Et si on écoutait nos bons vieux pros ?
- happy culteur
- Visitor
De plus pas tout le monde en a envie certain se contenteront de n euros par mois d'autres voudront toujours plus...
Ce qui est certain c'est que comme dans tout on a intérêt à écouter les vieux mais à contrario il est tout aussi important de suivre son propre chemins d’embûches. Et si l'expérience et la somme des erreurs il convient de se préparer à chuter plusieurs fois. La nature évolue, le marché aussi. Les anciens emplacements ne doivent pas faire oublier que peut être dans tel vallon existe une miellée oubliée, l'observation est je crois une des clefs de ce métier tout comme son partage.
Après chacun fait à sa sauce, n'y a t il pas autant d'apiculture que d'apiculteurs ??
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- happy.bee
- Visitor
car miellées oubliées peut être chez toi ,mais rares en France
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- Cathy
- Visitor
le fils à Bozon ou le mien, ou encore d'autres, n'ont donc rien à voir avec un vrai débutant !
Je ne pas sure qu'opposer la situation de la fille ou du fils de...et le jeune qui s'installe, soit très constructif.
Certes, le nouvel installé se trouve confronté à des problèmes qu'il n'avait pas envisagé, il lui faut beaucoup de courage, de volonté et de travail pour réussir. Mais, en même temps, le fils ou la fille de ...qui reprend l'exploitation familiale, le fait en connaissance des galères qu'ont connues ses parents, des belles récoltes et l'euphorie qui suit, ou du désespoir des ruches vides ou mortes. Des nuits d'absence sur la route, de la fatigue, de l'exigence des clients qui ne voient pas plus loin que le bout de leur supermarché approvisionné en continu. Et je trouve que c'est tout aussi courageux. Il y en a tant qui préfèrent aller voir ailleurs...
Il vaut mieux, à l'heure où le mot apiculture est associé à incertitude, encourager TOUS les jeunes qui ont le courage de faire de l'apiculture, leur métier.
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- mika79
- Visitor
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- popol
- Visitor
mika79 wrote: Cathy ce que dit popol c'est qu'une clientèle ne ce fait pas du jour au lendemain il faut plusieurs année, tandis que si tu reprend une exploitation familial ou autre qui a déjà une bonne clientèle c'est déjà du traqua en moins.
Exactement Cathy, je ne cherche à décourager personne, mais quand mon fils récolte son romarin, puis son acacia ou garrigue puis son lavande, il à déjà reçu plusieurs coups de fil de confirmation d'achats et il n'aura qu'a confirmer les volumes et possibilité selon récolte ,
la qualité, la confiance et le sérieux est connu des deux parties qui sont devenus plus que des partenaires, (des copains si ce n'est des amis), il n'aura donc ainsi ni besoin de faire de la prospection ni de discuter le "bout de gras" , ou de supposer un impayé ?
Mais bien avant ça, si le fils de M. X ou Y à eu la chance d'éviter le parcourt du combattant que son père aura subit avant lui et à sa place, il aura en sus en s'installant (non seulement les caisses et leurs emplacements, le matos et tout le reste), mais un employé expérimenté qualifié et surtout toujours disponible !
je vais te citer un exemple proche, dans ma famille ou nous avons tous le virus, j'ai un cousin qui après s'être un peu cherché comme peuvent le faire souvent les jeunes, s'est un jour finalement décidé, mais à la différence avec beaucoup qu'il n'à fait que reprendre les 550 caisses de mon oncle, (son grand père) mais en le conservant avec lui, car si aujourd'hui mon cousin tourne avec des employés sur un peu plus de 1000 caisses, si le jour ou il s'est décidé il avait été tout seul pour se débrouiller, je peux te garantit qu' il aurait été plutôt em...er et n'en serait certainement pas là ??
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- gfass2
- Visitor
L'apiculture de notre pays est en train de glisser " production nationale en 2014 la plus faible de notre histoire, avec moins de 10 000 tonnes de miel".
