Comment voyez-vous le futur de l’apiculture ?
- ardecho
- Visitor
transhumer loin j'ai ni le temps ni le matos.
chez moi pas de colza ni de tournesol, les acacias donnent rarement beaucoup (trop sec et caillouteux par chez nous).
j'ai les fruitiers au printemps, puis chataignier /ronces puis bruyères quand il y a de l'eau l'été ce qui est rare...
il y a eventuellement le thym mais ça donne jamais plus de 5kg/ruche sauf année vraiment exceptionelle.
donc 20 kg c'est pas mal moyenné sur plusieurs années sachant qu'il ya toujours des années sèches où ça mielle pas.
bien sur c'est variable, 2016 par ex 24kg/ruche sur chataignier (mais 3kg/ruche sur acacia...)
tes 65kg/ruche (4600 divisé 70), je pense pas que ce soit tous les ans ou alors t'es vraiment un champion !
en tous cas pour moi ça me suffit si ça peut me permettre de pas transhumer plus de 24 ruches et pas à plus de 20km...
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- morgan
- Visitor
avec 65.71kg/ruche et un essaim, tu tapes quasi 800euros par caisse
tu es le lance amstrong de l'apiculture, mais qui est ton docteur mabuse?
et quel est ton" protocole de dopage" car la tu m'interesses grandement
en toute amitié et en te remerciant de ta réponse
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- Apinoires
- Visitor
Vous ne parlez pas du tout de de la même chose, :side:
Ardecho répond d'un exemple potentiel (possible) pour une apiculture sédentaire (et pour chez lui) !!
Je ne le contrarierai pas, comme il le dit et Mathieu également, c'est certainement possible selon ou on est placé, mais pour ceci et pour le réaliser d'une façon linéaire pour en vivre (même chichement), ça demeure assez rare, pour mémoire les chiffres (au niveau national et sur 15 années) donnent en apiculture sédentaire entre 12 et 17 kg selon les régions, contre 44 de moyenne en apiculture pastorale, !!
Pour prendre un exemple que je connais très bien, par chez moi (qui n'est pas un coin trop moisi) si il est tout à fait possible sans friser l'exploit, de faire selon les années, entre 1 à 2 hausses au printemps d'avril à mi Juin : romarin, puis thym et badasse, mais passé le 15 juin il ne reste plus qu'à porter de l'eau aux abeilles si elles n'ont pas la chance d'en posséder à proximité, :silly:
tout en souhaitant que les orages (supposés vers 2° quinzaine d'Aout) soient au RV pour espérer une hypothétique miellée de fleurs de fin d'été ??? :whistle:
Donc depuis des lustres et sitôt les moyens de locomotion inventés, les apis de chez moi (pour vivre d'apiculture), ne se posent pas trop de question et n'ont rien trouvé de mieux que de transhumer leurs meilleures caisses sur les plateaux voisins des lavandes ou encore une paire de hausses est encore envisageable !!
Mais, il est exact que pour ce faire plus, ces déplacements (même au printemps) coutent et exigent des bras du matériel et des frais supplémentaires, toutefois , ça permet très souvent d'équilibrer et de réussir sur la miellée suivante ce qui n'aurait pas pu se faire ??
Donc pour répondre objectivement à Ardecho et Mathieu, les 800 ou 900€ invoqués selon eux de rentrées mensuelles, peuvent parfois passer totalement en frais et seulement en carburants et l'entretient, mais sans sortir de polytechnique, même avec ces frais supplémentaires, pour les différences occasionnées, y'à pas photo ??
et pour le travail supplémentaire, ça ne ressemble pas à Cayenne ni à un sacerdoce non plus, si à des moments on ne compte pas ses heures, arrivée à cette époque on arrive quand même à souffler et ce, jusqu'au mois de mars de la saison suivante, ce qui permet 6 mois de l'année de vivre sans doute mieux que dans d'autres boulot ?
Maintenant c'est sur, que pour ceux qui veulent un boulot qui ressemblerait à un violon d'Ingre et 12 mois sur 12, peut être que l'apiculture (professionnelle) c'est pas le bon choix ?:lol:
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- jojo46
- Visitor
j'apprends tous les jours
je commences ma saison en mars a 175 km de chez moi aprés ......
sortir un essaims bien sur mais reine ont comme cette années grand max 2 ans et j'en es 75% de 2017 pour 2018 ....etc
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- Apinoires
- Visitor
Déjà si pour tout le monde ça ne peut être qu'un "métier-passion" il sera néanmoins toujours impossible de comparer: selon les régions (climat et potentiel), selon le matériel et les abeilles dont on dispose et bien entendu selon la maitrise, l'âge et la forme physique de l'api surtout quand on bosse seul ? :woohoo:
En bonne règle (et pour éviter à beaucoup de rêver), l'apiculture (professionnelle) exige beaucoup, voire énormément en saison car elle ne permet en aucun cas de repousser au lendemain ce qui doit être fait, c'est toujours le matériel et l'api qui doit attendre les abeilles et jamais le contraire, ce qui impose de s'investir sans compter ses heures pour en quelque sorte conserver toujours un coup d'avance sur ses abeilles, mais toujours avec une excellente connaissance de ce qui, par les moyens dont on dispose (pour chacun) sera réalisable ou pas, ?
