ne traitent pas?
En supposant que ceux qui ne traitent pas parviennent à obtenir des lignées tolérantes ou résistantes.... qui polluera la génétique de l'autre? Ceux qui traitent ou ceux qui ne traitent pas? C'est pas facile......
Tout ceci dit en conscience et pour éviter d'envenimer le débat, qu'en l'état actuel de nos connaissance et le peu de recul que nous avons pour mesurer la résistance, si j'étais pro...... je traiterais.
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- du luy
- Visitor
J'imagine mal à ce que pourrait devenir le cheptel apicole français , si du soir au lendemaim , il n'y avait plus de laniéres industrielles . Revenir aux bricolages maison éventuellement toxiques pour les abeilles ,les cires, les apis et l'environnement , non merci ! .
Le vsh pourrait etre une solution , mais aussi d'autres techniques de travail sans pour autant handicaper les abeilles .
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- fifiniak1963
- Visitor
Apinoires wrote:
L'omniprésence de varroa et sa contagion permanente est due à la présence de foyers maintenus ainsi et majoritairement par ceux qui ne traitent pas ou très mal et non pas le contraire
je n'aime pas du tout cette phrase qui dit d'une autre manière que ; la principale raison des ré infestation (ou re multiplication) permanente des ruches est principalement due à la présence de foyers maintenus par ceux qui ne traitent pas.......c'est tout simplement faux !!! ...la principale cause de re multiplication et de ré infestation des ruches est que aucun traitement n'est efficace à 100%...donc il reste toujours quelques survivants qui recommencent à se multiplier ….la part de population de varroa dans les ruches en fin de saison et attribuable à la présence de ruches non traitées dans le voisinage n'est que relativement faible (mais non négligeable je dois bien le reconnaître )
ta phrase ne serait totalement exacte que si les traitements étaient efficace à 100%
et donc je me sens dans l'obligation de te 'paraphraser'
« Pas du tout exact Apinoires, tu résumes le problème dans le mauvais sens, celui qui t'arrange puisque tu traites !! »
qu'on se comprenne bien Apinoires , mes propos ne visent pas à déclencher une polémique ni même un combat de coq entre nous ...et je respecte tout à fait le chois que tu as fait de maitriser au mieux le varroa ...je ne fais qu'essayer d'être plus précis, plus proche de la vérité et il me semble que dans cette phrase que j'incrimine tu en es loin
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- gfass
- Visitor
A moins que je ne me trompe mais une colonie peut être d'une hygiène parfaite et être complètement indifférente à la présence de l'acarien (j'ai pas dit tolérante). Avoir un test d'hygiène nickel et en déduire qu'on a une colonie peu parasitée voire résistante serait une erreur, même si ça peut être un plus voire une piste.
Partant du principe admis de la résistance (ce qui n'est pas gagné), à mon avis il faudrait commencer par proscrire le traitement systématique. C'est ce que dit @apinoires qui ne traite "que" si c'est nécessaire. Je suis convaincu que ça ..... c'est une bonne piste. Car comment trouver les colonies qui développent le caractère VSH ou tolérance si on le masque par un traitement systématique et généralisé.
Personnellement, je suis favorable aux tests de contrôle, sauf quand ils sont chimiques. Faute d'en connaître beaucoup (je suis preneur) , je me contente de la technique du bocal avec eau savonneuse ou talc et comptage. Je prends aussi e temps de scruter les abeilles sur les cadres, à la recherche des crabes tout en sachant maintenant que ce n'est souvent que la partie immergée de l'iceberg. J'ai essayé un autre truc, je bourre mon enfumoir de tainaisie ou de piment royal (deux plantes à effet répulsif pour les insectes) et j'enfume à fond la colonie en bouchant l'entrée cinq minutes. Les abeilles entrent en bruissement et sur une feuille de plastique graissée, je compte ce qui tombe.