Quels ont été les mauvais choix de ces 15000 apiculteurs qui ont disparus en 10 ans? Pourquoi la représentation syndicale est ce qu'elle est , c'est à dire rien?
Pourquoi la mortalité des colonies, selon certaines régions oscille entre 50 et 80% voire pire... ?
Et à ceux qui rêvent de transmettre leur entreprise aux enfants...(ce qui est naturel et légitime) .. vous pensez qu'ils vont parvenir à inverser la tendance et vous laisser profiter de la maigre retraite que vous avez bien mérité? ... J'ai des doutes :huh:
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- du luy
- Visitor
Aprés un bac littéraire,j'ai travaillé pendant 3 ans avec le Cnrs en préhistoire un peu partout en France et au Moyen Orient . Je me suis installé apiculteur en 74 avec 200ruches , j'ai passé mon permis PL , j'ai toujours fabriqué mes ruches , j'ai appris la soudure et l'électricité . Voilà pour les bases. Mari et femme , nous avons eu 4 enfants ( tous apiculteurs ) , nous avons traversés la chute des cours en 86 , le gaucho et le régent mais nous nous sommes formés en continu chez plusieurs pros ou pas .
A ce jour , nous sommes tous vivants meme si cela été compliqué des fois , c'est l'envie d'y arriver qui prime . Pour cela , je vous rappelle les sujets hivernaux quand popol parlait de l'importance de la qualité des reines .
C'est bien là que tout ce passe et le reste en découlera . Notre gaec de 700 ruches ne fonctionne qu'avec 500 en production dont la moitié qui transhume . Nous récoltons le pollen qui couvre une bonne partie des frais et des salaires et nous ne vendons pas de miel en pot . Nous sommes au nord de Pau dans des collines et des vallées à mais avec aussi des fruitiers sauvages , saules , aubépines , chénes , acacias , chataigniers et avec tout ceci , ça roule .
Ceci est le constat d'une vie , mais on voit bien que dans ces conditions qui ne sont pas spécialement favorables , il est possible de vivre de ce métier . Nous fuyons les grandes cultures et nous faisons des petits ruchers . Ok avec happyculteur , autant d'apicultures que d'apiculteurs . MP possible
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- du luy
- Visitor
Pour la perte des exploitations , il y a eu des apiculteurs bien malins , affidés aux labos qui les écoutaient ,qui disaient que ce n'était pas leurs molécules qui occasionnaient ce carnage . Comme les apis ne sont pas trop idiots , ils ont presque tous désertés ce syndicat . Le mal était fait .
En effet , à cette période B... r avait sorti un petit document démontrant que les apis ne s'occupaient pas bien de leurs ruches .
Comment voulez vous que des insectes , oiseaux , reptiles , etc .. puissent vivre dans des conditions normales . Je ne parle meme pas de la santé des humains .
Des millions de tonnes de produits déversés dans la nature tous les ans et il y en a encore qui pensent que les lanceurs d'alerte éxagérent ! .
Enfin , vous pouvez vous dire que suite à ces bonnes récoltes de 2015 , qu'il n'y a plus de probléme et que tout cela , ne sont que des histoires de gauchistes .
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- du luy
- Visitor
En plus , il y a toujours le regard des parents de l'enfant adulte qui ne doit pas etre toujours agréable et toujours dans le cas d'une exploitation existante , il lui sera difficile de créer puisque c'est déjà fait .
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- popol
- Visitor
du luy wrote:
En effet , à cette période B... r avait sorti un petit document démontrant que les apis ne s'occupaient pas bien de leurs ruches .
Comment voulez vous que des insectes , oiseaux , reptiles , etc .. puissent vivre dans des conditions normales . Je ne parle meme pas de la santé des humains .
Des millions de tonnes de produits déversés dans la nature tous les ans et il y en a encore qui pensent que les lanceurs d'alerte éxagérent ! .
