VSH : Varroa Sensitive Hygiénique et test d'hygiéne
- gfass2
- Auteur du sujet
- Visiteur
Mes colonies (noires locales) sortent d'hivernage dans une super forme (souhaitons que ça dure). Sachant que je n'ai jamais traité, ni nourri avant ou après l'hiver,, que je ne sais pas ce qu'est une mortalité par infestation massive de varroas, cette année je veux faire le point. Aussi, j'ai bien l'intention de pratiquer le test VSH... www.apiservices.biz/bases-de-donnees/articles/79-le-pas-a-pas-le-test-de-comportement-hygieniquesur , afin de savoir où en sont mes colonies sur ce plan.
Je pense que tous les pro pratiquent régulièrement ce test et que pour eux c'est une routine aussi je suis preneur des enseignements et conseils qu'ils retiennent de leur expérience ... merci à vous.
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- ardecho
- Visiteur
il me semble :whistle:
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- du luy
- Visiteur
Il ne serait pas impossible que la barre soit un peu haute pour le VSH , par contre le test d'hygiéne est assurément un petit travail qui peut rapporter beaucoup.
Il n'est pas bien compliqué a faire mais des précisions doivent y etre apportées concernant sa mise en oeuvre . Il faut compter 3 à 4 heures pour tester 10 reines . Nous faisons habituellement ce travail et je ferai ultérieurement le déroulé de cette pratique que je connais bien , test par congélation .
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- richard86
- Visiteur
Je pense que la maîtrise des apiculteurs pour faire ce test est loin d'être garantie (une démarche scientifique et/ou de recherche ne s'improvise pas - voir la problématique des protocoles).
Résultat. On risque de créer un vivier d'infestation en cas de diagnostic aléatoire ...
Je rejoins, la position d'Ardecho : Faisons chacun correctement nos traitements anti varroa et on évitera beaucoup d' em...... dements !
Ne jouons pas au professeur "Tournesol" !
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- happy.bee
- Visiteur
c'est pourquoi il faut bien que quelques uns s'y intéressent .
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- th1164@gmx.com
- Visiteur
" destruction de la théorie de l'évolution en 11 minutes, par un généticien renommé mondial" sur YouT...
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- pppswing
- Visiteur
C'est mal barré, déjà faut pas confondre hygiénique et VSH !
Ensuite pour faire un vrai test VSH, il faut réinfester les colonies soit disantes VSH et donc avoir des colonies infestées par le varroa.
Quasiment aucun pro ne pratique ce test car tout simplement aucun ne fait de la sélection VSH, ce test est très chiant, on congèle les cadres pour les désoperculer pendant l'hiver et s'amuser à compter les nymphes infestées avec le varroa qui se reproduit.
Et les personnes qui font soit disant le test, ne le font pas réellement et préfèrent écrire un article. Je ne citerai pas de nom pas de diffamation !
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- gfass2
- Auteur du sujet
- Visiteur
richard86 écrit: J'ai bien peur qu'à partir d'une bonne idée, on engendre plutôt la prolifération des varroas.
Je n'ai pas compris, comment, en l'état actuel de l'élevage dans notre pays, ma "curiosité" pourrait générer une quelconque aggravation de la situation?
Je pense que la maîtrise des apiculteurs pour faire ce test est loin d'être garantie (une démarche scientifique et/ou de recherche ne s'improvise pas - voir la problématique des protocoles).
C'est vrai MAIS, parfois les scientifiques ont l'intelligence et une modestie d'ouverture d'esprit suffisante pour s'intéresser à ce que fait le petit professeur Tournesol dans son coin et en retirer sinon le meilleur.... une simple piste par exemple.... (j'ai des exemples) "on a toujours besoin d'un plus petit que soi".
Résultat. On risque de créer un vivier d'infestation en cas de diagnostic aléatoire ...
Je n'ai pas compris non plus le truc du diagnostic aléatoire? De toutes façons, si on accepte l'existence de toutes les colonies sauvages non traitées... je ne fais pas beaucoup de mal dans un secteur sans api pro à moins de 10km.
Je rejoins, la position d'Ardecho : Faisons chacun correctement nos traitements anti varroa et on évitera beaucoup d' em...... dements !
