Effet indirect des fongicides ?
- ardecho
- Visiteur
quand on se penche sur les substances toxiques pour expliquer les dépopulations, les mortalités et les effondrement des colonies d'abeilles il ne faut pas, il me semble, oublier l'effet cocktail engendré par les diverses pollutions qui se croisent. il ne faut pas oublier non plus que les phyto dangereux pour nos abeilles peuvent venir de partout, pas seulement les cultures fruitières et céréalières ! il y a les produits utilisés sur le bétail, les chevaux... il y a aussi les produits répandus par les particuliers, les petits vergers familiaux aspergés parce q'on ne maitrise pas bien le traitement et qu'on ne veut pas être embété et avoir des fruits verreux, les potagers arrosés après avoir été couverts d'anti-limace... j'ai connu (véridique !) des gens qui aspergeaient leurs haies, leurs pelouses, le lierre sur le mur de leur maison d'insecticides pour éviter que bourdons, abeilles et autres ne viennent butiner chez eux et mettre en danger leur enfants !!! sans parler des jardiniers municipaux qui peuvent parfois "se lacher" lorsqu'ils traitent les platebandes ou autres giratoires fleuris... bref, les poisons peuvent être partout même si, bien sur, il y a des endroits plus "safe" que d'autres...
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- apipaca
- Visiteur
Baptiste27 écrit: Beaucoup d'api et des éleveurs reconnus prônent ce composé pour la conservation du sirop en quantité de l'ordre de 12 à 20 gr pour 100L. Faudrait pas croire que les sirops du commerce se conservent juste par leur immaculée pureté...Jamais on ne retrouve ce composé dans la liste des composants du sirop, il doit y avoir une concentration limite en dessous de laquelle on à pas a mettre ce qu'il y à dedans !!!
Cet apport dans le sirop, même si ça pourrait paraître suspicieux n'a rien à voir baptiste, je peux te le garantir pour en avoir utilisé pendant des années et donc sur des milliers d'essaims !!
pour le thym c'est tout autre chose, ce dernier contient énormément de fer (plus que la plupart des fruits) et énormément de vitamines K, du calcium de la manganèse, ce qui en fait un atout contre l’anémie et la fatigue, en plus le thym est l’ennemi des toxines l’HE de thym contient 40% de thymol ce qui en fait un puissant antiseptique qui détruit virus et bactéries !!! :ohmy:
mais j'en profite pour informer Seb la bique, (qui peut en ramasser frais à volonté), qu'il est vivement conseillé de l'utiliser coupé de frais et à une certaine époque, car passé la floraison, toutes ces vertus sont énormément diminués !! :woohoo: :woohoo:
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- gfass2
- Visiteur
J'ai du mal à adhérer à cette hypothèse pour une raison qui me paraît peut-être empirique mais évidente et que je souhaite partager.
La bouillie bordelaise EST un fongicide employé depuis... pfffff! on va dire longtemps. Ce n'est donc pas d'aujourd’hui que les abeilles rapportent à la ruche et stockent, via le pollen, en l'occurence les ions cuivre (particules affectant les enzymes des spores de champignons parasites de manière à empêcher leur germination).
Si l'effet "fongicide" s'avérait être de nature à modifier la qualité nutritionnelle du pollen, modifiant ou bloquant la "capacité de abeilles à produire de la gelée royale", je pense que nos arrières grands-pères s'en seraient aperçu.
Ne perdons pas de vue l’hypothèse "fongicide" mais que cela ne soit pas de nature à détourner notre attention de la menace beaucoup plus récente que représentent les larvicides présents aujourd'hui partout.
Aux sous-mariniers des "LabosPestoPharmatoxiques"... Je garde le cap! :woohoo:
PS; Je viens de me rendre compte qu'on est au moins deux www.apiservices.com/articles/fr/larvicides.htm . (31.11.2003)
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- apipaca
- Visiteur
quel en est le % de caisses et l'impact que ça représente ?? et également comparer tout ceci avec les ruchers voisins, et pourquoi pas avec conduite différente ??
si ce phénomène peut paraitre évident, pour qu'il soit avéré il devrait frapper une majorité de caisses logées au même endroit, il me semble ??