Enfin , vous pouvez vous dire que suite à ces bonnes récoltes de 2015 , qu'il n'y a plus de probléme et que tout cela , ne sont que des histoires de gauchistes .
encore plus simple et plus près de nous comme exemple, le dernier rapport de L'UE précise carrément que nous serions des incapables, mal formés et mal équipé, pas assez de bonnes abeilles (et donc reines) etc, etc ....,pour l'instant des aides vont être mises en place.......,
la réponse à tous les maux de l'Apiculture Française serait de former davantage de "jeunes" au métier 1000 serait un chiffre annuel minimum pour contre balancer la tendance......,
que veux tu que nous puissions penser d'autant de conneries pondues par des technocrates complètement déconnectés de la réalité de notre métier et de ses problèmes ?
ils sont même convaincu d'avoir soit disant prouvé qu'en Italie ou les néonicotinoïdes sont interdits depuis 5 ans, l'apiculture ne se porte pas mieux, si tu veux mon avis nous n'en sortirons pas grâce à ces Messieurs ?
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- du luy
- Visitor
J'ai eu ce rapport entre les mains dés sa sortie . J'ai cru devenir fou ou la berlue de Pretty . La France perdait des milliers de ruches et ils avaient pensés qu'en augmentant le nombre d'apiculteurs tout allait s'arréter . Saddier , cela ne valait pas mieux non plus .
On voit bien ce qu'a donner le montage de mich mich , 0 ruche le lundi , 5000 le vendredi , et 0 ruche 8 ans aprés , payés par le contribuable . L'exploite de M. Gué... en l'air .
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- cdsjo
- Visitor
Heureusement qu'ils sont là les gauchistes, parce qu'en plus de toutes les difficultés du métier, s'il fallait écarter tous les gauchers, c'est encore 2000 tonnes de moins que nous produirions!!!
Je crois que l'on a tort de considérer que l'entreprise de l'apiculture fonctionne 'à part. C'est une entreprise avec ses problématiques, point.
Donc si on hérite des connaissances des parents avec l'outil de travail lorsqu'on s'installe, les difficultés sont moindres, puisque le capital est là " d'entrée".
Sérieux, toutes les entreprises qui se montent, qui necessitent des capitaux pour fonctionner correctement seraient conduites par des héritiers et ceux ci seuls, arriveraient à un résultat ?
Je crois que c'est souvent le contraire, beaucoup partent de zéro, et sont des créateurs d'entreprise.
Ou est dons la différence avec l'apiculture? Il n'y en a pas.
Il se peut même qu'une reprise accompagnée par la génération precédente ait ses propres difficultés de part la présence de quelqu'un qui n'a pas vécu les mêmes problèmes et viendra perturber le développement avec les idées de son temps.
On pourra juste mettre en rapport les difficultés relatives à ce type de situation avec celles d'une personne qui doit constituer un capital à partir de rien.
A gfass: on mesure les résultats sur une moyenne de 5 ou même 10 ans ; à partir de cette moyenne, même s'il y a ici des allergiques aux chiffres, on peut se faire une idée de la conduite à tenir.
Ceci dit, aprés deux années merdiques, nous avons eu une saison trés correcte qui n'efface pas les deux autres, elles aident toutes à la constitution de cette moyenne qui dira si l'entreprise est viable.
Et pour autant, sans être dans l'humanitaire on peut comprendre qu'il y ait eu des larmes ces deux dernières saisons et comprendre aussi que l'on puisse esquisser quelque sourire aujourd'hui, parce que si on doit faire la gueule, même quand la nature est un peu plus généreuse autant "se foutre au gave" comme on dit chez nous.
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- du luy
- Visitor
J'entends bien ce que vous dites , mais une entreprise apicole nage un peu dans l'aléatoire . Si un api fait tout ce qu'il lui est possible pour avoir de belles ruches , qu'il transhume ses ruches trois fois dans l'année pour récupérer que dalle et s'entendre dire qu'il est mauvais et bien moi , je comprends trés bien qu'il y en ait qui freinent des 2 pieds .