Oui, sauf que les em.....dements comme tu dis et le sais sont à venir compte tenu de la résistance que varroa ne manquera pas de développer vis à vis des molécules aujourd'hui proposées et si souvent incorrectement présentées.
Ne jouons pas au professeur "Tournesol" !
Du coup, je ne sais pas.... J'attendais sur cette question " Est- ce que les apiculteurs pro pratiquent le test de comportement hygiénique ou doit-on en rester sur la réponse d'Ardécho (que dans un premier temps j'avais pris pour du second degrés).
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- du luy
- Visiteur
Pour le mettre en oeuvre , il faut pour ( ex 10 ruches qui donnent déjà satisfaction de visu , propreté , douceur , les 2 lunes et si possible de population égale ) .
1- un cutter bien tranchant
2- le losange métal 10 alveoles x 10 alvéoles ( taillé dans un toit désaffecté , lavé à l'eau sans produit )
3- dix enveloppes papier numérotées de 1 à 10
4- un stylo , un marqueur , une feuille de papier ou carnet
Lundi 10 , à 16 h . Prendre un cadre de couvain si possible trés bien operculé , sans aucune abeille , le mettre à plat sur un toit ( pour les Hoff , mettre une une petite planchette de 5mm pour combler le vide dessous ) , poser le losange de maniere à ne pas avoir à couper les fils .
Couper à l'aide du cutter , bien vertical , la totalité du couvain dans son épaisseur en suivant le pourtour du losange ( ne pas couper de demie alvéole , sinon erreur de calcul ) .
Numéroter la ruche , numéroter l'enveloppe dans laquelle vous mettez votre losange de couvain
Une fois ce travail efféctué pour 10 ruches ou ruchettes , chez vous , vous ressortez délicatement les losanges pour faire les décomptes d'avéoles à nettoyer par les abeilles .
Vous avez recto sur 100 alvéoles , 5 alvéoles avec du pollen et 4 avec des oeufs , le pollen , elles ne vont pas l'enlever et les oeufs ,cela leur sera trés facile . Donc 91 à nettoyer .
Maintenant le verso , 6 de pollen et 5 d'oeufs ou de trés jeunes larves ( à 3 jours , maxi ) . Donc 89 à nettoyer . Elles auront donc au total 180 alvéoles à nettoyer . Tout noter sur le carnet .
Mettre les enveloppes au congélateur sans les écraser .
Mardi 11 , à 16 h . Sortir les losanges congelés et les remettre dans les dix ruches respectives ou pas .
Mercredi 12 , à 16 h . Reprendre les cadres et faire un décompte sur place et les remettre dans les ruches . Le travail de terrain est terminé , en ayant tout noté .
Pour la ruche qui vient de servir d'exemple , vous aviez donc 180 alvéoles à nettoyer mais elles n'en ont vidées que 160 . Le résultat est que votre ruche est hygiénique à 88,89% (160x100 : 180 ) . Elle ne fait pas partie de celles que vous allez retenir pour vos greffages , de 90 à 100 c'est parfait et parfois certaines ont déja repondues , c'est le must . Tout noter .
Ce travail est fait tous les ans sur notre exploitation .
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- gallus
- Visiteur
- pour cause d'humour ( c'est de ma faute, j'avais oublié la maxime de Desproges "on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui")
- parce que je raconte un contact que j'ai eu avec le GDS et Richard me tombe sur le rable, assez violemment, en n'ayant lu mon message de travers.
Là, Gfass en toute bonne fois expose un projet que pour ma part, je trouve tout à fait pertinent, raison pour laquelle j'ose intervenir.
Ppswing en utilisant des infos techniques tout à fait vraie, jette son dédain sur ce jeune impertinent qui n'a rien compris.
Richard lui, nous menace que ces tests faits par de jeunes incompétents, risques d'amener encore plus de misères sur l'apiculture.
Dans la dernière livraison d'Abeilles de France, un magnifique article de Paul Jungels vient éclairer le contexte et la méthodologie de ces tests: hygiéniques et VSH.
Il est donc sans doute extrêmement dangereux de lire cet article, je pense le contraire.
