Comment voyez-vous le futur de l’apiculture ?
- ardecho
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sinon + 1 avec Apinoires
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- Apinoires
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ardecho wrote: on devrait différencier selon les régions, à lire Cdsjo coté atlantique ça fonctionne, par chez moi ça fait 2 ans que ça mielle pas et il y a de quoi se poser des questions, surtout quand on voit la tronche de la végétation...
sinon + 1 avec Apinoires
Bien entendu que selon les régions le facteur météo nous pénalise énormément et surtout ne nous permet jamais de prévisions dans quoi que ce soit à moyen terme !
Bien que sur ce point ça ne soit pas nouveau et que des années merdiques ont toujours existé, mais bien avant ce détail (important), il faut tout de même accepter de dire la vérité sur les difficultés nouvelles et devenues routinières qui n'existaient pas seulement trente ans en arrière: avec 1/ l'arrivée de la varroase, qui, même en traitant affaiblie la population des colonies d'une manière significative -30% mini (arrivée en saison) et qui rajoute un travail et des frais tout autant sensibles, 2/ l'arrivée du frelon asiatique (désormais généralisé) qui, qu'on raconte ce qu'on voudra, va forcément contribuer à affaiblir les populations déjà décadentes et surtout en abeilles de vol qui sont en théorie celles qui permettent les récoltes, en rajoutant encore à ceci les pesticides de tous niveau et de toutes sortes qui nous en mettent à leur tour une couche, qui pourrait prétendre désormais que notre travail avec l'abeille ne soit pas gravement entravé, voire décourageant ??
Pour reprendre ce que nous expliquait plus haut csdjo et qui chez lui semblerait providentiel ou compensateur à la crise de l'apiculture, par chez lui le Colza et le tournesol, (bien que aussi en diminution de production sensible), donnent sans doute toujours de quoi bosser, mais dans un créneau de prix qui exige obligatoirement un certain volume de caisses (forcément augmentées pour s'y maintenir) et un certain matériel, ce qui échappe complètement aux apis du dimanche ou aux semi-débutants avec quelques caisses, malgré motivation et bonne volonté ??
Si je peux donner un exemple démonstratif, il n'y à pas si longtemps un essaim de bonne souche et précoce (fin d'avril ou 1° quinzaine de mai) faisait minimum son 2° corps et ses 2 hausses sur la récolte d'été en juillet de la même saison, de nos jours pour ces mêmes essaims on est tout heureux et satisfait de les voir récolter l'année suivante, cherchez l'erreur ?
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- concors
- Visitor
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- ardecho
- Visitor
accélération du changement climatique, nouvelles molécules de pesticides encore plus sournoises, peut-être arrivée du petit coléoptère par l'Italie et autres joyeuseté...
d'accord aussi avec Concors, une belle aventure que de s'investir dans les abeilles, apprendre, progresser, trouver de nouveaux emplacements, produire de nouveaux miels, etc...
mais aussi, comme c'est mon cas et comme il le dit, aventure qui une fois les enfants arrivés se trouve freinée et là aussi on se pose des questions.
mais les enfants c'est trop important en effet, ce sont mes filles qui me remontent le moral quand je rentre du boulot et que j'ai vu des ruches pas belles, des hausses vides, une énième bourdonneuse...
et si l'avenir de l'apiculture c'était des exploitations à taille humaine, vente directe, visite de miellerie, partenariat avec les amateurs, les collectivités, les agriculteurs, de vrais
"bergers des abeilles" et plus seulement des producteurs avec des poids-lourds et des cuves de sirop de 1000L... parce que ce modèle, avec la concurrence internationale et la hausse des charges, je sais pas si ça va pouvoir durer longtemps
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- cdsjo
- Visitor
Oui, les ruches sur callune prennent 1Kg/jour actuellement et le moral s'en ressent même s'il faut relativiser et situer tout cela dans la saison et situer la saison dans une moyenne décénale.
Pour notre région, je ne vois pas l'impact du changement climatique sur la production de miel, et si impact il y a, je ne suis pas certain qu'il soit négatif.
Il a toujours plu chez moi, de reste ou de trop pour un apiculteur, il pleut toujours autant et les projections pour les décades à venir ne prévoient pas de diminution, seulement une répartition moins régulière sur l'année.
Ce n'est semble t il pas la même chose pour l'Est du pays et il faudra s'y adapter. Sinon des régions sont un peu plus favorisées que d'autres mais il ne faut pas s'attarder là dessus, il y a des cycles tantôt favorables aux unes tantôt aux autres.
