Installation JA : oui ou non ?
- Forest
- Auteur du sujet
- Visiteur
ça fait plusieurs années maintenant que j'arpente ce forum, avec en tête le projet de m'installer depuis 2013 déjà en Bourgogne. Du coup j'en appelle à vos retour d'expérience sur vos parcours d'installation respectifs. J'ai le parcours assez classique du JA en devenir, BPREA, des stages trop court donc je me suis fait embaucher 2 saisons sur une grosse exploitation où là j'ai appris ce qu'était une ruche et comment on la travaille, cela tout en montant mon cheptel en parallèle. Je suis passé de 3 ruches en 2013 à une centaine aujourd'hui. J'étais parti depuis le début dans l'idée de m'installer progressivement, d'abord en me formant chez autrui, et en montant gentiment jusqu'au niveau de cheptel où ça devient sport à gérer en plus d'une autre activité, puis en franchissant le pas et m'installer avec les aides, acheter 200 ruches en début d'année pour faire une saison avec le maximum d'atouts de mon côté. Je suis entre zone de plaine et zone défavorisée, du coup avec les aides franceagrimer qui sont assez intéressantes mais souvent pas cumulables avec la DJA, je me dis, au vu des contraintes d'une installation aidée cela vaut il le coup de suivre cette démarche?
Aujourd'hui je me demande si il n'est pas plus intéressant de multiplier fort mes 100 ruches, pour obtenir pareillement 300 ruches fortes à hiverner fin 2017 et se lancer comme ça....
je n'ai pas de bâtiment et ne compte pas investir avant au moins 5 ans d'activité, pas de miellerie je me débrouille ou bosse en entraide, priorité au cheptel aujourd'hui.
Que vous dis votre calculette?
Merci
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Visiteur
Comment penses tu commercialiser tes produits ?.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Forest
- Auteur du sujet
- Visiteur
A ce jour mon prix de revient fait peur, donc je vend tout au détail. Mon projet prévoit un peu de ente en gros, 1/4 à 1/3 et le reste en demi gros (magasins, supermarchés, commerces divers...) quelques foires et marchés de noël mais surtout pas de marchés régulier. le plus de marge et valeur ajoutée possible mais le moins de temps passé à la vente.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Visiteur
Perso , je continuerai ainsi pendant mini deux ans avant de faire une installation JA qui te fait entrer dans une logique économique pure et dure . Continue de te faire une clientéle au détail , tu auras du répondant , si toutefois tu as besoin de justifications pour les banques , la DDTM , les assurances .
Et puis , si tout va bien , dans deux ans tu seras encore plus performant , il faut au moins 5 ans pour conduire , une exploitation de 200 à300 ruches . Ceci dit , si tu es bien entouré avec un ou plusieurs apis pédagogues , cela sera peut etre moins . Julien , j'ai un peu zappé mais je crois qu'il m'arrive un truc bizarre , je vieillis un peu tous les jours . :sick:
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Forest
- Auteur du sujet
- Visiteur
En fait ma crainte est d'avoir le C..entre 2 chaise trop longtemps, je ne sais pas si c'est profitable ou non.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- du luy
- Visiteur
D'autres apis pros vont te répondre , mais en étant patient , tu vas y gagner en puissance . Excuse moi pour mon étourderie .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- morgan
- Visiteur
tu dis que tu n'as pas de hangar mais il te faudra trouver un endroit correct pour stocker ton miel en pot, que tu vas garder une année contrairement au fut qui partent en septembre octobre
pour les charges msa avec 220/250 ruches en jeune installé c'est a peu pres 2500 euros et ça augmente au fur et a mesure jusqu'a atteindre le plafond au bout de 5ans
le statut de cotisant solidaire peut dépanner le temps de faire tourner la boutique
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Forest
- Auteur du sujet
- Visiteur
j'ai la chance d'avoir des personnes autour de moi qui me soutiennent et peuvent m'apporter une aide précieuse.
