Taux anormaux d'affaiblissement et de mortalités... "LA" principale cause !
- Gilles Ratia
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Jetez un coup d'œil sur l'article ci-dessous et vous comprendrez que ni les nourrisements, ni les produits vétérinaires, ni des pratiques apicoles hyper sophistiquées, ou au contraire hyper naturelles, ni l'augmentation des surfaces florales n'empêcheront le déclin de l'apiculture :
www.lemonde.fr/biodiversite/article/2018/03/20/les-oiseaux-disparaissent-des-campagnes-francaises-a-une-vitesse-vertigineuse_5273420_1652692.html
La solution est globale, sociale, politique. Il est temps de faire une nouvelle révolution agricole...
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- stf
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( la bretagne est entrain de rentrer dans ce systeme.....)
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- happy.bee
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si l'on ajoute a ça le remembrement , la pollution industrielle et le déraillement du climat on a un début de réponse quand même .
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- abeille64
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les rivières ,les nappes d'eau phréatiques polluées aussi ,l'air la pluie ,c'est vraiment terrible ce qui ce passe ! mais on continu la tête dans le sac comme si un miracle aller tout résoudre...
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- du luy
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- max16380
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- stf
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ca sera bien dommage mais je ne vois comment ca peut avancer autrement
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- ardecho
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stf écrit: je crois que les chose pourront peut etre changer quand des riverains malades porteront plainte contre les chefs d'exploitations agricole ....
ca sera bien dommage mais je ne vois comment ca peut avancer autrement
ça se fait déjà mais ils perdent toujours, il n'y a pas de preuve tangible qui tienne devant un tribunal pour dire que ce sont bien les épandages qui sont responsables des maladies.
ça changera plutot quand les gens refuseront en masse de bouffer des produits empoisonnés.
mais quand on voit des foules se battrent pour avoir de l'huile de palme aux noisettes un peu moins cher, on peut avoir des doutes...
heureusement ça commence de + en + à se savoir que la nourriture industrielle est toxique, beaucoup de gens commencent à prendre conscience de tout ça.
reste à ce que ça devienne un poids conséquent dans l'opinion publique.
il faut en parler le plus possible et changer notre consommation pour montrer l'exemple
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- abeille64
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houé! et changer de planète? ah ben la c'est pas toutes suit mon pauvre Monsieur!
ben alors on fait quoi? ben on meure a petit feux........et en attendant chacun pour sa pomme!!!!!
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- concors
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Puis avec le refroidissement des espèces ont disparues et d'autres ont apparues. C'est comme ça.
Maintenant oui ça fait bizarre de voir une partie de la population mondiale qui survie et une autre qui pollue à fond en ce pavanant dans les stations de ski à grand coup de polution en tout genre juste pour les loisirs.
Ça me rappel l'expression dans la vie il y à les baisés et les baiseurs. Je crois que ça ont y peu rien. Ont verra bien quel sort la vie nous réserve.
Et oui la politique peu changer les choses. Moi j'ai pas fait l'ENA donc c'est dans mes ruchers que je change les choses. Après ont peu pas tout faire non plu.
Ps ; avec ma compagnes ont achète tout les ans 20 kg de boules de graisse même si ont à mas trop les moyens et 40 kg de graines. Ce n'est pas non plu la ruine mais ont à le plaisir d'avoir un couple de colombe et des beaux chants d'oiseaux toute l'année.
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- Apinoires
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Gilles Ratia écrit: Si l'on prend un peu de distance ce n'est certainement pas les pratiques apicoles, varroa ou les aléas climatiques qui nous occasionnent à des taux anormaux des affaiblissements et/ou mortalités de colonies d'abeilles. C'est quelque chose qui nous dépasse totalement : un environnement plus pollué que ĺ'on ne pense y compris pour les endroits que l'on pense "naturels, protégés" !