Pour réussir dans une filière de ce métier, il faut absolument savoir éviter le piège de se croire un surhomme, ça ne dure jamais longtemps, pouvoir rajouter sans fin aux récoltes de miels: de l'élevage, du pollen, de la gelée et pourquoi pas encore de la propolis et de la cire, un Api même très motivé reste un homme et même si ses journées peuvent paraître exaltantes, il n'en demeure pas moins (pour ceux qui veulent en faire trop), qu'au moindre pépin de santé, (maladie ou accident du travail) tous les plus beaux projets sont réduits à néant !!!
Et si je ne voudrai pas passer pour le grincheux moralisateur de service, mais si je peux faire se souvenir que (même chez les autres) les résultats sont toujours à chiffrer sur des moyennes et sur un certain nombre d'années, mais surtout pas sur les résultats ponctuels ou momentanés de quelques caisses élites, !!
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- happy.bee
- Visitor
Quand a la transhumance les miellées abondantes deviennent rares et les charges supplémentaires ne sont pas toujours amorties,alors l'adaptation nous amène plutôt a jouer la sécurité et les marges .
le suivit des colonies demande de plus en plus de temps et avec le nombre de ruches a problèmes augmentant, les hivers deviennent beaucoup plus courts et moins reposant.
Entretenir un cheptel de remplacement a lui aussi un cout que beaucoup ne comptabilisent pas ,il n'est pourtant pas négligeable .
Ce qui maintient nos exploitations c'est le miel de colza ,mais si comme le tournesol, il venait a être moins nectarifère ,alors là le miel aurait effectivement pour ceux qui resteraient un vilain gout de sucre .
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- ardecho
- Visitor
les transhumances générales et le risque qu'elles impliquent.
chez moi par exemple, à ma petite échelle, l'an dernier j'ai descendu toutes mes caisses de la montagne pour les mettre sous les acacia en vallée d'Ardèche.
miellée = zéro, il a fallu nourrir tout le monde puis remonter tout le monde pour le chataignier...
évidemment ça aurait aussi pu faire 12kg/ruche si la météo avait été autre mais bon je trouve que ça se finit de plus en plus souvent comme ça ces dernières années.
d'ailleurs je connais 2 pro avec dans les 400 caisses qui ont abandonné la transhumance et du coup la vente en fût (production nettement plus basse) mais qui au lieu de passer du temps dans le camion passe désormais du temps à mettre en pot et à vendre plein de petites commandes.
et bien leurs finances se portent bien mieux et ils ne retourneraient en arrière pour rien au monde !
alors on me dira toi et tes potes vous ètes des nuls, il faut voir si les conditions sont réunies avant de bouger les caisses ! ben oui mais la science météorologique étant ce qu'elle est, je vois pas bien comment faire ??? et quand tu pose tes caisses aux acacia ou en garrigue à thym et que 3 ou 4 jours plus tard au lieu des giboulées annoncées tu a un mistral à décorner les boeufs qui ne s'arrête plus et que les butineuses se retrouvent cloitrées tu fais quoi ? tu nourri et tu rentre chez toi...
@Jojo 46 : tu semble trouver tes résultats anodins mais bon 800€ de CA par caisse comme le calcul Morgan, ça fait 80.000€/an avec 100 ruches en production avec pour être large des charges totales de 25000€ ça te laisse quand même 55000€ par an soit 4500€ de revenu net mensuel ! avec 150 caisses en tout donc pas un boulot monstre et des hivers peinards au chaud !
dans ce cas, si ça c'est normal voire moyen, je pense qu'il n'y aurait plus personne au pôle emploi et que tout le monde serait derrière des ruches depuis longtemps !!!
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- maya79
- Visitor
puyloubier wrote: petit sondage: vous etes prêt a dire honnêtement votre revenu: pas celui que vous déclarer aux impots, non vraiment tous l'argent que vous gagner pour vous y compris le gasoil de la voiture perso qui passe sur le compte de l'exploit ou la maison adossée au Hangar.
Allez lancez vous qui gagne quoi?
ben 11t o prix du gros (pas celui de mic--ud), 15000 de charges, le reste investissement et salaire!
mais le sujet c'est l'avenir de notre remuneration et là comme dit cdsjo:
Jusqu'içi ce qui a permis d'avancer quelques soient les aléas, c'est la technique, la remise en question chaque année de tout ce qu'on a fait jusqu' alors ; c'est dur mais passionnant.
ps:il nous faudrai un institut technique pour nous aider?
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- Apinoires
- Visitor
ardecho wrote: oui même si je comprend Apinoires de quitter sa chère Provence en été pour fuir la sécheresse et le miel de cailloux, je reste assez dubitatif devant
les transhumances générales et le risque qu'elles impliquent.
chez moi par exemple, à ma petite échelle, l'an dernier j'ai descendu toutes mes caisses de la montagne pour les mettre sous les acacia en vallée d'Ardèche.
miellée = zéro, il a fallu nourrir tout le monde puis remonter tout le monde pour le chataignier...
