2016, l'an pire contre attaque !
- du luy
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Visiblement votre situation n'intéresse personne , c'est normal .
J'ai des idées a foison pour la vente directe de vos produits , la Gms , n'y pensons plus , c'est déjà occupé par le négoce et des apis . Les marchés , c'est déjà la guerre entre apis , n'y pensons plus non plus .
Par contre , si vous habitez à la campagne , vous faites donc parti d'un canton de plusieurs dizaines de villages dont le chef lieu . La premiére idée serait de faire parvenir par la poste , un avis de votre présence dans le village X le lundi matin de 9 à 12 h , le lundi aprés midi dans le village Y de 14 à 18 h et ainsi de suite . Comme dans les temps anciens , soit prévenir les habitants de votre arrivée par mégaphone soit avec une cloche ( de Villedieu , bien sur ) , les normands comprendront .
Les réunions Tupp, un responsable dans chaque village du canton qui regroupe des commandes et vous l'apiculteur , vous arrivez comme un bienfaiteur.
Si vous avez des idées , donnez les , nous pourrions féderer autour d'un pole commun .
C'est reparti , c'est la faute de Gilles , il m'envoie des mots doux et ce n'est pas le seul .
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- chouchie
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- du luy
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Dis donc , je n'ai que 64 !
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- Aux ruchers du vexin
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merci de rester ...
pour les normand ca peu aussi être une poêle en cuivre :lol: si on a pas les moyens d avoir la cloche! :whistle:
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- morgan
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les amap peuvent aussi interessé du monde, moi j'avais eu un peu la meme idée que du luy mais en mode opération ramadan dans les cités par exemple avec des miels pas trop cher genre colza,toutes fleurs ou tournesol
a voir a se grouper a 3/4 apis et vendre direct sur le parking chez babylone(lec..rc,car...r,int.......é,etc)
mais ton idée me séduit bien
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- ardecho
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"ça nous intéresse mais les autres api avec lesquels on a travaillé ont tous abandonné car ils ne vendaient pas assez
pour que ça vaille la peine de se déplacer..." :S
après j'ai essayé 3 marchés de producteurs différents, interdit aux revendeurs et réservés aux producteurs locaux : les ventes
sont aussi dérisoires. ça n'intéresse pas grand monde, je crois que les prix rebutent la plupart des gens.
mais ce que je ne comprend pas là-dedans, c'est que les petites boutiques types épiceries fines, magasins de produits du terroir, magasins bio, etc
m'écoulent énormément de stock en toutes saisons ! ils m'appellent très souvent pour dire que tout est partit et qu'il en faut encore !
pourtant avec mes prix déjà élevés (entre 12 et 16€/kg) + leur marge, ça fait des prix bien plus élevés qu'en vente directe...??? :blink:
il y aurait donc une clientèle prète à mettre le prix mais qui ne fait ses courses que dans les boutiques du centre-ville.
bon du coup ça me dérange pas trop perso mais il y a d'autres producteurs qui ont plus de mal...
certains par chez moi pensent à acheter une caravane ou un camion et faire épicerie ambulante, à voir...
mais c'est dur de détourner les gens des gms et leur tarifs de compèt' :whistle:
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- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Dire qu'il faut des ruches , qu'il faut faire du miel et laisser des familles entiéres sur le carreau , perso j'ai du mal a comprendre cette stratégie .
J'aime bien le constat d'Ardécho , cela explique déjà un peu quelque chose et j'aimerai bien que d'autres comme Morgan donnent des idées nouvelles mais surtout faisables .
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- du luy
- Auteur du sujet
- Visiteur
Deux ans déjà ! . Avez vous trouvé des solutions ? .