Jetez un coup d'œil sur l'article ci-dessous et vous comprendrez que ni les nourrisements, ni les produits vétérinaires, ni des pratiques apicoles hyper sophistiquées, ou au contraire hyper naturelles, ni l'augmentation des surfaces florales n'empêcheront le déclin de l'apiculture :
www.lemonde.fr/biodiversite/article/2018/03/20/les-oiseaux-disparaissent-des-campagnes-francaises-a-une-vitesse-vertigineuse_5273420_1652692.html
La solution est globale, sociale, politique. Il est temps de faire une nouvelle révolution agricole...
Malheureusement tout ceci n’est pas nouveau Gilles, mais le plus grave c’est certainement que malgré que tout ça soit hyper connu, avec un phénomène s’amplifiant années après années, aucune réelle inversion de la situation, (EN FRANCE) avec pourtant en ce moment, apparemment le ministre adéquat ??
Alors à défaut de pouvoir corriger les décisions de nos politiques et donc de les subir, nous essayons modestement de continuer et de poser des emplâtres sur des jambes de bois et seulement là ou ça nous paraît possible et du moins dans notre modeste ressort d’apiculteur, sinon que faire d’autre ??
Au fil du temps, je parle pour les anciens, je crois que nous nous sommes habitués et peut être même résignés (à tort) à ''fabriquer’’ (pour compenser) plus d’abeilles que nous ne devrions et malgré cela, à récolter moins que ce qu’on devrait, les chiffres de nos volumes semblent en témoigner et avec ce triste constat que devons nous en conclure ? … que l’apiculture n’est pas ou n’est plus un métier à encourager, ?... que devrions nous décider de faire, voila la question à se poser, non ??
On vient de nous créer ‘’sur mesure’’ ou plutôt de nous l'imposer, une interprofession, mais peut être que nous avions besoin de tout autre chose ??.., à quoi servirait une meilleure commercialisation de nos miels si on n'arrive plus à les produire faute d'abeilles ?.., c’est sans doute également une autre très bonne question à se poser ???
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- cdsjo
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Je veux dire à ceux qui pratiquent l'apiculture depuis moins de 35 ans.
Les premiers ennuis sérieux sont apparus lorsque nos colonies ont été parasitées par le varroa , effondrement des ruches de production, taux de renouvellement des essaims passé en quelques années de 95% de réussite à un peu plus de 50% (sans changer de façon d'opérer) et surtout disparition de la quasi totalité des essaims sauvages qui peuplaient la nature.
Alors qu'une exploitation pouvait se maintenir à niveau avec son renouvellement naturel et la capture d'essaims qui circulaient un peu partout, terminé.
On a limité l'action du varroa, au moins au niveau des ruches, jusqu'à,nous a t'il semblé avoir un taux d'infestation "acceptable" mais pas grand chose n'a changé, nos colonies sont toujours aux soins intensifs et la nature reste vierge d'abeille sans apiculteur.
Dans la foulée est arrivée le début de l'industrialisation de l'agriculture avec ses cortèges d'empoisonnements massifs de colonies au début puis de mortalités beaucoup plus perfides et presque permanentes par la suite.
A cela il faut rajouter la modification du milieu (devenu sans intérêt pour les abeilles, ainsi que les sautes de temps provoquant une pénurie de pollen pendant des périodes longues ou cruciales ; portes ouvertes à des carences alimentaires et terrain propice au développement de maladies jusque là restées à l'état latent .
A ma connaissance il n'existe pas de classement d'ordre chronologique ou d'importance des facteurs en passe de provoquer la disparition de l'abeille telle qu'on l'a connue il y a à peine un peu plus de trois decenies.
Ou du moins, cet ordre d'importance a tenté d'être établi par des gens ayant un intérêt économique de façon à se dédouaner (allant au passage jusqu'à mettre en cause l'apiculteur, frappé brutalement d'incapacité professionnelle au fur et à mesure que se généralisaient l'usage des ....cides utilisés de façon ponctuelle ou véhiculés de façon permanente durant la vie de la plante par la sève.
Pourquoi mettre l'accent sur les pratiques agricoles comme facteur principal dans la hiérarchie des problèmes de l'abeille ?
Pourquoi ne pas placer le varroa devant ?