évidemment ça aurait aussi pu faire 12kg/ruche si la météo avait été autre mais bon je trouve que ça se finit de plus en plus souvent comme ça ces dernières années.
d'ailleurs je connais 2 pro avec dans les 400 caisses qui ont abandonné la transhumance et du coup la vente en fût (production nettement plus basse) mais qui au lieu de passer du temps dans le camion passe désormais du temps à mettre en pot et à vendre plein de petites commandes.
et bien leurs finances se portent bien mieux et ils ne retourneraient en arrière pour rien au monde !
alors on me dira toi et tes potes vous ètes des nuls, il faut voir si les conditions sont réunies avant de bouger les caisses ! ben oui mais la science météorologique étant ce qu'elle est, je vois pas bien comment faire ??? et quand tu pose tes caisses aux acacia ou en garrigue à thym et que 3 ou 4 jours plus tard au lieu des giboulées annoncées tu a un mistral à décorner les boeufs qui ne s'arrête plus et que les butineuses se retrouvent cloitrées tu fais quoi ? tu nourri et tu rentre chez toi...
Si les deux dernières années ne peuvent pas te donner tord, mais pour répondre objectivement tu oublies volontairement ce que j'écrivais plus haut, les analyses et les moyennes de résultats ne se font fort heureusement, que sur des périodes plus longues d'une dizaine ou quinzaine d'années !!
Pour mieux t'expliquer si besoin et même pour reprendre et cautionner avec toi l'incidence de la météo sur 2016 et 2017, si on ne fait que rajouter seulement 2015, on retombe très largement sur nos pieds, ce qui à d'ailleurs (pour beaucoup) permis de passer 2016, ou par exemple sur la lavande une seule semaine, (la première) à un peu donnée et n'à souvent pas permis de doubler les hausses, quand et si toutefois la première s'était remplie !!
Mais quand l'année précédente et sur un même emplacement, 55 caisses avaient données 2t 100, ce qui fait 38 (de moyenne) tu comprendras aisément ce que je t'explique et qui se fait exactement de la même manière sur l'acacia ou 40kg/ caisses sont parfois dépassés et pourquoi on ne peut jamais, ni s'enthousiasmer, ni se catastropher sur une courte période, ça ne permet que de dire des contre vérités, dans un sens comme dans l'autre !!
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- max16380
- Visitor
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- jojo46
- Visitor
l'apiculture faut être réactif l'acacia a gelée chez moi donc j'en est fait a 2 endroit a 170 km et 100 km de chez moi ....et peut être l'an prochain j'en ferais chez moi avec une foret de 250 hectare d'acacia a 20 kilomètre de la maison mais y a un paquet de caisses qui arrive donc pas forcément intéressant.....
pour le tournesol j'ai choisi un endroit ou y a eux 70 mm de pluie 3 semaines avant la floraison et surtout un coin ou y a pas 500 caisses pour 80 hectares etc
pour le colza je suis moins bon dans ma région sa donne rien me faudrait monter dans un coin plus humide au printemps ....
pour les caisses en transhumance ; il faut pas traînés des boiteuses comme dis plus haut que des reines de 2 ans grand max et 80 % de reine de 1 ans ; je fais pas d'élevage j'achétes des reines tous le longue de l'année au printemps 2018 j'ai 30 reines 2017 hiverner qui sont déjà réserver depuis août ; elles serviront soit a changer les défectueuses du printemps ou pour faire des essaims en avril qui produiront 5 a 6 semaines plus tard ,
certains ont 1/3 de bonne ;1/3 de moyennes et 1/3 de merdes qui feront rien de la saison ;moi sa je peux pas ;traîner des caisses pour rien c contre productif après c un choix au 14 octobre 2017 j'ai peux de reines 2015 certaines vont y passer au printemps .....
l'ancien ma toujours dit une caisses faut que sa boss de longue si elle branle c cuit ....
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- concors
- Visitor
ardecho wrote:
concors wrote: Petit conseil au passage. La banque etudie les déclarations de tva donc bien penser à s'y inscrire des le début !!!!
Allez bon courage à tous. Le couteau entre les dents.......
moi mon conseil ce serait plutôt justement de s'en sortir sans les banques !
parce qu'il y a un moment où tu bosse plus pour toi mais pour payer les intérets du crédit.
donc tu es l'esclave de ton banquier (j'en sais quelque chose j'ai acheté ma maison à crédit)
Sur le fond tu n'a pas tord mais j'ai passé ma vie de 18 à 36 ans en location diverses. J'ai calculé et c'est comme si j'avais ouvert la fenêtre de mon salon à 36 ans et que j'avais balancé plus de 150 000 euros soit 1 million de franc aux oubliettes.
Tu veux aussi attendre toute ta vie pour travailler dans des conditions optimales ! Améliorer ton rendement et d'octroyer du temps et une qualitée de vie. C'est un choix mais bon actuellement je me suis fait construire un bâtiment de 300 m2 et je dois rembourser 600 e par mois et je peu te dire que pour ce prix la j'avais des merdes à louer ou même deux fois moins grand pour le même prix. En plus dans 20 ans c'est à moi et pour 600 e par mois ce n'est pas un très gros risque.