Quel a été ton parcours d'installation ?
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- morgan
- Visiteur
j'ai commencé en cotisant solidaire puis je suis passé pro quand je n'ai plus eu trop d'investissements, tout le miel et vendu en fut, hormis 300kg pour du détail
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Forest
- Auteur du sujet
- Visiteur
j'ai 32 ans et je retape aussi ma maison...Travaillais-tu à côté ou ta femme faisait-elle tourner la marmite pendant ce temps?
Également, t'en sors-tu correctement en vendant ton miel en fût avec 210 ruches?
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- morgan
- Visiteur
j'ai deux autres maisons en location que j'ai retapée et une construite, ce qui me fait un revenu supplémentaire qu'il vente ,neige ou qu'il fasse plein soleil, un choix fait pour une retraite avant l'heure ou avoir un revenu décent pour nos vieux jours, tout ça c'est fait sur des grosses journées de travail depuis 15ans, un sacrifice qui me permet d'en profiter maintenant
si ta femme travail a coté cela reste une roue de secours non négligeable
la vente en fut permet de travailler a coté, par exemple cet hiver j'ai retapé 7 pompes a essence(année 30 à 60) et 3 voitures a pedales en ce moment, de quoi rentrer un petit plus aussi
que je n'aurai pas pu faire si je devais faire des marchés ,livraison, faire le commercial etc
les réseaux de ventes restent des choix personnels, moi je prefere passer du temps avec mes enfants,meme si j'adore le contact avec la clientele, j'y reviendrais peut etre quand mes enfants seront plus grands
en tous cas je te souhaite de réussir et de passer de bons moments avec les ruches et les différentes miellées
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Calluna
- Visiteur
Ça y est tu te lances sur le Forum .
Je suis toujours un peu plus télégraphique que mes collègues, mais ce qui compte pour une installation, ce n'est pas forcément la trésorerie (même si ça aide un peu quand même). Je ne serai donc pas de ceux qui te conseilleront de rentrer en processus JA, bien au contraire, vu que tu es en plaine (versus une installation en zone montagne). La carotte n'est pas assez alléchante quand aux différentes contraintes imposées par le système, les diagnostics, la compta, les contrôles, tout ça cela à un coût financier et très chronophage. Tu te sentiras toujours redevable, tu ne seras pas libre de certaines de te décisions. La DJA devait changer au 1er janvier 2017, mais les précédents conditions sont prorogés jusqu'en juillet 2017, ensuite.... pas beaucoup d'infos pour le moment sur les montants et les contraintes.
Bref, ce qui compte pour une bonne installation, outre les compétences de gestion des colonies, c'est le réseau et l'entre-aide, ce que tu sembles déjà posséder, du moins en partie.
Prends tout ce qu'il y a à prendre, chez les collègues, ici et sur d'autres Forums, fais le tri avec toute la cohérence et l'humilité nécessaire et tu t'en sortiras.
À bientôt ici ou ailleurs, tu sais où me trouver.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- shaman
- Visiteur
quand je me suis posé la question de m'installer il y a 4 ans, la 1ère chose que j'ai faite a été de rencontrer 4-5 pros pour avoir leurs points de vues sur le métier. Il m'ont tous dit: avec un projet raisonnable comme le tien (je tablais sur 250 ruches), fait sans les aides.
Pourquoi? Parce que tout ce que tu touches (25000 euros je crois), tu vas y reverser... (au comptable, déjà). Et en plus, si lors de tes 5 premières années, tu souhaites modifier un point de ton Plan de Développement, il te faut verser un avenant (2000 euros, je crois...) Qui aujourd'hui peux se vanter d'avoir suivi son PDE à la lettre ? Si tu veux investir sur tel matos plutôt que celui prévu, bim 2000 euros!
Un jour, j'ai fait une formation à la Chambre d'agriculture et la responsable disait qu'il y avait de plus en plus d'installation hors DJA.