Du Luy nous informe qu'il fait ces tests ( avec la bénédiction de Richard? )
Ce sont surtout les sélectionneurs et les multiplicateurs qui font ces tests, de ceux que je connais.
Pour ma part, avec d'autres collègues, nous allons aussi les mettre en oeuvre cette année, dans notre projet de sélection collectif.
L'Europe nous donne même des sous pour faire nos âneries. Peut être serons nous poursuivis pour exercice illégale de l'apiculture?
Je trouve formidable que des pratiques qui étaient encore confidentielles puissent être portées à la connaissance de tous ( et toutes )
Il est vrai également, qu'une certaine rigueur est nécessaire pour les mettre en oeuvre et en tirer parti, mais on est là pour apprendre, puis comprendre.
J'ai hâte que Du Luy nous fasse partager son expérience.
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- cdsjo
- Visiteur
Sur la question: non pas de tests chez moi et à ma connaissance pas de tests chez mes collègues.
Peut être simpliste, l'état de la colonie est fait de visu, à l'observation de l"activité à la planche de vol ; avec l'habitude, il y a peu d'erreur.
Je ne discute pas de l'utilité ou non de faire ce genre de test , c'est pour moi déja inenvisageable au vu du volume de travail.
Actuellement prés de la moitié des colonies n'ont pas été visitées, le travail se fait sous la contrainte d'une averse ou de températures trop basses, je dis cela pour illustrer les contraintes qui font que l'on est trop souvent coincés dans le volume du travail et qu'il nous faut nous contenter d'aller à l'essentiel, voire à l'indispensable.
Partant du principe qu'à partir de l'instant ou l'ensemble des colonies ne présente pas de problème particulier, il y a lieu de continuer à avancer sans se poser trop de questions, celles-ci viendront s'il est constaté une anomalie, ce qui n'est pas le cas pour l'instant.
Par contre si tests sont necessaires, ils ne peuvent être entrepris que par des apis qui disposent du temps et des moyens que cela necessite; encore une fois, quand je discute avec mes collègues, tout le monde est à la bourre, et tout le temps.
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- gallus
- Visiteur
Depuis que tu fais ce test, quel est le bénéfice pratique que tu en as tiré ?
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- happy.bee
- Visiteur
En apiculture ,ils faudrait faire la différence entre sélectionneur ,éleveur et producteur de miel .(chacun sa spécialité )
je crois qu'il faudrait créer au niveau national un réseau d’éleveurs et de sélectionneurs aides par des fonds attribues par l’Europe, encadre par un comité d'apiculteur, et là ,la sélection ainsi que ce type de test pourrait être fait avec la rigueur qui s'impose .
nous aurions tous a dispositions des reines de remplacements de qualité.
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- gallus
- Visiteur
Et c'est aussi un projet qui a été lancé au plan national de sélection qui se fait par région.
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- happy.bee
- Visiteur
il y a des formations a faire et a créer ( des sélectionneurs spécialises dans l'abeille)
dans les autres domaines de l'agriculture les financements sont prives en grande partie , le marche financier est en place ,mais dans l'apiculture tout est encore a finaliser avec des budgets ridicules de surcroit .
si nous voulons dans notre filière faire en sorte d'avoir des reines de qualités et en nombre ,il va falloir passer par une refonte de ce qui se fait actuellement
et là test hygiéniques ,vsh .... entrerons dans le protocole de sélection.
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- Sam
- Visiteur
c'est étrange de voir comme l'ambiance sur le forum est corrélé à la météo... :whistle:
Pour ma part je pense que ce test ne peut être qu'un plus à apporter dans le choix entre plusieurs colonies "souches potentielles", ça va dans le bon sens , permet de mettre en évidence que deux belles ruches n'ont pas forcément le même comportement hygiénique.
PAR CONTRE : je n'ai plus la source sous les yeux il faudrait que je recherche et là je suis un peu juste, mais Marla Spivak, scientifique qui travaille depuis plus de 20 ans sur les comportements de nétoyage, puis sur VSH et SMR, a mis en évidence que ces colonies possédant le trait d'empêcher la multiplication du varroa ou de nettoyer les cellules infestées sont de très bonnes nettoyeuses, mais que à l'inverse de très bonnes nettoyeuses au test du couvain congelée ne sont pas du tout forcément performante pour lutter contre varroa.