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- ardecho
- Visitor
ou alors il faudrait :
- obliger tout le monde à utiliser les même souche
- féconder toutes les reines par insémination artificielle (ou naturelle mais uniquement sur des îles)
- interdire les importations de reines et d'essaims
et quand bien même, une reines donnant une colonie plutôt tolérante donne très souvent des filles qui n'ont pas ce caractère qui certainement dépend de plusieurs gènes différents.
la seule solution serait d'arréter tout traitement pendant 4 ou 5 ans puis de repartir sur les 5% de survivantes, ce qui implique encore d'interdire toute importation.
et même là il faudrait que tout le monde respecte l'interdiction ce qui ne marcherai pas (voir l'île de la Réunion...)
je n'ai pas la solution miracle, mais je pense que de toute façon, le réchauffement climatique et l'augmentation de l'usage des pesticides qui va avec (plus chaud = plus de ravageurs) auront raison de la fillière apicole avant que l'on ai une vraie solution à varroa, abeille VSH ou traitement révolutionnaire...
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- du luy
- Visitor
Dans la deuxiéme moitié du 20siécle , il y avait la loque américaine qui faisait d'énormes dégats chez les apis . A cette époque , cette maladie était prise en charge par les assurances , et bien figure toi qu'il y avait des apis qui ne soignaient pas leurs ruches , contaminaient tout le monde , en attendant l'expert de l'assurance .
Méme si pour le moment , Scalvini , vsh , sont évidemment insuffisants , il n'en reste pas moins que des recherches sont en cours pour améliorer la situation .
Il n'y a pas beaucoup d'apis pros en France qui ne traitent pas leurs ruches ( sauf erreur 90% de la production française ) . De plus , j'en connais qui ne font que les laniéres ( 12 semaines ) sans rien d'autre et qui gagnent trés bien leur vie .
D'autre part , il ne faudrait pas confondre le jardinier qui perd sa planche de légumes ( sachant qu'il pourra en acheter au marché ) et le maraicher qui , lui , en vit et donc fait le nécessaire .
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- Apinoires
- Visitor
gfass wrote:
L’amitraze est utilisée depuis plus de 23 ans pour lutter contre le varroa et la question de l’apparition de populations résistantes se pose régulièrement. Cet article traite de l’efficacité de cette molécule sur des populations de varroas en Avignon.
La conclusion: Nous concluons que l’efficacité de la molécule amitraze et du procédé Apivar est tout à fait satisfaisante dans les conditions expérimentales de nos ruchers de la région d’Avignon où les acariens ne semblent pas devenir résistants à cet acaricide pour le moment.
Ayant eu l'occasion de discuter en off avec des biologistes et des chimistes de deux grands laboratoires phytopharmaceutiques (comme si c'était nécessaire), une certitude, la résistance aux traitements est une règle biologique universelle. Partant de ça, la question reste posée. Quelle direction prendre? Cette étude date de 12 ans, la situation est-elle stable?
C'est pour cette raison que sur ce sujet, dans le respect des avis de chacun, jamais nous n'aurons un consensus. Qui fait le plus ce qu'il ne faut pas faire, ceux qui traitent ou ceux qui ne traitent pas?
En supposant que ceux qui ne traitent pas parviennent à obtenir des lignées tolérantes ou résistantes.... qui polluera la génétique de l'autre? Ceux qui traitent ou ceux qui ne traitent pas? C'est pas facile......
Tout ceci dit en conscience et pour éviter d'envenimer le débat, qu'en l'état actuel de nos connaissance et le peu de recul que nous avons pour mesurer la résistance, si j'étais pro...... je traiterais.
Mais Gfass tu ne fais que soulever des suppositions, personne ne prétend que l'effet de l'amitraze (ou autre) devrait cesser sous peu et du jour au lendemain !!
Quelle direction prendre? ?.. Sincèrement avons nous le choix ?? et entre ce qui existe réellement et ce qui ferait plaisir à tout le monde mais qui n'existe pas (ou pas encore) ??
Petit exemple sous l'aspect d'une question, tu penses (toujours sincèrement) que les essaims proposés commercialement sur le marché et qui approvisionnent la majorité des apis amateurs désireux de ne pas traiter proviennent d'élevages et de souches traitées ou plutôt de caisses laissées tel que, limite non valeur et qui luttent désespérément pour survivre ???