Pour moi parce qu'il me semble que si l'abeille seule était concernée, on pourrait chercher d'autres coupables ; mais la masse des insectes en voie de disparition n'est pas concernée par le varroa, alors ?
L'avenir de l'abeille et plus généralement des insectes et autres organismes vivant est lié aux pratiques agricoles, vont elles être transformées dans le cadre d'un respect du sol, de l'eau, de l'air et de tous les organismes qui en dépendent ? Là est la réponse, du moins la mienne.
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- mathieua
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Les habitudes de consommation changent, depuis 2008 on observe une baisse des ventes de l'alimentaire en GMS par exemple.
Le discours des lobbys ne fera pas long feu : "il faut produire à moindre coût" quand on voit le prix des légumes en vente directe, on comprend l’expansion de ce type de vente.
Jamais il n'y a eut autant de demande d'appui technique des agris pour changer de modèle.
Le consommateur et citoyen ne le voit pas au jour le jour, mais dans les structures, on voit bien l'évolution.
Tout cela est lent, mais existe.
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- ardecho
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- happy.bee
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- abeille64
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entre la prise de conscience et le changement radical de direction (aussi bien au niveau individuel que sociétal) la marche est très haute
remettre en question toutes un modèle de production est effrayant pour la plupart de ceux qui ont les mains dans le cambouis ,il faut absolument proposer des alternatives économiquement viables au mode de production actuel ,avec les circuits de distributions en aval qui vont avec ,comme il commence a être mis en place un peu partout ,mais a vitesse grand V !
autre chose, quid de la rémanence des polluants en cas d’arrêt de ces derniers? combien de décennies faudra t'il supporter leurs effets dévastateurs?
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- ardecho
- Visiteur
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- mathieua
- Visiteur
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- happy.bee
- Visiteur
la communication et l'instruction ne se sont pas faite dans le bon sens du terme ,les vieux (ceux de l'ancienne agriculture) étaient dépasses et ringards ,la jeunesse possédaient le savoir et c'est ainsi que l'on avance depuis 60 ans .
Aujourd'hui les conséquences sont tellement visibles que je me demande si des fumées psychédéliques ne se sont pas mélangées a l'air que l'on respire .
Mais peut être que des images subliminales diffusées volontairement nous maintiennent dans cet état de dépendance .
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- Apinoires
- Visiteur
Déjà si l’ennemi varroa peut c’est vrai, désormais être limité voire relativement circonscrit et si les pertes proprement dites, (d’autrefois) sont à reconsidérer, il n’en demeure pas moins que le problème reste entier, vu qu’une colonie va pendant la saison, être encore progressivement parasitée, (puisqu’on ne traite pas en saison) et donc avec comme impact sur cette même colonie, une durée de vie de ses abeilles fortement raccourcie, ce qui inévitablement privera la colonie d’un certain nombre de ses butineuses, puisque c' est le dernier stade de vie d’une abeille et ce qui se ressentira fatalement d’autant sur le manque d’efficacité de la colonie ??
A ceci, si on doit rajouter pour certains secteurs, la prédation permanente du frelon pendant toute sa saison, avec parfois comme souvent cité entre 30 à 50% (voire plus) de butineuses amputées et donc forcément encore autant à déduire sur le potentiel estimé d’une caisse ou de sa rentabilité, ça commence à faire beaucoup ??
Alors, si il est donc indéniable que l’agriculture actuelle nous complique l'existence et que énormément de choses doivent et devront être changées, (en commençant par les mentalités) mais ou nous ne pouvons malheureusement pas grand chose, je reste personnellement convaincu que dans les quelques domaines qui nous incombent et qui concernent directement nos abeilles, nous avons encore beaucoup à faire ou à revendiquer et qui serait plus logiquement entendu comme un ayant droit, !!!