En résumé : colonie VSH = très bonne nettoyeuse mais très bonne nettoyeuse ne veut pas dire VSH
Ci joint quand même un article du CARI (encore eux!) qui vas dans ce sens, et qui précise aussi que ces colonies qui limites l'infestation le font à travers le nettoyage mais aussi par une inhibition de la ponte des varroas (elles les rendraient stériles), et la désoperculation seulement de cellules contenant une femelle varroa fertile...
www.cari.be/medias/abcie_articles/115_genetique_smr.pdf
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- richard86
- Visiteur
Pour revenir à un test, cela n'a de valeur que si l'on a un minimum de protocole et surtout si l'on a un témoin (voir les règles d'une démarche scientifique).
La nature humaine du producteur ou de l'éleveur, face aux objectifs de production et contraintes de l'exploitation , ne le place pas dans les meilleures positions d'objectivité.
Pour ce job, j'attendrai beaucoup plus des ADA (qui peuvent avoir des actions combinées avec des centres de recherches, INRA, etc..).
Après en 2 ème phase, rien n'empêche d'élargir l'expérimentation vers le terrain pour la valider ... Mais, il faut un maître d'oeuvre qui pilote... C'est pour cela, que j'ai dit que des actions solitaires, sans contrôle scientifique sont génératrices de risque. Et avec le varroa, je pense que la garde doit être serrée.
Au bout de plus de 30 ans d'infestation, que les chercheurs continuent à chercher et que les producteurs restent rigoureux dans leurs traitements (ce qui ne les empêchent pas de demander des comptes, c'est pour cela que je verrais bien les ADA s'impliquer plus : Elles ont toutes dans leurs objets ce volet)..
Quand, le moment sera venu, s'il y a une autre stratégie qui a fait ses preuves, il faudra changer .....
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- chouette
- Visiteur
moi je pense que sélectionner les ruches est l'affaire de tout ceux qui veulent le faire et pas seulement d'un métier particulier. Chacun doit pouvoir "maitriser" tout le cycle de "son" apiculture sans se rendre dépendant des autres, des sélectionneurs, scientifiques, éleveurs ni de lignés particulière. Avez vous remarqué que la sélection en cours n'est fait que sur une lignée "artifitielle"commerciale, la buckfast?
En fait il faut bien comprendre que chacun sélectionne ses ruches même sans penser le faire. Ensuite faut-il sélectionner sur le VSH?
Pas sûr. Le VSH est une composante de la tolérance au varroa. Il y a le grooming et d'autres facteurs d'adaptaion biologique de l'abeille. Je sais que le VSH est à la mode et pourquoi pas sélectionner dessus. Mais ce qui compte c'est que la colonie deviennent tolérante au varroa. La conséquence est à mon sens plus importante que la cause. Sélectionner sur cette tolérance me semble plus intéressante que sur uniquement le VSH. Mais pourquoi pas? :whistle:
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- Eric25
- Visiteur
du luy écrit: Le test d'hygiéne qui peut etre pratiqué par tous , n'est en rien un test VSH .
Pour le mettre en oeuvre , il faut pour ( ex 10 ruches qui donnent déjà satisfaction de visu , propreté , douceur , les 2 lunes et si possible de population égale ) .
1- un cutter bien tranchant
2- le losange métal 10 alveoles x 10 alvéoles ( taillé dans un toit désaffecté , lavé à l'eau sans produit )
3- dix enveloppes papier numérotées de 1 à 10
4- un stylo , un marqueur , une feuille de papier ou carnet
Lundi 10 , à 16 h . Prendre un cadre de couvain si possible trés bien operculé , sans aucune abeille , le mettre à plat sur un toit ( pour les Hoff , mettre une une petite planchette de 5mm pour combler le vide dessous ) , poser le losange de maniere à ne pas avoir à couper les fils .
Couper à l'aide du cutter , bien vertical , la totalité du couvain dans son épaisseur en suivant le pourtour du losange ( ne pas couper de demie alvéole , sinon erreur de calcul ) .
