Taux d'échec essaims artificiels
- lebretondelest
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Sur plusieurs séries d'essaims que j'ai faites au printemps entre début avril et fin mai, j'ai pour l'instant des taux d'échecs que je trouve assez important de l'ordre de 25 % voire 30 %.
Grosso modo sur 10 essaims que je fais, au moment du contrôle à J+30 3 sont bourdonneux, sans que je sache la raison (pas d'élevage de reine pour x raison, ou reine qui n'est pas rentrée à la ruche après le vol de fécondation).
J'avais tablé sur 20 % en pensant que ça serait déjà assez pessimiste, donc 5 % ou 30 % je trouve ça beaucoup.
Est-ce que c'est un taux "normal" ou c'est plus que la moyenne de votre expérience ?
Une hypothèse pourrait être un trop grand nombre de ruches sur le rucher de fécondation avec un manque de repères (couleurs, formes, végétation etc), et une difficulté des reines à revenir à leur colonie.
Merci de vos retours.
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- Laurent37370
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- Péré
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A lebretondelest je crois me rappeler que tu est assez débutant . Il te faut t'abstenir de faire le curieux (au cas où tu ne le saurait pas encore) quand il y a des reines vierges dans les ruchettes . Les abeilles assez nerveuses peuvent tuer la reine au moment de ton intervention et ta présence peut désorienter aussi les reines en vol .
Pour ce qui est des éléments perturbateurs naturels dans les ruchers et si on a pas appris à les détecter il y a toujours la solution de ne pas remettre des colonies de production ou à féconder aux endroits où l'on a essuyé des échecs .
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- lebretondelest
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De mémoire je n'ai pas ouvert les essaims avant J+30 sauf rares exceptions, donc je ne pense pas que l'emballement des reines puisse être en cause même si c'est une bonne habitude à prendre dans tous les cas.
Ma dernière série de fin mai a l'air d'avoir connu plus de succès, possible donc que la météo du printemps soit en cause, mais le souci est qu'étant en Provence à mon avis à partir de juin il commence à y avoir moins de mâles pour les fécondations mais c'est peut-être une idée fausse ?
Et concernant le marquage des ruches (avec des formes et/ou des couleurs) sur les ruchers de fécondation, pensez-vous que ce soit réellement utile de le faire ?
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- jc
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Certains disent que le positionnement des ruchettes a une importance. J'ai vu un pro qui dit qu'il a la meilleure réussite en les mettant en rond au sol par 5 ou 6 les entrées dirigées vers l'intérieur du cercle
Perso, je les aligne en alternant les entrées av et ar
En 2019, j'en ai réussi 19/20
En 2020: 15/21 par contre j'avais fait des essaims trop gros et j'ai eu quelques essaimages avec reine vierge que j'ai récupérés
Cette année 24/26 pour éviter ces essaimages, je n'ai laissé que 2 CR sur un seul cadre et pas d' essaimage
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- happy.bee
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La meteo capricieuse de cette année est sûrement une des causes principales.
Il faut noter toutefois que le nombre de ruches bourdoneuses, augmente d annee en année.
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- lebretondelest
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En tout cas merci pour les conseils, l'an prochain je pense que je tenterai de placer des repères colorés sur les toits de ruches pour voir si ça améliore les choses, ça ne risquera pas de les empirer dans tous les cas.
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- Laurent37370
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- jc
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Je n'ai aucune preuve, c'est ce que j'au lu ou entendu
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- dom17
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- pal53
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J'ai également eu des mauvais résultats sur les fécondations du mois de mai dans l'ouest.
Si le mauvais temps s'installe quelques jours après la naissance de la reine ce n'est pas bon du tout je pense.
Par contre j'ai pu récupérer les essaims bourdonneux début juin. J'ai remplacé le cadre contenant les cellules de mâles
avec un cadre de couvain d'ouvrières avec des abeilles et une cellule prête à naître et protégée. Cela a bien marché, il y a eu
du beau temps en plus, avant que l'on retombe dans l'automne..
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- Péré
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1 ) facteur saison et météo : il faut 40 jours environ pour avoir des mâles à maturité donc inutile de se lancer dans l'élevage si les colonies n'ont pas suffisamment élevé en quantité et qualité (donc période de beau temps avec rentrées de pollen et nectar en suffisance ) . La qualité des reines dépends aussi de la qualité de la nourriture et de l'ambiance propice au stade larvaire . La qualité de la fécondation ou même seulement de sa réussite est fortement impactée par le temps au moment opportun . Les reines fécondées tardivement ne sont pas les meilleures .