Vous savez comme moi trés bien comment cela se passe et que c'est quand méme depuis quelques années de l'ordre de la loterie .
N'empéche que sans trop d'investissement , je pense qu'avec une bonne formation au départ , ce métier est encore rentable . Dans mon propos , je ne tiens pas compte de cette année rare et j'ai bien en mémoire les précédentes et elles seront seulement la référence à d'hypothétiques investissements .
J'espére qu'aucun jeune ne se servira des chiffres de cette année pour faire un prévisionel .
Bon , c'est clair , ça fait plaisir !
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- popol
- Visitor
cdsjo wrote:
Donc si on hérite des connaissances des parents avec l'outil de travail lorsqu'on s'installe, les difficultés sont moindres, puisque le capital est là " d'entrée".
Sérieux, toutes les entreprises qui se montent, qui necessitent des capitaux pour fonctionner correctement seraient conduites par des héritiers et ceux ci seuls, arriveraient à un résultat ?
Je crois que c'est souvent le contraire, beaucoup partent de zéro, et sont des créateurs d'entreprise..
Bonsoir Cdsjo,
Comme je l'ai déjà écrit, je ne souhaite pas décourager les "jeunots" au contraire, mais malheureusement les chiffres sont là, si comme tu dis quelques "tenaces" plutôt doués parviennent à sortir du lot et arrivent après de nombreuses années de gros efforts et de privations à créer une entreprise rentable, j'en connais moi aussi quelques uns, mais ce n'est pas la majorité, la plus grande partie se décourage avant en se rendant compte que les sacrifices et le manque d'argent dépassent le plaisir ?
Quand je parle d'exemples de reprises familiales réussies, ou plus facilement réussissantes, là aussi les chiffres sont là, ceux qui ont repris pécuniairement parlant, des affaires existantes (et pourtant saines) sont très peu nombreux à les avoir fait fructifier, la plupart s'y sont usés.
Et si je parle avec nostalgie du bon vieux temps, j'ai une très bonne mémoire et je me souviens très bien que mes derniers essaims, parfois de fin Mai, parvenaient souvent à me faire une hausse (et quelquefois deux) sur la lavande, qui peut en dire autant de nos jours ? avec comparativement une lavande qui se coupait bien plus tard, alors que comme cette année le 8/10 juillet les coupes avaient dépassées les 50% , ceux qui posaient sur le tournesol en été peuvent certainement dire la même chose pour chez eux ?
on avait c'est sur des années à la c^n mais rien de comparable avec maintenant, ou rendement et pertes doivent être sans cesse sensiblement revues en négatif, si cette année semble correcte, elle bouchera sans doute plus souvent les trous occasionnés par les précédentes, ou les besoins qui avaient été reportés, plutôt que de remplir les livrets épargne ?
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- jsgros
- Visitor
les coupes ont commencé le 8 certes mais la miellée a commencé aussi plus tôt
et ça pisse encore sur Montagnac
j'ai été obligé de laisser les dernières hausse
alors l'un dans l'autre ...
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- cdsjo
- Visitor
Tout de que tu dis est exact.
Partant de zéro, j'ai du me contenter d'investir à petite vitesse, chaque centime à été réinvesti dans l'apiculture, nous avons cloisonner ce budget pour ne pas mettre en danger l'équilibre financier du ménage.
La conséquence en a été un temps infini à mes yeux pour monter en puissance, et donc, si nous avons bien connu les années que tu décris; faute de moyens, nous n'en avons pas profité comme nous aurions pu si nous avions osé emprunter.
Ce fut le prix à payer pour continuer à dormir (hors transhumance) lorsque le temps n'était pas au rendez vous.
Mon père me disait que lorsqu'on empruntait, il fallait rendre, nous nous sommes inspirés de cela. Je connais quelques uns de ces jeunes qui sont partis sur les chapeaux de roues avec matériel moderne dernier cri, ça peut mener au désastre.
