Nosema ceranae fin 2016 - Vraie ou fausse alerte ?

C'est vrais cette année énormément de perte

et les abeilles meurent avec les memes symptomes sur l'ile d'ouessant?

@ardecho
Oui mais, ces ruchers différents situés dans le même secteur ont-ils transhumé ailleurs? Je veux dire par là ont-ils pu consommer des pollens ou nectars différents une période de la saison?
Les expositions sont elles semblables ?ensoleillement? vents?
Les traitements étant les mêmes ,ont-ils été fait aux mêmes périodes? Y a t-il éventuellement des nourrissements différents ?
Effectivement, ça pose questions , mais sans réponse évidente

le probleme dans tous ca c que aucun apiculteur ne prévient la DSV pour des cas de mortalité liée a cérané, encore faut-il faire des analyse ou avoir un bon microscope. de plus la DSV met toujours ca sur le coup du : oh mais vous avez mal traitez varroa, je connais la musique.
l'idéal serrai d'informer deja le ministre de l'agriculture et d'appeller la DSV dans un laps de temps d'1 semaine a partir de début mars pour signaler tt les pertes de colonies liés ou non liée a cette maladie. si tt le monde joue le jeu il devrai se bouger pour faire qq prélevements ou alors je vois pas a quoi il peuvent servir!
cela permettrai pour certain rucher contaminer d'effectuer des traitements réellement efficace avec analyse derriere pour confirmer l'efficacité des produits utiliser

@Jc :
les ruches ont toutes transhumé ensemble en vallée d'Ardèche sur acacia, c'est tout.
les expo sont différentes : mon rucher qui a eu beaucoup de mortalité est mal exposé au soleil en hiver mais bien à l'abri du vent. dans un coin vraiment sauvage.
les autres sont plein sud mais plus exposés au vent qui descend du massif central.
et sinon même traitements varroa aux mêmes moments, même nourrissements, les reines ont le même âge et sont issues des mêmes élevages...
habituellement dans ce rucher à l'abri du vent et entouré de forêt de chataigniers j'ai très peu de perte (10% max)
seul hypothèse : une antenne-relais (voire le post 4G...)

ardecho wrote: je crois surtout que personne ne sait exactement de quoi il retourne.

Je crois que c'est le fin mot.
Il faut que l'Humain arrête de toujours vouloir tout expliquer et tout maîtriser. Nous jouons avec le vivant, nous n'aurons jamais le dernier mot à long terme, mais en attendant c'est le vivant qui trinque !


Gfass, pour ta casse inhabituelle, fait quelques investigations sur l'Imidaclopride, tu découvrira que même en Landes, tu n'es pas vraiment exempt des néonicotinoïdes. Tu pourras même ouvrir un sujet rien que sur cette molécule. Elle a fait des ravages sur les ruchers cette année, analyses à l'appui.

Modifier l'humain, ça va prendre du temps.
Modifier les pratiques apicoles sera presque aussi compliqué.
Je m'inscrit du côté noir de l'humanité, j'ai besoin d'essayer de comprendre, ne serait-ce que pour ne pas dire trop de bêtises et ça ne concerne que moi.
Le problème n'est pas de tout expliquer, le problème est de ne pas savoir, d'être dans l'ignorance ; ce sujet en est la parfaite illustration:
des dizaines de pistes évoquées en fonction de l'esprit de synthèse de l'un ou de l'autre pour un problème dont on ne sait même pas si c'est de lui dont il s'agit.
Quand à la modification du vivant qui commence par la sélection des cultures, nous en sommes la conséquence ; le forum serait bien silencieux.
La question est dans quel but on modifie et le débat est ouvert ......bien sûr que non, ici, on se recentre sur l'apiculture.

Calluna wrote:

ardecho wrote: je crois surtout que personne ne sait exactement de quoi il retourne.

Je crois que c'est le fin mot.
Il faut que l'Humain arrête de toujours vouloir tout expliquer et tout maîtriser. Nous jouons avec le vivant, nous n'aurons jamais le dernier mot à long terme, mais en attendant c'est le vivant qui trinque !


