Concurrence

Bonsoir à tout le monde

Une précision pour les MAE : elles ne sont pas accessible à tout le monde et il faut disposer les ruches dans des zones bien délimitées avec un nombre maxi de ruches subventionnées et des distances à respecter entre les ruchers subventionnés .

Pour ce qui est des statuts et obligations des différentes sortes d'api : il ne sert à rien de jalouser les autres avec leurs avantages supposés car chacun est quand même libre dans ses choix de vie et il est toujours possible de changer .

Je souhaite seulement que les fraudeurs graves (comme défini par gardois)soient pourchassés et que le phénomène soit limité pour ne pas trop pourrir ce métier formidable .

Il est vrai que les petits producteurs gênent les autres pour la seule raison qu'ils produisent quelques fois plus de miel qu'ils ne peuvent en consommer et les surplus sont écoulés en quelque part . Mes ventes (essentiellement en GMS) sont toujours molles à l'automne et débuts d'hiver quand on a une bonne année de production (le temps que ceux qui ont acheté à leur copain ou collègue de travail aient fini le ou les pots ) . C'est comme cela, c'est quand on a le plus qu'on vends le moins et il faut stocker, on s'adapte , on se rattrape l'année suivante si la production est moindre . Moi même jardinier familial je donne mes légumes en surplus au voisin qui me donne des oeufs à son tour à l'occasion . Quand les jardins et autres verger familiaux produisent bien les pros du secteur doivent le voir à leurs ventes qui faiblissent .

Il faut faire la différence entre les ventes invisibles et celles qui se voient (magasins, marché, internet ) qui exposent les metteurs en marché à d'éventuels contrôles et qui sont tenus à certaines obligations .

Je suis pas sur que vendre en gros soit plus rentable... La il faudrai que j ai un peu moins du double de ruches pour avoir le même chiffre d'affaire. Le plus dur ça reste la partie ruche comparer à la mise en pot et la vente. Le mieux c est de produire en gros et tout au détail ou demi gros plutôt. les frais liée à la vente ne sont pas vraiment juste, pas besoin d un véhicule en plus, un parosol ça va pas chercher trop loin, deux tretaux et des heures à vendre, par contre si je double mon nombre de ruches la mecanisation est plutot obligatoire, le temps de travail au ruches aussi, à la miellerie aussi... Ect. des transhumances en plus du Matos de miellerie en plus, les fûts faut aller les vendre aussi les bouger. Que tu enleve d'un coté pour en remettre de l'autre ça reviens pas loin du même la différence dans un sens où l'autre doit pas être enorme.après tout dépend de chaqu'un et ce qui préfère. Étant dans une région de production c'est vrai que les trous de vente correspond bien au période où les amateurs vendent en dessou du prix du marché, ce que je comprend pas vraiment c'est qu'ils écoule tout leur petit surplus à bas prix en deux mois alors qu'il pourrai l'ecouler sur l'année à un prix un peu plus haut. Apres question fiscalité l'apiculture se porte bien, aucune raison de se plaindre et dom tu peux tout déclarer et même plus, tu paira rien de plus. Apres pour la délation pas le temps pour ça... Apres pour les violence conjugal c'est autre chose pas comparable ! Bonne amm à tous. Juste leandre d usaa, il vendait tout en gros au début et là il c'est mis à faire du détail aussi. Peut être les trois c'est bien. détail, gros et demi pas de jaloux.

A Damien05

Tu as fait ton choix d'entreprise en fonction de ta situation et du contexte . Il y a des entreprises qui galèrent et d'autres beaucoup moins dans tout les systèmes . C'est de la stratégie (quand on en a la possibilité) de choisir comment faire évoluer sa situation . C'est ce qui fait entre autres le charme de ce métier ou je ne me suis senti jamais trop enfermé dans un carcan . Ces questions tout les candidats au métier devraient se les poser assez vite avant de s'engager trop dans une voie ou une autre .

Pour ce qui est des apis amateurs qui vendent vite à bas prix tout de suite leur surplus il faut bien comprendre que dans leur tête le pognon des abeilles est secondaire : ils veulent évacuer au plus vite le problème de l'excédent qui arrive une année de temps en temps et quand çà se produit la clientèle est à trouver vite alors le prix bas reste la solution .

L'api que tu cite (celui qui fait des pots maintenant) il faut dire que dans la vente en vrac tu es dépendant des cours et des acheteurs (position inconfortable par moment) et je comprends la solution de ne pas avoir tout ses œufs dans le même panier . A la fin des années 80 et débuts 90 les apis qui avaient créés leur propre débouchés ont bien mieux résistés à la crise des prix bas qui a produit presque autant de ravages que les néocotinoides quelques années plus tard .

Ce sont des cas comparés qui ont obtenu ces résultats.
Perso j'ai choisi uniquement la vente en direct, et cette année, ça m'a permis de ne pas trop subir la situation sanitaire et son incidence sur beaucoup de domaines liés à l'événementiel, l'agroalimentaire, etc...