Je crois que comme moi, beaucoup veulent garder leur liberté et ne pas avoir de compte à rendre à la Chambre, au Crédit Ag... etc...
Pour ma part, j'ai bossé 1 an chez un pro qui m'a payé avec 60 essaims. 4 ans plus tard je suis à 250-300 en saison. J'ai 130 personnes qui m'ont aidé dans mes investissements grâce à un système participatif. Je loue un petit local pour tout stocker mon matos pour 200 euros par mois, j'extraie et je met en pots chez un collègue (200 euros la journée 5-7 jours par an), j'ai un 4X4 remorque.
Et je me paie ! Ce qui n'est pas le cas de beaucoup de producteurs de lait autours de chez moi... Mais c'est un autre débat.
Et bonne année, au fait.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Forest
- Auteur du sujet
- Visiteur
Pour la refonte du système JA, la chambre 21 m'en avait parlé mais peu d'infos sont disponibles...je les revois bientôt.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Forest
- Auteur du sujet
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- max16380
- Visiteur
parceque l'année derniere j'avais fais des EA mais j'ai eu pas mal de pertes a cause de nosema cerané, du coup dur dur. ca fou une claque.
aujourd'huis j'achete des essaims de printemps que j'amortis dans l'année avec le miel , mais des fois je bosse pour rien si ca casse derriere. du coup un job a l'exterieur et une veritable bouée de sauvegarde. bon courage a tous et bonne année apicole 2017
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- chouchie
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- cdsjo
- Visiteur
Plus sérieusement, la demande ou non de la DJA n'a pas de conséquence majeure sur la réussite d'un projet professionnel en apiculture.
Chez nous 3 DJA dont la première en 90, donc sur 2 générations. La suite est dépendante de ce qu'on met dans le projet, si on reste modeste aucun souci, le plan sera respecté mais la somme allouée correspond à peine au différentiel entre une bonne et une mauvaise année.
Par contre si on signe un contrat qui prévoit de gros investissements et qu'on respecte ce contrat, on peut se retrouver en position immédiate de production conséquente et arriver à une vitesse de croisière beaucoup plus rapidement. On prend aussi le risque de se mettre en insécurité matérielle pour avoir voulu aller trop vite ou avoir subi une succession d'années compliquées.
La DJA étant un contrat, il appartient au futur apiculteur ne n'apposer sa signature qu'en étant bien conscient de l'adéquation entre le projet qui l'engage et son potentiel.
Ce n'est pas la DJA qui va faire, in fine, la réussite ou pas ; elle peut aider dés le départ à entrer dans un projet, d'ailleurs son attribution n'a pas d'autre objet.
Aux deux extrémités des modèles on peut trouver des personnes qui se seront mises en difficulté pour avoir paraphé un contrat inadapté ou bien des personnes qui n'ont pas osé ou pas voulu s'engager et qui peut être ne s'engageront jamais ou vivoteront avec des regrets.
Je vois quand même un avantage à souscrire hors le côté financier, c'est celui d'être carré dans ce qu'on fait ; d'avoir un plan, ou des plans et de se forcer à les respecter, quand même, j'ai noté en général que ceux qui se sont retrouvés en difficulté pour ne pas avoir respecté le contrat n'étaient pas capables de se diriger seuls dans ce métier et que beaucoup de ceux qui ont zappé la case vivent d'apiculture.
Le principal , pour ceux qui le souhaitent est d'arriver à vivre correctement de ce métier, avec ou sans DJA.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Forest
- Auteur du sujet
- Visiteur
La suite est dépendante de ce qu'on met dans le projet, si on reste modeste aucun souci, le plan sera respecté mais la somme allouée correspond à peine au différentiel entre une bonne et une mauvaise année.
Par contre si on signe un contrat qui prévoit de gros investissements et qu'on respecte ce contrat, on peut se retrouver en position immédiate de production conséquente et arriver à une vitesse de croisière beaucoup plus rapidement. On prend aussi le risque de se mettre en insécurité matérielle pour avoir voulu aller trop vite ou avoir subi une succession d'années compliquées."