Soyons sérieux Gfass, si les piètres moyens dont nous disposons n'avaient pas vu le jour pour au moins contenir au mieux cette saloperie de varroase, tu sais très bien et tout comme moi que l'apiculture professionnelle aurait pratiquement ou totalement disparue, pour preuve la filière bio avec ses contrantes de traitements, ne parvient pas ou très difficilement à sortir la tête de l'eau !!!
Si j'insiste lourdement, c'est que tu sais pertinemment que j'ai personnellement tout essayé, y compris d'envisager de conserver une sélection particulièrement disposée à lutter naturellement, pourtant bien isolée et en favorisant de manière naturelle l'essaimage au printemps, puis coupures de pontes à l'automne, je ne parviens malheureusement qu'à obtenir de la survie et non pas des caisses qui pourraient permettre à un apiculteur d'en vivre et ça résume bel et bien la cruelle vérité actuelle !!
fifiniak1963 wrote:
Apinoires wrote:
L'omniprésence de varroa et sa contagion permanente est due à la présence de foyers maintenus ainsi et majoritairement par ceux qui ne traitent pas ou très mal et non pas le contraire
je n'aime pas du tout cette phrase qui dit d'une autre manière que ; la principale raison des ré infestation (ou re multiplication) permanente des ruches est principalement due à la présence de foyers maintenus par ceux qui ne traitent pas.......c'est tout simplement faux !!! ...la principale cause de re multiplication et de ré infestation des ruches est que aucun traitement n'est efficace à 100%...donc il reste toujours quelques survivants qui recommencent à se multiplier ….la part de population de varroa dans les ruches en fin de saison et attribuable à la présence de ruches non traitées dans le voisinage n'est que relativement faible (mais non négligeable je dois bien le reconnaître )
ta phrase ne serait totalement exacte que si les traitements étaient efficace à 100%
Pour que tes arguments sonnent juste Fifiniak, il te faudrait pouvoir m'expliquer comment mes colonies traitées en septembre (puis contrôlées en octobre) pour n'afficher à cette époque, comme tu le dis un seuil très bas ou quasi nul en terme de présence varroa et qui hivernent ensuite (bien isolées et sans voisins), confortablement sur le romarins pour redémarrer dessus dès le premier redoux, ne manifestent pas au printemps une ré-infestation qui m'obligerait de traiter ??
Bonne question, non ??..., alors que très prochainement ces mêmes caisses redescendues de la miellée de lavande (et donc avec voisins) vont après test, m'afficher des taux alarmants ???
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- du luy
- Visitor
Pourtant les sélections faites par rapport aux deux loques , portent leurs fruits . Une sélection aussi pourrait etre possible , par rapport à varroa .
Ce n'est pas toi qui a fait de la gelée pendant des années avec des souches sélectionnées pour cela , qui va me dire le contraire .
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- fifiniak1963
- Visitor
[/quote]
mais c'est déjà le cas !!..dans les années 80 il n'était pas rare de faire tomber plusieurs milliers de varroa ...il en tombe beaucoup moins de nos jours ...il y a donc bien une amélioration chez les abeilles pour limiter la multiplication de varroa
quote="ardecho" post=121354]
je n'ai pas la solution miracle[/quote]
la solution miracle c'est le temps !.......sois en certain dans 1000 ans nos abeilles se débrouillerons bien mieux face au varroa ….il faut juste persévérer à donner un coup de pouce à la sélection naturelle pour accélérer le processus ...nos efforts ne doivent pas être fait pour nous même mais pour les générations a venir ….nous vivons une époque ou nous voulons tout et tout de suite et nous construisons de plus en plus du jetable et de l’éphémère pour notre confort individualiste ...les bâtisseurs de pyramides ou de cathédrales voyaient beaucoup plus loin ...