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- max16380
- Visiteur
apres je vois bien que les villes ne se préoccupe pas des marchés voir ca dérange (nettoyage, frais supplémentaire, etc).
pour moi faut reprendre le systeme a la base c a d investir des lieux dispo proche grande villes et organiser des marché exclusif aux producteurs et pas pour 10 pélerins ouvert a tous sans exception a partir du moment qu'on garantie le 100% fais maison et made in france et ceux sur tous le territoire francais quitte a investir des spots comme pour une free party, la les gars ils vendent de la drogue en tt impunité , bah nous pour de la bouffe on risque quoi? fin c peu etre pire! bref si on ai 50 ou 100 camelots c comme pour les manouches ca crée une cohésion et une force et la c pour le bien de tous le monde, en revanche il faut mettre carte sur table et garantir un prix abordable pour le consommateur qui doit s'approcher des prix des GMS
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- maya730
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- ardecho
- Visiteur
avec des potes on a monté un magasin de producteur, on a tout fait nous même, réhabilitation du lieu, travaux d'aménagement, on a même fabriqué les meubles avec
du bois du pays. crowfunding sur internet, quelques dons des locaux, amis, etc... et on s'est lancé.
c'est beaucoup de boulot, la gestion, l'entretien et les permanences boutique à tour de rôle mais ça vaux le coup !
ça marche super bien que ce soit avec les locaux ou les touristes, la demande est là et notre principal problème c'est d'arriver à fournir pour ne pas avoir de rayons vides.
beaucoup de clients nous encouragent et nous disent que ce type de magasin c'est l'avenir. certains viennent de loin car ils savent qu'on a des produits introuvables en supermarché.
perso ça n'écoule pas toute ma production mais vu comment ça tourne je pense que ça peut représenter pas loin de la moitié. pour le reste quelques marchés, des dépot-vente dans des commerces et des gites ruraux + la vente à domicile pour les clients que je connais bien. j'espère pouvoir tout vendre comme ça.
bon evidemment, ça ne fonctionne que si on a une ou deux tonnes de production, après je comprend bien que c'est chaud
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- louiseluc
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- Apinoires
- Visiteur
Oui Ardecho, vaste débat, mais ta conclusion reflète bien le problème, car faire du 100% sur une tonne, même revalorisé par le prix au détail, une fois levé tes frais ça ne fera jamais vivre une exploitation et ne nourrira non plus jamais une famille !
A cela et même si c'est tout à fait louable, je crois qu'il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier ?
Si on souhaite vivre de ce métier il est donc indispensable de brasser plus grand, d'avoir et d'exploiter un certain nombre de caisses pour servir également une clientèle 1/2 gros qui assurera le chiffre du "seuil vital" indispensable, vu que de nos jours le marché du miel (de crus et de producteur) est très porteur et finalement assez bien valorisé même en 1/2 gros, le problème serait donc plutôt de produire davantage et surtout plus régulièrement !!
Les proverbes ne sont jamais faux, "on ne peut pas être au four et au moulin" j'ai d''ailleurs toujours été admiratif (pour ne pas dire moins) devant les gars qui conduisaient plusieurs centaines de caisses (et voire plus) et qui trouvaient le temps de faire quasiment un marché quotidien, mais peut être que chez eux leurs caisses n'ont jamais besoin de rien, ? qu'elles se transhument seules ? et qu'elles leur font peut être du miel déjà mis en pots ? :lol:
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- gfass
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Avec cette demande de miel made in France qui va s'accentuer (madame Soleil) pour les miels locaux, personnellement si j'étais pro ou demi pro, j'adapterais ma stratégie à la demande et prêterais attention à tes conseils.
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- ardecho
- Visiteur
louiseluc écrit: Ardecho, vous êtes à combien à vous passez le relais ? Durée egale pour chacun et pour quel type de commerce ?
on est 17 à se relayer et le nombre de permanences de chacun est au prorata du volume des ventes.
ça varie de 2 à 4 demi-journées par mois.
et pour répondre également à Apinoires, bien sur ça ne suffit pas à faire vivre une famille mais comme je l'ai déjà dit, je préfère que ma famille ne dépende pas
de l'apiculture (et donc de la météo) pour vivre... l'apiculture reste pour moi un revenu d'appoint.
et n'empêche que si une ou deux tonne reste limite, au prix du détail et vu le faible cout d'entretient d'un cheptel modeste et presque sédentaire, c'est peut-être pas loin d'être aussi rentable qu'une grosse exploitation qui vend tout en fut et qui dépense une fortune en frais de transhumance et en achat de reines et d'essaims...