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- abeille64
- Visiteur
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- Apinoires
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abeille64 écrit: oui ,on connais tous maintenant (du moins j’espère!) les méfaits de varroas sur la santé des colonies ,mais pense tu que sans ce parasite les abeilles ce porteraient comme un charme ? alors que toutes la petites faune disparait qui elle n'est pas soumise a varroas ,je pense que l'impacte de varroas est de plus en plus important sur des organismes épuisé par un milieu empoisonné et perturbé
Tu n'as certainement pas bien lu ce que j'ai écris, ?
Si toi tu as la possibilité d''inverser la situation agricole chez toi, bravo !!
Mais dans mon cas, que je suppose commun à bon nombre d'apis et ou c'est pour l'instant impossible, en attendant et avant d'aller me plaindre que le voisin emploie des pesticides, ce qui ne changera strictement que dalle, je commence à balayer du mieux possible devant ma porte en m'inspirant pourquoi pas du modèle italien qui auront su trouver 2,3 millions d'euros contre le frelon, vu que chez eux, ça va faire 8 ans cette année que les néonico ont été interdits et que malgré cela et avec une apiculture plus performante que la notre, (aussi bien en qualité qu'en nombre de caisses) ils n'ont jamais été aussi mal et à cause du frelon !!
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- ardecho
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mathieua écrit: Le problème, c'est qu'encore une trop grande partie de gens attendent après eux...
je ne crois pas que ce soit la question.
perso je n'attend pas après eux mais ce qu'ils font m'impacte malgré tout...
tout ça c'est une machinerie parfaitement huilée : manipulation de l'information et de l'opinion de manière à optimiser les profits.
il y a des gens à qui l'agro-chimie et l'agriculture industrielle profite. ils ont le bras long, des idées, de la volonté et du pognon.
les politiques qui sont sensé défendre l'intéret général contre les intérets particuliers ne font pas leur boulot (ils font même le contraire en l'occurrence)
donc le problème n'est pas que les gens soient naifs et attendent des solutions toutes faites de la part des dirigeants, le problème est d'empêcher de nuire ceux qui nous pourrissent.
on peut toujours changer de modèle dans son coin et vivre de façon alternative, pendant ce temps là d'autres continuent à polluer et à faire croire que cette pollution est acceptable parce que sans danger et nécessaire.
mais même si on parvient à faire comprendre au plus grand nombre ce qui se passe, l'affaire ne sera pas gagné car le camp d'en face se battra par tous les moyens.
un exemple : ça fait maintenant un bout de temps que tout le monde sait et reconnait que le tabac tue. il y a eu des lois, il y a des surtaxes, il y a des morts.
pourtant ça se vend toujours, cette industrie continu à prospérer malgré tout. pourquoi ? parce qu'ils ont plus d'un tour dans leur sac, qu'ils sont prêt à tout pour continuer à faire du fric et qu'ils savent profiter des faiblesses des gens.
ce sera la même chose avec l'agriculture. il y a des sommes pharaoniques en jeu, donc la transition ne se fera pas dans la douceur et la concertation...
pour avoir une vraie révolution agricole il faudrait une révolution tout court...
mais perso je ne crois pas au grand soir (sauf celui qui mène à une autre journée aussi pourrie que la précédente, mais d'une autre manière)
mais le problème de base, c'est la nature humaine. lire ou relire "le meilleur des mondes" de Huxley, où l'on change l'humain dès le foetus, seul moyen de changer réellement la société...
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- abeille64
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Apinoires écrit:
abeille64 écrit: oui ,on connais tous maintenant (du moins j’espère!) les méfaits de varroas sur la santé des colonies ,mais pense tu que sans ce parasite les abeilles ce porteraient comme un charme ? alors que toutes la petites faune disparait qui elle n'est pas soumise a varroas ,je pense que l'impacte de varroas est de plus en plus important sur des organismes épuisé par un milieu empoisonné et perturbé
Tu n'as certainement pas bien lu ce que j'ai écris, ?
Si toi tu as la possibilité d''inverser la situation agricole chez toi, bravo !!