Numéroter la ruche , numéroter l'enveloppe dans laquelle vous mettez votre losange de couvain
Une fois ce travail efféctué pour 10 ruches ou ruchettes , chez vous , vous ressortez délicatement les losanges pour faire les décomptes d'avéoles à nettoyer par les abeilles .
Vous avez recto sur 100 alvéoles , 5 alvéoles avec du pollen et 4 avec des oeufs , le pollen , elles ne vont pas l'enlever et les oeufs ,cela leur sera trés facile . Donc 91 à nettoyer .
Maintenant le verso , 6 de pollen et 5 d'oeufs ou de trés jeunes larves ( à 3 jours , maxi ) . Donc 89 à nettoyer . Elles auront donc au total 180 alvéoles à nettoyer . Tout noter sur le carnet .
Mettre les enveloppes au congélateur sans les écraser .
Mardi 11 , à 16 h . Sortir les losanges congelés et les remettre dans les dix ruches respectives ou pas .
Mercredi 12 , à 16 h . Reprendre les cadres et faire un décompte sur place et les remettre dans les ruches . Le travail de terrain est terminé , en ayant tout noté .
Pour la ruche qui vient de servir d'exemple , vous aviez donc 180 alvéoles à nettoyer mais elles n'en ont vidées que 160 . Le résultat est que votre ruche est hygiénique à 88,89% (160x100 : 180 ) . Elle ne fait pas partie de celles que vous allez retenir pour vos greffages , de 90 à 100 c'est parfait et parfois certaines ont déja repondues , c'est le must . Tout noter .
Ce travail est fait tous les ans sur notre exploitation .
Bonjour,
Comme Du Luy, ce test est aussi réalisé tous les ans sur mon exploitation sur les dix meilleurs colonies retenu pour le prélèvement des larves, le critère hygiénique est très important, cela fais plus de 20 ans que nous le réalisons.
les critères de sélections sont multiples, en voici quelque un:
Douceur
Production, miel Pollen
Maitrise de l'essaimage
sensibilité au maladie
Tenue du cadre
Disposition des provisions, agencement de la chambre à couvain (Pollen, miel)
Développement en sortie d'hivernage
reprise de ponte suite à carence
comportements hygiéniques multiples
butinage par temps frais
qualité des constructions
Propolisage des cadres et ruche
d'autres paramètres sont encore pris en compte, je choisi 10 colonies sur l'ensemble de mon cheptel sur des reines de mon élevage ou d'achat, peut importe ce sont les critères qui détermine.
je travail avec de la F-A ou TH3, je précise que je ne suis pas éleveur de reines, mais producteur de miel,
Du Luy à raison il est très simple de produire ces reines et c'est un réel plaisir, l'élevage est ce qui est de plus passionnent dans notre métier.
le plus important, j'ai un cheptel homogène, avec de très belle moyenne et de surcroit agréable à conduire.
Mise à part l'apport de souche, sélectionné sur votre cheptel, peut importe le nombre de ruche, ensuite patience est ténacité
E
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- richard86
- Visiteur
Entièrement d'accord, pour qu'un sélectionneur rentre dans la démarche du test pour isoler les caractéristiques les plus favorables pour les lignées qu'il va développer.
(Il est déjà dans une démarche spécifique)
Le nombre de sélectionneurs est très faible et il y a peu d'éleveurs. Donc, il devrait être facile de coordonner leurs actions.
Comme Gallus, l'a évoqué : voir un plan d'action pour l'ANERCA
Par contre, je vois mal dans cet exercice, l'exploitation centrée sur la production de miel (et ce sont la grande majorité des exploitations apicoles).
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- richard86
- Visiteur
et il n'a pas dit : il faut au moins 5ans pour arriver à quelque chose de bien et 1 an pour tout perdre, si on a fait quelques entorses aux règles que l'on s'est fixées.
Tant mieux, si tu peux mener ensemble toutes ces compétences (élevage et production).
La majorité des apis reste au stade de la production.