Tu à peut-être acheté avec un mauvais taux mais moi quand je regarde au final c'est presque dérisoire le coût final. De toute façon même avec un mauvais taux c'est à toi à la fin donc tu est toujours gagnant. ???
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- concors
- Visitor
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- samdu47
- Visitor
as tu bien regardé le coup final de ton emprunt?
le mien dans les memes conditions que toi j'arrive à 1.5X la somme empruntée
si c'est ca presque rien...
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- gsoud
- Visitor
de 50 pour les intérêts -soit 150 - pour au final en retirer une marge complémentaire annuelle fait parti des éléments de gestion !.
Encore faut respecter au moins 2 règles qui valent dans tous les domaines : ne pas surdimensionner ses investissements en
pariant sur des prévisions trop optimistes - et ne pas brûler les étapes !...Par la suite - au vu de son propre constat personnel, l'on
peut raisonnablement avancer !.
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- Apinoires
- Visitor
concors wrote: Sinon ce gaver avec 100 ruches comme cité plus haut c'est bien beau mais il ne faut pas avoir la malchance d'acheter une mauvaise serie de reines ou une forte mortalitée a cause diverses. Sinon ça risque de moins surfer sur la vague. L'avantage d'avoir 400 ruches c'est de pouvoir ce relever sans trop affaiblir le cheptel souche.
Oui, Concors mais juste pour éviter de laisser rêver certains, comme tu dis de "se gaver" avec 100 caisses, c'est le top et c'est tout à fait possible, mais pour tourner avec 100 "élites A", il ne faut pas avoir acheté 100 bonnes reines chez le plus sérieux des éleveurs de tes connaissances, :lol:
il te faut plutôt prévoir de les trier sur (au moins) plus du double au cours de la saison et réunir ensuite au final sur miellée principale,
et oui, c'est comme ça que ça marche !! :silly:
Et donc, avoir pu constituer chaque année précédente un cheptel d'au moins 250/300 caisses pour pouvoir espérer réussir d'en posséder 100 au top la saison suivante, mais résultat toujours variable selon la qualité de base dont on dispose bien entendu ? :woohoo:
Et ce qui revient à dire que si tu fais ta récolte sur 100, Ok, mais au point de vue boulot et gestion du cheptel, tu tournes finalement toujours avec pas moins du double, et donc le résultat des 100 sera à diviser d'autant, ??
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- concors
- Visitor
Pour sam du 47 j'ai une maison de 120 m2 pour laquelle je dois rembourser 750 euros par mois moins 350 d'apl et un bâtiment d'exploitation de 240 m2 dont 70 m2 avec possibilité de gerber entre 6 et 7 metres et 80 m2 d'appenti jusqu'à 5m80 de haut. Pour 650 par mois sur 20 ans . J'ai 2 enfants et un prêt taux zéro remboursable dans 10 ou 15 ans. Je te confirme ça demain car c'est mon père qui c'est porté caution pour tout ça et qui pourra me confirmer à 100 %.
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- anne44
- Visitor
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- du luy
- Visitor
Avant 1973 , des études classiques et préhistoire en France et au Moyen Orient . En fin 73 , installation directe en pro pour la Msa 200 . Fabrication des ruches et achats des seuls essaims de ma vie . L'habitat et lieu de travail n'a pas fait l'objet d'une location mais d'un équivalent travaux basé sur 6 ans donc 1er emprunt . Les proprios au bout de 6 ans ont voulu récupérer leur bien . Donc procés , que j'ai gagné et passage en fermage . Pas simple pour un jeune qui s'installe . Tout roulait , pas de varroas , frelons , mais des récoltes en dent de scie par manque de connaissance en élevage donc formation dans les années 80 et 90 avec l'anercea et d'autres apis . En 86 , maison trop petite avec 4 enfants , passage du sud de Pau au nord . Emprunts divers , au total , plus de 20000 euros a rembourser par an . La msa en a pris en charge pour la partie habitat . Pendant cette période de 73 à 86 , vente en gros de 0,40 euros à 1,40 euros .
Ensuite trés gros probléme , le miel chute de moitié en quelques mois , mais pas les emprunts . Pour nous sauver de cette situation , commercialisation en pot dans une douzaine de gms et ceci pendant 8 ans . Au regard des prix qui remontaient , par la suite abandon du détail et reprise de la vente en gros .
Je passe sur les intoxications terrestres et hélico , les vols de ruches ( env 140 en 41 ans ) .
Nous avons eu 2 ou 3 fois l'envie d'abandonner , mais nous avons plutot choisi de nous former davantage , mari et femme . Nous avons participé à diverses associations , syndicats , gdsa .
Conclusion
Une vie bien remplie, avec des joies et des peines , mais elle a été celle là et je pense que c'est toujours possible méme si c'est compliqué .
