Allons pour un référendum : destruction du VV ?

Allons pour un référendum :
Tout l'année, faut-il sans relâche détruire les frelons Vespa velutina ?
Oui
Non

Oui

oui mais??? pas partout, j ai des emplacements ou la pression est constante et trop importante, et j en ai d autres ou c est supportable donc je piege pas partout avec la meme intensité.
l ayant depuis 2006 y a plus aucune guepe chez moi alors que stockant pas mal de ferrailles et de pneu c etait leur territoire de predilection, carrement plus aucune!!!!. et ne me dites pas qu elles sont passés dans les pieges a vv. :lol:

Pour Pierro, les guêpes crèvent de faim ou les VV les consomment à l'apéro !

Je suis pour le piégeage sélectif (en fonction de la pression).

Sur 10 ruchers avec une très forte pression, il m'en reste un et comme il a été dit dans un autre post : il est près d'un site urbain (plutôt péri-urbain) et surtout proche de la rivière avec des saules, des vergnes d'un côté et derrière des vergers entre autres avec cerisiers ... Voir la relation avec le prélèvement des écorces de ces arbres et la composition du nid de VV.

Immanquablement cela me fait penser que dans les zones où sévit le VV : le loup est dans la bergerie !
:blush:
"Paix ni amour à païens rendre "

Partout où les colonies ne sont pas sous contrôle d'un apiculteur : trou de mur, arbre creux, cheminée, etc...les abeilles payent un lourd tribu à VV
Ensuite, quand le nettoyage local est fait, les ruches sont attaquées...
Ce qui explique peut-être pourquoi, la présence de VV avérée, les ruchers ne sont pas inquiétés dans un premier temps.
Pour moi c'est oui, VV n'a rien à faire chez nous.

Comme vous vous en doutez, je ne répondrais pas à ce "référendum" car la question ne se résume par à un OUI ou un NON.
Si on répond OUI, il faut dire comment... sachant que le piégeage montre ses limites depuis plus de dix ans maintenant, que les grosses colonies dans la cime des arbres ne seront découvertes que quand il sera trop tard etc....
Si on répond NON, pas toute l'année, il faut alors dire quand le faire ou pour quelle raison stupide on voudrait le conserver. Mais je suis complètement d'accord avec les commentaires qui l'accompagnent.
Oui Vespa vélutina n'a rien a faire chez nous et oui il faudrait le détruire jusqu'au dernier, la question qui reste à aborder..... COMMENT?.

Après quand on aura bien analysé les résultats du référendum, on admettra alors qu'il faut désormais se résigner à une évidence, on ne peut plus l'éradiquer, il va falloir apprendre à vivre AVEC.... Vivre avec et avec le moins de nuisances possibles pour l'apiculture et le reste..... (qui ne doit pas être négligé).

Je te remercie de ton commentaire Gfass :
Toi perso ... tu vois un VV (n'importe quels jours de l'année)... qui se pose sur ta table... tu "l'esquiches" sans remors et tu ne lui donnes pas à manger !!!

Pierro, puisque tu as deux ans de recul par rapport à nous, il serait intéressant, afin de croiser nos observations que tu nous décrives par rapport à l'année A de l'apparition, l'évolution de l'insecte dans l'espace, sur une commune ou un ensemble de communes bien défini à savoir le nombre de nids, leur taille, leur déplacement éventuel, à partir de combien de ruches ou distance du ou des nids celles-ci sont affectées, pièges tu ou pas, que font tes collègues, la collectivité, les particuliers, de façon à essayer d'appréhender une situation.
Perso, je piège à tout va et la situation est supportable mais s'il s'avère que je m'impose un travail inutile, je suis prêt à revoir ma copie, la réflexion qui me conduit à piéger c'est le principe de précaution dans l'attente de remontées du terrain.

Pour ce qui est de la situation en Poitou Charentes.

Nous avons connu la phase de l'envahissement massif.

Puis, depuis 2 ans une phase en palier avec un niveau qui va de la présence anodine à une plus forte pression sur quelques sites (principalement en fin de saison en Septembre-Octobre).

Piéger ne veut pas dire éliminer à 100% ! (en plus, cela ne sera pas réalisable) - L' Objectif : rester à un niveau supportable.

Je suis optimiste : donc, je préfère moins de nids dans le périmètre de mes ruchers.
Je suis pessimiste : J'ai peut être moins de nids, mais ceux qui restent sont plus coriaces !