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- fifiniak1963
- Visitor
a+
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- Apinoires
- Visitor
fifiniak1963 wrote: Il faut que j'aille bosser ...je reviendrais plus tard
a+
T'as bien de la chance, chez moi avec actuellement 39° (à l'ombre sur ma terrasse) je n'y retournerai qu'un peu plus tard !! :lol:
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- du luy
- Visitor
les bâtisseurs de pyramides ou de cathédrales voyaient beaucoup plus loin ...
C'est normal , ils étaient plus hauts
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- Apinoires
- Visitor
du luy wrote: à fifiniak ,
les bâtisseurs de pyramides ou de cathédrales voyaient beaucoup plus loin ...
C'est normal , ils étaient plus hauts
Oui et pour que dans 1000 ans on puisse éventuellement approfondir ou constater un autre comportement chez l'abeille, il faudrait faire en sorte d'en conserver en vie au moins quelques unes ??? :lol:
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- thierry26/07
- Visitor
Gerer les bourdonneuses ou faiblardes,faire des essaims ou preparer les miellés au bon moment,les emplacements,la cire la météo,etc etc...bref il y a beaucoup à comprendre varroa ou pas.
Se lancer dans l'aventure de créer des abeilles VSH sans une solide expérience en apiculture est risqué. Bien d'autres facteurs que varroa peuvent affaiblir ou détruire une colonie.
Le test d'avoir 60 ou 80 colonies sans traitements gérer pas un apiculteur "débutant" a deja été fait et généralement au bout de 3 à 4 ans le rucher est fichu et pas que a cause de varroa.
Il y a des colonies qui résistent mieux que d'autres à varroa sans traitement,pourquoi ? je ne sais pas, d'une année à l'autre se ne sont pas forcement les mêmes et rien ne dit que leur descendance soit pareil...
Comme dit apinoires,faire des test de contrôle régulièrement,et traiter seulement quand il y a besoin c'est deja une bonne résolution.
Pouvoir réduire la pression de varroa sans détruire ce dernier,c'est deja bien ! Et puis d'autres solutions que les traitements chimiques existent deja et ne demandent qu'a etre améliorer.
Je pense que la recherche d abeilles VSH c'est un peu la recherche du Graal ,et je suis qu'un petit apiculteur qui a encore beaucoup à apprendre pour avoir des ruchers homogènes et productifs avant de me lancer dans une quête
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- max16380
- Visitor
la clef est peu etre tous simplement la.
apres le VSH au USA je pense qui en ont pas pour longtemps a te faire des abeilles resistante au varroa et au produit phyto a grand coup d'ogm et pourquoi pas sans dard.
c d'ailleur bizzare que c pas encore fais! je pronne pas ce genre de truc mais je pense qu'avec nos traitements on subis plus qu'on avance en attendant de trouver mieux
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- fifiniak1963
- Visitor
rassure toi du luy ; j'ai répéter à plusieurs reprise que je comprenais très bien le choix de maitriser au mieux le varroa ..d'ailleurs dans les années 80 j'ai fait comme tout le monde ...il n'y avait guère d'autres solutions à l'époque et c'était même légalement obligatoire ...si je reviens à l'apiculture aujourd’hui c'est en toute connaissance de cause ...et si c'était uniquement pour gagner ma vie j'aurais choisi n'importe quoi d'autre sauf ça !!!....mais c'est un peu (voir un peu beaucoup) pour être libre de mes choix ..et je respecte au plus haut point la liberté de chacun de faire ses propres choix tout comme je respecte la liberté d'exprimer des points de vue et de les argumenter …...mais ne comparons pas la loque américaine et varroa … laisser se propager la loque c'est effectivement criminel ...pour le varroa les traitements sont relativement bien efficace et faire tomber quelques varroas de plus à cause du voisin qui ne traite pas ne change finalement pas grand chose …...par contre pour ceux qui comme moi font des efforts considérable pour sélectionner 'les moins sensibles' au varroa , le voisinage pose aussi des problèmes pour gérer efficacement une station de fécondation (ou un truc qui y ressemble )........c'est un métier à problème j'te dis !...jamais j'aurais du refoutre les pieds la dedans !!!...en plus on a même pas la clim !!!...du luy wrote: D'autre part , il ne faudrait pas confondre le jardinier qui perd sa planche de légumes ( sachant qu'il pourra en acheter au marché ) et le maraicher qui , lui , en vit et donc fait le nécessaire .