Pour que les choses soient claires: La moyenne de 50 à 60kg ruches n'est obtenue qu'au prix d'une transhumance ( 4 fleurs) quasi permanente, il n'y a pas de secret, juste du travail.
A ce travail supplémentaire, il faut ajouter un coût croissant.
Ce choix est celui de la sécurité, il y a peu de mauvaises années, du moins elles sont lissées puisque d'avril à octobre, il y a presque toujours un moment ou ça pisse.
Ce choix n'est pas un modèle, c'est une adaptation d'un apiculteur à sa région.
L'apiculture, je crois que beaucoup l'ignorent n'est pas un métier comme une majorité de métiers, c'est un choix de valeurs et un choix de vie, l'oublier peut mener à des désillusions, les mots que j'emploie ne sont pas que des mots, ils se traduisent dans les faits.
De fait, je ne sais pas comment sera demain.
Demain matin sera identique, pour le reste......
L'apiculture est sous perfusion, va t elle le rester ? Il y a une grande inconnue quel va être le type de société du futur, celui d'une course permanente à l' échalote tel que nous le connaissons où un autre mode de vie avec une meilleure distribution ?
Il est compréhensible que nous soyons tentés de faire une projection dans le futur à partir de la situation actuelle connue ; à partir de là, je ne vois pas d'évolution significative à court terme.
Si on est négatif on dira que la moitié ou plus des gens qui s'installent actuellement cesseront leur activité au bout de quelques années.
Si on est positif on considèrera qu'une moitié va péréniser la profession et que les partants seront remplacés.
Il y a une paire de décades, il fallait 500 ruches pour vivre, certains y arrivent actuellement avec la moitié en valorisant leur produit , c'est une évolution.
J'espère, je crois que la mauvaise utilisation de la molécule utilisée pur la "protection" des plantes finira par être bannie dans les conditions actuelles, cette situation ne peut pas durer, non pas seulement pour l'abeille mais pour l'avenir de l'humanité.
Et donc vous retrouverez une potentialité de production supérieure à ce quelle est maintenant.
Vous voulez le bonheur de vos enfants ? l'apiculture à bien des problèmes, mais si c'est leur choix, expliquez leur le tableau tel qu'il est, ne le noircissez pas et laissez les décider, aidez les, la vie ne va pas s'arrêter après nous.
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- happy.bee
- Visitor
Celui qui a la chance ,de ne pas ressentir les effets du climat sur l'apiculture, qui ne connait ces variétés de tournesols qui n'offrent plus de nectar ,celui qui est dans une région de miel de cru ,ne devrait pas être un moralisateur .
Il devrait s'estimer heureux d’être épargné ,il devrait remercier ceux qui dans leur détresse perdent leur temps a lancer des alertes .
Effectivement il y a des régions ou l'apiculture pro n'aura plus sa place , ne doit on pas s'en inquiéter ?.
Car a force de perdre un petit peu là et encore un petit peu ailleurs que va -t-il rester de cette merveilleuse abeille .
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- concors
- Visitor
Allez bon courage à tous. Le couteau entre les dents.......
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- jojo46
- Visitor
pour 2 pro dans le coins;
un fait des rucher de 80 caisses autant dire qu'il ce mets une balle dans le pied tous seul surtout dans ma région
et pour l'autre qui encore plus rien compris pose c 400 caisse dans un coins avec des ruchers tous les 100 mètre ou les ressources sont de plus en plus limités et en bio comme sa il fatigues pas et peu fumer des pétards et bouffer des graines trankilou mais dans 2 ans il aura surement moins de caisses voir aura disparus ....
l'apiculture pour réussir faut être réactif et pas compter c heure
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- ardecho
- Visitor
concors wrote: Petit conseil au passage. La banque etudie les déclarations de tva donc bien penser à s'y inscrire des le début !!!!