Jamais acheté de ruches ni d'essaims autres que ceux du départ . La structure de départ est passé de 200 à 700 , elle fait vivre deux exploitants pros . L'avenir ne sera peut etre pas plus brillant que le passé tout dépends de la hauteur de la barre .
J'ai découvert le forum un peu tard , mais je pense que vous avez beaucoup de chance de disposer de cet outil méme s'il ne remplace pas le terrain , c'est une mine d'infos que vous ne trouverez dans aucun livre ou stage . Gilles a raison , il manque en France d'une grosse structure d'élevage et si un jour on vous demande des sous , il vaudrait mieux que cela soit pour avancer en ce sens .
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- steph86
- Visitor
moi je fais parti des petits tout petit !! 30 ruches pour le plaisir oui/non ,l'idée du départ c’était l’installation et trois stages plus tard heu je vais rafraichir
la peur de faire des heures * non
la peur de pas faire vivre ma famille *oui
la démoralisation des profs rencontrés pendants les stages *oui et très important
le pessimisme des acteurs de la filière * ha tu veux t"installer bon courage
la peur d'un bouleau physique * non
la difficultée a écouler a prix correct la production
résultat un boulot avec beaucoup de temps libre ( je vous laisse deviné ) et une trentaine de ruche et je vais resté comme çà
en complément de revenu oui enfin faut pas compté trop la-dessus , mais soit c'est le nombre de ruche ou je sais pas , mais je reconnais pas le monde de l'apiculture
comme vous le décrivez , maintenant une chose est sûr le nombre d'amateurs est deux a trois fois supérieures a vos estimations ,je le vois aux nombres d'essaims vendus !
mais moi je resterais petit car j'ai toujours autant de plaisirs a plonger la tête dans une ruche............
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- du luy
- Visitor
Peut etre prof dans un lycée technique !.
Que dire d'un chercheur en mathématique qui se léve tous les jours en se disant " aujourd'hui je vais encore avoir des problémes " :sick:
Ceci dit , ton tri est bon , ce sont trés souvent ces questions qui se posent . Aprés tout dépend du parcours de chacun et de l'envie de découvrir plus . Il faut etre bien entouré au départ et méme s'il y a des problématiques , climat , maladies , ventes , emprunts ,et autres , la ténacité fera que les résultats seront au rendez vous .
Merci pour ton témoignage .
Anecdote
u C'est l'histoire d'un api en Ardéche ( au nord de Vals ) , cet été avec 25 ruches et dix essaims , il produit 600 kilos de chataignier . Il laisse ses ruches un mois sans les voir, lorsqu'il y retourne pour faire le traitement varroa c'est la déception . Trés peu de réserve de miel dans les corps mais 4 et 5 cadres de couvain ( en Lang )et de la population , il met 2,5 kg de fondant ceci en septembre .
Il vient de m'appeler la semaine derniére , l'incroyable c'est produit , il a les corps blindés de miel et en plus de 1 à 3 cadres dans les hausses qu'il avait reposé sur les nourrisseurs aprés extraction .
Comme quoi , l'apocalypse comme le bonheur n'est pas toujours pour demain .
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- happy.bee
- Visitor
Nous faisons un troc et nous les installons ensemble dans son jardin .
Il suit mes conseils ,fait une belle récolte de colza et un peu de toute fleurs qu'il distribue et vend a des connaissances et récupère deux essaims .
Pour lui le bilan 2017 est satisfaisant car il n'a pas d'objectif de rentabilité et il se contentera de quelques kilos et pourra garder ce hobby pendant des années.
Mais pour moi il y aura toujours la msa , les couts de productions et un objectif de vente a tenir .
Donc forcement si nous parlons tout les deux d'avenir ,il se peut qu'il ne partage pas le même point de vue que moi ,sauf s'il arrivait faute d’éleveurs, une pénurie d'essaims .
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- cdsjo
- Visitor
Notre point de vue sur l'apiculture de demain est illusoire si on veut voir les choses au delà d'une dizaine d'années pour moi il est hasardeux de se projeter au delà.
On peut penser que certains facteurs ne vont pas ou peu évoluer, par exemple en quelle année sera t on débarrassé de pesticides et à partir de quand sera enclenchée une restauration du milieu pour l'abeille si tant est que cela ait lieu un jour.
Y voit t on plus clair pour les années immédiates?
Et qu'en est il aujourd'hui?
Qui sait quelle est le situation exacte des entreprises apicoles durablement installées actuellement? Certains s'en sortent bien d'autres non, mais quel est le pourcentage et quelle en est la raison ?
Si on lit ce forum, c'est la bérézina, l'apiculture n'a pas d'avenir.
Heureusement tout le monde ne lit pas le forum puisqu'il y a de plus en plus de possesseurs de ruches (je pars du principe que détenir 100 ruches en transhumance ou 150 en fixe ne permet pas de vivre et donc le terme d'apiculteur n'a pas lieu d'être) et bien des personnes veulent ou vont se lancer dans cette activité ; c'est un constat.
Pour ne fâcher personne, il n'y a aucune discrimination dans le nombre du ruches que l'on entretient, je veux simplement parler du seuil à partir duquel on tire un revenu conséquent susceptible d'apporter sa contribution pour faire vivre sa famille sans oublier ce qu'il faut mettre de côté pour les vieux jours.
