Les reines produites en France
- du luy
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Rien d'illégal dans cette façon de travailler .
Si pour des raisons sanitaires évidentes il vaut mieux s'en détourner , il reste cependant le probléme du manque en début et en fin de saison . Que des apis s'installent en production de reines serait la panacée mais à quel prix . Si beaucoup freinent des deux pieds pour s'installer , la rentabilité en France de cette production reste compliquée au regard des prix proposés par l'import et des périodes ( fin d'hiver et fin d'été ) .
Les reines hivernées en France pourraient etre vendues aux alentours de 50 e ( à cause des colonies à entretenir ) . Qui a envie d'acheter des reines à ce prix ?
La vente d'essaims en début d'année ( mais non hivernés ) avec des reines d'import se fait couramment et certains ont du en acheter sans le savoir . Rien d'illégal . La demande d'essaims et de reines est tellement importante que la production française ne comble plus ce manque depuis les années 70 .
Dans ce sujet le risque sanitaire n'est pas évoqué pleinement , il conviendrait de créer un sujet le concernant afin de ne pas faire d'hors sujet .
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- concors
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L'état doit exonérer de charges et d'impôt pendant 20 ans les structures dédiées 100 % à l'élevage de reine en France. Avec obligation pour ces structures de :
- fournir un service de changement de reine en autonomie. C'est à dire que l'apiculteur ne s'occupe de rien et ont lui change les reines avec une garantie d'acceptation de 1 mois minimum. Cad que toute ruches ayant refusé la reine au cour de ce mois devra être remboursée.
- de fournir des reines hivernées.
- ects (a définir)
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- ardecho
- Visiteur
entre l'investissement pour avoir assez de nucléi, faire bâtir les cadres qui vont avec, gérer des centaines de nucléi, des ruches d'élevage, l'élevage de mâles, la gestion des commandes, l'encagement, les aller-retours à la poste, les clients mécontents au téléphones et j'en passe, tout ça pour vendre des reines 20 ou 25€ :S franchement ça vaux pas le coup !
surtout que la période de production est quand même courte, ça doit être un sacré marathon !
la solution serait plutôt que les exploitations aient un atelier élevage de reines avec une sélection sur l'adaptation des souches à l'environnement et aux miellées local.
mais l'heure est à l'hyper spécialisation et à l'intensification donc on va vers l'inverse. untel fait du miel, untel des essaims, untel des reines, untel conditionne, untel vends...
le métier d'apiculteur est découpé en 36 spécialité alors qu'il me semble qu'une des solutions reste quand même de maitriser la chaine d'un bout à l'autre.
sinon je connais un pro qui bosse à l'ancienne : il laisse les essaims élever eux-même avec les oeufs qu'ils ont dans le couvain. d'après lui ça marche bien, les reines sont bonnes.
j'ai testé l'an passé sur une partie des essaims, je trouve que c'est mitigé, il y a du très bon et du très moyen. mais c'est sur que ça perd du temps sur le développement des essaims. en revanche la rupture de ponte fait du bien niveau hygiène et varroa.
en attendant j'élève mes reines et celles d'Amérique du sud, du Danemark ou de Chypre non merci.
et j'ai bossé dans des structures à 500 ruches et ils élevaient leurs reines aussi, question d'organisation, avec des stagiaires en saison...
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- happy.bee
- Visiteur
Les éleveurs pour la plupart proposent des cellules royales ou des reines vierges pourquoi ?
les reines fécondées et vendues ,sont elles bien utilisées ?
Sont elles a la hauteur de ce que l'on peut attendre ?
Combien réellement de reines et d’essaims origine France sont mis sur le marche chaque année
Si tout ça était suivi et avec des chiffres je pense qu'il y aurait matière a réflexion .
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- cdsjo
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Les reines produites sur l'exploitation sont de qualité inégale pour cause de non maîtrise de la fécondation , et ça, c'est sans solution.
Le temps passé sur la partie élevage l'est au détriment de la partie production de miel ; pour moi, la production demande la mobilisation de la quasi totalité du temps disponible pour arriver à un résultat valable.
80% des reines sont donc achetées, partie auprès d'un éleveur français, partie auprès d'un éleveur argentin.
Les qualités se ressemblent : buck côté français, buck x ligustica de l'autre ; dans le premier cas un développement des colonies moindre, mais pas de nourrissement et maintien des reines fournies plus longtemps.
Les prix sont identiques à quelques centimes d'euros prés.
Dans le premier cas, les essaims confectionnés le sont en août, doivent être traités et nourris pendant l'hiver pour prendre la possession de la ruche de production en mars.
Dans le second cas , les essaims confectionnés le sont en mars pour prendre possession de la ruche de production en mai, fin mai, pose de la hausse.