Gfass, pour ta casse inhabituelle, fait quelques investigations sur l'Imidaclopride, tu découvrira que même en Landes, tu n'es pas vraiment exempt des néonicotinoïdes. Tu pourras même ouvrir un sujet rien que sur cette molécule. Elle a fait des ravages sur les ruchers cette année, analyses à l'appui.

@calluna
Oui "arrêter de tout vouloir expliquer" mais bof!! On est quand même sur un forum ou on n'est pas obligé de lire tout ce qu'on trouve inintéressant. Enfin, moi je lis tout . D'ailleurs au passage tu donnes une autre explication possible à la casse de cette année
Je te fais confiance pour cette observation sur l'imidaclopride cependant, je ne peux m’empêcher de me poser quelques questions. Quand un rucher situé situé à 11 km à l'ouest du premier champ de maïs (voir fichier joint), que les vents dominants soufflent d'ouest en est, qu'entre ce rucher et le maïs se trouve une barrière de parcelles de pins de la même épaisseur.. que la nappe phréatique est filtrée par la même épaisseur de sable???
Je me permets de ne pas privilégier la possibilité d'un empoisonnement par pesticides et je peux me tromper mais alors, je me demande comment font les autres?

renseigne toi sur les plans de pins, 50% des mottes serait imprégnées lors de la vente.
comment le sable arrive t'il à filtrer les produits phytosanitaires?

@samdu47

Un peu comme un très gros filtre à sable de 10 kilomètres d'épaisseur

le sable retient t'il pour autant la pollution ? est ce que ca fait le meme effet que le charbon actif ou qu'un traitement à l'ozonation comme ceux mis en place dans les stations d'épuration?

gfass wrote: Je te fais confiance pour cette observation sur l'imidaclopride cependant, je ne peux m’empêcher de me poser quelques questions. Quand un rucher situé situé à 11 km à l'ouest du premier champ de maïs (voir fichier joint),

Visiblement tu as dû lire mon MP après avoir posté ici.
L'Imidaclopride est utilisé en exploitation forestière. La motte des plans (ici le Pinus Pinaster) sont trempées dans une solution d'Imidaclopride (entre autres) afin de luter contre l'Hylobe.
Une grosse partie des milieux humides et ruisseaux du Canada sont littéralement saccagés par l'Imidaclopride, cela nous pend au nez en France avec la multitude de reboisements en résineux. Cette année dans les Landes, un seuil a été franchi, la sécheresse estivale et automnale aidant, le manque de lixiviation a concentré l(es)a molécule(s) dans les rares points d'eau à proximité des jeunes plantations.
Résultat, des ruchers entiers ont été décimés.

@calluna
Effectivement mais bon, c'est pas ma préoccupation première. La vue aérienne montre que si elles veulent boire, elles ne manquent pas d'eau. Je ne voudrait pas revenir sur mes déclarations antérieures mais depuis quinze ans je ne perdais q'une à trois colonies sur une quarantaine de moyenne. Cette année, cette mortalité n'est pas normale à mon avis.
Attention je ne conteste pas un instant ce que tu dis sur ce pesticide précisément, mais ma situation géographique ne me donne pas à penser (et je crapahute dans les environs) que c'est ce qui m'a touché cette année... Attendons, on m'a rapporté qu'ils ont parlé d'un gros problème de mortalité d'abeilles cette année hier aux info de 13heures sur TF1.

la vache ! ça voudrait dire que TF1 se préoccupe de la surmortalité des ruches avant les GDS, l'UNAF, le ministère de l'agriculture...... :pinch: :blink: :S

Je me suis fait la même remarque.. :sick: Tu m'as entendu ou quoi? C'est rigolo d'écrire en blanc personne ne peut lire...

j'ai une boule de cristal :lol:

ardecho wrote: j'ai une boule de cristal :lol:

Ou une résidence secondaire à Maguide (Biscarosse) ! :lol:

Journal de 13H sur TF1 le 20 février regardé en Replay pour savoir ce qui s'était dit ... Rien à propos des abeilles