Allez bon courage à tous. Le couteau entre les dents.......
moi mon conseil ce serait plutôt justement de s'en sortir sans les banques !
parce qu'il y a un moment où tu bosse plus pour toi mais pour payer les intérets du crédit.
donc tu es l'esclave de ton banquier (j'en sais quelque chose j'ai acheté ma maison à crédit)
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- morgan
- Visitor
je n'allais plus sur colza, mais je vais y retourner pour deja valider 1 a 2t de miel apres le pissenlit/merisier, et refaire un max d'essaim
l'acacia et chataigner reste pour moi les miellées ou on rentre de la monnaie
le tournesol a donner cette année avec la pluie et avec les miellées de printemps cela paye les charges
il faut chercher a comprimé ses charges et faire l'entretien de ses véhicules l'hiver soi meme( au moins pour les pieces de base)
les rentes immobilieres a coté reste une source de sécurité pour faire vivre la famille tout comme celui qui loue un gite (si secteur touristique)
prendre le temps d'agrandir son atelier l'hiver avec des collegues plutot que payer plein pot un hangar tout fait mais sur endettement a la banque
divers systeme D l'hiver pour économiser ou renter un peu de monnaie dans un autre secteur( interim batiment, etc)
quand notre femme/mari travail a coté , c'est une sécurité et cela évite de ne jamais prendre de vacances (1/2 semaines dans l'année font le plus grand bien), il ne faut pas etre esclave de son exploitation
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- ian
- Visitor
entre l'apiculteur qui a la chance d'etre dans une region de miel de cru et l'eleveur qui produit pour faire du beaufort, rien de comparable avec les apiculteurs de ma région qui vendent en fut et les laitiers qui produisent pour faire de la poudre de lait .
Circuit court contre vente de masse , concurence internationale et production de niche , des heures derrière le cul des vaches ou des abeilles , les accidents sanitaires .meme combat.
Je ne retrouve pas de parallèle , et c'est tant mieux , au niveau des suicides . C'est un drame dans notre activité .
Niveau investissement different aussi ..
Le monde agricole français en général se pose la question de son futur. Le nombre de fermes qui n'ont pas de repreneur familiaux est hallucinant
Mais cela ne date pas d'hier
Lisez " la terre " de Zola . Les inquiétudes de 1870 sont globalement les mêmes que maintenant .
Il faut garder espoir et ne pas sombrer dans le défaitisme .
S'adapter , méme si c'est difficile
. J'ai quelques amis apiculteurs pro du coin ( grand est) . Ils investissent , ils croient en l'avenir .
Ils travaillent de plus en plus en groupe , a partager les machines plus grosses pour passer plus de temps dans les ruches , a partager les hommes et les idées. l'apero aussi , c'est important !
Des partenariats avec les agris sont mis en place pour la ressource. Ici , on n'a pas de miel à haute valeur ajouté, comme notre lait . Alors on produit beaucoup et pas cher pour alimenter les Aldi mais il y en faut!
Ne pas rester seuls, c'est une des clés pour rester vivant demain . Si un de mes momes voulait s'installer en apiculture, c'est la premiere chose que je lui dirait
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- maya79
- Visitor
cette année 11t, vente en gros.
pour moi le plus important a été de ne pas avoir de credit, pas d'autre chose a m'occuper que des abeilles et de la maison(ruine il y a 10ans)
extraction les 3 premieres année chez un ami, un camion a 2000 balle et c'etait parti.
achat de la miellerie ce printemps, location d'un batiment pendant 4 mois de mai a aout et ainsi de suite, prochain projet un batiment de 160 m² et puis un camion et une remorque adapté...dans le meme esprit: qui va petit va loin(sans vouloir allé trés loin)
l'avenir:??? jusqu'ici tt va bien, jusqu'ici tt va bien,...le plus dur c'est l'attérrissage
courage a ceux qui sont ds la me.;e et a ceux qui veulent nous rejoindre
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- pierre alexandre achard
- Visitor
Je suis pas pro, j'ai fais un formation titre apiculteur (6mois) et j'ai en ce moment environ 70 colonies en production depuis 5 ans mais je suis technicien avicole. Je bosse pour un intégrateur qui fournit les poussins, l'aliment, la technique (moi) et abat.
Je vous beaucoup d'agriculteur et la question est la même de partout, investir ou non ? pourquoi? dans quoi ?
Au début je voulais n'installer en pro, vente direct et faire que ça. Plus le temps passe, plus je réfléchi, plus je pense qu'il faut vraiment y aller "step by step".
Ne jamais/ presque jamais emprunter a la banque (la dette est la monnaie de l'esclave).
On est dans une periode de le histoire ou les erreurs coûte très très chères.
Je pense que l'avenir est au exploitation de 100 ruches et de 10000.