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- bee680
- Visiteur
Partage de mon expérience, après 15 années d'installation, voilà comment je fonctionne:
(À noter que nous sommes deux sur l'exploitation+ un peu d'aide familiale de temps en temps).
entre 200 et 300 colonies de production, soit 5 à 10 tonnes par an (cette année 15, mais bon c'est exceptionnel).
Atelier de transformation, pains d'épices, nougat...(grosse part du chiffre d'affaire).
Ventes: 3 marchés par semaine (1,5 tonnes écoulées), 1 magasin de producteur en associé avec 3 demi journée de perm. par mois (1 tonne écoulée), 3 grandes surfaces (3 tonnes de miel écoulées), magasin à la ferme+ un marché de Noël et quelques revendeurs par ci par là (environ 1to. écoulée).Exceptionnellement comme cette année je fais du fût pour le gros (Michaud, Dorsmann...), mais ça reste rare.
Les avantages du système: la diversification à tous les niveaux (productions, ventes, transfo.), tous les oeufs ne sont pas dans le même panier comme disait l'autre/Désavantages: il faut être au four et au moulin tout le temps, c'est la course.
Voilà, après c'est pas Byzance tout le temps, on bosse beaucoup, les vacances c'est rare, au Réel la MSA nous pompe un max, pour au final une retraite de misère.Mais bon, c'est un choix de vie, si je compare avec des apis qui font que du fûts, j'ai pas l'impression de m'en sortir mieux...
Bon je vous laisse, aujourd'hui c'est journée repos, relax.
bonne fin de saison à tous.
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- louiseluc
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- ardecho
- Visiteur
louiseluc écrit: Sous quel forme juridique sont constituées vos structures ?
nous c'est association loi 1901
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- bee680
- Visiteur
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- louiseluc
- Visiteur
bee680 écrit: Entreprise Individuelle, 1 chef d'exploitation+ 1 salariée temps plein.
Ma question n'était pas assez précise, je parlais de vos magasins de producteurs , pour le vôtre vous êtes combien de producteurs associés ?
Ardecho, 17 ça doit faire une belle structure ! Quelle surface de vente ? Que de l'alimentaire ? Des doublons ou de l'artisanat peut-être ?
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- bee680
- Visiteur
GIE (Groupement d'Intérêt Economique), 12 associés qui effectuent les permanences en fonction de leur chiffre d'affaire, un dizaine de dépositaires (vins, bières, huiles...), quelques doublons voir triplons (sur charcuterie, viande et fromage).Pas de doublon pour le miel.
Pas d'artisanat autorisé sous cette forme juridique.
Une surface d'environ 150/200m2.
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- ardecho
- Visiteur
le magasin est donc divisé en 2 parties.
peu de doublons chez nous, uniquement sur les jus de fruits et les produits à base de châtaignes.
une surface totale d'environs 60m2 mais c'est bien tassé :lol:
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- louiseluc
- Visiteur
Dans des villes de combien d'habitants ?
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- ardecho
- Visiteur
en été on double les ventes mais sinon les locaux sont contents de ne pas avoir à aller en ville pour trouver des produits du coin et de l'épicerie bio.
beaucoup sont aussi motivés par le fait que leurs achats font vivre les petits producteurs de la région, ce qui permet de freiner un peu l'hémoragie des exploitations qui disparaissent
et de la moyenne montagne qui se désertifie...
on surf aussi sur le ras le bol des grandes surfaces et de leurs produits dont on ne connait pas la provenance
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- Apinoires
- Visiteur
ardecho écrit: nous c'est un peu plus compliqué, 2 associations distinctes, l'une de producteurs (affilié msa) et une de transformateurs et artisans + quelques dépots-vendeurs.