Si ne parlent que les personnes qui sont en difficulté récurrente, qui ne sont jamais satisfaits, ou qui ont eu une carrière aléatoire, c'est sûr que le ton général du forum n'est pas à l'optimisme.
Ensuite il faudrait savoir quelles sont les raisons de ces échecs, je reste persuadé que le facteur humain est déterminant.
En apiculture on n'est jugé qu'au résultat, impossible de se cacher , si ça ne va pas une année ou deux, survivent ceux qui ont compris leur problème et trouvent une réponse adaptée ; c'est un peu bateau comme raisonnement, mais quant on est seul, on est seul à pouvoir apporter la bonne réponse.
Il y a des personnes qui font ce métier et qui ne sont pas faites pour, sauf qu'ici, il n'y a personne pour le dire et conseiller une autre direction ; c'est le cas partout me direz vous ? oui mais là on est seul
Heureusement, il y a des exploitations qui tournent et c'est vers là que ceux qui veulent réussir doivent se tourner, juste savoir que ça existe, et comment ça s'est fait et à partir de là est ce qu'on est capable de le faire.
Hélas, ceux là ne sont pas très présents ici, on peut le comprendre ; de toute façon le clef de tout ça, elle est sur le terrain, içi on échange et c'est déjà bien.
Il y a une question qui m'interpelle: que vont faire ces centaines de personnes qui s'installent chaque année ?
Quel est leur avenir ? et en quoi cela va t il impacter ce qui existe déjà?
On sait que le marché du miel français à un seuil indépassable en raison du coût de production et par là de l'inaccéssibilité pour une partie des consommateurs.
Pour moi il se peut qu'il y ait là un problème qui concerne l'avenir immédiat de l'apiculture, je n'en vois pas d'autres qui pourraient faire que les choses changent du jour au lendemain.
Le reste a déjà été évoqué sur ce fil.
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- ardecho
- Visitor
il y a du vrai dans ce que tu dis Cdsjo, en effet tout le monde n'est pas capable de faire vivre et sa famille (en encore moins de capitaliser pour la retraite !) avec les abeilles.
moi même je n'en suis pas capable, trop de boulot, pas beaucoup de temps pour le reste, je me contente de prendre ça comme un complément de revenu...
après si pour toi on n'est pas apiculteur avec 100 ou 150 ruches on est quoi ? là je comprend pas trop. à ce propos j'ai connu des gens qui se tiraient un salaire digne de ce nom avec 150 ruches (miel + pollen + gelée-royale) ça reste possible heureusement. quand je n'avais pas d'enfant et que je faisait de la gelée, j'avais un CA entre 20000 et 25000€/an avec 80 ruches en tout...
sinon pour ce qui est des exploitations qui tournent bien, oui il y en a (ceci-dit, si l'on considère ces 2 dernières années j'en connais pas) dans le sud-est on a pas les pluies régulières de l'aquitaine, je trouve ça un peu léger de dire que c'est le facteur humain qui est responsable lorsqu'on ne subit pas de sécheresse hors-norme comme nous en avons maintenant ici.
d'ailleurs, c'est là où je ne te suit plus, si c'est le facteur humain qui est le problème, comment explique-tu la chute vertigineuse de la production de miel de France ?
au point que l'on doit importer en masse pour satisfaire la demande ?
les apiculteurs deviennent subitement mauvais ? la nouvelles générations est composée d'incompétents ?
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- cdsjo
- Visitor
Et je me répète, pas de discrimination, chacun fait ce qu'il veut ou ce qu'il peut.
Si, pour parler du futur, je parle du présent, voire du passé, c'est qu'il y en a besoin pour se projeter.
Non, nos enfants ne sont pas moins compétents que leurs aînés, simplement l'ensemble des facteurs qui font l'apiculture est un peu plus compliqué.
Oui la réussite d'une entreprise dépend d'abord et avant tout du facteur humain:
Tu veux faire de l'apiculture ? Il faut commencer par se former solidement, et en pratique, et en théorie. Si cette dernière ne consomme pas trop de temps il faut plusieurs années pour pouvoir envisager de travailler seul.
Pour s'installer : dans quelles conditions ? Où ? De préférence dans une région à miellées régulières et où le débouché est assuré pour le type de vente qu'on aura choisi et non pas en fonction des attaches familiales ou de la qualité de vie de la région.
Il faut donc avant que de parler des caractéristiques (humaines individuelles) liées à ce métier, être capable de faire une analyse de tous ces facteurs ; j'ajouterai en premier, se connaître parfaitement et se dire:
Que demande ce métier ? est ce que cela me correspond ?
Bon, tu me parles de sécheresse. C'est un problème ponctuel qui pourrait devenir un problème récurent, et ça, pour le coup, ca nous échappe complètement.
Puisque nous sommes dans le futur, il se pourrait que dans l'avenir, il soit quasi impossible de faire de l'apiculture dans certaines régions de l'hexagone .