Il en coûte un pain de candi de 2,5kg pour y arriver et la case acacia n'est pas cochée ; on ajoute que dans un cas on a une reine de l'année, dans l'autre, elle a déjà un an.
Rien ne dit que cette façon d'opérer est définitive, mais pour le moment elle mérite confirmation (4éme année) et donne entière satisfaction.
Puisque ce fil découle de l'importation de reines (éventuellement du tumida), je voudrai appeler un peu à la réflexion en lieu et place de l'utilisation des cordes vocales:
Une grande (peu être majeure) partie de ce que nous consommons et utilisons au quotidien, vient d'AILLEURS ; sans cet apport, il nous faudrait revenir au moyen âge et diviser notre population par quatre, ce qui sous entend que certains d'entre vous, pardon d'entre nous, n'existeraient pas et.........même si on peut vivre sans......adieu internet, tablettes, portables face de bouk et j'en passe ; il y aura des déprimés.
Soyons un peu sérieux:
Les reines d'abeilles d'ailleurs viennent de chez nous , c'est donc un juste retour ; et nous ne lavons pas plus propre que les autres.
Il y a des problèmes sanitaires dans les importations et dans les exportations, les conséquences sont pour nous et pour les autres ; un monde idéal serait que chacun joue le jeu et respecte les règles pour limiter les conséquences néfastes de ces mouvements, mais c'est pas gagné.
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- happy.bee
- Visiteur
Par contre tout les problèmes récents dus a la mondialisation, risquent de nous mettre dans une situation qui y ressemble.
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- Grostony
- Visiteur
cdsjo écrit: Le constat, à notre niveau, est le suivant:
Les reines produites sur l'exploitation sont de qualité inégale pour cause de non maîtrise de la fécondation , et ça, c'est sans solution.
Le temps passé sur la partie élevage l'est au détriment de la partie production de miel ; pour moi, la production demande la mobilisation de la quasi totalité du temps disponible pour arriver à un résultat valable.
80% des reines sont donc achetées, partie auprès d'un éleveur français, partie auprès d'un éleveur argentin.
Les qualités se ressemblent : buck côté français, buck x ligustica de l'autre ; dans le premier cas un développement des colonies moindre, mais pas de nourrissement et maintien des reines fournies plus longtemps.
Les prix sont identiques à quelques centimes d'euros prés.
Dans le premier cas, les essaims confectionnés le sont en août, doivent être traités et nourris pendant l'hiver pour prendre la possession de la ruche de production en mars.
Dans le second cas , les essaims confectionnés le sont en mars pour prendre possession de la ruche de production en mai, fin mai, pose de la hausse.
Il en coûte un pain de candi de 2,5kg pour y arriver et la case acacia n'est pas cochée ; on ajoute que dans un cas on a une reine de l'année, dans l'autre, elle a déjà un an.
Rien ne dit que cette façon d'opérer est définitive, mais pour le moment elle mérite confirmation (4éme année) et donne entière satisfaction.
Puisque ce fil découle de l'importation de reines (éventuellement du tumida), je voudrai appeler un peu à la réflexion en lieu et place de l'utilisation des cordes vocales:
Une grande (peu être majeure) partie de ce que nous consommons et utilisons au quotidien, vient d'AILLEURS ; sans cet apport, il nous faudrait revenir au moyen âge et diviser notre population par quatre, ce qui sous entend que certains d'entre vous, pardon d'entre nous, n'existeraient pas et.........même si on peut vivre sans......adieu internet, tablettes, portables face de bouk et j'en passe ; il y aura des déprimés.
Soyons un peu sérieux:
Les reines d'abeilles d'ailleurs viennent de chez nous , c'est donc un juste retour ; et nous ne lavons pas plus propre que les autres.
Il y a des problèmes sanitaires dans les importations et dans les exportations, les conséquences sont pour nous et pour les autres ; un monde idéal serait que chacun joue le jeu et respecte les règles pour limiter les conséquences néfastes de ces mouvements, mais c'est pas gagné.
cdsjo, il ne s'agit pas de passer d'un extrême à l'autre. Il ne s'agit pas de vivre en autarcie et de revenir au moyen âge, juste de tirer les leçons du passé.
Pour les bananes les tablettes et le reste on a pas le choix et ça ne dépend pas de nous.
Mais pour l'importation de reines c'est nous qui avons les leviers en main.
Je comprends tout à fait ce que tu dis quand tu parles de difficulté à maîtriser les fécondations, de concurrence entre le temps dédié à l'élevage et celui dédié aux ruches de production,...
Mais tu n'es pas le seul dans ce cas.
Il y a donc des solutions au niveau de ton exploitation (d'autres façons de changer tes reines avec des reines françaises) et des solutions qui pourraient être collectives.
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- timo
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