Conservatoire et réservoir, qui doit financer ?
- APISELECT
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Bonjour à vous tous,
Je lis que le sujet concernant les centres de sélection, vous a bien mobilisé et je vous en remercie.
Petite précision.
Un conservatoire, en l’occurrence pour l’abeille, est un lieu protégé ou l’activité principal est uniquement que de conserver tel quel une variété d’abeille. Un conservatoire a son utilité de banque de réserve génétique.
Un réservoir est lieu ou la variété ou espèce n’est pas forcément endémique à ce lieu. C’est un lieu isolé, d’activité ou les praticiens apportent des modifications par des sélections et ce principalement sur une seule variété. Leur approvisionnement provient des conservatoires. Leur études et recherches sont basées pour les améliorations morphologique et qualitatif de caractères ou si plus scientifique, génétique.
La synthèse de vos remarques, malgré vos demandes, est qu’il n’en existe pas d’officiel en France
Si sur notre territoire, malgré de nombreux lieux pouvant très bien satisfaire, aux critères d’isolement, aux volontés d’apiculteurs, aux responsables apicoles voir même élus, c’est qu’il y a une mauvaise organisation d’ un élément manquant. A mon avis, c’est la non structure de base d’un financement.
La question nous concernant qui doit payer pour que ceux-ci puissent 1 se créer et 2 continuer à pérenniser. Ne vous mortifiez pas, cette problématique de financement est de même dans bien d’autre pays.
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- Aux ruchers du vexin
- Visiteur
il y a un institut de l'abeille.
Beaucoup de travaux sont financés; par l'état, et depuis 8 /9 ans par les fonds €.
Énormément de choses sont autours de ce ministère.
il est d'aileurs dans les pays de l'est, courant de trouver beaucoup de remèdes ; fait à partir des produits de la ruche. une piste occultée chez nous, c 'est légal là bas, et même ce qui est le plus utilisé! ; mais qui permet de soigner et de financer les centres , au sein des structures misent en oeuvre depuis plus de 50 ans.Mais c est une autre histoire qui mériterait on y revienne.
Les souches sont conservées, des éleveurs multiplicateurs certifiés et avec contrats, permettent d'approvisionner toute la Roumanie de reines jeunes et de lignées avec pedigrés; avec suivi et tests permanents.
Il existe la même chose en Pologne.
Dans les deux cas les apiculteurs sont gagnants. ils achètent des lignées solides, à des prix assez intéressant. de l ordre de 10 euro dans les deux pays.
Et n'importe qui ne met pas captif un nom, par des moyens juridiques douteux, un ecotype, car c'est à l'état ou aux facultés qu’appartiennent les souches.
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- gallus
- Visiteur
APISELECT écrit: Si sur notre territoire, malgré de nombreux lieux pouvant très bien satisfaire, aux critères d’isolement, aux volontés d’apiculteurs, aux responsables apicoles voir même élus, c’est qu’il y a une mauvaise organisation d’ un élément manquant. A mon avis, c’est la non structure de base d’un financement.
La question nous concernant qui doit payer pour que ceux-ci puissent 1 se créer et 2 continuer à pérenniser. Ne vous mortifiez pas, cette problématique de financement est de même dans bien d’autre pays.
Ceci est en cours de construction au sein de l'ITSAP et de groupes décentralisés.
La raison majeure de tous ces retards, sont dues aux mauvaises habitudes prises, aux a priori en tous genres.
Les financements bien que primordiaux, c'est secondaire dans un premier temps.
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- happy.bee
- Visiteur
si l'institut technique avait été créé par des apis pour des apis (sans la fnsea) ,l'interprofession c'est a dire les apiculteurs serait en place et le financement de ces structures serait possible (sans l’état ).
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- chouette
- Visiteur
Je vois (c'est mon avis) 2 cas différents dans ce que tu dis apiselect:
Cas 1) Conservation d'abeille endémique du pays. Dans ce cas c'est plutôt de la sauvegarde. Ce cas s'applique à l'abeille noire en France et toutes les bonnes volontés devraient être utilisées avec au minimum un financement publique afin d'assurer la sauvegarde. Comme le disait Lionel GARNERY, si l'abeille n'était pas utilisée en agriculture, l'abeille noire serai inscrite sur la liste rouge des espèces menacées par l'IUCN.
cas 2) conservatoire espèce non endémique et non en danger, concernant plutôt la sélection: Financement uniquement privée, incluant des membres d'organisation professionnelle s'ils le désirent pour l’intérêt privé de leur membres mais dans tout les cas hors CVO,..... non obligatoire!
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