Si j'étais jeune, j'hésiterai à deux fois avant de m'installer dans le sud est , certes le débouché à la vente est super, mais si on n'a rien à vendre....
Pour sûr, si je me trouvais actuellement avec des colonies dont les reines ne pondent plus depuis....je serai désemparé parce que je n'ai jamais connu ; quand même, il faut tenir le coup parce qu'à l'intérieur d'un changement profond, il y a aussi des cycles.
Par contre dans les régions plus froides où lorsque les périodes de pluies s'éternisent, l'horizon pourrait se dégager au propre et au figuré.
Il y a donc aujourd'hui beaucoup (je n'ose pas écrire beaucoup trop) de personnes qui ont une image de l'apiculture qui n'est pas celle qu'ils croient et qui se lancent, j'ai bien peur que beaucoup se plantent et au passage affaiblissent ceux qui sont en bonne santé (quand point de vente est à l'équilibre avec deux vendeurs, s'il y en a quatre, rien ne va plus et comme le marché de gros sature.....).
Une partie donc restera, c'est la relève ; et d'autres viendront se lancer à leur tour.
Cette situation ne peut que perdurer parce que ce sont les conditions de vie de la société civile ( pas de boulot ou mal être au boulot) qui provoquent ce flux) et ça, ce n'est pas prêt de s'arranger
Ce que véhicule l'apiculture : vivre une autre qualité de vie se comprend parfaitement, mais, il n'y aura pas de place pour tous.
Sur la chute de production française de miel :
Peu ou prou, on peut dire qu'elle est stabilisée, ensuite il faut arrêter de nous parler du déficit par rapport à ce qui est consommé.
L'exemple est récent : 2015 a mis le marché du miel français tête par dessus c.l , il y a encore du miel qui ne trouve pas preneur, bref des stocks de report, ce marché du miel français, au prix du miel français est incapable d'absorber 20;000t ; ce n'est pas que les consommateurs ne veulent pas notre miel, c'est que plus de la moitiè n'ont pas les moyens.
Cette année les abeilles ont produit autant qu'en 2015 et donc les prix ont baissé.
Je sais qu'il y a actuellement un blocage au niveau du gros (il n'y a pas assez d'acheteurs pour ce qui est produit) quant au marché de détail, c'est plus compliqué à cerner mais ça pourrait coincer aussi (comme ça tout le monde est pessimiste).
Si j'écris qu'il faudrait l'an prochain une petite année, à peine moyenne pour équilibrer le marché, ça peut paraître inconséquent mais....
Vous savez quoi : des dizaines et des dizaines de petits producteurs qui n'arrivent pas à écouler leur miel au détail se tournent vers les grossistes avec quatre ou cinq fûts, un peu plus ou un peu moins, et les grossistes sont couverts.
Le marché du miel français n'absorbera pas plus de 20;000t parce que nous ne pouvons baisser nos prix de moitié qui serait le seule solution pour couvrir la totalité des besoins du pays (sauf forte remontée des cours à l'international peu envisageable). Il nous reste donc à nous partager ce marché.
Toujours sur l'avenir : il me semble possible d'augmenter de façon conséquente la production de miel en France.
Considérant que les miels dits de grandes cultures représentent une part prépondérante, c'est dans ce domaine que les choses peuvent évoluer ; en fonction de ce que produisent les agriculteurs le potentiel mellifère peut beaucoup varier.
Pour exemple le sarrasin : invisible dans la région ces dernières années cette plante a fait une entrée en force (là aussi il faut voir à quel niveau cette culture va se stabiliser) pour un potentiel de 40 à 50kg ruche
Dans ces conditions, du diable de savoir comment demain sera fait.
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- morgan
- Visitor
les personnes ayant du pouvoir d'achat achetent du miel de cru (acacia / chataigner)
les autres(la majorité prennent colza et tournesol car moins cher
le nombre d'apiculteurs est passé de 3 a 10 en 7ans sur mon secteur, et les places vont commencer a etre cher sur les marchés,le gateau se reduisant fortement, et encore moi je fais que du gros mais avec le cours du colza et tournesol qui devisse je me tate a refaire du pot de miel de grandes cultures pour valoriser 2t dans un premier temps, cela peut paraitre peu mais sur un secteur au marché limité il faut deja arrivé a l'écouler, et cela ce fait souvent au detriment des autres apis
je pense ne pas etre le seul a y penser aussi......
nous on arrive a produire par chez nous c'est pas exceptionnelle mais comme dit cdsjo avec le sarasin ,la phacelie,luzerne qui se refont ,on pourrait produire un peu plus si cela se maintient
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- Apinoires
- Visitor
Ton analyse n’est pas forcément objective, puisque encore une fois tu ne fais que comparer ce que tu connais bien (chez toi) avec ce que tu connais moins ou pas du tout ? ..., tu nous cites que cette année serait comparable à 2015, alors qu’au niveau national le volume va plutôt friser le simple au double ?
Si je t’accorde que la réussite dépend du facteur humain, (excepté les incidents, climatiques y compris) ce n’est pas uniquement réservé à l’apiculture et en ce qui la concerne, ce n’est pas nouveau, tu sais toi aussi très bien que parmi l’énorme quantité des exploitations qui ont disparues, la plupart n’ont pas su évoluer pour s’adapter, la preuve en est faite par celles qui sont encore là ??