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- gfass2
- Auteur du sujet
- Visiteur
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- happy.bee
- Visiteur
nous sommes tous confrontes a des problème d'hybridations qui engendrent des disjonctions des le f1.
pour la plupart nous travaillons avec des hybrides et avons besoins de renouveler constamment nos reines .
effectivement chouette chacun peut et a le droit de se contenter des abeilles qu'il dispose . Mais comme le disait frères ADAM nous ne pourrons faire les croisement de l'apiculture de demain que si nous conservons des races pures.
je pense que c'est donc bien un travail de sélectionneur que de fixer un caractère sur une lignée .
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- Eric25
- Visiteur
Aujourd'hui je pense que les exploitations qui tire leurs épingles du jeux sont celles qui travail avec des objectifs de sélection cheptel, bien sûr je pourrait être bien plus performant en étant encore plus sévère, mais il faut trouver juste milieux avec la production, c'est compatible, un seul mot, organisation des tâches et rigueur dans le travail.
Oui cinq ans pour voir les premiers résultat, mais il faut s'adapter chaque saison.
Mon maître etait en 1982 Charles Goetz, dont je me réfère toujours dans le réssonnement et bien sur la pratique qui etait très bonne pour l'époque, ensuite j'ai adapté a mon exploitation.
Attention ce n'est pas pour autant que c'est rose tout les jours, nous ne sommes pas non plus au pays des bisounours..
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- Eric25
- Visiteur
happy.bee écrit: sélectionner il ne faut pas le voir dans le sens de modifier mais de se servir de se qui existe déjà .le problème qui se pose c'est de conserver l’homogénéité d'un cheptel . les caractères ne sont pas forcement reproductibles d'une génération a l'autre en ce qui concerne la tolérance au varroas et a l’hygiène.
nous sommes tous confrontes a des problème d'hybridations qui engendrent des disjonctions des le f1.
pour la plupart nous travaillons avec des hybrides et avons besoins de renouveler constamment nos reines .
effectivement chouette chacun peut et a le droit de se contenter des abeilles qu'il dispose . Mais comme le disait frères ADAM nous ne pourrons faire les croisement de l'apiculture de demain que si nous conservons des races pures.
je pense que c'est donc bien un travail de sélectionneur que de fixer un caractère sur une lignée .
Je suis tous a fais d'accord avec toi, laissons le travail de sélection au sélectionneurs, pour en avoir rencontrer plusieurs, c'est une passion, pour la plus part le résultat est excellent, je suis toujours admiratif devant certaine souche..
Ce qui nous permet ensuite de travaillier dessus.
Ensuite ce qui est très gratifiant pour chacun, ce sont les échange, cet a dire les remonter d'informations de terrain en exploitation réel de ces filles vers le sélectionneur ou multiplicateur avec retour de certaines filles qui leurs permet d'affiner le travail.
C'est une vision de l'apiculture, qui s'avère rentable pour chacun dans le temps.
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- richard86
- Visiteur
Quand tu mets en avant la DDPP. Derrière ce sigle, c'est la Direction Départementale de la Protection des Populations.
Elle a repris les missions des Services de l' Unité Départementale de la Concurence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes et de la Direction Départementales des Services Vétérinaires.
Un certain nombre des missions ont été "externalisées" (selon le vocabulaire administratif) à titre d'exemple la gest ion des déclarations de ruches au GDS pour ce qui nous concerne..
Les missions des ASA et de l'expert sont fixés par un arrêté préfectoral (missions sanitaires pour les ASA) ou d'expertise (pour l'expert, en cas d'arrêté de destruction de cheptel et d'indemnisation prescriptes par le Ministère de l'Agriculture).
L'amélioration du cheptel (génétique) n'est pas du tout dans les compétences de l'organisation mise en place.
Je pense, qu'il faudra voir ailleurs ...
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- gallus
- Visiteur
Le but de ce forum est de partager de l'information et pas de dire qui doit faire quoi parce que c'est très difficile et tu n'y arriveras jamais.
Par exemple, çà fait qq années que je m'intéresse au VSH. Quand j'en parlais autour de moi à d'éminents collègues, j'avais en retour un sympathique haussement d'épaule. Aujourd'hui, ils sont les premiers à l’affût pour pouvoir les multiplier dès qu'elles seront à maturité.