Ensuite, la chance n'est pas le facteur déterminant, pour moi c'est bien la qualité du travail et son organisation alliés à de solides connaissance qui peuvent permettre d'y arriver, même avec des investissements conséquents ; il faut être solide et sans entraves.
Ou je ne te suis pas tout à fait, c'est sur l'avenir ; pour paraphraser un de nos célèbres philosophes contemporain, la vie, c'est ici et maintenant.
Le passé nous permet d'éviter de faire les mêmes c...........s, mais c'est le passé, la nostalgie ne peut que nous faire que du mal. L'état des lieux n'est pas trés brillant, il est comme il est.
Il y a davantage de questionnement aujourd'hui qu'hier, mais ces petits jeunes, et les autres, ils ont le droit de vivre et d'espérer non?
Moi aussi je me pose des questions sur ce p......n de temps qui ne sait corriger des excès que par des excès, c'est lui cette année qui nous a gonflés d'espoir et laissés tomber en cours de route. C'est le boulot du paysan, tu fais tout pile poil, les ruches sont prêtes et puis.....
Je suis quand même plus soucieux pour les ressources des grandes cultures, j'ai l'impression que nous faisons partie des dégâts collatéraux.
Au fait popol, nous avons connu de bonnes années, nous devons nous interdire de décourager cette jeunesse tout en les prévenant, c'est leur tour.
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- Carnica22
- Topic Author
- Visitor
Aujourd'hui J'hiverne un grand nombre de ruchettes , j'en utilise beaucoup pour augmenter le nombre de caisses de prod mais il en reste un paquet.
Ce n'est pas négligeable pour le CA car beaucoup de demandes ( toutes races confondues ) ne sont pas satisfaites apparemment ...
Me souviens de Guth nous dire à nous apis français que nous étions des tanches ...
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- mathieua
- Visitor
En tant que jeunot dans le métier (je suis en installation), j'entends bien ce que vous dîtes mais il y a un élément qui compte : on a pas vécu de belle époque.
On arrive dans l'état ou c'est, on sait bien qu'on fera jamais 80 kg/ruche en sédentaire (sauf cas exceptionnel), qu'il faudra faire gaffe à tout..etc..
Mais en même temps moi j'envie pas tout à fait votre période faste...
Trimer à porter les hausses pour vendre quasiment à perte du 5Fr le Kg, ça me dit pas grand chose.
On arrive sur un métier très technique, moins physique (on mécanise facilement), et franchement moi ça me déplaît pas.
On a aussi aucun problème pour écouler la production, c'est rare aujourd'hui d'avoir une affaire qui marche comme ça.
Et du coup ça efface la concurrence, et il y a beaucoup de solidarité entre jeunes apis (chez moi en tous cas).
Alors soit je vois le verre à moitié plein, soit y'a aussi des avantages à s'installer aujourd'hui
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- gallus
- Visitor
mathieua wrote: On a aussi aucun problème pour écouler la production, c'est rare aujourd'hui d'avoir une affaire qui marche comme ça.
Ok, ce n'est pas faux.Maintenant, la question à mille dollars: est ce qu'on peut en vivre ?
( sur la base de besoins modestes évidemment ).
La réponse est assez simple pour ma part: p'tète faut voire.
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- ardecho
- Visitor
le problème si on part de zéro, qu'on n'a pas de famille dans le milieu, qu'on a aucun capital de départ, c'est que pour mettre sur pied une structure rentable qui tourne bien il faut des années et des années et pendant ce temps là on trime en échange d'un espoir et non d'un salaire... et vu les difficultés du métier il faut avoir la gnac et la foi comme aux jeux olympiques !!!
après si on s'accroche et qu'on est installé dans un endroit favorable oui on peut en vivre mais on commence à récolter les fruits de tout ça après avoir brulé la moitié de sa vie professionnelle !
c'est un peu ce qui m'arrive, je voit enfin le bout du tunnel mais je vais bientot souffler mes 40 bougies :pinch:
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- Carnica22
- Topic Author
- Visitor
Et pour moi ça ne fait que commencer !