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- gfass2
- Visiteur
www.hyprodis.fr/A-3557-larvicide-mouches-en-granule-soluble-hokoex.aspx
www.gds38.asso.fr/web/gds.nsf/0/fcd2a8680f0e2416c1256d1e002f66da/$FILE/desinsectisation.pdf (voir page 31)..
Plus simplement c'est tellement à la mode que si vous taper larvicides Google vous dira le reste.
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- ZAYA_26740
- Auteur du sujet
- Visiteur
gfass écrit: Effet indirect des fongicides?
J'ai du mal à adhérer à cette hypothèse pour une raison qui me paraît peut-être empirique mais évidente et que je souhaite partager.
La bouillie bordelaise EST un fongicide employé depuis... pfffff! on va dire longtemps. Ce n'est donc pas d'aujourd’hui que les abeilles rapportent à la ruche et stockent, via le pollen, en l'occurence les ions cuivre (particules affectant les enzymes des spores de champignons parasites de manière à empêcher leur germination).
Si l'effet "fongicide" s'avérait être de nature à modifier la qualité nutritionnelle du pollen, modifiant ou bloquant la "capacité de abeilles à produire de la gelée royale", je pense que nos arrières grands-pères s'en seraient aperçu.
Ne perdons pas de vue l’hypothèse "fongicide" mais que cela ne soit pas de nature à détourner notre attention de la menace beaucoup plus récente que représentent les larvicides présents aujourd'hui partout.
Aux sous-mariniers des "LabosPestoPharmatoxiques"... Je garde le cap! :woohoo:
PS; Je viens de me rendre compte qu'on est au moins deux www.apiservices.com/articles/fr/larvicides.htm . (31.11.2003)
Salut gfass,
La bouille bordelaise est essentiellement utilisée sur les vignes, et la vigne n'est pas une source importante en pollen pour les abeilles. Je vois peu d'apis chercher à mettre leur ruches à proximité des vignes. J'avais laissé une ruche, après récolte d’acacias, à proximité d'une vigne, c'était curieux, à la récolte, fin septembre, la hausse était pleine d'un "miel" très liquide au gout de raisin. La vigne avait été vendangée à la machine, il y avait eu énormément de grains "blessés" au sol, les abeilles n'avaient eu plus qu'à pomper.
@+
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- chouette
- Visiteur
Sans minimiser les pesticides bien sûr, je crois qu'il y a aussi des virooses (on en découvre encore....) qui impacte les glandes hypopharyngiennes.
Je remarque le manque de gelée royale dans les cellules de certaines ruches depuis quelques années à toutes les époques de l'année.
CA se déclenche il est vrai souvent et surtout au redémarrage de printemps et lors de la multiplication des ruches (division...etc....) mais pas que!
Je perds des essaims sans explications durant la saison à cause de l'incapacité de la colonie+ reine à secréter de la gelée royale sans signe apparent de maladies. Ces colonies ne passent en général jamais le mois de décembre....
Cela arrive même sur des ruches sédentaires.
Est ce une viroose qui atteindrait les ouvrières mais pas les reines, ce qui expliquerait l'expérience de ZAYA.
Une piste de plus.
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- ZAYA_26740
- Auteur du sujet
- Visiteur
Ce qui me surprends toujours, c'est la propension de certains à auto-flageller!
On reviens toujours à la cause muti-factoriale!
On va bientôt ouvrir d'autres pistes? le varroa, les pratiques apicoles, etc. etc.
Si certains ont des penchants affirmés vers le masochisme, il y a surement des forums dédiés.
Les insectes disparaissent, les insectivores de facto, y compris les oiseaux, les papillons etc.