Une qui n'a pas/tres peu de charge fixe et un déboucher en direct et une autre qui casse les charges grâce a une optimisation des matériels et des moyens humains, mais c'est plus le même métier on devient gérant.
De plus la taille ne dit rien sur le salaire combien d'agri avec 200 vaches laitières ou 200 hectares, des gros tracteurs ou des gros batiement et meme pas un smic a la fin, combien de gars avec 100 ruches bien gérés qui font le 1000€/mois grace a elle ?
l'important c'est d’être un bon comptable.
En synthétique :
-On a le temps pour ce qui veulent s'installer mieux vaut ce former un peu plus et faire un peu de provision en euros avec les ruches que l'on a deja.
-comprimer les charges.
-avoir le nombre de ruches optimales en €/temps.
-Si possible avoir un revenu complémentaire + compagne/compagnon a l’extérieur
-Penser argent avant passion ça fait pas rêver mais ça fait vivre.
On est la pour vivre de l'apiculture ou en partie, pas pour fournir des conditionneurs a prix cassés.
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- Apinoires
- Visitor
avec de tels propos tu ne peux prêcher que des convaincus !
Toutefois et même en reprenant ton discernement assez juste, pour les plus chanceux dont je pense faire partie, puisque désormais, même notre miel TF de garrigue (label rouge) faute de production suffisante, s'arrache à prix d'or, mais le mal dont souffre l'apiculture d'une façon générale, c'est que produire et en bons crus ou "pisses miels" , c'est toujours à l'Api de faire en sorte pour que ça marche et que ça fonctionne, sinon c'est qu'il est mauvais, puisque (presque) 20% de la profession ne serait pas endetté (ou sur-endetté) ??
Mais nous sommes encadré, aussi bien par nos organismes que par notre ministère de tutelle, de gens qui se foutent éperdument de nous et de notre situation face à nos "Gros" problèmes, quelques aides par ci par là et des charges ou une imposition nuancée et le tour est joué, et pour ce qui est des recherches de nos organismes, un peu de rêve et de science fiction pour des projets de futures abeilles dressées comme des singes de cirque et capables de renifler un varroa avant qu'il naisse !!
Alors que pour preuve: depuis 35 ans que nous nous coltinons la varroase et autant ou plus à subir les pesticides dont les dégâts ne sont plus à démontrer, absolument rien de concret n'est fait pour nous soulager de ces fléaux, Si pardon, tout juste (et encore) quelques aides pour diminuer le prix du traitement le plus connu contre varroa et des débats sans fin et à ne plus finir pour opposer apiculteurs et agriculteurs pour l''usage ou pas de ce qui nous préoccupe et nous empêche de bosser et ce n'est apparemment pourtant pas les chercheurs qui manquent dans notre pays ???
Désormais (en attendant AT) le frelon Asiatique à pris le relais et nous impose à nouveau une contrainte supplémentaire et un handicap sérieux, mais on conserve encore les mêmes recettes en laissant toujours aux apis le soin de se démerder comme ils le peuvent et comme ils l'ont toujours fait, sauf que tout à des limites et quand en prime des événements météo se rajoutent à l'affaire comme ces 2 dernières années particulières et que les apis (même bien dressés à serrer les fesses) se rendent compte que ça devient de plus en plus difficile ou compliqué, on peut trouver normal de se poser quelques questions et on aurait sans doute bien envie d'entendre d'autres sons de cloches que ceux dont nous sommes habitués et qui nous sont rabâchés !!
Maintenant et pour te reprendre, si pour certaines régions productrices de miels de crus il est relativement facile de faire au moins une hausse au printemps et encore 2 en été et que vu les prix de vente ça permet d'exister et de laisser entendre que ailleurs c'est pire, il ne faudrait pas non plus nous reprocher d'ambitionner de faire un peu plus (ou le double puisque c'est permis) et pourquoi pas d'avoir le droit de gagner mieux sa vie, comme d'autres secteurs savent le faire, sommes nous d'accord ?
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- ian
- Visitor
Et souvent , quand la valeur ajouté est la , les contraintes supplémentaires sont la aussi . L'herbe est toujours plus belle dans le pré du voisin.
Je me dit que la liberté a un prix, mais je la trouve un peu chère en ce moment . La passion ne suffit plus pour faire avancer le bourricot.
Les agri comme les api sont des corporations qui acceptent des baisses importantes de revenus. Avec les artisans, je ne vois pas d'autre travailleurs acceptant cela. On a fait un choix de vie.
