Bilan des pertes d'octobre 2017 à avril 2018
- florent48
- Visitor
"Les années d'avant mon mal éduquée sur la gestion du parasite. J'ai baissé la garde et les facteurs aggravant ont fait le reste."
Les années d'avant comme il dit, tout allait plus ou moins bien, je traitais trop tard sans doute, à l'apivar, vers fin septembre, et je ne connaissais pas les pertes hivernales.
Ca passait jusque là, mais avec l'arrivée de facteurs aggravants comme il dit aussi, ça ne passe plus depuis 2 saisons.
Sécheresses terribles depuis 2 ans, avec absence totale de pollen en été et automne, frelons qui viennent attaquer et prélever des abeilles en masse dès l'automne, donc verdict, malgrés des réserves en miel plus que suffisantes pour passer l'hiver, ben ça ne passe plus! 50% de pertes sur les 2 derniers hivers.
Donc conduite revue, dorénavant ce sera récoltes dès fin juillet, traitement et nourrissement dans la foulée, suppression des ruchers les plus touchés etc.
Bonne journée à vous
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- happy.bee
- Visitor
le même traitement varroa ,les même origines ,et la même conduite
Il est ou le blême ?
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- gfass
- Visitor
La qualité de la ressource pollinifère où un pollen toxique comme le serait un pollen ayant été ramassé et stocké à un moment où les produits larvicides sont dispensés?
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- concors
- Visitor
Et suivant le nombre de blocages de ponte connu par la colonie pendant la saison. Qui peu lui faire perdre quelques générations d'abeilles.
Certains rucher semble plus parasités que d'autres. Peut-être un collègues bio avec une usines à varroa proche de toi happy.bee
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- Yoann
- Visitor
concors wrote: Peut-être un collègues bio avec une usines à varroa proche de toi happy.bee
Bel esprit...
C'est pas moi c'est les autres hé hé
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- Yoann
- Visitor
Les partitions chaudes ont vraiment permis de sauver certaines très petites mais avec une bonne dynamique. C'est vraiment un bon outil avec les conditions climatiques tres variables et assez extrêmes que l'on rencontre de plus en plus.
D'ailleurs au redémarrage de printemps ça les aide énormément aussi.
Aujourd'hui ce qui a survécu est très joli et dès que le temps va revenir au beau ça va exploser.
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- happy.bee
- Visitor
Pour l'instant, je pencherai plus a la conclusion de Francis et je vais faire une petite enquête sur le secteur concerne .
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- cdsjo
- Visitor
Ex: Chez moi, pour qui ne transhume pas, le chataignier passé, les abeilles stockent du pollen de maïs en quantité ; par la suite, si les abeilles ne peuvent pas récolter le lierre et se renouveler dessus, il y a péril en la demeure.
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- ardecho
- Visitor
perso mon choix est fait : quand un api expérimenté et consciencieux possède à la fois des ruchers où tout va bien et d'autres où c'est l'hécatombe, comment se pourrait-il que ce soit son boulot qui soit en cause ?
un coup il bosse bien, un coup il fait n'importe quoi ?
et puis si on prend du recul et qu'on regarde l'évolution de la production et de la mortalité en France sur les 30 dernières années on en conclus quoi ?
que les apis sont devenu progressivement de plus en plus nuls ?
on me dira beaucoup n'ont pas su s'adapter... oui certains probablement mais il y un renouvellement des générations et il n'y a jamais eu autant de moyen de se former et de s'informer.
et donc ?
encore plus parlant : si comme des scientifiques nous le disent, 80% des insectes volant et 35% des oiseaux ont disparu en 30 ans, on peut plutôt tirer son chapeau à la profession qui parvient encore à garder un cheptel vivant et capable de produire quelque-chose...
ne pas oublier aussi que nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne; chaque endroit est différent. on peut se croire super compétent par rapport à un collègue qui rame alors que le secteur sur lequel on bosse est lourd de conséquence.
j'ai eu la même chose il y a un an, des ruchers décimés à plus de 80% et d'autres, dans la vallée d'à coté, quasiment intacts. même souches, même traitements, même conduite, même cire gaufrée...
aujourd'hui je ne sais toujours pas
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- gfass
- Visitor
Les laborieuses estivales sont mortes à l'extérieur et la colonie a disparu très rapidement et non progressivement comme ce serait le cas avec le varroa. Si c'était lui, chaque année mes ruches mourraient, ce n'est pas le cas.
Après, écartant pour ma part l'effet retardé d'un pollen toxique sachant que je n'ai pas de culture intensive autour du rucher ayant posé problème, je suspecte un arrêt de ponte prolongé sur certaines colonies, qui serait le fait du stress occasionné par la présence de Vv. Pas de butinage, pas de pollen, pas de ponte, "certaines colonies" ne peuvent pas attaquer l'hivernage dans de bonnes conditions et dans ces conditions, tout peut s'y ajouter, le froid, l'humidité, la sécheresse, les maladie etc... Je crois que le terme à la mode pour décrire le syndrome c'est "multifactoriel". Oui, mais ce n'est pas la fin qui nous intéresse car elle est vraisemblablement la conséquence logique d'un commencement que nous ignorons et qui casse l'équilibre..... Ce qui est sur c'est qu'il n'y plus d'ouvrières dans une usine qui tournait pourtant bien..??? Sur quelques colonies j'ai pris le temps de bien regarder, une reine morte avec seulement quelques ouvrières autour d'elle?