Les importations massives d'abeilles en 2015 vont atteindre des sommets jamais égalés. Il y a donc bien des pays où l'élevage d'abeilles est encore possible, de l'Espagne jusqu'au Danemark? Pourquoi serions nous les seuls à être touchés par je ne sais quel mal insidieux?
Le réveil de ce printemps va être douloureux! En vallée du Rhône il ne va rester que très peu de colonies. Mais bon, peut être les ondes des téléphones, enfin........c'est juste une piste!
@+
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- Baptiste27
- Visiteur
apipaca écrit:
Baptiste27 écrit: Beaucoup d'api et des éleveurs reconnus prônent ce composé pour la conservation du sirop en quantité de l'ordre de 12 à 20 gr pour 100L. Faudrait pas croire que les sirops du commerce se conservent juste par leur immaculée pureté...Jamais on ne retrouve ce composé dans la liste des composants du sirop, il doit y avoir une concentration limite en dessous de laquelle on à pas a mettre ce qu'il y à dedans !!!
Cet apport dans le sirop, même si ça pourrait paraître suspicieux n'a rien à voir baptiste, je peux te le garantir pour en avoir utilisé pendant des années et donc sur des milliers d'essaims !!
pour le thym c'est tout autre chose, ce dernier contient énormément de fer (plus que la plupart des fruits) et énormément de vitamines K, du calcium de la manganèse, ce qui en fait un atout contre l’anémie et la fatigue, en plus le thym est l’ennemi des toxines l’HE de thym contient 40% de thymol ce qui en fait un puissant antiseptique qui détruit virus et bactéries !!! :ohmy:
mais j'en profite pour informer Seb la bique, (qui peut en ramasser frais à volonté), qu'il est vivement conseillé de l'utiliser coupé de frais et à une certaine époque, car passé la floraison, toutes ces vertus sont énormément diminués !! :woohoo: :woohoo:
Je suis d'accord avec toi Apipaca mais j'ai toujours l'habitude de balayer devant ma porte avant d'aller voir si mon problème viens des autres.
De plus, on pourra me dire ce que l'on veux mais le sirop qui se conserve des années voit obligatoirement une adjonction de conservateurs ou d'acidifiants car la teneur en eau est trop importante pour qu'une conservation "naturelle" se fasse comme pour les confitures ou le candi.
Zaya, ton pollen peux tout simplement être analysé dans des labos comme l'anses de Sophia-Antipolis spécialisée dans le domaine des produits apicoles. Cela permet d'être sûr de savoir ce qu'il y à dedans.
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- apipaca
- Visiteur
pour les sirop de consommation y compris les "bios" un juste équilibre doit toujours se faire par rapport à sa concentration !!
sans dire de bêtises, je crois que le % ou la teneur en eau, n'excède pas le tiers ou tout juste ??
mais les soucis dus au nourissement traduisent des comportements très différents à ceux décrits ci-dessus, bien souvent ce qu'on appelle la maladie noire ou le mal de Mai, sont là cause de mauvais nourrissements !!! :evil:
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- apilolo
- Visiteur
oui mais avec quel coût ?Baptiste27 écrit:
Zaya, ton pollen peux tout simplement être analysé dans des labos comme l'anses de Sophia-Antipolis spécialisée dans le domaine des produits apicoles. Cela permet d'être sûr de savoir ce qu'il y à dedans.
c'est encore l'apiculteur qui trinque...
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- Seb.la.bique
- Visiteur
Pour le thym je le ramasse pendant la floraison mais pour ma consommation j ai pas le temps de le faire pour les ruches... Normalement pour faire les HE le thym est ramassé pendant la floraison.