Sinon faut faire salarié mais on risque de ne pas supporter
Pour les nouveaux soucis, on travaille avec du vivant, et le vivant réserve toujours des surprises .Des fois, l'homme fait bien des anneries quand même . Le varroa n'est pas arrivé tout seul. D’où l'importance d'une recherche pour rester à niveau et la presence d'apiculteurs dans les conseils d'administration pour cadrer un peu les savants fous .
Mais Les apiculteurs pro ne sont pas assez nombreux pour espérer faire pression sur les pouvoirs.Le poids Economique reste faible . La filière , c'est combien en pognon? Heureusement que l'abeille a les faveurs du grand public, sinon ca serait le grand oubli pour la profession.
Il faut que la société s’interroge sur l'utilité de nos professions. Et prenne les décisions dans ce sens. Le miel français a les faveurs du consommateur , au moins c'est ce qu'ils disent . Dans les placards , faudrait vérifier.
Maintenant , l'apiculture professionnelle existe depuis combien de temps en France ? J'en sais rien . C'est parti dans les années 60 ? Avant , le miel est produit dans les exploitations agricoles et par les curés ou bien je me trompe? Cette jeune profession a encore des choses à inventer . Je crois beaucoup à la synergie agri api dans la création de pâturages pour abeilles par exemple. De chasseur cueilleur, l'apiculteur deviendrait éleveur.
Pour le futur Je pense que l''apiculture française restera a peu près comme elle est tant qu'il y aura des passionnés qui préféreront un mode de vie plutôt qu'un compte en banque .
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- mathieua
- Visitor
C'est de là et uniquement de là que doivent partir les plans sur la comète!!!
Si je veux 2 000€/mois, une maison comme tout un chacun faite par des artisans, une voiture dont je n'ai pas à m'occuper car je préfère la mettre au garage...etc... Ou si j'habite en mobile home, que je bricole, que je réfère vivre dehors et que j'ai très peu de besoins... On ne fera pas la même apiculture.
Simplement car les besoins sont différents.
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- Apinoires
- Visitor
mathieua wrote: Il y a une chose dont on doit parler si on veut être juste : "Combien je veux gagner par mois?"
C'est de là et uniquement de là que doivent partir les plans sur la comète!!!
Si je veux 2 000€/mois, une maison comme tout un chacun faite par des artisans, une voiture dont je n'ai pas à m'occuper car je préfère la mettre au garage...etc... Ou si j'habite en mobile home, que je bricole, que je réfère vivre dehors et que j'ai très peu de besoins... On ne fera pas la même apiculture.
Simplement car les besoins sont différents.
Salut Mathieu,
Tu fais bien de le rappeler, car certains n'avaient surement pas saisi qu'en l'apiculture on pouvait aussi vivre d'amour et d'eau fraîche ou comme on dit travailler pour la gloire ?
Sois un peu sérieux veux tu, un gars qui se tape 70/80 heures/semaine (en saison) sans dimanche et en oubliant les jours fériés ou les ponts du mois de mai, et qui se paye en prime une douzaine de nuits (ou plus) à transhumer ses caisses à chaque occasion de miellée, est tout de même en droit de gagner "normalement" sa vie, voire logiquement, même un poil de mieux que les gars qui ne font que 35h et profitent des WE et de tous les ponts ou viaducs qui se présentent..., sincèrement tu crois pas ??
Les 2000€ que tu cites pour un salaire ambitieux, pour un api qui bosse comme expliqué et qui frise ou dépasse les 300h dans le mois, (sans compter les heures de nuit) , ça ne doit lui faire que du 6 € 50 de l'heure, à ce tarif là tu demanderas un peu autour de toi si tu trouves des amateurs ??
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- fort myers
- Visitor
Ma réponse est tjrs la même:
"Quel est pour vous même, le budget correct pour vivre suivant vos choix de vie?"
Et là.....silence !
Personne ou peu de personnes font ce calcul
Les gens pensent plus à acheter (donc à dépenser) que de faire leur propre gestion financière afin de savoir jusqu'où ils peuvent dépenser
Avec 200 ruches, j'ai élevé seul un enfant, bâtit une maison de 300 m2, fait une grange, une menuiserie d'où désormais sortent mes cadres et caisses.