Merci CSDJO pour ta réponse, pleine de bon sens. En effet, j'ai souvent une idée au départ, je demande des avis et en général à la fin je retombe sur mon idée MAIS il y'a parfois quelques petites retouches et améliorations quand même que je dois à d'autres, et qui bien souvent me facilitent la vie. J'aime échanger.
Comme j'ai expliqué plus haut, j'avais souhaité dès le départ monter en puissance progressivement, et prendre les aides JA quand j'arriverais à un niveau de cheptel où bosser à côté deviendrait tendu. Cette année j'ai modifié un peu mon idée du coup en me disant : fait le maximum d'essaims possible à partir de ce que tu sors de l'hiver, garde 30 ruches environs pr faire un peu de miel et tester les emplacement, objectif affiché amener 300 colonies au top en hivernage. Problème : la MSA et/ou la DDT risque de me considérer comme déjà installé du coup, et pas d'installation aidée à la clefs
"Ce n'est pas la DJA qui va faire, in fine, la réussite ou pas ; elle peut aider dés le départ à entrer dans un projet, d'ailleurs son attribution n'a pas d'autre objet.
Aux deux extrémités des modèles on peut trouver des personnes qui se seront mises en difficulté pour avoir paraphé un contrat inadapté ou bien des personnes qui n'ont pas osé ou pas voulu s'engager et qui peut être ne s'engageront jamais ou vivoteront avec des regrets."
J'ai des collègues dans les 2 cas, qui possèdent 200 ruches environs, ne s'en sortent pas en faisant les marché, ont des pertes, et se tâte à arrêter sous 1 à 2 saisons après 5 ans d'activité en pro sans DJA. Également j'en connais qui avec les aides JA ont acheté la chaine neuve, tout le matériel neuf de miellerie, le 4X4 neuf et/ou sont engagé pour un bâtiment avec 200 ou 300 ruches à l'installation, et qui ne se dégage pas 300 euros/mois. Pas de récoltes, trop de remboursement, la corde au coup pendant 5 ans.
C'est tout ce dont je ne veux pas : vivoter ou être pris à la gorge.
Comme tu le dis, dans tous les cas pour moi l'avantage des aides est d'être carré dans ce qu'on fait et de suivre un itinéraire cadré.
Du coup, je pense rester sur mon idée de consacrer 2017 à la multiplication, acheter 200 ruches vides avec un dossier France Agrimer (déposé) et fabriquer 200 ruchettes cet hiver.
Mais, Pour assurer mon coup et justifier d'une installation, je m'installe début 2018 avec DJA et achat de colonies (50 -100 suivant le résultat fin 2017) et de matériel qd même car je n'ai pas grand chose à part des caisses et mon véhicule.
Là ça me semble pas trop boiteux.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- ardecho
- Visiteur
je te lis : tu ne veux pas vivoter ni être pris à la gorge. je comprend bien.
mais en apiculture, quand on débute, c'est très souvent le cas... en général il faut bosser sans se payer ou presque pendant 5 ou 6 ans avant de voir le bout du tunnel.
je connais des pro qui ont gardé un job à coté pendant 10 ans avant de vivre de leurs abeilles.
si je devais te donner un conseil je te dirais de t'endetter le moins possible et de ne pas prendre la DJA. tu y perdrais une bonne part de liberté et en cas d'année pourrie comme
2016 ou 2014 tu te retrouverais dans une sacrée panade !
je pense que le mieux c'est d'y aller progressivement. chaque année tu utilise ton bénéf pour acheter du matos, et du divise tes ruches au max.
moi aussi j'ai vu plusieurs jeunes se lancer d'un coup avec une grosse miellerie, 300 caisses, le 4X4 et la remorque, tout ça à crédit. quelques années plus tard il ne reste plus grand monde... j'ai racheté du matos d'occaz à des gars comme ça qui revendaient tout en catastrophe pour rembourser leurs dettes puis changer de métier...
il ne faut pas sous-estimer non plus le boulot et le stress que ça représente :gérer le cheptel + gérer le budget+ vendre sa prod un bon prix.
tout s'acquiert au fur et à mesure, quelques saisons avec un cheptel plus réduit ne sont pas de trop pour prendre ses marques et progresser.
en tous cas bonne chance dans ton projet
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- cdsjo
- Visiteur
Je vois les choses comme toi.