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- apipaca
- Visiteur
Seb.la.bique écrit: Mon sirop BIO que j ai acheté a 80% de MS donc aucun problème de conservation. Le sirop que je fais avec le sucre et le thym je le donne de suite donc pas de soucis( 1 L d eau pour 1kg de sucre)
Pour le thym je le ramasse pendant la floraison mais pour ma consommation j ai pas le temps de le faire pour les ruches... Normalement pour faire les HE le thym est ramassé pendant la floraison.
c'est Faux Seb, c'est , c'est vrai une idée très répandue, par rapport aux tisanes ou souvent (tilleul) la fleur fait parte du décor, mais renseignes toi, pour le thym et pour en retirer toute sa quintessence, c'est avant la fleur ou tout juste au début !! et surtout pas après ou le thym, tu le sais, se dessèche très rapidement sur pied et là il ne peut que servir pour les sauces ou il apporta du parfum mais rien d'autre !!
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- Seb.la.bique
- Visiteur
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- COLAS26
- Visiteur
@ ZAYA_26740 , Je vais faire un peu mon poil à gratter , je te cite : Les protéines sont amenées par le pollen, bien souvent du pollen est visible à l’intérieur des alvéoles des cadres. Et si ce pollen n’était pas « bon » ? Le pollen n’est pas consommé frais par les abeilles, une fermentation lactique est nécessaire pour le rendre assimilable. Et si la fermentation lactique était perturbée ? Si les fongicides perturbaient cette fermentation, on ne serait pas loin d’avoir une piste sérieuse à explorer. D’autant que la consommation excessive de 2014, à savoir 10% environ de plus de fongicides, pourrait de facto expliquer la hausse de mortalité du printemps 2015 ! Il me semble que si on expose directement les abeilles aux fongicides, il est fortement probable qu’il n’y ait aucun effet délétère. Par contre si les réserves de nourriture sont affectées, là, les abeilles sont affectées ! Ce qui expliquerait également les faiblesses des colonies à réagir contre varroa, mais aussi une plus grande « facilité » à tomber malade, c’est l’exemple même de la prolifération de nosémose.
" et si ce pollen n'était pas bon " , tu mets le doigt sur une partie du problème , le pollen que les nourrices consomment au début de l'élevage , parfois à partir de la mi-janvier est généralement un pollen récolté en automne . Le pollen contient des corps gras ,lors de leur stockage dans les alvéoles ces corps gras ont dilués les produits de traitement anti varroa accumulés dans les cires depuis des décennies ,puis les nourrices se servent de ce pollen contaminé pour produire l'alimentation des larves. Ces cires qui sont recyclées depuis des lustre ont ensuite été gaufrées par les ciriers et réutilisées par les api.
Mon interprétation est volontairement capilotractée ( tirée par les cheveux ) mais qui peux dire que nos cires ne sont pas un ramassis de tout les traitements , officiels , officieux et de leurs métabolites ? Qui a fait analyser des cires gaufrées ?
A+
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- Gilles Ratia
- Visiteur
www.apiservices.biz/fr/articles/2393-fongicides-et-deperissement
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- Megamat
- Visiteur
Il a un brevet pour un produit qui devrait sortir dans l'année.
Evidemment c'est incompatible avec d’éventuels résidus anti-fongiques.
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- Eric30
- Visiteur
Voir:
Je me pose vraiment des questions (certainement a tort) sur ces professionnels et passionnés qui traite a outrance leur ruches qui importe des reines et des abeilles pour toujours avoir plus et qui reproche aux autres de faire la même chose.