Va falloir faire le bâtiment adapté à un paquet de caisses , puis la miellerie et acheter ce qui va dedans !
J'en ai bien encore pour 5 ans je pense, et encore en faisant des années normales et ne comptant pas mes heures et n'ayant pas envie d'autre chose à côté .
Je suis passé à côté de belles miellées et même de cette année 2015 qui semble pas mal pour certains .
Moi elle a pas été bonne car une sécheresse sans précédent a sévi ici .
Bref je me rends compte que je suis déjà assez fatigué et que j'en suis qu'au début . Rien que d'avoir des parents agris m'aurait permis de bénéficier d'un bâtiment ...
Là une miellerie de 8 m2 et un stockage de matos , fûts, ruchettes et hausses de 100m2 j'en peux plus .....
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- du luy
- Visitor
En ce qui concerne la gestion des essaims , vous pouvez tres bien en conserver pour votre exploitation et vendre les autres au printemps comme le préconise Prost .
Pour l'exploitation en géneral disons d'un cheptel de 200 ruches , meme sans transhumer , en faisant le pollen , ne serait ce que quelques semaines dans l'année , soit de 3à 5 kilos/ruche , le miel vendu au détail et en gros et en plus des essaims vendus en mars ou avril , vous pouvez trés bien vivre de ce métier .
Il suffit d'avoir une bonne connaissance du greffage , d'un bon sanitaire et de petits ruchers . Il n'est pas utile dans une phase de démarage d'avoir de gros emprunts sur le dos , ni d'avoir un 4x4 ou une miellerie à 40000 euros . Une fois passé la période de démarrage , vous pourrez ensuite passer à autre chose selon vos gouts et possilités liées au lieu . MP pour plus .
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- happy.bee
- Visitor
nous ne sommes pas très éloignés question d'environnement et géographiquement .
je peux te donner quelques conseils sur le matériel ,les locaux ...... mp si tu veux
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- du luy
- Visitor
D'autres pros sur le forum pourront vous faire ce que je vais vous proposer , donc un prévisionnel succinct .
Pour 200 ruches sédentaires
miel 200 x 20 kilos x 10 euros ( détail ) = 40000 euros
pollen 200 x 4 x 16 euros ( gros ) = 12800 euros
essaim 150 x 120 euros = 18000 euros
Total 70800 , et meme si vous avez au pire 1000 euros d'emprunts a rembourser par mois , vous passez largement et vous ne passerez pas votre vie a courrir sur les routes et a vous abimez le dos . Ceci dans la Manche que je connais puisque je suis Ornais ( 61 )
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- maccario
- Visitor
De part mon experience perso je modererai un peu ce calcul car pour avoir 200 ruches qui font 20kg de moyennes sur plusieurs années et vendre 150 essaims (plus le renouvellement des reines et les pertes hivernale ) 200 ruches sédentaires me semble bien juste, mais peut etre avez vous la chance que dans votre région ça marche ?
c'est pas pour plombé l'ambiance :oops: mais en démarrant je ferais un prévisionnel moins optimiste pas tellement sur la production mais plus sur le nombre de ruches qu'il faut mener pour en avoir 200 à ce niveau là
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- happy culteur
- Visitor
Mais comme le dis Mathieu je savais que les années magiques étaient finies et ne reviendront jamais. Je sais aussi que je ne connais rien et que rien n'est écris dans le marbre.
Maintenant c'est moi qui fait manger ma famille et ma femme a arrêté son travail bien rémunéré pour reprendre ses études : BPREA. afin de créer elle aussi son exploitation.