J'ai voyagé autour du monde pendant des années
Je n'ai jamais travaillé comme un forcené, plutôt à mi-temps, et plus avec la tête qu'avec la force et loin de moi fut l'idée de la compétition
Mis je bossais l'hiver en intérim, acceptant tout travail
Je n'en tire bien sûr aucune gloire, je voulais juste apporter un témoignage
Je suis heureux et je commence à initier ma petite fille (bientôt 5 ans) aux abeilles afin que, comme elle me le dit de sa petite voix, elle puisse s'occuper de mes ruches lorsque je serais dans le ciel......
Ayez la foi, la passion, cultivez l'envie et de là viendra plus fort encore le plaisir.
Travaillez dans la joie, même si parfois nos années sont difficiles
Je termine en reprenant une citation que j'adore...
"Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre
ni de réussir pour persévérer"
MG
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- gfass
- Visitor
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- puyloubier
- Visitor
Allez lancez vous qui gagne quoi?
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- fort myers
- Visitor
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- puyloubier
- Visitor
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- max16380
- Visitor
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- Apinoires
- Visitor
car avec une piaule de 300m2 dans le Luberon, tu vas presque parvenir à nous faire pleurer, à moins que les matériaux soient sortis de chez gratis ??? :lol:
Sinon en totalisant le capital de ce que tu nous cites, en fin de comptes t'as finalement pas trop du bosser pour des prunes, non ?
Mais vous me faites sourire, comme l'a bien dit Ian ci dessus "chacun doit exploiter au mieux sa situation et que pour un travail normal, il faut une renumeration honnête"
Quand on s'aperçoit que l'apiculture (de métier) ne fait plus trop d'émules, déjà avec les difficultés colossales que connait ce métier, si en prime vous devez rajouter aux candidats que c'est un métier qui ne peut être fait que pour l'amour de l'abeille, le chant des petits oiseaux, la beauté des fleurs et les parfums qu'elles dégagent, ça ne va pas se bousculer au portillon !!
Si pour des raisons diverses il faut bien accepter les pépins, les années de merde avec miellées exsangues causée par la météo, si quand ça va (à peu près) il faut également se résigner à bouffer du riz ou des pâtes, (sans beurre) je crois que Gilles peut clôturer ce Thread ou changer définitivement le titre par: "IL N'Y A PLUS DE FUTUR EN APICULTURE (FRANÇAISE)" !! :lol:
Quand à ma façon de voir les choses, je dirai qu'en Apiculture (aussi) si les résultats sont une juste récompense du travail accompli, les recettes qui en découlent doivent en faire partie ???
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- morgan
- Visitor
pour moi 2015 et 2016 environ 17000euros de resultat net annuel
mais 2017 je serais a 7000euros net annuel, autant dire que j'aurais mieux fait de faire autre chose car en plus pour avoir les 10 000 manquants j'ai du vendre 10 pompes a essence des années 30 a 50 et un vespa acma de 1959, des tresors accumulés au fil des ans et perdu a jamais sur une année
j'ai 8500 euros de rente immobiliieres annuelles, aucun credit et ma maison (grange retaurée par mes soins de 150mcarré)
tout ça a mettre saigné pendant 15ans au boulot sans compter les heures, heureusement ma femme travail a coté, je vais pas sortir les kleenex, mais je fais les courses aussi et avec 50billets tu as que dalle
j'ai mes poules, cochons 2ha de fruitiers(95% gelé cette année)
la production agricole est de plus en plus dure, voila pourquoi on est passé de 95% de paysans a 0.5% de surmotivé, jusqu'a que la marmite explose
pour les reveurs dont j'ai fait partit des années en arriere
la vie en caravane ou en cabane, cela va un temps j'ai meme passé 6mois en tente en plein hiver avec mon frangin et un pote a tessy/vire pour économiser quand j'avais 19/20 ans, ce n'est pas une vie quand on a une famille
tout ça pour dire qu'il suffit d'une mauvaise année ou deux , pour perdre enormement surtout si on a emprunté, donc comme dit plus haut autant y aller petit a petit
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- cdsjo
- Visitor
Pendant de temps c'est un salaire extérieur qui a permis d'élever la famille et que nous soyons chez nous.
Depuis la fin des années 90, selon les années le CA, toujours pour un même mode de commercialisation varie de 60.000 à 100.000 voire plus les grosses années.
Il faut au moins 25000 pour tourner, le reste paye le travail sauf lorsqu'il faut réinvestir.
Pour faire simple à partir de 400 caisses, l'objectif annuel est de 20t, à partir de 12, il y a moyen de se verser un salaire mais modeste.