2 ) facteur acceptation en cas d'introduction de reines vierges ou cellules ouvertes ou mûres
3 ) facteur repérage : on sait que dans certains ruchers ou juste après une transhumance les butineuses dérivent plus ou moins ; mais quand il s'agit d'une reine qui se trompe de caisse c'est une perte à tout les coups . Personnellement j'ai testé avec succès la disposition en cercles de 5 les entrées vers l'intérieur . Les couleurs sur les faces avant ne font pas de mal surtout si le terrain est homogène d'aspect . Je n'ai pas testé les repères géométriques mais je sais qu'il faut exclure le noir sur une couleur claire ; je suppose que certaines reines confondent avec l'entrée et finissent par se perdre . Dans un terrain avec des arbustes de l'herbe haute ca marche bien et des repères de couleur ne sont pas vraiment nécessaire surtout si les caisses sont assez éloignées . J'ai voulu surélever des ruchettes sur des vieux pneus un temps donné et j'ai arrêté . Outre le fait que ce n'est pas joli j'ai préféré les mettre carrément dans l'herbe même pas fauchée pour un meilleur taux . J'ai aussi constaté alors que je faisais des grandes séries de plusieurs dizaines au même rucher qu'il se trouvait des endroits ou presque tout avait "foiré" alors que presque tout ailleurs avait réussi . Ma conclusion est de dire qu'il faut éviter certains endroits très précis (ils sont mauvais et j'ai mes explications que je ne souhaite pas développer ici ) . Autre remarque avec des ruches çà marche mieux que les ruchettes et les ruchettes marchent mieux que les nucs .
4 ) facteur accident de parcours : certains jours venteux ou trop froid des reines affaiblies ne doivent pas avoir assez de forces pour le retour . Des collègues m'ont aussi signalé l'effet de certains oiseaux prédateurs d'abeilles et de reines comme les guêpiers d'Afrique .
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- lebretondelest
- Auteur du sujet
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Petite rectification le "Guêpier d'Afrique" s'appelle en réalité le Guêpier d'Europe Merops apiaster, il hiverne en Afrique mais se reproduit chez nous entre autres, c'est donc bel et bien un oiseau européen et pas une espèce exotique ; mais je pense que l'effet de sa prédation doit être pas loin du négligeable (d'ailleurs une foule d'autres espèces d'oiseaux mangent des insectes, dont des abeilles).
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- Péré
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Aussi je pense qu'il peut y avoir des endroits ou des colonies de guêpiers peuvent constituer une gêne . Une année j'en avais un groupe qui passait et repassait en septembre devant un de mes rucher en haute Garonne .
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- gardois
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Je confirme, dans les Pyrénées orientales sur la côte, l'effet des guêpiers est pas négligeable . Il y a 3 ans un vol d'une centaine d'oiseaux est resté (fin avril) 3 jours sur mon rucher (perchés sur les ruches). Ils mangent (source internet) 225 abeilles par jour... donc à eux tous 20 000/jrs. Les abeilles étaient cloitrées comme avec des frelons et si une sortait elle était aussitôt becquetée par un oiseaux. En plus ils avaient pas peur de moi je les chassais, ils allaient se poser sur les ruches à l'autre bout du rucher...J'imagine le carnage quand ils arrivent dans une congrégation de mâles...depuis j'en vois des groupes d'une dizaine qui passent haut dans le ciel. Si pour les ruches c'est supportable, je pense aussi que une reine, avec le vol plus lourd doit être une cible de choix.
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- jww
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- BERGER34
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- lebretondelest
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Bonjour ,
Je confirme, dans les Pyrénées orientales sur la côte, l'effet des guêpiers est pas négligeable . Il y a 3 ans un vol d'une centaine d'oiseaux est resté (fin avril) 3 jours sur mon rucher (perchés sur les ruches). Ils mangent (source internet) 225 abeilles par jour... donc à eux tous 20 000/jrs. Les abeilles étaient cloitrées comme avec des frelons et si une sortait elle était aussitôt becquetée par un oiseaux. En plus ils avaient pas peur de moi je les chassais, ils allaient se poser sur les ruches à l'autre bout du rucher...J'imagine le carnage quand ils arrivent dans une congrégation de mâles...depuis j'en vois des groupes d'une dizaine qui passent haut dans le ciel. Si pour les ruches c'est supportable, je pense aussi que une reine, avec le vol plus lourd doit être une cible de choix.
Les hirondelles qui se regroupent par millions dans notre pays du printemps à la fin d'été à peu près partout doivent manger infiniment plus d'abeilles et de reines que tous les guêpiers réunis, sans compter les martinets, certaines espèces de rapaces, etc.
Bref sauf cas très précis et localisé, incriminer les guêpiers pour des échecs de fécondation me semble assez exagéré...
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- gardois
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Hirondelle alimentation dans google:
"Elle se nourrit de petits insectes volant en altitude, appelés «plancton aérien». Elle est donc « insectivore ». Elle chasse uniquement les insectes volants de moins de 15 mm, en évitant soigneusement les abeilles, guêpes et autres insectes à dard. Elle préfère les mouches et les moustiques."
et guepier alimentation
"Le régime alimentaire du Guêpier d'Europe est composé principalement d'Hyménoptères (abeilles, bourdons, guêpes [3]), que l'espèce attrape en vol, à la suite d'un vol rapide, parfois à partir d'un perchoir. D'autres insectes volants, comme les libellules, sont également capturés."
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