Mais dans mon cas, que je suppose commun à bon nombre d'apis et ou c'est pour l'instant impossible, en attendant et avant d'aller me plaindre que le voisin emploie des pesticides, ce qui ne changera strictement que dalle, je commence à balayer du mieux possible devant ma porte en m'inspirant pourquoi pas du modèle italien qui auront su trouver 2,3 millions d'euros contre le frelon, vu que chez eux, ça va faire 8 ans cette année que les néonico ont été interdits et que malgré cela et avec une apiculture plus performante que la notre, (aussi bien en qualité qu'en nombre de caisses) ils n'ont jamais été aussi mal et à cause du frelon !!
toi aussi tu interprète comme tu veux
je dit tous simplement que même sans varroas et compagnie le probleme serai tôt ou tard le même ,ce qui n’empêche pas de faire ce que l'on peu de notre coté ,sur le peu de chose ou nous pouvons agir
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- Gilles Ratia
- Auteur du sujet
- Visiteur
Si vous ne supportez pas les propos légèrement teintés de paternalisme, ne lisez pas ce qui suit !
Si vous déléguez votre vie aux politiques et aux marchands sans éthique, ne lisez pas ce qui suit !
Je vous aurais prévenu...
A lire certains d'entre vous je crois que j'ai dû mal rédiger mon message quand j'ai initié ce sujet. Ou alors la tête dans le guidon empêche ces mêmes personnes de voir plus loin que les problèmes du quotidien.
Face à un cheptel apiaire qui se dégrade d'année en année, s'il vous plait, ne nous remettez pas à chaque fois le coup de varroa et/ou du frelon asiatique, soyez sérieux, ayez pour une fois un regard distancié ! Les oiseaux disparaissent, leurs nourritures c.à.d. les insectes aussi, en fait la biodiversité dans son ensemble. Et l'on sait pourquoi, pas simplement vous et moi mais aussi les plus grands scientifiques indépendants. On est loin, très loin de la simple problématique varroas + frelons !!! Notre environnement est devenu létal pour les êtres vivants fragiles (certes pas encore pour les frelons) et cela va remonter jusqu'à nous si on ne change rien. Droit au mur ! La résilience des organismes possède aussi ses limites.
Quant à dire qu'on n'y peut pas grand-chose, les politiques, bla, bla, etc. il y en a marre de lire toujours les mêmes rengaines. Voilà que je me mets en colère maintenant...
Nous avons tous les instruments pour changer la situation, du moins au niveau du milieu ambiant sur-pollué par les pesticides (et pas que les néonicotinoïdes). Instruments ? Oui, cela se matérialise sous la forme d'un simple bout de métal et pour certains pays asiatiques c'est un bout de bois. On a TOUS cela ! Pour faire bouger certaines lignes critiques dans nos sociétés mercantiles, les bulletins de vote ne valent pas grand-chose face à nos décisions d'achat, en gros face à notre mode de consommation.
Les abeilles, en tant que lanceurs d'alertes, nous disent : STOP aux pesticides. Bien, alors que fait-on ? Participer à des manifs ? Voter vert ? Dégrader l'outil de productions des firmes phytosanitaires ? Migrer vers la planète Mars ? Demander des abeilles OGM "pesticides ready" ? Brûler des cierges ? Hum... si cela avait été efficace cela se saurait. Non, il suffit de prendre notre petit bout de métal, bref notre fourchette et de n'y mettre au bout que des aliments bio. Simple comme bonjour, la demande de plus en plus grande provoquant une offre en adéquation. Du coup des hectares, des centaines d'hectares, puis des milliers d'hectares et bientôt des millions d'hectares sans pesticide (= insecticides + herbicides + fongicides + larvicides + nématicides, etc.).
Ah, ah, j'en vois certains déjà aiguiser un contre-argumentaire :
- Oui mails les fermes modernes ne peuvent pas tourner sans pesticide. Que dire alors de toutes celles qui le sont déjà en France, jusqu'au 17 % des fermes autrichiennes en bio.
- Oui mais cela ne s'adresse qu'aux fermes de petites surfaces, pas aux énormes fermes. Le supersizing marche aussi dans l’autre sens, cela s'appelle le downsizing avec l'avantage supplémentaire de fixer plus de population dans des environnements ruraux.
