Plaque varroa
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- Drummy
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- lebretondelest
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En effet avec 40°C à l'ombre dans ta région, il est très vivement conseillé de laisser les planchers les plus aérés possibles ! Je suis en Provence et je n'ai que des plateaux Nicot ou grillagés toute l'année.
Par ailleurs le comptage des varroas pendant le traitement n'a sans doute pas beaucoup d'utilité, il vait mieux compter après pour vérifier l'efficacité. Autrement dit si tu comptes les varroas pendant le traitement, tu vas évidemment en trouver des foules sur tes plateaux mais ce qui est important c'est ceux qui restent après, en début d'automne.
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- icassa99@outlook.fr
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- cdsjo
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Ce n'est plus le cas depuis qu'on industrialise la forêt.
Il n'empêche que si tu te renseignes auprès des anciens, à une époque qui a connu elle aussi des températures élevées, les plateaux n'étaient pas grillagés et les abeilles ont parfaitement survécu.
Si tu sais observer, quand l'abeille a trop chaud, elle ventile, ou elle sort en attendant des températures plus basses.
Les abeilles, certes sont confrontées à des épisodes compliqués, mais de par leur vécu, savent gérer ce type de situation.
Il faudrait, à minima, faire confiance à la nature, de façon à ne pas vouloir les transformer en animaux de compagnie dépendants de l'homme.
Parce que si cette dérive persiste, on va finir par leur donner à manger et à boire au quotidien avec des substituts type alicaments et les rendre totalement dépendantes de nous ce qui est le plus mauvais service qu"on puisse leur rendre.
L'abeille nous précèderait de quelques millions d'années, il est possible qu'elle nous survive ; à partir de là, on doit pouvoir lui faire confiance quant à sa capacité à faire face.
Après, je comprends qu'on s'inquiète mais il faut arrêter de flipper.
L'abeille a un prédateur naturel principal, c'est l'homme.
Dur à admettre.
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- lebretondelest
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Il y a quelques dizaines d'années connaissait-on des températures de 40°C ou plus l'été en France métropolitaine, comme ça semble désormais devenir quasiment une norme d'après les statistiques ?
Bien sûr que non et donc comme l'environnement et le climat évoluent par la faute de l'Homme il faut adapter les pratiques d'apiculture en conséquence.
Rien à voir avec transformer les abeilles en animaux domestiques, on ne voit vraiment pas le rapport.
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- Péré
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A icassa : les comptages des chutes de varroas sont des méthodes pratiquées par certains apis qui disposent de beaucoup de temps à consacrer à leurs abeilles. Personnellement je n'en fait pas. Cela permet de mesurer la progression de l'infestation en cours de saison. Pour interpréter les résultats il faut une solide expérience et avoir du vécu ou être en relation avec un collègue qui en a. Tant de varroas retrouvés morts sous le plancher grillagé en une période définie correspond à une infestation à un moment donné de tant. Cela permet de définir l'urgence ou pas de procéder éventuellement à des traitements si la période le permet.
Mais ces comptages sont des comptages de la mortalité naturelle donc fait avec des colonies hors traitements. Les résultats doivent être étudiés sur plusieurs colonies à la fois car on peut avoir dans le même lieu des variations très importantes d'une ruche à l'autre. Des comptages pendant le traitement permettent de mesurer les niveaux d'infestations avant mais là aussi il faut savoir interpréter car tout les produits n'agissent pas de la même manière dans des conditions similaires.
Il existe d'autre méthodes pour mesurer l'infestation : prélever tant d'abeilles et les débarrasser des parasites en tuant ou pas ces abeilles (méthode avec sucre-glace ou CO2) et compter les varroas par la suite.
Avec le produit que tu utilises l'efficacité est bonne sur une longue période (si la résistance au produit n'est pas avérée). Il faut compter une dizaine de semaines environ. Cela marchera mieux si la reproduction des abeilles n'est pas trop importante. Il ne faut donc pas nourrir en stimulation.
A cdsjo : je partage entièrement ton avis sur le danger de transformer les abeilles et les rendre totalement dépendantes de l'être humain : autrement dit d'avoir des animaux dégénérés par nos méthodes : je pense que c'est déjà en partie fait : malheureusement . On peut encore inverser la vapeur, mais on est trop peu nombreux à croire.
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- cdsjo
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Il y avait au moins deux entreprises de fabrication de ruches dans les Landes qui couvraient une partie du pays, les ruches fabriquées l'étaient très majoritairement avec des plateaux pleins.
Il y a eu aussi ponctuellement dans les mêmes temps des périodes très chaudes avec des températures élevées quasi semblables à celles que nous subissons, moins longtemps et moins fréquentes peut être.
A ma connaissance on n'a jamais parlé de difficultés pour les abeilles dues à un manque d'aération.
C'est la généralisation de la transhumance qui a demandé une aération de la ruche pour empêcher l'élévation de la température intérieure de la ruche.