Lorsqu'on opte pour le métier d'apiculteur, on ne choisit pas la facilité, qui plus est lorsqu'on démarre sans bâtiment, sans matériel, sans cheptel, avant d'être autonome quelque soit la solution choisie, il peut se passer bien des années.
Ou on souhaite se verser un salaire et les investissements restent insuffisants et on est toujours dans la précarité ; ou on souhaite investir de façon à rendre l'entreprise perenne mais on ne se paye pas pendant plusieurs années et c'est le cap le plus difficile à passer.
C'est dans ce cadre là que la DJA a été accordée, pas pour les apiculteurs mais pour les agriculteurs et donc, nous en avons légalement bénéficié.
Je ne crois pas que dans le cadre général du métier cette aide soit une solution ou un problème.
Dans le négatif, je mettrai l'obligation de respecter un cadre, soit des aides conditionnées à un respect de mesures déterminées de façon contractuelle.
C'est sûr que celui qui choisit ce métier pour son indépendance , n'est pas très satisfait de l'entrée en matière.
Dans le positif une aide qui une fois payé le comptable est de l'ordre de 20.000e, pour les uns ce n'est rien, pour d'autres ça compte, une forte incitation à respecter des étapes déterminées en commun accord ainsi qu'un statut JA qui peut s'avérer utile dans certains dossiers.
Le cadre de progression défini par le contrat ne doit pas être un carcan qui pénalise au lieu de faciliter, pour celà et c'est là que j'insiste, il faut être extrêmement pointilleux dans le plan de développement, ne pas fixer des objectifs difficilement atteignables mais au contraire garder une marge de sécurité.
Plus généralement on ne va pas en apiculture la fleur au fusil, il faut le bon calibre et les munitions adéquates.
Ce métier n'est pas fait pour tous, il est pénible dans tous les domaines et en particulier dans sa phase d'installation, au fait de démarrer sans apport ou avec peu, vient s'ajouter un élément primordial qui est la maîtrise, or, celle ci ne peut s'acquerir qu'au fil des années, contrairement à d'autres activités ou l'on peut posséder tous les gestes ou les réflexes intellectuels en deux ou trois années.
Aprés pour paraphraser je ne sais plus qui, ce n'est pas parce que c'est difficile qu'il faut renoncer, et, des fois que nous n'aurions qu'une vie, ce serait dommage de n'avoir que des regrets par la suite.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Lorel
- Visiteur
Dans le cadre du BP, vous n'aviez pas de module concernant le projet d'installation?
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- fort myers
- Visiteur
"il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre
ni de réussir pour persévérer...."
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- cdsjo
- Visiteur
C'est à dessin que j'ai utilisé cette conclusion parce que mes messages font toujours état de difficultés pour vivre de ce métier ; non seulement à cause de la technicité mais aussi de facteurs qui nous échappent totalement comme le comportement du cheptel et le facteur météo qui font qu'on n'est pas payé pour le travail pourtant effectué.
J'y ajouterai un mode de vie en décalage par rapport au citoyen lambda, horaires décalés, journées ou l'on va physiquement jusqu'au bout quitte à se mettre en danger ; ces critères ne font plus partie du mode de vie de notre société, priorité aux loisirs, argent facile etc..
Ces éléments ne permettent qu'avec difficulté une vie familiale ou sociale harmonieuse.
Derrière ces propos il y a non pas une vue de l'esprit, mais une propre expérience et celle d'une majorité de collègues fréquentés.