- Oui mais c'est cher ! Faux, archi-faux quand on accompagne cette démarche par un refus d’excès de viande et d'alcool. Dans ma famille, cela fait plus de dix ans que l'on tourne à 98 % en bio et on économise pas mal d'argent. Et je ne parle pas de possibles frais de santé évités aussi. Lisez les rapports économiques qui ne sont rédigés ni par l'industrie agro-alimentaire, ni par les fanatiques verts, bref du factuel débarrassé de toute propagande dans un sens comme dans un autre, cela remet les idées en place.
- Oui mais il y a du faux bio ! Vrai, archi-vrai mais plus on se sert dans des circuits courts plus on limite les pratiques de margoulins industriels. Et aussi rien ne nous empêche de dénoncer le laxisme de certains organismes certificateurs en bio voire de les poursuivre en justice - ainsi que les distributeurs de toute taille - si des pratiques malhonnêtes, trompeuses se font jour.
- Oui mais à large échelle on ne pourra pas nourrir l'humanité. Alors là c'est la pire des phrases fallacieuses qui puisse exister, tellement bien enfoncée dans la tête des gens. Allez sur le site de la F.A.O. (Food and Agriculture Organisation, agence de l'ONU) et voyez les nombreux rapports agronomiques et économiques démolissant la crainte du bio à large échelle face à la sécurité alimentaire. Si vous ne maitrisez pas l'anglais, faites un petit tour par :
www.lemonde.fr/planete/article/2017/11/14/une-agriculture-100-biologique-pourrait-nourrir-la-planete-en-2050_5214822_3244.html
- Oui mais...
Soyons positifs et constructifs transformons les "Oui mais..." en "Mais oui !"
Voilà, j'ai enfreint les règles de ce Forum qui se veut apolitique. Honte à moi, je vais m'auto-bannir...
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- concors
- Visiteur
Leurs dire de ne plu utiliser de produits reviendrai à nous dire à nous de ne plu traiter les varroas.
Oui ont à plus de problème qu'avant mais avant le kilo c'était un franc.
Moi je pense aussi que la filière de l'apiculture aurait besoin de plus d'aide notamment dans l'aquisition de reine de qualité à moindre prix. Car le problème c'est qu'elle valent chère. Ne sont pas toujours acceptées. Ne sont pas toujours bien fecondèes.
Utopiquement il faudrait des organismes qui viennent changer nos reines sur place pendant qu'on extrait le miel. Un peu comme carglass qui change notre pare brise alors qu'ont vat chez le coiffeur. Et le tout sans payer grand chose. Lol assurance bris de reine.........et pas bri de glace..
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- concors
- Visiteur
Bein oui mais le bio c'est des investissements en plus avec des aides promisent qui tarde à arriver.
Des ruches bourrées de varroas en bio qui ré-infeste les non bio.
Des pomme de terre bio inondées de bouillie bordelaise acceptée en bio alors qu'en conventionnel c'est pas du traitement bio mais pas inondées de produit.
Enfin oui c'est sûre qu'il faut pousser le bouchon plus loin comme avec l'histoire de la biodynamie.
Enfin ont ferait du vrai bio.
Fini les buck fast en bio et autres ineptie.
Grande parenthèse fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_biodynamique
( L’agriculture biodynamique, aussi appelée communément biodynamie, est un système de production agricole issu du courant ésotérique de l'anthroposophie. Les bases de cette doctrine ont été posées par Rudolf Steiner dans une série de conférences données aux agriculteurs en 1924 et développées ensuite par des agriculteurs anthroposophes. Steiner ne développe aucune explication, d'autant qu'il refuse la méthode expérimentale, appelant uniquement à la foi de ceux qui voudront bien le croire[3].