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- fifiniak1963
- Visitor
Apinoires wrote: Pour que tes arguments sonnent juste Fifiniak, il te faudrait pouvoir m'expliquer comment mes colonies traitées en septembre (puis contrôlées en octobre) pour n'afficher à cette époque, comme tu le dis un seuil très bas ou quasi nul en terme de présence varroa et qui hivernent ensuite (bien isolées et sans voisins), confortablement sur le romarins pour redémarrer dessus dès le premier redoux, ne manifestent pas au printemps une ré-infestation qui m'obligerait de traiter ??
Bonne question, non ??..., alors que très prochainement ces mêmes caisses redescendues de la miellée de lavande (et donc avec voisins) vont après test, m'afficher des taux alarmants ???
oui c'est une bonne question !...mais pour y répondre avec une précision 'chirurgicale' et une rigueur scientifique il faudrait mettre en place un protocole précis et rigoureux pour pouvoir tracer des graphiques montrant l'évolution des populations des varroas au cours de l'année ..quel boulot !!!.........il ne faut pas tomber dans les conclusions hâtive même si les observations sont juste ...c'est relativement normal d'avoir en fin de saison une courbe montante des populations de varroa qui croise la courbe descendante des populations d'abeilles...mais je ne t'apprends rien ..maintenant ce que tu dis c'est que cette courbe te semble anormalement élevé ...pour confirmer ou infirmer tes conclusions à savoir qu'il s'agit d'une sur infestation provenant des ruches voisines, ..ben je ne vois pas d'autres solutions que de faire des tests tout au long de l'année sur au moins 2 lots de ruches ; l'un transhumant et l'autre pas ...si un pic anormal évident apparaît sur le lot transhumant les graphiques et les conclusions te donnerons raison …
bon, je suis crevé !...bonne nuit à tous !
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- fifiniak1963
- Visitor
du luy wrote: à fifiniak ,
les bâtisseurs de pyramides ou de cathédrales voyaient beaucoup plus loin ...
C'est normal , ils étaient plus hauts
Lol ! ...elle est bonne celle la ! J'aime beaucoup !!! :lol:
aller zou chuis pu là ! Bonne nuit !
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- ardecho
- Visitor
du luy wrote: à ardécho ,
Pourtant les sélections faites par rapport aux deux loques , portent leurs fruits . Une sélection aussi pourrait etre possible , par rapport à varroa .
Ce n'est pas toi qui a fait de la gelée pendant des années avec des souches sélectionnées pour cela , qui va me dire le contraire .
justement ! les reines à gelée sont le fruit d'élevages consanguins, elles font de la gelée en quantité mais elles sont complètement nulles pour hiverner et mieller, elles sont sensibles aux maladies et en plus sur le lot il y en a toujours qui sont nulle à la gelée et qu'il faut remplacer bien vite !
donc ce genre de sélection radicale, ça mène à des abeilles pas du tout autonome et encore moins polyvalente !
un peu comme les poules pondeuses qui pondent 300 oeufs par an mais ne savent plus couver...
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- du luy
- Visitor
J'entends bien ce que tu veux dire , mais elles ont cependant été sélectionnées pour obtenir des reines qui correspondent au mieux à l'attente des producteurs de gelée . Il est donc possible de sélectionner des souches résistantes en retenant des critéres ( pas trop ) pour arriver à quelque chose de moins impactant , sans aller dans des sphéres trop compliquées .
De toute façon , ce travail d'abeilles vsh est en route et va s'accélérer , la demande est forte et plusieurs structures en Europe sont déjà en lice .
La sélection pour le pollen est identique à celle de la gelée , et sans fragiliser les colonies , car tu en conviendras , c'est le plus important .
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