En conclusion, il m'a semblé honnête de faire part des obstacles que le futur apiculteur va rencontrer mais en indiquant à la fin que s'il pense avoir les capacités de les surmonter, c'est possible.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Elfisciency
- Visiteur
Je pense que tout a été dit dans les différents commentaires pour l'instant mon tiercé gagnant de conseils serait
1) Es-tu bien accompagné ? Quelqu'un d'autre fait bouillir la marmite pour les cinq ans qui viennent ? ( personne a parlé de prêts DJA ou non, mais peut être parce que c'est le bon sens même de ne pas rajouter un risque financier aux autres risques)
2) Être sévèrement optimiste, gardé les yeux qui pétillent ! Je me demande si du coup il vaut mieux être un amateur qui gagne un peu d'argent ou un apiculteur installé qui se bat pour son autonomie, et aussi raisonnablement pessimiste, il y' a des chances que l'on soit la dernière génération d'apiculteurs professionnels. Ne serait ce que avec les couts, un miel vendu au magasin 20 €/kg, je crois qu'on arrive au plafond.
3) Au début j'y allais avec ma rage, il y' a moyen de se battre contre tout dans ce métier, c'est usant. En fait je crois qu'il faut être patient, faire son bonhomme de chemin, et ...ne pas oublier d'être heureux en cours de route.
Et .... Bonne chance !
Denis
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Forest
- Auteur du sujet
- Visiteur
Bien sur au BP j'avais fait un projet économique, qui prévoyait 400 ruches et vente en gros, 20kg à la ruches et 150 ruchettes à côté, mais avec un accroissement linéaire du cheptel durant ma période de salarié, ce qui ne s'est pas aussi bien fait que je l'avais prévu, et peu d'investissements... sauf que j'ai acheté une maison avec ma chérie donc mes fonds on été un peu modifiés. Donc le contexte de mon projet d'hier et celui d'aujourd'hui ont quelques éléments de divergences !!!! Pas non plus monstrueux, mais qd même assez pour une remise en question régulière...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Yoann
- Visiteur
Je me suis installé très progressivement puis en 2013 j'ai lancé le processus JA.
J'avais ce qu'il fallait en ruches, un vieux fourgon, et une petite miellerie simple. Vente directe uniquement, miel, pollen, transfo. Le côté JA m'a beaucoup aidé pour poser le permis de construire. Auprès des administrations urbanisme etc, avoir un dossier d'installation validé par la chambre d'agriculture ça parle. C'est le principal atout.
Côté contraintes, prêts JA déclassé pour des broutilles administratives, pas plus. Bon je n'ai pas encore eu de contrôles, on en reparlera...
Côté compta je passe par une afocg, donc pas très cher et c'est moi qui la fait.
Ensuite l'aspect suivi du PDE, ben plus le budget global est élevé plus il y a de la marge de manoeuvre. Par exemple j'ai acheté un véhicule plus cher que prévu au pde mais étalé sur les 5 ans, ça rentre tout a fait dans le pourcentage acceptable.
Voilà très rapidement.
Il y a du bon et moins bon comme toujours.
Si pas besoin d'argent, faire simple et se débrouiller.
Sinon cela permet d'accéder à des financements, un statut prioritaire vis à vis de l'urbanisme, un certain soutien.
Pas simple comme choix, sauf quand on ne l'a pas vraiment hé hé
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Forest
- Auteur du sujet
- Visiteur
Même si je n'ai pas de projet de bâtiment dans l'immédiat, ça peut être intéressant d'y réfléchir et si le côté JA y aide, c'est à voir.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Lorel
- Visiteur
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Yoann
- Visiteur
Je me suis installé en 2014 sur un projet avec 200 ruches en moyenne.
Vu 2014 et 2016 l'évolution du cheptel a été moins glorieuse que sur le papier.
J'en ai hiverné 130 cette automne.
Heureusement je valorise bien, mais j'aimerais prendre des congés un jour, avant la retraite...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.