On peut discuter du bienfait ou pas d'une aération sur la ruche mais c'est un autre sujet.
Quand au lien avec la domestication de l'abeille, le lien est celui ci.
Les jeunes apiculteurs qui n'ont pas connue l'époque où l'abeille n'avait pas besoin qu'on se pose sans arrêt des questions sur son bien être, ou, hormis une visite printanière ou pas, l'apiculture des ruches à cadres consistait à poser des hausses et à les enlever, puis à faire la même chose lorsque les moyens mécaniques sont apparus, ne peuvent pas comprendre ou ne veulent peut être pas savoir que l'abeille n'est ni un chat, ni un chien.
Elle se débrouille seule, l'a fait pendant des millions d'années, et seule l'intervention intempestive de l'homme qui a bouleversé la totalité de son environnement, l'a rendue dépendante.
Ceci dit, je comprends parfaitement la réaction de celui qui pose des questions , mon propos est surtout destiné à exposer des faits qui peuvent amener à réfléchir.
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- lebretondelest
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Rappelons que le principe et la définition étymologique de l'apiculture, c'est l'élevage des abeilles depuis au moins des siècles.
Beaucoup d'amalmages entre des choses qui n'ont rien à voir il me semble.
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- Péré
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Nos modèles de ruches les plus répandues (avec agrandissement par le dessus) sont faîtes avant tout pour faciliter le travail de l'apiculteur. Si l'on veut réellement d'occuper de leur bien-être on devrait les agrandir par le dessous mais cela ne facilite pas le travail.
J'ai connu les plateaux bois partiellement grillagé : la raison cela facilite les transhumances. Puis le plastique est arrivé entièrement aéré : c'était parait-il un moyen de combattre le varroas (démenti ensuite par les expériences) Des subventions ont pu être débloquées à ce titre (combattre le varroa). Au jour d'hui presque tout les vendeurs de ruches n'ont que çà(question de coût de revient) Certains apis les ferment pour l'hiver. Si on voulait fournir aux colonies un habitat pour leur faciliter la vie on se rendrait compte que le grillage du dessous ne leur apporte pas grand chose. C'est sur le haut de la ruche qu'il faudrait travailler en isolant mieux et surtout en créant des orifices pour faciliter la ventilation.
En ce qui concerne la domestication de l'abeille c'est avant tout une attitude qui veut que l'on fasse de plus en plus d'assistanat pour pallier à toutes les carences dont l'humain porte la responsabilité. En traitant nourrissant et complémentant de manière exponentielle on dégénère l'espèce qui ne peut plus s'en passer. La sélection dans ces conditions favorise les sujets qui s'acclimatent à ces artifices. Je parle de cela avec mes 40 années de recul d'apiculture pro. Je ne reconnais plus au jour d'hui les abeilles d'avant.
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- lebretondelest
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C'est comme les enfants : on leur donnait un bout de pain à manger de temps en temps, un morceau de bois pour jouer 5 minutes en rentrant du travail, et ils étaient parfaitement heureux. Pas comme ces dégénérés d'aujourd'hui !
Bon sinon si on parlait de l'avenir de l'apiculture, et pas du passé ?
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- lebretondelest
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Une remarque cependant, pour connaître personnellement Minorque (magnifique): sur une île au milieu de la Méditerranée, et a fortiori en bordure de mer comme le sont ces 4 ruchers, on a du mal à croire que les températures ambiantes grimpent à 45°C en journée comme c'est écrit dans le graphique en page 5. Ce sont des niveaux de température exceptionnellement atteints dans l'intérieur de l'Andalousie, mais sans aucun doute pas aux Baléares.
Et de fait une simple consultation des relevés Infoclimat de la station de Mahon, non loin de ces ruchers, montre des maximales à l'été 2020 de 30,3 °C en moyenne en juillet et idem en août, avec début août des maximales qui dépassent à peine les 29-30°C et non 35°C comme dans le graph page 6 ( www.infoclimat.fr/climatologie-mensuelle/08314/aout/2020/menorca-mahon.html et www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1991-2020/menorca-mahon/valeurs/08314.html pour les moyennes globales 1991-2020). On est très loin des 45°C même en tenant compte des micro-climats de chaque rucher, les moyennes estivales sur plusieurs décennies ne dépassent même pas les 30°C.
Bref apparemment le protocole de mesure est très approximatif et manque sérieusement de rigueur (45°C ou 30°C ça change à peu près tout) cela étant le raisonnement reste intéressant.
Une question que je me pose notamment c'est dans quelle mesure la chaleur impacte le développement des essaims, autrement dit est-ce que la chaleur n'est pas aussi difficile à gérer pour les petites populations que les fortes, ralentissant leur développement pendant l'été ? Et donc est-ce qu'il ne va pas falloir faire les essaims de plus en plus tôt au printemps pour être certain qu'ils soient assez forts avant l'hiver ?
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