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- ardecho
- Visiteur
en même temps, ce n'est pas comparable. même si le principe est effectivement le même (les traitements chimique pour éviter les pertes de récoltes sans passer par les méthodes plus ou moins aléatoires et chronophages du bio) ce ne sont pas du tout les même ordre de grandeur.
un api pro avec 400 ruches utilisera 400gr de substance active chimique par an, totalement incomparable avec un arboriculteur, viticulteur, céréalier, etc dont la consommation de substance chimique se comptera en dizaines ou centaines de kg, voire en tonnes pour les gros.
je vois d'ici bondir les bio :lol: , évidemment l'ami Traze est une grosse m..... mais qu'on me comprenne bien : quelques centaines de grammes par an, en comparaison avec la pollution d'un véhicule professionnel utilisé pendant un an (plusieurs centaines de litres de carburant brûlé, avec le CO2 et les adjuvants chimiques qui vont avec) c'est vraiment peanut's !
alors c'est sur c'est toujours mieux de consommer 500 litres de gasol tout court plutôt que 500 litres de gasol + 500 gramme de pesticides mais bon :whistle:
c'est pas avec ça qu'on va modifier en profondeur son empreinte écologique... avec un cultivateur qui va consommer des quintaux de produits ou non, ça a un peu plus de sens.
pour l'importation des abeilles, c'est vrai que c'est un peu bizarre mais là c'est le problème de la non-autonomie de la France en matière de reines et d'essaims.
c'est aussi un problème de timing, certains n'ont pas le temps de produire reines et essaims et il y a pénurie sur le marché français il faudrait que d'autres le lancent dans ces productions... .
mais c'est vrai que c'est moyen rationnel.
voilà j'ai lancé le pavé dans la mare, vous pouvez vous lâcher
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- jc
- Visiteur
Car s'ils n'ont pas de reines fécondées de l'année précédente en stock, ils sont obligés d'attendre que les fécondations soient possible . Donc perte de temps et les ruches entreront en production trop tard
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- cerise11
- Visiteur
il y a quelque chose que je comprends pas ....
on arrete pas de dire qu il y a penurie de reines et d essaims en France ... et quand je regarde les annonces sur ce site ; il y a une multitude d offres francaises ( et quelques etrangeres de temps en temps ... ) dans ce domaine ???
normalement quand il y a penurie ... on a pas besoin d annonces pour vendre ?
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- Eric30
- Visiteur
Nous savons tous que les produits de synthèse sont moins cher, mais ont ils les même propriété que celui qui est naturel ?
S’est toujours une goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Si un Agriculteur passe du désherbant est il compatible avec le traitement que l’on vient de faire a la ruche ? Le mélange des deux matières active ne va t’il pas créer un cocktail explosif ?
Tient un effet indirect ou non souhaité.
L’abeille est la première victime et nous ne pourront pas la sauver si l' api reste sur la position du c’est la faute de l’autre (qui comme lui veut sauver sa récolte).
Je ne suis pas anti-traitement ,juste un peut agacé de certains propos.
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- ardecho
- Visiteur
c'est une question légitime. pour ce que j'en sais, les pro qui traitent aux lanières n'ont pas de soucis sanitaire, même ceux qui le font depuis longtemps.
là où tu as raison, c'est qu'il semblerait qu'aujourd'hui il y ai des souches de varroa qui développent des résistances à l'amitraze.(ce qui doit fatalement arriver)
c'est le pendant de tout traitement chimique...
maintenant dans le cadre d'une activité économique, peut-t-on se permettre d'avoir trop de ruches mortes en hiver et trop de non-valeurs au printemps ?
est-il possible d'encager les reines et de passer de l'AO en été si on a 500 ou 600 ruches ? ou bien si l'on a une autre activité chronophage en été ?
c'est une question difficile...
il est clair qu'en bio il y a plus de pertes qu'en conventionnel.
s'il faut chaque année faire des centaines de km pour aller chercher des essaims bio est-ce que c'est vraiment écologiquement avantageux ?
je n'ai pas de réponse à tout ça mais juste l'expérience me montre que ce n'est pas si simple. j'ai connu des pro en bio qui ont vu leur cheptel par terre.
certains ont abandonné le bio, certain ont pris un job en hiver pour s'en sortir, certain ont fait la quête sur internet pour racheter des essaims...
parfois on est rattrapé par la réalité et les belles convictions sont dures à tenir quand on a une famille à nourrir. comme toujours...
et même chose pour les cultivateurs.