Cette doctrine utilise le concept d'« organisme agricole » qui considère une exploitation agricole comme un organisme vivant, le plus diversifié et le plus autonome possible, avec le moins d'intrants en ce qui concerne le vivant (plants, semences, fumure, etc.). Cette méthode utilise des préparations à base de plantes censées activer ou maîtriser les « forces cosmiques » des planètes présentes dans le sol, afin de soutenir un bon processus végétatif et limiter le développement des parasites. L'emploi de ces préparations reposant sur des principes ésotériques, dont la prise en considération de l'influence supposée des rythmes lunaires et planétaires, différencient nettement l'agriculture biodynamique de l'agriculture biologique.
La biodynamie s'adresse à tous les domaines de l'activité agricole tels que la production de semences, l'élevage, l'apiculture, la viticulture biodynamique ou le jardinage, et a été mise en pratique notamment sur des domaines viticoles, pour la production du thé en Inde ou encore du coton. Tout comme l'agriculture biologique, la biodynamie s'attache au fonctionnement biologique des sols et des végétaux et cherche l'amélioration de la qualité des produits, mais elle en diverge fortement, par ses dogmes et croyances occultes.
Ce système de production n'est pas plus efficace que l'agriculture biologique, dont il respecte les principes de base. Du point de vue du scepticisme scientifique, les deux approches se distinguent par les dimensions pseudo-scientifiques de l'agriculture biodynamique, et l'efficacité revendiquée de la biodynamie relève de la pensée magique.)
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- maarepa
- Visiteur
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- ardecho
- Visiteur
or ça ne se bouscule pas au portillon pour aller bosser dans les champs... si tu va dans les vergers au moment des récoltes ou dans les vignes pour les vendanges
tu verra des immigrés, des sans-papiers, des gitans, car ce sont les seuls à accepter de faire ce genre de boulot.
quel % de jeunes fait des études pour cultiver ? par rapport à ceux qui cherchent à avoir un job dans un bureau avec un ordi, un fauteuil et un 13eme mois ?
j'en connais un paquet de petits producteurs bio et dans tous les domaines : 90% gagnent moins que le smic en bossant 70 ou 80h par semaine.
combien de gens sont prêts à ça ? les convictions et l'optimisme s'envolent souvent après quelques années de galère financière et de mal de dos.
ceux qui restent et résistent sont une petite minorité de convaincus, que l'argent n'intéressent pas et qui sont ok pour vivre avec peu, en dehors de la société de consommation.
alors tu me dira, si tout le monde se met à manger bio, la demande va exploser et ça deviendra un marché porteur.
oui, sauf qu'il faudra toujours trimer sous les intempéries pour produire et qu'en plus, dans ce cas, il y aura toujours des petits malins pour profiter du business en expansion
(c'est déjà un peu le cas) et exploiter le filon, c'est à dire : acheter en gros à bas couts aux producteurs et se faire une marge "confort", tricher en faisant du faux bio, importer du bio low-cost et plomber le marché, etc...
donc pour que ça marche, il ne suffit pas d'acheter uniquement du bio quand on fait ses courses, il faut aussi un exode urbain, un retour au vert, au méthodes d'antan, au travail dans les champs en groupe.
il faut aussi des filières de formation en quantité pour apprendre aux nouvelles générations l'agronomie, l'agro-foresterie, toutes les méthodes pour produire bio efficacement.
et aussi une nouvelle politique au niveau de l'occupation des sols, aujourd'hui c'est très compliqué de trouver des terres quand on s'installe.
sans compter toutes les terres bousillées par 50 ans de chimie, de cultures intensives et de labourages trop profonds + toutes les terres devenues "à bâtir" ou bitumées.
si la demande explose sans que l'offre suive, les prix vont grimper aux plafonds et le bio sera alors vraiment réservé aux riches.
mais pour que l'offre explose il faut changer pas seulement notre alimentation mais beaucoup d'autres choses et encore une fois, il y a des gens très puissants qui sont prêts à se battre pour conserver leur business, que ce soit le bétonnage, la bouffe industrielle ou l'import-export...
mais peut-être que quand le chomage et la misère auront atteint un certain stade, les gens retourneront en masse faire vivre les campagnes, bosser avec leurs mains et changer tout ça !
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- maarepa
- Visiteur
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