J'ai participé cette année à la mise en place d'un plan de lutte contre le cynips.
Si j'avais écouté les "professionnels": sylviculteurs, élus, suivi les décisions prises au niveau national par d'éminents (ir)responsables apiculteurs notamment, il ne se serait rien passé dans notre région. On a fait tout le contraire. Et j'espère que dans qq semaines, notre travail sera couronné de succès.
Comme le font remarquer Mange et De Luy, il faut travailler, beaucoup, avoir confiance dans ce que l'on fait. Mesurer le travail accompli, apprendre à faire des choix, prendre des décisions. C'est la base, après tout en découle.
Cdsjo fait des choix différents sur le sujet de sélection et il a sans doute 100% raison dans la logique de son exploitation.
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- happy.bee
- Visiteur
mais le forum peut être aussi fait pour que puisse y débattre des besoins de l'apiculture.
le temps que nous employons a faire vivre nos exploitations, pour la plupart nous prive de bien d'autre activités et si on délègue a celui qui sait mieux faire une chose ce sera ça de gagne .
je pense que je suis comme beaucoup d'apis, j'ai un besoin et j'aime en parler ou essayer de l’écrire .et c'est en fonction des réponses, que je vois si je suis sur la même longueur d'ondes .
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- du luy
- Visiteur
Ce test basique n'a pour vocation que d'améliorer un cheptel ( et c'est ce qui se passe ) . Dans la terminologie apicole , il n'est pas rare d'entendre "je vais visiter les ruches ou je vais soigner les ruchers " , nous voulions faire un peu plus que des constats . D'aller sur un rucher pour voir que la peinture tient bien , que les abeilles entrent et sortent et qu'il y a de jolis couvains , nous paraissait insuffisant , nous voulions au fil des années etre acteur de notre ( non pas dans le sens d'artiste , mais plutot d'avoir des actes qui font que ) .
J'ai livré dans le détail , le procéde qu'utilisent beaucoup d'apiculteurs et qui s'y retrouvent dans la tenue globale de leur cheptel . Que le fait d'améliorer son cheptel n'intéresse pas un apiculteur , c'est son choix mais lorsque l'on greffe pour élever des centaines de reines , il vaut mieux opter sur des souches propres . Remerciements à Mange pour son énumération .
Nous avons trouvés sur notre route professionelle des gens qui nous ont bien fait avancés ( notament Michel et Christiane M ) et beaucoup d'autres que je remercie .
Je rends juste la monnaie par mes interventions .
Je n'aimerai pas me réveiller un matin en découvrant que mon activité historique a disparu .
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- ardecho
- Visiteur
ensuite, comme je suis en bio mes traitements varroa sont souvent moins efficace que les traitements classiques, surtout lorsque la météo ne s'y prète pas. et mes pertes hivernales oscillent ainsi entre 15 et 25 % selon les années (et une fois 40%, l'année ou je suis devenu papa en pleine période de traitement... :S )
est-ce que d'après vous, mon cheptel subit une forme de selection sur sa résistance à varroa ?
en effet je greffe sur mes propres souches, en prenant comme ruche-mère des colonies ayant très bien passé l'hiver puis ayant démarré en trombe au printemps malgré des traitements relativement peu efficace.
le hic : 1 an sur 2 j'achète quelques reines fécondées pour ramener un peu de sang neuf et là je ne maitrise rien niveau varroa, sans parler des fécondations aléatoires malgré mes ruches d'élevage de mâles...
d'où la 2e question : si tout le monde faisait une selection massale tout en appliquant des traitements a minima (sans saturer les ruches d'amitraze) est-ce qu'on aurait pu arriver a une situation satisfaisante ?
parce perso, je ne crois pas que l'homme ai jamais réussit a réellement "améliorer génétiquement" quoi que ce soit;
il ne fait que modifier certains paramètres pour des avantages a court terme tout en provoquant souvent des conséquences néfastes. ex : manque de résistance globale face aux pathogènes pour cause de manque de diversité génétiques.
normal quand on touche a des choses dont on ne maitrise pas la totalité des tenants et des aboutissants...
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