Nous n'avons pas de chaîne, pas de grues à part mes bras, pas de miellerie à proprement parler. Nous avons juste la niaque, l'envie de profiter de la vie, des roustes que nos zazas nous mettent ( vous savez en transhu quand tu as plus qu'un énorme essaim sur le camion ), l'envie de laisser à nos enfants de quoi s'en sortir.
L'envie d'être libre c'est tout au final. La chance de se lever quand tu veux ( même si dans les faits c'est à 6 heures ). Je n'ai jamais supporté qu'un type me donne des ordres alors pour moi rien que cette liberté paye tout le reste.
Les années futures seront dures ; jamais plus nous ne ferons 60 kilos par ruche, il nous faudra tout le temps nous remettre en question, nous moderniser. Et alors lol c'est la vie quelque part si tu n'avances pas et bien tu tombes. J'ai la chance de ne pas avoir tous vos problèmes, je suis dans un environnement relativement protégé ou tu ne risques pas sans cesses de recevoir un coup de sulfateuse. J'en ai d'autres probablement, des transhu de plusieurs heures pour faire 100 bornes, des emplacements à la camel trophy.....
Comme dans toutes entreprises il faut connaître ses points fort et ce qu'il faut améliorer. Faire beaucoup de miel c'est bien, le vendre bien aussi mais surtout il faut investir au bon moment. Les histoires que vous racontez tous de jeunes voulant tout, tout de suite son légion. Avoir une chaîne d'extraction pour faire une tonne de miel fait bien, fait pro mais est débile au possible, il vaut mieux filer 100 roros à quelqu'un ou mieux suer dans la miellerie.
Moi je n'ai aucun talent comparé à beaucoup d'entre vous, j'envie les pierros, mielpimpim, zayas, et bien d'autres pouvant s'appuyer sur un sens technique que je n'ai pas. Pouvoir construire, modifier et ainsi au final économiser car c'est bien le seul moyen de s'en sortir. Calculer sans arrêt ce qui baissera les frais.
En fait le seul truc qui me fait peur dans l'avenir sera ce que nos instances nous pondront, cela je ne gère pas et je suis certain de me faire enfler ; le retour du patron qui décide pour moi, celui que je hais car il se croit supérieur nanti de son autorité.
..............
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- Carnica22
- Topic Author
- Visitor
Je vais vous contacter par mp courant de la semaine pro Du Luy et Happy.bee !
Je suis d'accord je suis certain de réussir à en vivre !
Pour le moment je fais des essaims, un tout petit peu de miel en direct et le reste en fûts.
Je fais aussi quelques dizaines de reines .
Mais je pense que ce sera plus simple quand même le jour où j'aurais une miellerie plus grande où je puisse mettre direct en fut ...
Là j'ai repéré un nouveau secteur entre forêt et plaine à 30 km de chez moi avec des ruchers possibles entre ma zone actuelle et la nouvelle !
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- happy.bee
- Visitor
A réfléchir avant de bâtir un local et ne pas hésiter a bouger un peu (voir plus) .
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- abeille64
- Visitor
il vaut mieux avoir 100 ruches parfaitement mener, que 200 avec la moitié qui ne font rien !
je pense que ,en sédentaire sur TP avec de bons emplacements 150 a 200 ruches permettent de vivre avec pas trop d'investissement
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- louiseluc
- Visitor
du luy wrote: D'autres pros sur le forum pourront vous faire ce que je vais vous proposer , donc un prévisionnel succinct .
Pour 200 ruches sédentaires
miel 200 x 20 kilos x 10 euros ( détail ) = 40000 euros
pollen 200 x 4 x 16 euros ( gros ) = 12800 euros
essaim 150 x 120 euros = 18000 euros
Total 70800 , et meme si vous avez au pire 1000 euros d'emprunts a rembourser par mois , vous passez largement et vous ne passerez pas votre vie a courrir sur les routes et a vous abimez le dos . Ceci dans la Manche que je connais puisque je suis Ornais ( 61 )
Peut-on avoir une idée du taux de cotisation MSA, et sur quelle base ?
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