En ce qui concerne ton opinion sur le Sud Est, je pense pouvoir te répondre puisque j’y suis et depuis un bon bout de temps, peut être et même sans doute, que l’avenir imposera aux apis méridionaux de s’organiser différemment, mais par contre je ne pense pas pour autant que l’apiculture y soit définitivement sinistrée ? …,, il me semble même plus facile et plus rentable d’écouler une production (très demandée et réservée d’une année sur l'autre) des différents miels garrigues du printemps et de lavande l’été, à un prix moyen dépassant les 10€ (en gros) que de se retrouver avec des récoltes de grandes cultures plus étoffées certes, mais vendues à guère plus de 4€ et qui ne trouvent souvent pas du tout preneur, concurrencées par la mondialisation ?
Donc à mon humble avis, le volume supérieur de miel Français qui pourrait être absorbé, ne dépend pas forcément d’un prix qu’il faudrait baisser pour s’aligner sur la concurrence déloyale de pays producteurs à bas couts, mais plutôt sur une augmentation ciblée de ce qui serait le plus demandé et que nous ne produisons pas ou insuffisamment, le luxe Français, les grands crus viticoles, etc etc, n'ont pas la réputation d'être bon marché et ils se vendent ou s'exportent pourtant toujours aussi bien ???
Et pour ce qui concerne mes principales interrogations sur un futur (proche et pour chez moi) ça serait déjà de bien cerner pourquoi par leurs qualités ou dispositions, certaines de mes caisses semblent déjà actuellement (et malgré le climat) en parfaite ou très bonne condition de reprise d'après saison alors que d'autres ne le seraient pas ou beaucoup moins et en comparant bien entendu ce qui est comparable, !!
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- ian
- Visitor
Et aujourd’hui ? Toujours difficile à produire, et un peu plus compliqué à vendre aussi.
Le coup de M****** a fait du mal: les ventes sur marché se sont effondrées en octobre dans mon coin.
L'apiculteur devient suspect tout d'un coup. Petit filou !!
Et si le bon miel "safe" était finalement en grande surface ?
vous avez vu l’émission CAPITAL au sujet de la fraude à la gelée royale?
Le doute s'installe dans les esprits .
Et les conditions d’hygiène de certaines mielleries ?
traçabilité, transparence, règles d’hygiène ... la profession va évoluer
la boite de pandore est elle entrain de s'ouvrir?
Au moment ou la profession s'oriente massivement vers la vente directe , ce serait dommage que le consommateur se détourne des miels de producteur.
Il y a un vrai ménage a faire parmi vous pour ne pas trahir la confiance que les consommateurs vous font
( je dis "vous" car je ne suis pas apiculteur, ayant moins de 150 ruches en fixe....Je suis dans la position du jardinier face au maraîcher .... Un mot a trouver ! )
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- ardecho
- Visitor
mais si tu es apiculteur ! faut arrêter de croire qu'en dessous de 400 caisses on est pas vraiment apiculteur, tout dépend de ce que l'en appelle apiculteur.
si on ne prend en considération que le fric que ça rapporte, c'est triste...
quant au nombre de ruche... j'ai déjà rencontré des api avec 500 caisses que j'ai du mal, pour le coup, a considérer vraiment comme apiculteur.
je m'explique : le type qui a des centaines de ruches, mais qui achète 100 ou 150 essaims chaque année, qui achète toutes ses reines fécondées, qui nourrit tout le monde sans distinction en automne et en sortie d'hiver avec du sirop tout fait, qui se contente de remplacer par un EA acheté quand une colo ne va pas et qui passe sa saison à trimballer son cheptel avec un camion et une grue, est-ce que c'est vraiment un apiculteur ? ou bien un transporteur de colonie faites par d'autres ?
en plus il vend tout en futs à 1 ou 2 clients, donc pas de mise en pot et donc aucun contact client...
à l'inverse, un type avec 20, 30 ou 50 ruches (peu importe) mais qui élève ses reines et ses mâles, fait ses EA, crée ses propres lignées, choisit ses emplacements avec soin pour faire des miels variés, expérimente plein de méthodes différentes pour comparer, vends au détail sur les marchés en communiquant sur les abeilles, etc... celui-là je pense qu'on peut le qualifier d'apiculteur.
pour moi un apiculteur c'est quelqu'un qui a des abeilles, qui les aime et qui sait les soigner pour qu'elles lui donne du miel. combien ça rapporte je m'en balance !
c'est comme les musiciens, combien jouent chez eux entre potes, sans rien gagner, sans faire de disques ni de scènes et sont passionnés et jouent comme des dieux ?
et combien font des disques et des concerts et jouent de la soupe, toujours les même trucs pourris depuis 20 ans ?
ce n'est pas une affaire de pognon.
sinon concernant le miel, je trouve qu'il se vends toujours aussi bien, il y a une très forte demande (de miel de cru français...)
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- fort myers
- Visitor
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