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- cdsjo
- Visitor
A partir du constat de la dégradation de la vie de l'abeille, où tu passes à autre chose, où tu cherches, et ce n'est pas parce que tu cherches que tu vas trouver ; disons qu'il y a un peu plus de chance que ça aille mieux si un début de solution est apporté.
Que peut on faire, non pas pour revenir à avant, mais pour que la situation actuelle soit la moins pénalisante pour nos abeilles ?
Chacun se bat dans son coin, il y a des solutions, elles ne répondent pas à tout, et surtout elles sont rarement pérennes ; nous avons une boîte à outils en permanence, pour rapiécer, pas pour faire du neuf.
Peut être qu'il faudra plusieurs générations pour que les choses reviennent à ce quelles devraient être, notre travail, à nous professionnels et à nous amateurs est de nous battre, nous avons des enfants et des petits enfants, on va tout faire pour transmettre.
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- ardecho
- Visitor
cdsjo wrote: Désolé ardecho, désolé de bouger encore et de ne pas vouloir accepter une situation qui nous peine, voire nous accable.
A partir du constat de la dégradation de la vie de l'abeille, où tu passes à autre chose, où tu cherches, et ce n'est pas parce que tu cherches que tu vas trouver ; disons qu'il y a un peu plus de chance que ça aille mieux si un début de solution est apporté.
Que peut on faire, non pas pour revenir à avant, mais pour que la situation actuelle soit la moins pénalisante pour nos abeilles ?
Chacun se bat dans son coin, il y a des solutions, elles ne répondent pas à tout, et surtout elles sont rarement pérennes ; nous avons une boîte à outils en permanence, pour rapiécer, pas pour faire du neuf.
Peut être qu'il faudra plusieurs générations pour que les choses reviennent à ce quelles devraient être, notre travail, à nous professionnels et à nous amateurs est de nous battre, nous avons des enfants et des petits enfants, on va tout faire pour transmettre.
je n'ai jamais écrit qu'il fallait abandonner, ni qu'il n'y avait pas de solution !
si c'était le cas, ça fera longtemps que j'aurais arrété l'apiculture !
et si je continu c'est justement dans l'espoir que mes enfants vivent dans un monde avec des abeilles, des fleurs et des fruits... c'est bien ça le moteur et non pas l'argent (vu le peu que ça rapporte ces dernières années :whistle: )
je voulais simplement dire que nos problèmes font partie d'une problématique globale qui nous dépasse et qu'on ne peut que s'accrocher pour essayer de s'en sortir
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- max16380
- Visitor
oui exact j'ai un rucher de black qui as du mal a demarrer qui est entourer de caisses bio ou de papyculteur. 4 a 6 cadre d'abeille maxi, la cata quoi alors que mes autres ruchers sont sur 8 c a 10 c d'abeilles et la pourtant j'ai un bio a coté mais c mon frere. j'espere qui va pas me refiler tous ces varroa avec ces males. MDRconcors wrote: +1 à quelques km près sachant qu'elles thesaurisent le pollen dans un rayon de 1,5 km maximum. Cela peu s'expliquer.
Et suivant le nombre de blocages de ponte connu par la colonie pendant la saison. Qui peu lui faire perdre quelques générations d'abeilles.
Certains rucher semble plus parasités que d'autres. Peut-être un collègues bio avec une usines à varroa proche de toi happy.bee
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- morgan
- Visitor
moi sur le meme secteur 30% de perte avec traitement bio, jeune reine, traitement commencé le 27 juillet apres recolte tournesol, j'aurais mis de l'apivar aujourd'hui j'aurais toutes mes caisses
aucune perte de ruches sur produit chimiques en saison, les agris sortent pas le pulvé l'hiver
bref je rejoins concors "mes caisses ont plus de varroa" qu'un api conventionnel ce qui engendre plus de perte et aussi un probleme d'ordre sanitaire niveau varroa on est d'accord
mon objectif est de repassé en fin de saison a 250/300 caisses, quitte a m'assoir sur les revenus 2018 en miel
est ce que je vais rester en bio , pour mes ruches je crois pas, pour mes vergers oui
je reviendrai surement en bio pour mes caisses le jour ou il y aura un protocle varroa sur et reglementaire
bon pour l'instant je suis toujours en bio, la semaine a venir va determiner mes orientations pour la saison 2018
car la j'en suis réduit a faire des prestations de services pour des collegues en agriculture/apiculture pour payer les charges
le manque de biodiversité et les produits chimiques, la monoculture sont aussi un frein pour avoir des caisses qui moussent mais bien apres cette verrolerie de varroa, selon moi
en tous cas les beaux jours vont faire le plus grand bien, pour nous comme pour nos abeilles
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- concors
- Visitor
Je vais créer un nouveau sujet.
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- concors
- Visitor
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- Sylvebarde
- Visitor
On va continuer à faire confiance à l'ap..ar et surtout passer la saison à compter le varroa (var...med en réserve).
C'est pas fameux mais plusieurs collègues API de loisir en bio (de 3 à 8 colonies) ont 100 % de pertes avec un point commun : pas de comptage de varroa !
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- louiseluc
- Visitor
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