le magasin est donc divisé en 2 parties.
peu de doublons chez nous, uniquement sur les jus de fruits et les produits à base de châtaignes.
une surface totale d'environs 60m2 mais c'est bien tassé :lol:
Oui la vente directe est certainement intéressante Ardecho, mais je tiens à en rassurer beaucoup ici, rien de bien nouveau, car ça à toujours existé, même si majoritairement limité à des pseudos amateurs (50/100 caisses en production) ou pluri-actifs avec des professions qui s'y prêtent assez bien : instituteur ou similaire, ou fonctionnaires avec horaire dynamique, ou encore agri ou bon nombre d'autres retraités, ?
J'en connais et je dois reconnaître que pour certains qui se débrouillent assez bien, ça peut représenter un excellent complément de revenus, quand on exonère en prime les frais fixe que doit supporter une exploitation, sans oublier la (MSA) et pour une retraite (aux flambeaux) !! :lol:
Cependant la réalité de la rentabilité d'une "vraie" exploitation en est toute autre, en dessous 200 caisses on ne vit pas de ce métier, on y survit et souvent assez mal !
Du luy et d'autres anciens sur le forum, ne me démentiront pas, puisque ça à d'ailleurs toujours été ainsi, si il y à encore peu, les mielleries rentraient c'est vrai plus de miel que de nos jours, il faut se souvenir que ce dernier ne valait que dalle !! et même si le travail pouvait sembler moins compliqué (varroase/ frelons.. etc...), il fallait donc déjà à cette époque (que certains "nouveaux venus" pourrait croire "bénie") , envisager de voir plus grand, non pas par ambition mais par nécessité !!
Et de nos jours, quand on y réfléchi bien, rien n'à finalement changé d'un iota, si les productions se sont effondrées de moitié , les prix des miels ont augmentés eux de combien ? et comme ceci n'est pas du tout réservé au détail, qui pourrait prétendre que ce métier n'aurait d'autre avenir, que assis sous un parasol au bord d'une route en attendant les touristes ???,
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- bee680
- Visiteur
Pour le complément de revenu (s'il devait y en avoir), moi je préfère miser sur la vente en gros, parce que s'il faut compter sur les prix d'achat du gros pour faire vivre une exploitation ces dernières années bonjour l'angoisse!Mis à part certains miels qui se vendent comme des petits pains comme la lavande et le sapin...Le reste personne n'en veut, trop de concurrence étrangère imbattable niveau prix, après la qualité c'est autre chose et encore!
Je pense que ça dépend des cas,des régions, du pouvoir d'achat, de la diversité des miels produits.Il faut s'adapter au terrain.
L'apiculture est de toute façon un métier très difficile, tant du point de vue physique qu'économique, très peu d'exploitations sont rentables dans le vrai sens du terme, c'est à dire qui dégagent un ou des revenus permettant de faire vivre une famille.Les illusions du début, laissent souvent places après quelques années à de grandes déceptions et désillusions.
Mais pour en revenir à nos moutons, on parlais bien du stock il me semble, mieux vaut vendre son miel tranquillement avec des prix stables sur les marchés et autre, que de l'avoir dans son hangar...Parce que là également il coûte quelque chose!
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- ardecho
- Visiteur
je pense même que pour bien dormir et ne pas se brouiller avec son banquier, il vaux mieux avoir une autre source de revenus
mais pour en revenir à la vente, il est facile à comprendre que 100 caisses qui produisent du miel vendu 16€/kg rapportent autant que 200 qui produisent du miel à 8€/kg...
en terme de bénéfice elles seront même encore plus rentable car moins de msa, moins de gasoil et une miellerie plus sommaire donc moins couteuse.
j'ai connu un certain nombre de jeunes api super motivés qui s'installèrent avec 250 ou 300 ruches, le 4X4 et la grosse miellerie pro et qui, quelques années + tard ont revendu le tout à prix bradé pour rembourser la banque et la DJA...
après il y a 1000 façons de faire de l'apiculture.