@Cerise11 : oui il y a des annonces mais si tu veux acheter tu verra qu'il y a souvent rupture de stock ou que tout est déjà réservé.
et tu pourra constater aussi que souvent, des exploitations françaises proposent des reines mais quand tu en achète tu te rend compte que celles-ci viennent de l'étrangers. ils font de l'achat revente. ça m'est déjà arrivé...
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- Laurent37370
- Visiteur
Certes les techniques de cultures changent petit à petit (les traitements sont de plus en plus limités et encadrés, cependant pas assez à mon avis), mais changer les mentalités de ceux qui cultivent c’est beaucoup plus difficile. Et il ne faut pas oublier que le secteur de l’agrochimie a une véritable main mise dans ce secteur relayé par la FNSEA.
Pour en revenir à l’apiculture, je suis plutôt favorable à l’utilisation de produits dits bio (AO, thymol...), car il me paraît illogique d’accuser d’un côté les agriculteurs d’empoisonner l’environnement avec des pesticides de synthèse et d’un autre côté militer pour des traitements de synthèse pour la protection des abeilles.
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- Laurent37370
- Visiteur
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- Eric30
- Visiteur
A ce niveau nous sommes tous responsables en faisant nos courses. Je n'ai pas de solution miracle même si je suis persuadé que l'appas du gains (ou le confort de vie) et l'utilisation de produit est très lié.
Vous dites : <<Doit on continuer a mettre les abeilles dans les ruches dans l'unique but de lui prendre son miel.ou doit on tout faire pour que l’humanité prenne ses responsabilites >>.
Depuis le 18 eme l'homme exploite les ruches de manière économique . Avant cette époque la civilisation Égyptienne,Sauf erreur était précurseur en la matière et utilisait des ruches de terres cuite. Chez nous en occident on détruisait des ruches sauvage pour récupérer le miel (méthode plutôt radicale) Donc merci a ceux qui on fait l'effort de préserver la nature au lieu de la démonter.
Croire résoudre un problème en devenant radical ne résout rien au contraire. C'est en échangeant avec des agriculteurs des Apiculteurs et des consommateurs que l'on pourra arrêter cette hécatombe.
Quant au responsabilité de l'humanité elle se situe principalement dans notre assiette.
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- Eric30
- Visiteur
Le vrai combat pour moi en matière de phytos se situe sur les insecticides. J'ai la chance d'avoir des Viticulteurs autour de chez moi qui n'en utilise pas (sauf quelques irréductibles en préventif soit disant) Pour ma part l'exploitation familiale n'en met plus depuis les années 75 et contre toutes attentes pas de problème d'acarien sur les vignes. Le passage en Bios est a l'étude et sera bénéfique puisque l'utilisation de désherbant sera bannit se qui évitera certain problèmes. sauf pour le bilan carbone qui va malheureusement augmenter.
Après il est évident que si je mets 50 ruches au même endroit sans tenir compte du potentiel métallifère et de la diversité des plantes je crée un déséquilibre.
S'est là et principalement sur ce point que l'Apiculteur doit arriver a faire des alliances avec les Agriculteurs. Le partage des deux connaissances peut faire évoluer les choses et sera a terme la seule solution pour recréer un équilibre déjà bien instable.
Simple avis d'amateur apiculteur et ancien Viticulteur
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- stf
- Visiteur
Croire résoudre un problème en devenant radical ne résout rien au contraire. C'est en échangeant avec des agriculteurs des Apiculteurs et des consommateurs que l'on pourra arrêter cette hécatombe.
Eric as tu deja echanger avec les agriculteurs si c'est le cas tu as du voir que les radicaux n'etait pas les apiculteurs ....
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- Laurent37370
- Visiteur
C’est donc vraiment un changement de mentalité, de façon de produire et de consommer qui peut encore sauver l’environnement.
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- happy.bee
- Visiteur
Et du temps on en manque presque
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