Cadres de provisions des ruches mortes cet hiver

Hello à tous,
Comme beaucoup d'apiculteurs j'ai perdu plusieurs ruches cet hiver, certaines laissant cependant de magnifiques cadres remplis de miel ou de sirop donné en août/septembre 2016.
J'ai mis ces cadres de côté dans l'idée de les utiliser pour nourrir les nouveaux essaims 2017. Est-ce que selon vous cela pose un véritable problème sanitaire ? Merci pour vos réponses !
Louis

à louis ,

C'est un peu comme utliser les mouchoirs des autres ! Si tu ne sais pas de quoi , elles sont mortes , tu devrais te méfier . Le danger , c'est de subir une deuxiéme hécatombe l'hiver prochain .

et si au lieu de mettre à la ruche dans le nourrisseur il mettait à lécher à proximité ?

les abeilles choisissent bien non ?

à gwendal ,

Que tu mettes ce miel a piller à l'extérieur ou dans la ruche , le probléme reste le méme , c'est bien d'un risque qu'il s'agit .
J'aimerai que l'on me dise un jour que les abeilles ont la capacité de trier entre les cadres avec N. ceranae et les cadres sans N.ceranae . Idem pour les autres maladies ou intoxications .

Exact, avec juste un flou qui subsistera je pense.
Nosema ceranae est présent dans toutes les abeilles (ou presque) à l'état endémique sans les tuer si elles sont en bonne santé. Si c'est cette maladie qui les a tué cet hiver à cause d'un déséquilibre alimentaire, virus ou autre, le risque de contribuer à une surinfection en donnant un miel contaminé existe...... ou pas si elles sont en pleine forme. Personnellement j'ai fait le choix de laisser piller les ruches mortes mais si j'étais pro, je n'aurais pas pris ce risque.

Avec, malgré tout, une nuance, selon l'endroit où se trouve le rucher : il n'y a pas que SES abeilles qui pillent, il y a aussi celles d'autres apis voisins. En question donc, notre responsabilité entre nous.

Exact, c'est une nuance nécessaire nonobstant les essaims sauvages de l'environnement proche du rucher qui "malheureusement" l'impacteraient tout autant si ...... il s'agit bien d'une mortalité due à nosema ceranae et si la transmission de cette maladie sur des abeilles en pleine forme était avérée . Que faire?
On se demandera toujours pourquoi il n'y a pas encore de scientifiques qui se préoccupent du problème ou donnent un élément de réponse sur ce qui s'est passé cette année en sortie d'hivernage.

Ne dit on pas ," dans le doute , abstiens toi "

On dit aussi.... "Un doute se vérifie. Il n y a rien pire que de vivre dans le doute, le doute est aussi un moyen de se remettre en question. "En cas de doute vérifie où est la vérité"
(y en a plein d'autres comme ça..... "et pourtant, elle tourne")

gfass écrit: Exact, c'est une nuance nécessaire nonobstant les essaims sauvages de l'environnement proche du rucher qui "malheureusement" l'impacteraient tout autant si ...... il s'agit bien d'une mortalité due à nosema ceranae et si la transmission de cette maladie sur des abeilles en pleine forme était avérée . Que faire?
On se demandera toujours pourquoi il n'y a pas encore de scientifiques qui se préoccupent du problème ou donnent un élément de réponse sur ce qui s'est passé cette année en sortie d'hivernage.

Ok, gfass. Mais, outre les ENat, il y a parfois (souvent) d'autres apis dans le secteur. En tout cas par chez moi . Et certains pathogènes sont contagieux comme tu sais bien.
Cette année, un qui amènent un camion de ruches, posées à 15 m sur le bord de la départementale (oui 15 m, pas 150), et laissent les cades OP et des fort mycosées à piller.
Un peu plus loin, à 1500 m de l'un de mes ruchers, il y a 3 ans, un autre a sorti des cades de LA, a commencé à les brûler sur place, .... le feu n'a pas tout brûlé. Les cadres ont bien été "nettoyés" par les abeilles
Et cette année, un rucher de plus de 150 ruches sur palettes, la plupart des ruches renversées, rayons fondus (?), qqs une encore habitées mais avec des couvains complètement mosaïqués (un vrai cas d'école).
Parfois, je me demande ce qui se passe dans la tête de certains collègues. J'imagine leur dépit ou leur effondrement lorsqu'il constate de gros pb dans leurs ruchers. Cela fait de la peine pour eux.

nuck écrit: Avec, malgré tout, une nuance, selon l'endroit où se trouve le rucher : il n'y a pas que SES abeilles qui pillent, il y a aussi celles d'autres apis voisins. En question donc, notre responsabilité entre nous.

J'allais répondre exactement la même chose !

Il ne faut pas pousser la plaisanterie trop loin, entre éviter de distribuer des cadres d'une colonie morte pour une cause soupçonnée contagieuse et ne pas pouvoir Interdire à "ses" abeilles d'aller piller chez les voisins et sur certainement des cadres bien plus douteux que ceux d'une des colonies de son propre rucher, qui devenue faiblarde se laissera piller, je crois qu'il faut relativiser ?

En prime, à part pour l'api amateur qui aurait ses 7/8 ruches à surveiller devant sa porte, je défis tous les pros ici présent et détenteur de plusieurs ruchers distinct de pouvoir prétendre d'interdire à leurs abeilles de piller si l'opportunité se présente ?