il y a encore 4 ans je mettais 20 ruches à la gelée-royale d'avril à aout, c'était largement rentable mais par contre aucune vie de famille !
et surtout marre d'avoir des intermédiaires qui se gavent sur mon dos ! la gelée achetée 12€/kg et revendu le double au client final, je pouvais plus, surtout après avoir passé des journées de 16 heures pour la produire.
donc c'était rentable mais invivable.
ceux que je connais qui vivent bien de l'apiculture ont hérité de la structure d'un parent, ou bien ont attendu 20 ans avant de pouvoir passer de pluri-actif à pro (une fois le matos amorti et la maison/miellerie finie de payée)
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- maya76
- Visiteur
Ardecho 12 € le kg c est le prix de mon miel d été ??????
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- abeille64
- Visiteur
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- Apinoires
- Visiteur
ardecho écrit: Apinoires nous avons déjà eu ce débat par le passé. je continu de penser qu'on peut faire de l'apiculture sans pour autant vivre uniquement de cela.
je pense même que pour bien dormir et ne pas se brouiller avec son banquier, il vaux mieux avoir une autre source de revenus
mais pour en revenir à la vente, il est facile à comprendre que 100 caisses qui produisent du miel vendu 16€/kg rapportent autant que 200 qui produisent du miel à 8€/kg...
en terme de bénéfice elles seront même encore plus rentable car moins de msa, moins de gasoil et une miellerie plus sommaire donc moins couteuse.
donc c'était rentable mais invivable.
ceux que je connais qui vivent bien de l'apiculture ont hérité de la structure d'un parent, ou bien ont attendu 20 ans avant de pouvoir passer de pluri-actif à pro (une fois le matos amorti et la maison/miellerie finie de payée)
Tout d’abord pour répondre à bee680, je fais effectivement réponse à Ardecho et pour une région qui nous est commune, ou les miels produits (pas forcément très abondants) sont en principe des miels de crus et assez bien revalorisés, tout aussi bien en détail qu’en 1/2 gros !
Donc, toujours pour répondre à Ardecho, si je comprends très bien qu’une apiculture sédentaire de moindre importance puisse représenter un complément de revenu intéressant et que ceci soit conforté par la facilité d’une vente au détail rendue possible par la faible exigence d'un cheptel moins important, comme je l’écrivais précédemment je reconnais que pour l’instituteur dont l’emploi du temps (et les vacances) le permet mieux qu’à d’autres professions et avec une couverture sociale à envier, exactement comme pas mal de retraités, c’est effectivement plutôt un excellent choix , mais qui semble limité !!
Dans l’apiculture et en pluri-actif, tout le monde n’est pas aussi bien favorisé, par exemple, pour le gars qui se tape ses 8h de boulot + souvent une heure (ou plus) de route, conduire également une centaine de caisses reviendrait à lui consommer tous ses WE et congés et pour ces gens là, il vient bien souvent à l’esprit de faire un choix ? surtout si l’apiculture représente une préférence, mais dès ce moment là, il est bien évident que le gars de mon exemple, se verra obligé de voir les choses bien différemment, sommes nous d'accord ?
Quand à ton exemple de 100 caisses conduites ''cool’’ et en sédentaire qui rapportaient l’équivalence de 200, en conduite ‘’pro'' et donc en transhumance, je ne vais pas te faire un cours de Math, mais tu sais très bien et tout comme moi que ceci n’est pas comparable du tout, vu que les récoltes des ruchers sédentaires (12 à 17kg) sont très souvent bien en dessous des 50% des ruchers transhumants, qui dépassent tout de même les 40 kg (de moyenne) !!
Alors oui, ça nous donnerait plutôt 100 caisses x 15 kg (en forçant bien) : 1,5t. x 16€ = 24 000€
mais parallèlement: 200 caisses "pro" x 40 : soit 8t. et même si vendu à 8€ = 64 000€ ce qui est très loin de faire la même chose, tu crois pas ? :silly:
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