Cette année les prix ont baissé d'un euro environ, soit 20.000e de moins ; on touche là notre fragilité du à ce type de commercialisation,
Jusqu'içi ce qui a permis d'avancer quelques soient les aléas, c'est la technique, la remise en question chaque année de tout ce qu'on a fait jusqu' alors ; c'est dur mais passionnant.
Pour moi et peut être pour quelques autres, deux choses indispensables pour vivre de ce métier, la passion et la monnaie, vous pouvez inverser l'ordre ; si l'un des deux facteurs est absent, regardez ailleurs.
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- mathieua
- Visitor
Si ton objectif est de 6 000€ et que ton travail te permet de les avoirs, c'est une très bonne chose!
Mais il n'y a pas qu'un mode de vie! Quel que soit le jugement que tu puisses en faire, les autres façons de vivre existent!
Si moi par exemple mon objectif est de 900 €/mois et que j'ai besoin de 100 colonies et 30 heures/semaines pour les avoir, ou est le problème?
Il n'y en a pas!
Simplement, c'est un calcul qu'il faut faire AVANT de s'installer!
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- ardecho
- Visitor
pour moi c'est pareil, je vise plutôt dans les 1000€/mois et 800 me suffisent...
on est pas obligé de se tuer à la tâche, comme on est pas obligé de dépenser des milliers d'€ chaque mois.
il faut voir non seulement le niveau de vie mais aussi l'ensemble des revenus.
ma femme est salariée à mi-temps et elle aime son boulot, on a fait des économies avant que je m'installe (en prévisions des années de vaches maigres)
et on a nos légumes, nos fruits, poules, lapins, bois de chauffe, etc... et surtout un mode de vie où on dépense peu.
mieux vaux du temps libre avec les enfants que de l'argent qui nécéssite des heures et des heures de boulot.
j'ai un peu de mal à comprendre qu'on veuille avoir minimum 2000 ou 2500€ net par mois pour vivre et qu'on choisisse la production de miel comme métier.
ça demande une telle charge de travail et ça engendre un tel stress que beaucoup ne résistent pas, que ce soit physiquement ou psychologiquement...
il faut être fait pour ça.
je les ai fait les 80h/semaine quand je sortait une douzaine de kg de gelée-royale plus une petite tonne de miel par an mais c'était pour payer
mon matos, mon cheptel et ma miellerie, j'aurais pas pu le faire toute ma vie, si j'avais du assurer seul les revenus de la famille j'aurais changé de métier !
maintenant pour faire des calculs moi aussi on peut faire autrement : avec 100 caisses = 70 en production = 1500 kg de miel vendu en pots de 500gr à une moyenne
de 14€/kg (moitié du stock en vente directe) ça fait 21000€ + 20kg de pollen frais congelé on arrive à 22000 avec 10000 de charges on a le smic.
bon ça marche pas tous les ans mais c'est un objectif possible, sauf si désormais toutes les saisons ressemblent à 2017...
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- jojo46
- Visitor
bon la faut penser a changer de méthode de production 20 kilo par caisse par ans
y a un gros problème :
calcul sur 70 caisses en production :
sur le miel de printemps cette année je sort 10kg/caisses de moyenne pas terrible sec en avril vendu en pot de 500g a 12 e le kilo pour 70 caisses
acacia sa a pas donner je suis arrivé un peu tard 10kg/caisses vendu 14e/kg pour 70 caisses
toutes fleurs 18kg/caisses vendu 14e/kg pour 35 caisses
châtaignier 22kilo de moyenne vendu 14e/kg pour 35 caisses
tournesol 26kg de moyenne / caisses pour 70 caisses
avec les mêmes caisses j'aurais pu faire de la bruyère qui a bien donner tous septembre
si je compte sur 70 caisses en production je suis très loin des 1500 kg d'ailleurs si je produisais si peu ;j’arrête de suite ....4600 kilo est je suis pas le meilleur
et je peux rajouter que certaines caisses colza et tournesol on produit et rapporter 40 e en pollinisation
l"apiculture est pas mortes et peux encore faire vivre
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- jojo46
- Visitor
de c 70 caisses début août je sort 70 essaims avec reine fécondée 2017 sa va me coûté 6 cadre 6 feuilles de cire et grands max 15 kilo de sucre dans les 50 euro que je revendrais 145e/ht en avril et hop 7keuro de gagner
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